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Critiques de Katherine Arden (550)
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La Fille dans la tour

TOME 2



C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai entamé la lecture de ce deuxième tome de la « Trilogie d'une nuit d'hiver». Eh bien, j’en ressors tout autant satisfaite qu’avec le premier tome !



Du début à la fin, il est difficile de poser le livre. On tourne les pages avec avidité et on n’en peut plus d’attendre de savoir ce qu’il va se passer. « La fille dans la tour » est tout autant distillé d’action et d’aventure que « L'Ours et le rossignol », mais cette fois en contrée plus lointaine.



Vassia n’est plus cantonnée dans son village; elle a grandi, mûri. Sa curiosité, son courage et sa détermination la poussent maintenant à prendre la route seule sur sa monture, vêtue en garçon, prête à braver tous les dangers pour assouvir sa soif de découvrir le monde. Ingénieuse, impétueuse et effrontée, elle n’a pas froid aux yeux ! Son besoin de liberté étant plus fort que tout, ce n’est pas sans mal qu’elle connaîtra le froid, la faim et bien d’autres péripéties. Toutes ces expériences vécues nous permettent de voir la personnalité de Vassia se façonner au gré des saisons. Elle devient plus forte, plus mature, plus confiante. C’est une jeune fille que l’on aime côtoyer, puis voir évoluer.



Le démon du gel Morozko est très présent dans ce tome, nous faisons plus ample connaissance avec lui et mieux nous le connaissons, plus nous l’apprécions. Idem pour la monture de Vassia, Soloveï, tellement attachante ! Un personnage en soi ! Un agréable trio de feu (et de glace) !



Nous retrouvons également Sacha et Olga, frère et sœur de Vassia. Chacun mène une existence bien à part, un peu solitaire à leur façon, les circonstances font que leur chemin viendra pourtant à se croiser. Sans oublier la présence menaçante du prêtre Konstantin Nikonovitch, jamais loin. De nouveaux personnages mystérieux font également leur apparition, rendant le récit encore plus croustillant. C’est un bonheur que de voir s’entremêler toutes ces destinées fascinantes. Franchement, que de rebondissements dans « La fille dans la tour » !



Un tome où la magie, les éléments et la nature sont omniprésents, dans un univers médiéval russe enneigé; nous demeurons dans l’esprit des contes.

De l’atmosphère au style, tout est accrocheur.

Bref, aucun point négatif à relever; cette lecture était un vrai régal !



CHALLENGE PLUMES FÉMININES 2023
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Terreur à Smoke Hollow

Je ne lis pas trop de romans jeunesse, car souvent je m’y ennuie, mais ma collègue a vraiment beaucoup aimé « L’ours et le rossignol » un roman adulte écrit par cette auteure, alors j’ai donné une chance à ce roman et je n’ai pas été déçue.

On y découvre une enfant, Ollie, onze ans qui a perdu sa mère et qui passe ses journées le nez dans les livres pour oublier son chagrin.

On va plonger dans une aventure mystérieuse pleine de fantômes, de monstres et de secrets, le tout se passant dans une ferme où des choses affreuses se seraient produites bien des années plus tôt.

Et ce qui va arriver va justement débuter à cause d’un livre maudit !

J’ai été touchée par Ollie, qui bien que toute jeune n’est pas naïve pour autant, c’est toutefois encore une enfant et elle est donc prête à croire à tout ce qui est magique, merveilleux ou terrifiant.

J’ai été transportée dans cette histoire, qui bien qu’écrite pour des enfants n’est en rien trop simpliste pour des adultes.

J’ai apprécié la qualité de l’écriture et j’ai aimé retrouver pour quelques instants mes sensations d’enfants.

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L'Ours et le Rossignol

Un récit incroyable et idéal pour la saison hivernale.

Dans le nord de la Russie médiévale, le plus souvent au cœur de l'hiver, Katherine Arden nous emmène dans une incroyable aventure, pleine de folklore.

Alors que le christianisme s'implante, des vieilles croyances païennes sont encore bien présentes, notamment dans les campagnes. Les différents esprits côtoient le monde des humains, invisibles. Encore que... Visibles de Vassia, jeune fille impétueuse et courageuse, et d'Anna, dévote apeurée, craignant voir en eux des démons.

On suit l'aventure d'une famille d'un boyard, Piotr, et notamment celle de sa fille grandissante, Vassia, un peu garçonne, un peu sorcière, très éloignée de ce que l'on attend d'une fille et d'une femme à l'époque. Son destin lui est caché : à elle seule la possibilité de voir les esprits. A elle seule de lutter contre l'Ours et ses fléaux.

Les pages se tournent toute seule, imprégnées de ces contes folkloriques qui nous sont inconnus et qu'on apprécie de découvrir. Le courage et la famille sont au coeur de ce récit, de même que le mystère. La fin du roman finit d'ailleurs avec des pointes de mystère, nous laissant présager une suite toute aussi captivante...



