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Critiques de Kathryn Stockett (1012)
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La couleur des sentiments

Jackson, Mississippi 1962. Dans le sud, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine et qui s’occupent des enfants des Blancs. Aibileen est au service de Miss Leefolt et on lui a toujours appris à ne pas faire de vagues si elle voulait garder son travail. Sa meilleure amie Minny, c’est tout l’inverse. Son franc parlé l’a d’ailleurs fait renvoyer de chez Miss Hilly, qui depuis raconte tout un tas d’horreurs sur elle pour qu’elle ne retrouve jamais de travail.

Seule Miss Skeeter est différente. En rentrant de ses études, ses idées sont en rupture avec les lois raciales et elle veut faire bouger les choses.

Elle va alors proposer aux bonnes de Jackson de recueillir leurs témoignages et d’en faire un livre, malgré le grand danger que cette action représente.



J’ai beaucoup apprécié ce livre. Trois narratrices pour trois points de vue, celui d’Aibileen, de Minny et de Miss Skeeter.

Miss Skeeter est bien sûr le personnage central de ce roman. Sans elle, cette alliance n’aurait pas existé, mais j’ai également beaucoup aimé le duo que forme Minny et Miss Celia, qui se révèle très émouvant.



La petite histoire permet de raconter la grande à travers le quotidien des familles du sud: le discours de Martin Luther King, l’assassinat de JKF et les actions du KKK.



Le racisme est au cœur du récit, mais d’autres sujets comme les violences conjugales et l’infertilité sont présents, le tout ponctué par un profond sentiment d’injustice.



L’espoir d’une vie meilleure, plus juste, n’est jamais loin et l’auteur a su agrémenter son récit de moments doux et drôles grâce aux caractères de ses personnages.



Je vous conseille le film avec Emma Stone et Octavia Spencer, qui est fidèle au livre.
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La couleur des sentiments

Jackson, Mississippi, au début des années soixante. Des femmes blanches, haute bourgeoisie locale, discutent autour d'une tasse de thé, de tout et de rien, probablement du prochain comité de charité. Un thé qui fume à la bonne température servie par d'exemplaires bonnes, noires. La ségrégation raciale continue à vivre de beaux jours encore à cette époque dans ce coin de l'Amérique, si bien qu'il est de mode de construire des toilettes au fond du jardin pour que ces bonnes puissent se soulager. Tu comprends, c'est mieux pour elle, avoir des chiottes rien qu'à elles. Tu comprends, en plus, elles ne pourront pas transmettre de maladie en s'asseyant du coup sur les toilettes des dames blanches.



D'ailleurs, elles ne boivent pas que tu thé, lors de leurs réunions tupperware et parties de cartes. Il faut bien aider à passer l'ennui d'une telle vie, en plus de vérifier que l'argenterie ne porte pas de trace, et surtout qu'il ne manque pas une petite cuillère qui se serait malencontreusement envolée par je ne sais quelle magie « noire ». Bref la vie n'est pas de tout repos pour ces dames blanches. Et que dire de ces « dames » noires qui élèvent les gosses des blanches jusqu'au jour ou ces derniers les appellent « maman » ou veuillent aller sur le pot des noires…



Au sein de ces dames blanches, Miss Skeeter, fille d'un grand propriétaire terrien, à la lumière des champs de coton en fleur, se sent différente. de retour dans son pays, où elle ne semble plus s'y reconnaitre, elle souffle le doux projet de devenir écrivaine. Mais pour cela, il faut dénicher le sujet qui reflétera sa personnalité, son envie, sa foi : « les bonnes noires ». Avec la vieille Aibileen et l'insolente Minny, elle va recueillir leurs témoignages, dans la discrétion, dans la peur, dans la chaleur de la nuit.



Oh que j'ai aimé ce roman. J'avais cette musique noire qui me trottait dans la tête, j'avais cette émotion, cette rage et cette impuissance. Jusqu'au bout, je me demandais, j'espérais que le roman allait se faire, pour faire bouger les choses. Ce sont des petits actes comme ça, qui parfois font avancer les droits, la vie. Les pages se tournent et j'ai pris part ainsi à cette vie, à ces vies, des rencontres émouvantes et attachantes, entre la sueur et les odeurs de pins, là où se cuisinent les meilleurs tartes du Mississippi. D'ailleurs, tu reprendras bien une part de tarte au chocolat ?
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La couleur des sentiments

Il s'agit bien ici de couleurs et de sentiments au sens fort du terme : pas de mièvrerie ni de guimauve. Peu importe la couleur, on est capable d'aimer ou de détester, on est courageux ou vils. Dans ce livre on s'attache aux personnages ou on les hais, pas de demi-mesure.



