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Citations de Kathryn Hughes (103)


Il faut bien que vous compreniez que certaines de ces patientes seraient incapables de se débrouiller à l’extérieur. Elles sont complètement institutionnalisées. Les mettre dehors serait cruel. Elles ne tiendraient pas une journée !
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C’est trop difficile de m’imaginer avec quelqu’un d’autre. Dan et moi avons vécu longtemps ensemble. J’ai beau savoir qu’il m’a fait souffrir, j’ai encore du mal à ne pas avoir de sentiments pour lui. Le détester serait plus simple, seulement je n’y arrive pas !
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Elle comparait cette impression au fait de terminer un puzzle de mille pièces en se rendant compte qu’il n’y en a que neuf cent quatre-vingt-dix-neuf. La pièce manquante ruine l’effet d’ensemble. On a beau voir l’image, l’œil est attiré par le minuscule endroit où elle devrait se trouver. Et sans trop savoir pourquoi, elle avait le désagréable pressentiment que la pièce manquante avait un rapport avec l’hôpital psychiatrique d’Ambergate.
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La tristesse a toujours été là. Je la porte comme un manteau. Un long et lourd manteau oppressant dont je suis incapable de me débarrasser. Il me tarde d’en finir. Plus que quelques pas, et je serai en paix.
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Mais ma mère ne l'a jamais su.Si seulement elle avait reçu cette lettre,les choses auraient été tellement différentes...
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Lorsqu'elle vit son regard glacial elle comprit que les mots ne serviraient à rien et se contenta de lui adresse un vague signe de tête.Puis elle quitta la seule maison qu'elle ait jamais connue et s'en alla commencer un nouveau chapitre de sa vie
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Quand je repense à son angoisse pendant l’accouchement, et à la tristesse qui ne quittait jamais son regard… La première fois qu’elle vous a tenu dans ses bras, elle était tellement folle de joie que son sourire illuminait la pièce, mais ses yeux…rien qu’en regardant ses yeux, on savait. Ils exprimaient une douleur qui ne s’apaisait jamais. (Page 297)
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Il y avait quelque chose dans les cabines téléphoniques qui l’apaisait : Le sentiment d’être coupé du monde extérieur, d’être dans un endroit où il était possible de rassembler ses pensées et de réfléchir au chaos qui sévissait partout ailleurs. (Page 293)
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Elle avait épousé Thomas Roberts une première fois à cinq ans dans la cour de récréation. La cérémonie avait été planifiée depuis des semaines, et lorsque le grand jour était arrivé, elle avait mis un rideau de sa mère en guise de voile qu’elle avait fait tenir avec une couronne tressée de marguerites – tout le monde était tombé d’accord pour dire qu’elle avait l’air d’une vraie mariée. Thomas lui avait donné un bouquet de fleurs des champs qu’il avait cueillies au bord du chemin en venant à l’école, et ils s’étaient tenus là, main dans la main, pendant que le petit Davy Stewart officiait. Le discours de ce dernier était perturbé par un fort bégaiement, et derrière ses lunettes aux verres épais comme des culs de bouteille, ses yeux paraissaient aussi gros que ceux d’un galago ; mais il était enfant de chœur, et ce qu’ils avaient de mieux à leur disposition pour jouer les prêtres.
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Une très belle histoire et une fin surprenante
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Elle avait compris que le meilleur moyen d’atteindre le père était de s’attirer les faveurs du fils. Si le petit l’aimait bien, Karl ferait sûrement plus attention à elle.
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Elle lui avait promis de l’attendre, sauf que, vingt ans, c’était très long, et puis une femme avait des besoins, et elle n’avait pas prévu de tomber amoureuse de Selwyn et de son pub. Jeune, svelte et débordante d’énergie, elle s’occupait de la partie derrière le bar, son énorme poitrine menaçant sans cesse de s’échapper de ses minuscules tenues moulantes.
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À vingt-six ans, elle était dans sa prime jeunesse, et Selwyn était fou d’elle. Et il pouvait l’être, vu qu’il était âgé de quarante-cinq ans, avait une ex-femme et une fille adolescente, et que, bien qu’il soit sans conteste encore séduisant, ses plus belles années étaient désormais derrière lui. Il devrait s’estimer heureux d’avoir la chance de vivre avec une femme jeune et désirable.
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Vivre dans la rue depuis six ans avait beau l’avoir diminué physiquement, il gardait un moral d’acier et, bien qu’il ait soixante-dix-huit ans, il s’accrochait encore à l’espoir que les choses s’arrangeraient. C’était un homme fier qui avait servi son pays à deux reprises, une première fois lors de la Première Guerre mondiale, pendant laquelle il s’était engagé alors qu’il était mineur, et ensuite dans la Seconde, où, trop vieux pour partir se battre, il avait travaillé à l’usine qui fabriquait les bombardiers Lancaster. Obtenir sa qualification d’ingénieur électricien avait été l’une de ses plus grandes réussites – ce n’était pas si mal, pour un gamin né prématurément dans une ferme reculée du pays de Galles, avec une tête déformée qui avait poussé le médecin à déclarer qu’il n’arriverait jamais à rien.
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La Terre avait basculé sur son axe ; soudain, tout paraissait différent. Tout comme les scientifiques cherchaient un moyen de dévier un astéroïde pour éviter qu’il n’entre en collision avec la planète, cette lettre avait modifié la trajectoire de sa vie. Elle se sentait totalement vidée, comme l’une des plantes de sa mère qui avait souffert de la sécheresse et était visiblement fanée.
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Un nom aurait été déjà un début… Avec Internet et tout ça, c’est désormais relativement facile de retrouver les gens.
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« Il est toute ma vie… Je ne le supporterais pas s’il lui arrivait quelque chose… Je l’aime depuis que j’ai cinq ans… Je ne peux pas le perdre maintenant ! »
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Elle était née pour être mère, elle le savait, l’avait toujours su, aussi ne comprenait-elle pas pourquoi Dieu la punissait de cette manière. Chaque mois, dès que la sensation de crampes revenait lui tirailler le ventre, son optimisme diminuait encore un peu, ne faisant que redoubler son désir d’avoir un bébé.
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Au Buck les règles n'étaient pas aussi strictes, et, après leur conversation de la veille, Billy etait décidé à trouver pour Clark une jolie fille qui l'emmènerait chez elle pour le présenter à sa mère, l'epouserait et lui ferait des bébés. Ou, à défaut, au moins une qui voudrait bien danser avec lui.
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C'était dans les petites choses qu'elle prenait du plaisir. Le vol vrombissant d'un gros bourdon velu qui butinait de fleur en fleur, sans savoir que de son activité dépendait l'ensemble de l'espèce humaine.
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