Challenge Trivial Reading IX

Challenge Féminin

Challenge Multi-auteures SFF

Challenge Plumes féminines 2021

Challenge Multi-défis 2021

Challenge A travers l'histoire 2021

Challenge Mauvais Genres 2021

Challenge Séries 2021
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L'Hiver de la sorcière

J’ai commencé cette série l’année dernière avec L’Ours et le Rossignol que j’avais beaucoup apprécié. Je n’ai découvert que peu après qu’il s’agissait d’une trilogie.

J’entends souvent dire que les tomes peuvent être lus indépendamment. Je ne le conseille pas personnellement car les trois tomes s’enchaînent vraiment à la fin de chacun.

Le Fille dans la Tour, le 2ème opus ne m’avait pas convaincue.

Dans l’Hiver de la Sorcière, récit plus mature, j’ai retrouvé des personnages bien développés et bien contrastés. Le folklore russe, bien présent, m’a beaucoup enchantée. J’ai aimé parcourir la route de minuit avec Vassia et tous les autres protagonistes.

Le point fort de ce récit, outre un enchaînement bien maîtrisé des péripéties, est sans conteste la profondeur des personnages. Des raisonnements qui tiennent la route, des protagonistes qui apprennent de leurs erreurs et des nuances qui apparaissent enfin dans la noirceur jusque-là assez ferme des « méchants ».

L’auteure a de bonnes idées portées par des héros peu conventionnels et un scénario qui tient parfaitement la route.

Une belle lecture.
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L'Ours et le Rossignol

Pas une habituée du Fantastique mais ai bien apprécié ce livre ci, 1er Tome d'une trilogie "Trilogie d'une nuit d'hiver".



Les deux premières parties laissent présager la troisième qui est axée essentiellement sur le fantastique.



Tiré d'un Conte Russe où le froid, la neige et le gel sont omniprésents.

La chaleur - foyer protecteur de toute la famille.



Poésie et cruauté se livrent bataille dans la Forêt de l'Ours ou Vassia va rencontrer le Roi de l'Hiver, Morozko, un démon aux yeux bleus auquel elle ne pourra résister ; lui sur sa jument blanche qui va plus vite que le vent, elle sur son étalon bai, Soloveï, qui prendra soin d'elle et dont elle comprend le langage.



On y rencontre toutes sortes d'esprits des bois et aussi l'Oupyre, un vampire.



Vassia a dès son plus jeune âge le pouvoir de communiquer aux choses et aux bêtes.

Elle parle aux esprits et aux chevaux.



Petite, mais vive, rousse avec des yeux expressifs et un petit visage singulier elle croit aux contes de fées, s'en nourrit, et s'imprègne des esprits qui se manifestent à elle.



"Un Chêne vert au creux de l'anse.

Sa chaîne d'or fixée au tronc,

Un chat savant, dans le silence,

Nuit et jour déambule en rond.

A droit, il chante une rengaine,

A gauche, il ronronne en secret".



(Alexandre Pouchkine)
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Terreur à Smoke Hollow

Terreur à Smoke Hollow est un roman jeunesse très sympa pour les enfants qui ont envie de se faire peur mais qui en ont marre des histoires de grands méchants loups (accusés injustement d’être méchants mais c’est un autre débat) . Idéal pour accompagner les jeunes lecteurs vers leurs premiers frissons, ce récit reprend les classiques du genre. Pour la recette : prendre quelques fantômes à l’âme en peine, incorporer un gros méchant aux allures de Faust qui propose des pactes alléchants, mélanger le tout dans un champs de maïs (coucou Stephen King, mais ça ce sera pour plus tard, on ne veut pas non plus les traumatiser) et saupoudrer d’épouvantails. Le tout accommodé à la Tim Burton (j’ai adoré la maison de Ollie !) afin de donner un petit côté décalé qui apporte un peu de couleur et de fantaisie à cette histoire, dont l’un des fils conducteurs est le deuil. En effet Ollie, notre héroïne est une petite fille d’une dizaine d’années a perdu sa maman et tous ses repères. Pleine de vie et téméraire, elle déteste inspirer la pitié et préfère se passer d’amis plutôt que de lire de la compassion dans leurs yeux. Elle a donc opté pour la solitude, faisant de ses lectures une évasion et de ses livres ses amis. C’est d’ailleurs en sauvant un livre de la noyade (véridique !) que les ennuis commencent. Des ennuis qui vont devenir de très gros problèmes et qui vont la contraindre à travailler en équipe avec Brian, le beau gosse de la classe, et Coco dont les allures de poupée et l’attitude insupportent Ollie. Ils auront aussi de l’aide mais à vous de découvrir !



Ce trio improbable est aussi l’occasion pour l’auteur de faire passer un message de tolérance sur la nécessité de dépasser les apparences et d’aller au-delà de ses a priori. Oui dit comme ça, ça a l’air complètement soporifique et ennuyeux. Ça sent la leçon de morale à plein nez et les enfants détestent! Pas que les enfants d’ailleurs. Mais non, l’auteur le fait avec finesse et dans la dynamique de l’histoire. Ouf ,on a frôlé la catastrophe.