Il est "normal" pour une bonne famille blanche de Jackson d'avoir une bonne noire. On lui confie tout : sa maison, les repas, les enfants... je dirais même qu'on lui délègue. Mais attention à celle qui ose même un temps soit peu outrepasser ses droits.



Le témoignage de ces domestiques auprès d'une écrivaine blanche, amie de leurs patronnes est courageux, généreux, humaniste et bourré d'humour.



Pas de relâche, ce livre nous tient jusqu'au bout.

Très bon premier roman.
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La couleur des sentiments

Quel titre magnifique qui décrit si bien le propos de ce roman! Roman choral original et captivant qui traite de la ségrégation raciale que subissaient les femmes domestiques noires dans le Mississippi durant les années soixante.



Tour à tour, l'auteure nous fait entendre les pensées et sentiments d'Aibeleen et Minny, deux domestiques noires dans des familles blanches, ainsi que Skeeter, journaliste blanche qui veut écrire un livre pour dénoncer cette ségrégation.



L'auteure réussit réellement à nous imprégner de l'ambiance de l'époque et à nous faire comprendre, de l'intérieur, les effets aberrants et incroyablement néfastes de ces injustices et du climat de peur qui régnait alors.



Un roman que j'ai trouvé touchant à lire qui a su alimenter ma fascination pour l'histoire des États-Unis.
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La couleur des sentiments

Il paraît que ce roman a été refusé par quarante-sept agents littéraires. Le quarante-huitième a dû flairer de juteux rapports, et le retour sur investissement a été au rendez-vous. Ce que j'en pense : ce livre est une vision simpliste de la ségrégation des années 60, truffé de clichés et baignant dans la mièvrerie la plus écoeurante. Bon, laissons aux Noirs le soin d'écrire l'histoire des Noirs, et lisons plutôt Richard Wright, Toni Morrison ou James Baldwin.
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La couleur des sentiments

Et si nous faisions un petit test ? Très simple, je vous rassure, juste pour le fun, histoire de bien engager ma chronique... je vous donne un verbe et en échange vous lui attribuez une couleur. Prêt ? Alors on se concentre, mais attention, avant de commencer, je tiens à fixer quelques règles. C'est connu, tout jeu possède un règlement à suivre non ? J'ai donc décidé de ne pas prendre en considération nos amis noir et blanc puisque, techniquement parlant, ces deux nuances ne sont pas considérées comme des couleurs. Je pourrais vous en expliquer la raison certes, mais je crains qu'en le faisant mon petit côté scientifique ne vous effraie et ne nous éloigne du sujet. Donc... pas de noir ni de blanc et je vous annonce le verbe ... "AIMER".

Ce verbe transitif (du latin "amare") qui signifie, je cite: avoir pour quelqu'un... de l'affection, de la tendresse, de l'amitié ou de la passion, est un mot tellement flou, imprécis, large dans sa définition. Il dégage par sa seule force de nombreux tabous, de multiples jugements et d'incroyables limitations et dans ce roman, superbement écrit par Kathryn Stockett, ces dernières valeurs prennent beaucoup d'ampleur, surtout en nous privant du noir et du blanc !!! Alors dites-moi, de quelle couleur se vêtiraient dès lors vos sentiments ?



Pourquoi j'ai aimé "La couleur des sentiments" ?



Car son thème principal reste malheureusement toujours d'actualité: le racisme. Même si cinquante années nous séparent de cette histoire, que soit disant en passant nos moeurs ont évolué, je reste dubitative face à la bêtise humaine qui nous permet de juger trop facilement les gens selon leurs couleurs, leurs religions, leurs appartenances sexuelles ou tout simplement leurs différences ! Qui s'octroie le droit de nous interdire d'aimer, de nous afficher avec qui nous le voulons et ce, en toute simplicité ? Sommes-nous donc prisonniers d'une société ancrée sur des mentalités établies éternellement sur des traditions n'ayant ni queue ni tête ?