L’auteur tente aussi d’aborder le sexisme et les stéréotypes de genre mais avec moins de succès. Le trait est un peu gros et elle se contente d’inverser les rôles traditionnellement attribués à chacun. C’est un peu léger et maladroit mais ce n’est qu’un bémol.



Ce petit raté est largement compensé par l’ambiance du livre qui est essentielle dans ce genre d’histoires. L’automne, Halloween, les citrouilles, une vieille légende… la tension monte crescendo, de quoi faire gentiment flipper nos jeunes lecteurs et commencer à les rendre accros au genre.



Merci beaucoup à Babelio et aux éditions pocket Jeunesse pour cet envoi très sympathique.
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L'Hiver de la sorcière

Bon ce sera donc la trilogie entière qui est un coup de cœur ;)

Ce dernier tome reprend tout de suite après le terrible incendie du tome 2, alors que Vassia est encore secouée. Alors que l'on pense que le pire est passé, on n'est pas préparé à la suite ! Whaou c'est intense et même parfois difficile à lire ( la scène vers le bucher). Mais face à un tel courage, une telle abnégation, on ne peut que suivre avec des yeux presque émerveillés cette jeune héroïne, confrontée à deux mondes qui semblent la repousser. Et j'ai adoré la conclusion dont je ne vais pas trop parler pour éviter de la dévoiler. J'ai apprécié que l'auteure utilise des évènements historiques et des personnages réels, avec son interprétation fantastique. C'est beau, c'est magique ce monde russe et sa trilogie m'a fait rêver et voyager comme il se doit. Une auteure que je vais suivre c'est certain ! Et dire que cette histoire a pris naissance sous des cocotier ^^.

Challenge Mauvais genres 2021

Challenge séries 2021

Auteures sfff 2021
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La Fille dans la tour

Cette trilogie fantastique façonnée aux contes russes vaut vraiment le coup !



Le début de ce second volet m'a pourtant paru un peu longuet et peu intéressant. La vie de Vassia, plus ou moins solitaire, dans la forêt ne m'a pas franchement passionnée. Celle de son frère, le moine guerrier, pas énormément non plus. Et encore moins, celle d'Olga, l'épouse modèle d'un noble russe.

Il a fallu que tout ce petit monde soit réuni pour me remettre à fond dans ma lecture.



Ah Vassia ! Quelle héroïne impétueuse ! Chacune de ses décisions et de ses actions ne sera pas dans conséquence. Parfois heureuse mais le plus souvent il faut bien l'avouer, malencontreuse !

On l'aimerait moins immature peut-être mais finalement c'est ce qui fait son charme et qui nous fait trembler pour elle et pour ses proches !



Au cours de ce deuxième tome, je me suis vraiment attachée à Vassia mais peut être encore plus à Soloveï, son cheval qui comprend la parole des hommes et qui court plus vite que le vent.



Mais ce roman fantastique se caractérise surtout par son univers magique basé sur les légendes russes. L'histoire de Vassia et sa famille y est très habilement liée. Peu à peu, le mystère des origines de Vassia lié à sa grand mère se révèle et s'épaissit à la fois. La fin de ce tome nous en apprend un peu plus mais il est fort à parier que le troisième tome réserve encore bien des surprises.



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L'Ours et le Rossignol

Audible : 12h03 – Lu par : Sylvain Agaësse



Je me suis régalée à l’écoute de cette histoire, à la façon d’un conte russe fantastique ! L’ambiance médiévale accentue le côté intime, la neige et le froid renforcent la solitude de Vassia et ses dons alimentent l’aversion de sa belle-mère dévote !



Poétiques et cruels les mots m’ont transportée aux confins de la Russie, les esprits de la maison et de la forêt m’ont fait rêver et trembler ! La lecture de Sylvain Agaësse, qui est l’une de mes voix masculines préférées, m’a ramené en enfance, quand ces histoires m’apportaient des frissons que j’adorais ! Malgré la multitude de personnages, il a réussi à faire vivre chacun avec ses particularités. J’ai adoré !



Je reconnais que le peu d’action m’aurait autrement lassée si je l’avais lu !



Challenge Mauvais Genre 2022
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L'Hiver de la sorcière

Ce troisième tome clôt magnifiquement la trilogie « Une nuit d'hiver » de Katherine Arden.

La Russie médiévale prend vie grâce au talent de l'auteure qui a su saisir l'esprit des contes slaves et nous embarquer dans une intrigue au rythme beaucoup plus soutenu que le tome précédent.

*

J'ai lu que ces trois tomes peuvent se lire indépendamment les uns des autres, mais je ne le conseille pas. Il y a vraiment une progression dans l'intrigue.

De plus, le personnage de Vassia évolue dans le temps. D'adolescente irréfléchie et spontanée, elle devient une jeune femme mâture et consciente des enjeux qui la dépassent.

« J'ai cueilli des perce-neige à la mi-hiver, j'ai choisi de mourir et j'ai pleuré pour un rossignol. Alors, j'ai épuisé ma prophétie. »

*

Le début du troisième roman reprend directement à partir de la fin du second tome.

Le lecteur entre ainsi directement dans l'action, sans aucun temps mort.





Le centre de l'intrigue repose sur plusieurs dualités : l'opposition entre les Russes et les Tatars, celle entre les chrétiens orthodoxes et les tchiorti, ces anciennes croyances païennes peuplées de créatures fantastiques, ainsi que celle opposant les désirs de Vassia et ses obligations vis à vis de sa famille et de son peuple.

*

C'est dans un décor hivernal que nous suivons les aventures de Vassia, la fille d'un seigneur rural.

Cette jeune femme a bien mûri depuis le premier tome. Singulière et intrépide, cette héroïne est étonnante, remplie de contradictions, animée par la passion, la colère, la peur, « aussi sauvage que la mer... Et, tout comme la mer, pleine de mystères. »



« La vague est belle, dans la tempête,

Le ciel prodigieux, privé de ses bleus ;

Mais sachez-le, sur son rocher, la fille

Éclipse l'onde, la tourmente et les cieux. »

Alexandre POUCHKINE

*

Mais ce qui m'a le plus fasciné dans cette série, c'est le monde de l'invisible et de la magie que l'auteure a habilement tissé au contexte historique qui a précédé la bataille de Kulikovo en 1380.

L'auteure a particulièrement bien réussi à nous plonger dans cet univers, à la fois magique et cruel.

Le lecteur découvre la richesse de la culture et des traditions russes, de la mythologie slave, avec toutes ces créatures nées du folklore russe.

J'ai particulièrement aimé Soloveï, le fabuleux cheval de Vassia, le roi de l'hiver si ambigu dans ses sentiments, ou l'ours Medved son frère jumeau, impétueux et belliqueux.

De nouveaux esprits comme Ded Grib, l'esprit des champignons ou le bagiennik, le démon du lac, apparaissent.

« Il n'y a ni monstres ni saints, dans ce monde. Seulement une infinité de teintes tissées dans la même tapisserie, claires ou sombres. le monstre haï de l'un est l'être aimé de l'autre. »

*

Ce qui est également extrêmement bien réussi c'est la façon dont l'auteure traite de la religion.

C'est par le biais du prêtre Konstantin Nikonovitch que Katherine Arden illustre comment la religion peut faire partie intégrante de la vie pour certains, apportant bien-être, réconfort et apaisement, alors qu'elle peut être, pour d'autres, un tremplin pour asseoir son pouvoir et dominer les gens simples et superstitieux, en semant la peur et la haine dans leur coeur.

Fasciné par Vassia, le prêtre Konstantin est incapable de l'oublier. L'âme tourmentée, rongé par le désir et le dégoût de lui-même, aveuglé par l'ambition, il s'acharne à la détruire. Et pour cela, il a un don : celui de soulever les foules et manipuler les hommes crédules.

*

Bref, j'ai adoré le premier tome qui se différenciait de mes lectures habituelles par son univers fantastique inspiré des contes russes. Après un second tome un peu en dessous selon moi dû à une intrigue trop longue à se mettre en place, ce troisième et dernier tome est une stupéfiante chevauchée dans le monde de la magie et du rêve.

Malgré quelques petites imperfections, je ne peux que vous conseiller très fortement cette belle trilogie, surtout si vous aimez les contes, les légendes et l'univers du fantastique.

*
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L'Ours et le Rossignol

J'ai lu ce livre un peu par hasard car le sujet me semblait intéressant et surtout différent de ce que j'ai l'habitude de lire.

Cette histoire m'a plongée dans le folklore russe avec un peu de fantasy, une héroïne attachante, rebelle et volontaire (comme je les aime).

J'ai découvert et appris beaucoup sur quelques créatures présentes dans les croyances russes ainsi que leurs rôle protecteurs, vengeur et autres ainsi que l'harmonie qu'il peut exister entres elles et les hommes.

J'ai passé un agréable moment de lecture, je lirai probablement la suite.

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L'Ours et le Rossignol

Robin Hobb dit du premier roman de Katherine Arden : " L'Ours et le Rossignol est un roman admirablement tissé, sur la famille et sur les rudes merveilles cachées au coeur de l'hiver."



Ces rudes merveilles de l'hiver cachées ce sont tous ces êtres fantastiques : le domovoï, le vazila, la roussalka, l'oupyr et bien d'autres...

Vous ne les connaissez pas ? Qu'à cela ne tienne, en lisant ce roman, vous ferez la connaissance de ces personnages issus du folklore slave et tout droit sortis des contes traditionnels russes.



Ce roman nous plonge au cœur de la Rus' médiévale et nous narre l'histoire d'une famille de l'aristocratie et plus particulièrement celle de Vassia, jeune fille hors du commun, si proche de la nature et dotée du pouvoir de voir ces esprits protecteurs des maisons, des écuries, des marais, des bois... Ce qui la rend singulière aux yeux des autres et parfois mal perçue par d'autres et notamment par sa nouvelle belle-mère et le prêtre fraîchement débarqué.