Ce livre je ne l'ai pas lu, je l'ai vécu du début à la fin !!! Ce genre de bouquins que l'on dévore en une bouchée ne sachant plus s'arrêter, voulant savoir à tout prix ce qu'il va se passer. Tout y est présent, à juste dose: amour, humour, violence, suspense, trahison, reflexion, ... qui, au final, ne peut faire autrement que de nous ouvrir le coeur et nous aider à grandir. Accorder de l'importance et surtout de l'écoute vis-à-vis des personnes qui nous entourent, peu importe leurs classes sociales, leurs statuts économiques, leurs langues, leurs âges ... il faut juste accepter d'apprendre à voir avec notre coeur et pas toujours avec nos yeux ! Donner sans attendre en retour. Aimer avant qu'il ne soit trop tard.
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La couleur des sentiments

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La couleur des sentiments

C'est un livre incroyable, qui fait ressentir toute sorte d'émotion! J'ai ri avec les réflexions de Minnie, j'ai pleuré en apprenant l'histoire d'Aibeleen et j'étais en colère devant les injustices et différences de traitement.

Ce livre m'a énormément touchée. Les personnages sont incroyables, hyper charismatiques et super attachants ! D'ailleurs dans ce livre vous pourrez trouver une adversaire de taille a Dolores Ombrage 😂
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La couleur des sentiments

Ravi d’avoir pu lire ce livre qui me fait de l’œil depuis que j’ai le vu le film il y a pas mal d’année.

On nous plonge à l’époque de la ségrégation et des premières rébellion pour les droits civiques des noirs. L’aspect de cette époque à travers les domestiques de maisons chez les blancs est vraiment une perspective qu’on ne trouve pas partout. C’est en cela qu’il est intéressant de voir les relations qui arrive à se créer à travers chaque individus.

J’ai passé un super moment !
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La couleur des sentiments

La couleur des sentiments de Kathryn Stockett



Je ne vais pas y aller par quatre chemins : j’ai adoré ! Ce sera sans doute une de mes plus belles et plus touchantes lectures de l’année 2010.

J’ai tellement aimé que je ne sais pas par où commencer. Mais il faut tout de même que je me lance alors, allons-y !

Très vite, nous sommes plongés dans l’ambiance des années 60 aux États-Unis, en pleine ségrégation. Les « deux mondes » dans lesquels évoluent les personnages m’ont paru très réalistes et très vite, la description des faits, des actions, des paroles des blancs envers les noirs m’a choquée.

Comme souvent, on sait que ça existe mais on n’y prête pas attention, ce n’est pas chez nous que cela se passe.

Mais malgré ce contexte très sérieux et très lourd, j’ai trouvé ce roman écrit avec beaucoup d’humour. Le récit est bourré d’humanité et d’émotion.

Émotion provoquée par notre trio de choc : Abilene, Mirnyy et Skeet er. Deux bonnes, noires et une blanche. Il y a une alternance des narrateurs, très bien indiquée qui, à mon sens, rend le récit plus complet car nous avons plusieurs points de vue et les personnages n’en sont que plus attachants. Ce sont d’ailleurs des personnages qui vous collent à la peau. Ils ont fait partie intégrante de ma vie durant les quelques jours de ma lecture. Ils m’ont habitée, j’étais toujours pressée de me retrouver le nez dans mon livre pour poursuivre les aventures de ces femmes plus courageuses les unes que les autres.

Bref, ce livre est un énorme coup de cœur. Je pense qu’il va faire le tour de ma famille, tant je suis persuadée qu’il plaira à mes proches. Je ne peux qu’en conseiller la lecture et je vous assure, vous sortirez grandi de ce récit bouleversant !

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La couleur des sentiments

Une bonne surprise. C'est une élève qui a présenté ce livre dans ma classe, et je dus donc le lire. Et bien, c'était la révélation de cette année-là.

Un excellent roman engagé et nous replongeant dans une période importante de l'histoire des USA.