Mais , ne soyons pas trop bavarde...

L'Ours et le Rossignol est le premier de la " Trilogie de la nuit d'hiver" et je me délecte à l'avance de la lecture des suivants.

Si j'ai parfois trouvé certaines longueurs à ce roman, j'ai globalement aimé ce roman s'apparentant à un conte et pris beaucoup de plaisir à suivre le personnage de Vassia, une héroïne comme je les aime, proche de sa famille, de la nature et si bienveillante avec les animaux et surtout avec ses esprits avec lesquels elle communique.

Pour autant, certains personnages ne trouveront pas grâce à ses yeux et c'est tout ce qui fait le sel de cette histoire.



La suite m'attend. Je vais m'y plonger dès maintenant !
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L'Hiver de la sorcière

TOME 3



Il est tellement agréable de commencer une série puis d'éprouver un plaisir continu d'un tome à l'autre. Le lecteur y trouve assurément son compte car peu importe que l'on soit dans le premier, le deuxième ou le troisième livre, jamais, en aucun cas, le récit ne s'essoufle. Dans "L'Hiver de la sorcière", nous sommes toujours aussi scotchés et c'est tant mieux.



La magie est plus présente ici car le pouvoir de Vassia prend plus de force; elle apprend de mieux en mieux à gérer ses capacités. Tout cela en restant dans l'univers russe hivernal, les chevaux, les créatures, les éléments, le temps qui passe, limité ou infini. Un roman - et une trilogie - dans laquelle on vit dehors, en symbiose avec la nature, avec ses cieux étoilés, ses forêts et ses rivières gorgées de vies, c'est tellement rafraîchissant ! Il me semble que l'on peut presque respirer l'air pur et frais qui nous entoure.



Nous rencontrons quelques nouveaux personnages mais Vassia est maintenant prise entre deux feux; Morozko (le démon du gel) et son frère Medved (L'Ours), ennemis et complètement opposés. Elle a toutefois besoin des deux pour accomplir sa mission et l'aventure est délicieuse.



En outre, j'ai été fort ébahie en lisant la note de l'autrice que certains personnages (ceux qui en portent le nom) ont existé pour de vrai dans l'Histoire. Peut-être un des aspects qui fait que l'on apprécie autant ces livres est que même si c'est du genre fantastique, nous ne sommes jamais bien loin du monde réel également. Les lieux, les villes, les combats, les armées, les conflits entre principautés, tous cela est bien concret. Aussi, le personnage de Vassia est attrayant. Ce n'est pas parce qu'elle possède certains dons particuliers qu'elle n'est jamais blessée, souffrante, sale ou couverte de sang. On est en plein monde médiéval où la vie est dure. C'est enivrant !



"L'Ours et le rossignol" est une très belle série à découvrir dans son ensemble ! Même quelqu'un qui n'aime pas le genre fantastique pourrait être surpris, je pense. Encore merci à Yendare, qui m'a donné envie de plonger dedans, c'était du gâteau.
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Frissons au mont Hemlock

Frissons au Mont Hemlock est la suite de Terreur à Smoke Hollow que je n’ai pas lu. Ce n’est pas vraiment un problème, quelques rappels sont présents au fil du roman et permettent au lecteur de comprendre que les trois protagonistes ont vécu une aventure angoissante par le passé. Et ils ne sont pas au bout de leur peine ! Dans ce tome, Ollie, Brian et Coco se rendent au Mont Hemlock, avec le père d’Ollie et la mère de Coco. Mais le séjour au ski est très vite compromis par la tempête de neige qui fait rage et qui les isole dans l’hôtel où ils doivent loger. La bâtisse, fermée pendant plusieurs années pour rénovation, est en réalité un ancien orphelinat. Très vite, l’atmosphère devient étrange et angoissante…

Même si je ne suis pas la cible de ce roman, je pense pouvoir dire que la qualité est là. Les éléments nécessaires à la compréhension de l’intrigue sont clairement exposés, l’histoire est rythmée, la tension est grandissante. Katherine Arden réutilise avec efficacité de nombreux ressorts de la littérature d’épouvante et du cinéma d’horreur, que ce soit en termes d’objets (planche de Ouija, miroirs, lampe), de personnages (fantômes plus ou moins innocents, fillette en chemise de nuit, directrice austère et violente) ou encore de lieux (hôtel isolé, ancien orphelinat, couloirs interminables, cave). Les descriptions sont précises, les dialogues jamais ridicules, la psychologie des personnages intéressante. Je mettrai ce roman entre des mains adolescentes pour voir si l’ensemble fonctionne auprès du jeune public !


Lien : http://aperto-libro.over-blo..
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La Fille dans la tour

Cette lecture ne m'a pas vraiment emballée. Le récit commence juste après les événements du premier tome. Dans ce dernier, j'avais vraiment craqué sur Vassia, le personnage principal et les thématiques abordées : liberté de la femme et communion avec la nature.



Dans cet opus, j'ai trouvé que Vassia n'avait plus rien à voir avec le personnage que j'avais quitté dans l'Ours et le Rossignol. Son inconstance et son attitude nonchalante vis-à-vis des risques qu'elle fait courir à sa famille m'ont lassée.

Les thématiques, même si elles se rapprochent du premier opus, ont pris une teinte négative dans la façon dont l'auteure les a développées. J'ai compris le retournement du personnage puisque nous sommes dans un récit initiatique et que l'héroïne doit faire des erreurs pour apprendre de celles-ci mais...



Et là on arrive à ce qui m'a vraiment dérangée. L'Ours et le Rossignol s'inscrit dans une littérature plutôt adulte même si l'histoire est basée sur un conte. Dans la Fille et la Tour, j'ai eu le sentiment désagréable d'être dans une fantasy young-adult. Alors j'aime bien le young-adult quand c'est bien fait. Et ce pourrait être le cas ici. Sauf que je m'attendais à lire une fantasy plus adulte comme dans le 1er tome d'où ma déception.



Je vais quand même tenter le troisième et dernier tome puisque l'on me souffle dans l'oreillette qu'il est excellent...
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L'Ours et le Rossignol

Ce n'est certes pas de gaieté de cœur que j'abandonne ce roman au dernier tiers mais cela fait déjà plusieurs centaines de pages que je lutte et résiste contre un ennui croissant.



S'il existe des coups de cœur inattendus, il existe aussi des déceptions inattendues. "L'ours et le rossignol" en fait désormais partie. Bien que nourrissant quelques craintes initiales comme à chaque fois qu'un auteur américain se lance dans l'écriture d'un roman ayant la Russie pour épine dorsale, je me suis lancée dans cette lecture avec l'espoir de réellement me divertir. J'attendais de l'action, du rythme, de l'aventure, une pincée de magie ou de fantasy, le tout assaisonné de tradition folklorique russe.



Connaissant bien ce pays-continent aussi effrayant que fascinant mon attente était peut-être légèrement faussée dès le départ mais je crois surtout que ma déception vient essentiellement de l'absence de rythme et d'action. L'impression de faire du sur-place malgré les chapitres qui défilent, l'incapacité de m'attacher aux personnages, l'attente agaçante de voir survenir un événement, un rebondissement, n'importe quoi qui me tire de l'inertie de la narration. J'ai donc jeté l'éponge quelques cent pages avant la fin de ce premier tome, passant peut-être à deux pages de l'action tant désirée mais les jeux sont faits, rien ne va plus et je passe mon chemin.





Challenge PLUMES FEMININES 2021

Challenge MULTI-DEFIS 2021
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L'Ours et le Rossignol

Vassia est née une nuit d'hiver. Sa mère décède quelques heures après, laissant un mari veuf et quatre autres enfants orphelins. Très tôt, Vassia va montrer une affinité avec la nature. Elle voit les « esprits » et communique avec eux mais sans en faire part à son entourage. Son père finit par se remarier avec une cousine de la mère de Vassia, elle aussi capable de voir le petit peuple mais terrifiée par ce don. L'arrivée d'un prêtre ambitieux au sein de leur domaine et la soudaine hostilité des villageois à l'égard des anciennes croyances vont précipiter l'arrivée du chaos.



Un gros coup de coeur pour ce récit inspiré d'un conte russe. J'ai aimé que ce dernier, dans sa forme simple nous soit raconté dès le début du roman. S'ensuit un jeu de cache cache avec les personnages pour savoir comment l'histoire de Vassia se raccroche à ce conte.

L'époque moyenâgeuse, la forêt dense et ses mystères, l'hiver rude et hostile, tous les ingrédient sont réunis pour faire de « l'Ours et le Rossignol » un bon récit d'ambiance. Les personnages sont bien décrits, le style de l'auteure est très agréable, le roman alterne entre le sombre et la lumière.

Peu de temps morts.

L'héroïne, la jeune Vassia, est une femme de caractère qui aime la liberté. Son affinité naturelle avec la nature et les esprits qui protègent le territoire attire la méfiance des villageois et attise le désir de certains hommes. La construction du récit nous amène vite à penser que notre héroïne va se retrouver confrontée à des forces surnaturelles mais également à un certain obscurantisme de l'esprit masculin.