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La couleur des sentiments

Tout de blanc vêtue, contrastant le temps de sa mémoire d’ébène, souvenir du mid-ouest américain à l’époque où les droits civiques embrasent les parquets, les journaux, les potins, où servilité et servitude sont de connivence, la bonne à tout faire à faire tout dévouée en échange d’une pleine poignée de peine, de rien, sinon de si peu. Domaine, domestique et domination, quand la vérité effraie et vous sape les viscères. Ignorance, mépris et condescendance, quand l’immonde de la ségrégation doit une fois de plus être mise au pilori. « La couleur des sentiments » de Kathryn Stockett; ode à l’humain, la vie, l’égalité, pour éviter de voir les nuances qu’en noir et blanc, les yeux fermés pour mieux imaginer, surtout, pour ne jamais oublier.

Si j’aime commenter les livres que j’apprécie, celui-ci, vraiment, j’ai adoré !
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La couleur des sentiments

A Jackson Mississipi les Noirs qui font les tâches ménagères chez les blancs. Nous sommes en 1962, quand les lois raciales sont présentes.

Nous suivons deux bonnes, Minny et Aibileen meilleures amies, et Mme Skeeter une jeune bourgeoise blanche. Leur envie de changer les choses les motives à écrire un récit.



Mon avis: Je voulais sortir ce livre de ma pal avant de lire Alabama, 1962 car j’ai vu qu’il était cité dedans.

C’est une histoire drôle, bouleversante et qui nous rappelle qu’il y a encore peu la ségrégation était présente.

J’ai adorée suivre le quotidien de ces trois personnages, de rigoler à certaine absurdité de situation.

Hâte de regarder le film voir si il est aussi bien que le livre.
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La couleur des sentiments

Roman génial. Faire sentir le racisme quotidien , rampant, par les petits détails de la vie. Merveilleuse idée de cette entraide entre les femmes. Tout le récit n'est pas outré, manichéen ...noir et blanc (si j'ose dire) ...cela touche plus profondément que les exagérations lyriques. le livre est infiniment meilleur que le film
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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La couleur des sentiments

"J'ai envie de crier assez fort pour que Baby Girl m'entende, de crier que sale, c'est pas une couleur, que les maladies, c'est pas les Noirs.

Je voudrais empêcher que le moment arrive – comme il arrive dans la vie de tout enfant blanc – où elle va se mettre à penser que les Noirs sont moins bien que les Blancs."



D'un côté les Blancs, de l'autre, les Noirs. D'un côté, la richesse, les faux-semblants, le bridge et les apparences sociales. de l'autre, les domestiques, le tablier blanc, la pauvreté et les longues heures de travail. Ce qui sépare ces deux groupes, c'est ce qu'on appelle l'apartheid.



Jackson, dans le Mississipi, est le meilleur exemple possible d'une ville régie par des lois raciales, obligeant les Noirs à vivre dans un quartier différent de celui des Blancs. Des lois qui leur interdisent de se mélanger, les Noirs devant se cantonner à leur rôle de domestiques, de nourrices. Parce que si ces femmes blanches sont des génitrices, ce ne sont pas elles qui s'occupent quotidiennement de leurs enfants, ce rôle revient à Minny, à Aibileen, à Yule May. Un rôle à double tranchant : au début des liens très forts se créent entre une nourrice et les enfants qu'elle garde jusqu'à ce que l'apartheid et les lois raciales prennent le dessus.



Dans cette ville, personne ne semble questionner ouvertement ce système, pour les domestiques elles savent qu'elles n'ont pas le choix, tandis que les maîtresses de maison ne font que renforcer ce système en proposant constamment de nouvelles lois raciales toujours plus dégradantes et humiliantes. Mais le jour où une Blanche propose de construire des toilettes spécifiques pour les domestiques afin de ne « pas choper de maladie », cela va trop loin pour Miss Skeeter. C'est alors une remise en question de ce système qui s'opère, lui donnant envie d'écrire un livre sur les conditions des domestiques et les rapports qu'elles entretiennent avec les familles blanches. Seulement, comment dénoncer un système aussi bien ancré sans pour autant nuire et mettre en péril la vie de celles qui accepteraient peut-être de témoigner ?