L'auteure puise dans plusieurs mythes d'origine slave : les esprits des maisons et forêts, les vampires, les seigneurs des éléments. Beaucoup de références distillées avec talent par une plume dense et poétique.
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L'Ours et le Rossignol

Pour le premier tome de sa trilogie, Katherine Arden a choisi de s’inspirer de la culture russe dont elle nous fait découvrir une partie de l’histoire et du folklore. Un choix audacieux, surtout pour un premier roman, mais qui s’avère payant puisque « L’ours et le rossignol » nous livre une très belle histoire qui ne séduit pas seulement par le dépaysement qu’il procure mais aussi par de nombreux autres aspects. Le roman met en scène la fille d’un petit seigneur russe vivant dans un territoire reculé où le confort est assez sommaire. Cet environnement, que d’aucun jugerait trop hostile, fait le bonheur de la petite Vassia qui, en dépit des restrictions habituellement imposées à son genre, passe son temps à vagabonder dans la forêt sous le regard bienveillant de son père et de ses frères aînés, amusés par l’espièglerie et la témérité de la benjamine. L’arrivée d’une nouvelle femme dans le foyer et du prêtre charismatique qui voyage dans son sillage va toutefois venir perturber le quotidien de la maisonnée et remettre en question la liberté dont jouissait jusqu’à présent la jeune fille. Car celle-ci et sa belle-mère partagent visiblement le même secret, celui de pouvoir voir les créatures légendaires habituellement invisibles aux yeux des mortels dont ils peuplent (avec plus ou moins de discrétion) les maisons, les lacs ou les forêts. Seulement si la petite Vassia semble faire peu de cas de son don et ne voit aucun mal à communiquer avec les créatures qui croisent sa route, sa belle-mère, fervente chrétienne, y voit le signe du diable et est bien décidée à les faire disparaître en imposant une piété irréprochable à tous les membres de la communauté. Autrefois considéré avec bienveillance, le comportement de la jeune fille se met alors à susciter l’agacement, puis la défiance de ses congénères, alors même qu’elle devient parallèlement l’enjeu d’un conflit opposant de puissantes et anciennes divinités.



Le roman met en scène une Russie médiévale fantasmée qui ne manque pas de susciter la curiosité du lecteur. Si l’essentiel de l’intrigue se déroule sur les terres reculées du père de l’héroïne, l’auteur nous livre également quelques aperçus de la cour de Moscou et de ses intrigues. On y découvre une société très hiérarchisée, reposant sur le modèle féodale et dans laquelle la religion chrétienne occupe une place de plus en plus importante. On assiste alors à l’émergence de personnalités charismatiques qui adoptent la posture de missionnaires luttant pour faire disparaître les anciennes pratiques et imposer le dieu chrétien en lieu et place des divinités autrefois vénérées. C’est un véritable choc des cultures que nous dépeint Katherine Arden, et le roman fait à ce sujet beaucoup penser à l’ouvrage d’Andrus Kivirahk, « L’homme qui savait la langue des serpents », qui dépeignait lui aussi la montée du christianisme dans une Estonie empreinte de magie. Dans les deux cas, le choix de l’Europe de l’Est comme décor permet aux auteurs de mettre en scène un bestiaire qui change de l’ordinaire. Le roman met ainsi en lumière des créatures moins impressionnantes que les traditionnels dragons, licornes et compagnie, puisqu’ils appartiennent davantage au « Petit peuple », ces divinités à priori insignifiantes censées peupler les maisons, les écuries ou les forêts et auxquelles les gens du commun adressent leurs offrandes. Domovoï, roussalka, vazila (esprit des chevaux), banick (esprit des bains), roi de l’hiver et son frère, liéchi… : voilà un petit panel des créatures rencontrées au fil des pages, et ce pour le grand plaisir du lecteur à qui est ainsi fourni l’occasion de se familiariser avec le folklore russe et ses particularités. Cet aspect fait d’ailleurs beaucoup penser à une autre œuvre parue récemment en France, la série « La cour d’Onyx » dans laquelle l’autrice Marie Brennan met elle aussi en scène un bestiaire du même type, inspiré cette fois du folklore anglais.



Si le dépaysement procuré par le cadre russe contribue indéniablement au charme du roman, il ne s’agit pas de sa seule qualité, loin de là. Quoique relativement simple, l’intrigue est ainsi très bien pensée et surtout bien construite, se dotant peu à peu des allures de conte (la magnifique couverture signée Aurélien Police illustre d’ailleurs parfaitement cet aspect). Ainsi, en dépit d’un rythme relativement lent et de nombreux passages mettant en scène le quotidien tout à fait ordinaire de la famille de Vassia, le roman ne souffre d’aucune longueur ni d’aucun moment de flottement qui feraient retomber l’intérêt du lecteur. On découvre au contraire avec beaucoup de curiosité la vie de cette petite communauté, avec ses joies et ses drames, ses habitudes et ses bouleversements. Le surnaturel occupe dans un premier temps une place très limitée dans l’intrigue, avant de prendre davantage d’importance au fur et à mesure du récit, jusqu’à atteindre son paroxysme lors d’un final impressionnant. L’un des plus grands atouts du roman réside cela dit dans la qualité de ses personnages, à commencer par l’héroïne elle-même. Difficile en effet de ne pas se prendre d’affection pour cette petite fille curieuse et aventureuse confrontée aux carcans imposés par la religion et la société patriarcale dans laquelle elle a grandi. Les autres personnages ne sont pas en reste et, si tous sont loin d’être attachants, chacun d’entre eux bénéficient néanmoins d’une personnalité soignée et nuancée. C’est le cas notamment du prêtre nouvellement arrivé dans la communauté, un personnage qui n’a rien de l’archétype du fanatique décérébré et cruel trop souvent mis en scène et qui ne manque pas de susciter la curiosité du lecteur, à défaut de sa sympathie. Les autres membres de l’entourage de Vassia sont un peu moins présents mais tous sont suffisamment bien caractérisés pour qu’on s’y attache sans mal.