Pour moi, il s'agissait d'une relecture puisque je l'avais déjà lu au collège. J'en ai conservé un vague souvenir, peut-être un peu trop jeune pour en comprendre tous les tenants et les aboutissements. J'ai trouvé cet ouvrage à la fois bouleversant et poignant de vérité avec des personnages ayant des caractères bien marqués : la douce Aibileen, l'insolente Minny. le personnage de Minny est d'autant plus intéressant puisqu'elle incarne la rébellion, en ne se soumettant pas au silence imposé par sa condition. A l'opposé, on a Aibileen, incarnant la nécessité de travailler, d'endurer des conditions lamentables de travail ponctuées de sermons humiliants, puisqu'aucun autre avenir ne lui est permis. Ces femmes fortes font preuve de résilience, d'humilité et de courage, ce qui les rend à la fois attachantes et inspirantes.



Le récit est une alternance de chapitres qui donnent tour à tour la voix à Aibileen, Minny et Miss Skeeter, permettant de donner du rythme à la lecture mais aussi de découvrir plusieurs points de vue sur une histoire commune. de plus, les personnages féminins sont au coeur de ce récit, les hommes étant relégués au second plan de maris, de fils, ce qui apporte une vision plus crue de la vie en 1962. En effet, que ce soit la méchanceté des maitresses blanches entre elles, la solidarité des domestiques noires, la cruauté de les laisser élever des enfants qui finiront par les mépriser par la suite, cela permet d'aborder la complexité féminine et le fait de devoir être ce que la société attend de nous sans jamais fauter quelque soit notre couleur de peau.
Lien : https://lennaden4.webnode.fr..
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La couleur des sentiments

Un beau roman sur l'égalité, le courage, la famille et le partage. Placé dans une époque où être une personne de couleur voulait dire être différent, on ne peut s'empêcher de penser que malheureusement, certains pensent encore ainsi de nos jours... J'ai beaucoup aimé suivre plusieurs personnages en parallèle, leur vie, leurs pensées, leurs aspirations. Mention spéciale pour l'extraordinaire Minny. Beaucoup de ces personnages m'ont touchée et émue.

Entre rires et larmes, c'est avant tout une aventure humaine qu'est ce roman.
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La couleur des sentiments

Ce livre m'a bouleversé ! Impitoyable cette vie dans le Mississippi, surtout si la couleur de notre peau était un peu trop sombre...

Et comment ne pas éprouver de dégoût envers cette impunité des blancs à l'époque et à cet endroit. J'en ai honte de ma couleur de peau !

Cela doit nous rappeler ce que nous devons à celles et ceux qui se sont battus pour amener un peu de Justice en ce monde, et nous alerter sur ce que cela pourrait redevenir...
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La couleur des sentiments

Ce roman met en scène la vie des bonnes noires au service des bourgeoises blanches au Mississippi dans les années 1960. L’auteure aborde le sujet de la ségrégation raciale de l'époque avec une grande pudeur et décrit magnifiquement les relations humaines de façon bouleversante et touchante à la fois.
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La couleur des sentiments

Un de mes livres préférés, une histoire marquante. Parfois touchante, parfois révoltante, mais qui ne laisse jamais indifférent. J'ai adoré les personnages principales, j'en ai détesté certains autres. C'est une sublime histoire, non seulement de lutte sociale mais aussi de femmes fortes et courageuses.

Une belle leçon de vie, dure voire cruelle mais racontée avec humour. À lire absolument !
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La couleur des sentiments

J'ai fini ce roman hier, je viens donc laisser mon petit commentaire a son sujet (sans spoilers)



J'ai beaucoup apprécié cette lecture. C'était un sujet pas évident à aborder je pense et je trouve que c'est bien mené.

Déjà j'aime tjs quand la narration navigue entre plusieurs personnages car avoir plusieurs points de vue rend le récit plus vivant et intéressant.

Ensuite j'ai vu que l'autrice avait elle même été élevée par une bonne afro-américaine et qu'elle s'etait appuyée sur un ouvrage regroupant des témoignages des bonnes. Du coup je pense (mm si forcément on ne peut pas tout mettre dans un roman) que les relations patron(ne)s-bonnes sont bien représentées ainsi que l'ambiance générale de cette époque dans le Mississipi.



J'ai juste eu une petite frustration sur le manque de profondeur de certains personnages.



La plume de l'autrice (et la traduction) rendent cet ouvrage très facile à lire.

Vraiment je le conseille.
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