Katherine Arden frappe fort avec ce premier roman qui nous fait voyager à travers le folklore russe aux côtés d’une petite héroïne touchante de sincérité et d’innocence. Un joli conte à découvrir ! A noter que, si le roman se suffit parfaitement à lui-même, celui-ci s’inscrit dans une série de plusieurs tomes dont le second, « La fille dans la tour », est paru en août dernier (la chronique arrive d’ici peu).
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L'Ours et le Rossignol

Cela commence comme dans les contes russes. Et l’on est très vite dans l’ambiance : la neige, le froid, la glace sont au rendez-vous à Lesnaïa Zemlia. Il faut attendre que les rivières soient gelées pour pouvoir rejoindre – en deux semaines – Moscou.



À Moscou, justement, lorsqu’il s’y rend pour se remarier, et trouver un bon parti pour sa fille, il tombe sans le savoir dans une sorte de traquenard politique : en effet, le pouvoir souhaite à la fois éloigner Anna Ivanovna, la fille d’Ivan Ivanovitch, qui a des visions, et éviter que le Prince de Serpoukhov ne puisse revendiquer le trône. Aussitôt, on propose à Piotr d’épouser Anna et au Prince d’épouser Olga, la fille de Piotr.



Et puis arrive à Lesnaïa Zemlia Konstantin Nikonovitch, un prêtre, peintre d’icones, aux vastes ambitions. Et, dans la Russie devenue chrétienne, ce dernier se croit investi d’une mission : traquer les anciennes croyances, et les extirper des terres les plus reculées.



Tout est alors en place : la jalousie d’une femme pour une femme plus jeune et qui attire davantage le regard ; le désir inavouable – y compris à lui-même – d’un prêtre ; la tentation de le transformer en une lutte féroce contre les démons. Ces thèmes sont en réalité d’une actualité brûlante : ce qu’une religion peut masquer, l’oppression des femmes par la tradition – désormais, on serait tentés de dire « le sort des femmes sous le joug du patriarcat » -.



Il y a eu, pour moi, un passage un petit peu plus « mou », vers le milieu du livre, en gros de la page 150 à la page 250. Certains passages sont assez elliptiques – ou mon imagination n’est pas suffisamment slave pour me permettre de visualiser ce qui se passe. L’âme slave, justement, avec sa mélancolie, sa lenteur brutale, sa cruauté douce, traverse toutes les pages.



Mais, arrivés à la fin, on a très envie de savoir qui, de Morozko, le roi de l’hiver et des morts, ou de son frère, l’emportera. Et si Vassia, dont, probablement, les véritables origines ne nous seront révélées que plus tard, trouvera cette liberté qui l’anime… Quoi qu’il en soit, et surtout lorsqu’il s’agit du premier tome d’une trilogie, arriver au bout et avoir envie d’en savoir davantage, c’est carrément bon signe, non ?



Alors si vous aussi vous avez comme un goût pour les steppes gelées, les polevik et les liechi, ou si vous avez envie d’une bonne scène bien gore mettant en scène une oupyre… ne cherchez pas ! Un ours, un rossignol, habillez-vous chaudement, et en route !
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L'Ours et le Rossignol

Je vais faire court (si vous voulez des avis plus circonstanciés, vous pouvez lire ceux d'Oliv et Boudicca).

C'est un très bon roman basé à la fois sur l'histoire et la mythologie slave, même si l'auteure prend des libertés (et l'explique à la fin). Comme en ce moment, je suis à fond dans les archétypes, les mythes et contes etc avec Jung et von Franz, on peut dire que c'est une synchronicité de plus qui a fait que j'ai encore plus apprécié, même si dans le fond il ne se passe pas grand chose...



C'est enchanté et enchanteur, plutôt bien écrit malgré quelques répétitions (peut-être dues à la traduction, je ne sais pas).

Ce n'est pas du tout gnangnan (et pourtant vu le pitch, j'avais un peu peur de ça), Vassia est une jeune fille intéressante et cohérente, et les personnages mythologiques mystérieux à souhait.

(oui je sais, j'ai un a priori négatif de base, mais j'avoue que les jeunes auteurs d'aujourd'hui me stressent un peu à faire des personnages tellement superficiels qu'on dirait des bulles de savon, j'ai été échaudée plus d'une fois...).

Bon je croyais que c'était un one-shot (et ça peut se lire comme tel) mais je pense que j'achèterai les suivants, sitôt qu'ils seront sortis en poche.
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