Katy Hays

Passer tout l'été à New-York au sein d'un prestigieux musée, voilà ce qui attend Ann, une étudiante en art, qui débarque du fin fond de sa campagne pour un stage dont elle se souviendra toute sa vie.

Autant le savoir avant de commencer la lecture, le résumé est assez différent de ce qui se déroule réellement dans le roman.

Si vous avez envie de découvrir l'univers des tarots et de l'astrologie durant la période de la Renaissance, vous risquez d'être déçus, car au final, cette thématique est abordée mais n'est qu'un prétexte pour nous raconter une histoire de manipulation.

Ann va travailler en étroite relation avec Patrick, un professeur et Rachel, une brillante étudiante, mais très vite, on sent que ces deux-là cachent de gros secrets.

J'ai adoré l'ambiance qui règne au sein des cloitres, on croirait y être, on découvre les objets d'art médiévaux exposés et on est littéralement happés par les recherches que font ces trois personnages durant un été caniculaire.

Comme je ne suis pas une férue d'astrologie ni des tarots, cela ne m'a pas gênée que ce thème passe au second plan et qu'on se concentre davantage sur les relations malsaines qui unissent les protagonistes.

Avec ce roman, on baigne dans le mystère, l'art et l'ésotérisme, mais on assiste surtout à des luttes de pouvoir car les personnages sont tous très ambitieux.

Je ne me suis attachée à aucun d'eux, car ils sont tous dévorés par l'ambition et rien ne semble pouvoir les arrêter dans leur ascension.

J'ai beaucoup aimé l'intrigue, même si au final, elle est très différente de ce à quoi on s'attend en lisant le résumé.

Tout d’abord je remercie les personnes impliquées dans l’opération Masse Critique de Babelio d’avoir suggéré aux éditions du Livre de Poche de m’envoyer ce précieux livre.

L’auteure, Katy Hays, fait preuve d’une érudition surprenante en ce qui concerne les monuments religieux, tels que le Cloître, et tout ce qui a trait à l’art de la divination depuis l’Antiquité à nos jours. Bien sûr, c’est assez résumé mais son but était plus de faire un thriller gothique qu’un essai fastidieux sur l’histoire du tarot comme façon de prédire l’avenir. Et en cela, je trouve qu’elle s’en est très bien sortie. Il y a eu un meurtre subtilement amené au fil des pages puisqu’il survient en plein milieu du livre et quant au Whodunnit, il est plausible et on y croit. Ce n’est pas comme ces polars où le meurtrier ne se découvre qu'à la fin avec un indice qui ne nous avait pas été communiqué auparavant. Je me suis bien fait avoir cependant à la toute dernière fin du livre car je ne l’avais pas vu arriver, cette révélation. Je ne vous en dis pas plus. Lisez ce livre qui fait référence à beaucoup de textes historiques. Elle parle du roman d’Umberto Eco, le Nom de la Rose, à plusieurs reprises. Mais n’allez surtout pas comparer le Cloître avec toute l’œuvre de cet écrivain italien génial.

Le livre est plaisant à lire, bourré d’érudition sans être barbant car les dialogues sont épicés de sous-entendus funestes ou pas. Des intrigues amoureuses entrecroisées mais sans être trop appuyées, ce n’est pas un livre porno.

C’est léger et si on y pense, profondément immoral.

Un bonbon acidulé à consommer sans modération.

Les lames

Avant tout, je remercie très vivement NetGalley et l’éditeur (le livre de poche) de m’avoir adressé ce livre.

Ann est étudiante en histoire de l’art : elle peine à trouver un doctorat (elle a essuyé un nombre considérable de refus, la faute probablement à l’université peu sélect d’une petite ville du sud de l’état de Washington où elle a obtenu son diplôme) mais est parvenue à décrocher un stage d’été au prestigieux MET (Metropolitan Museum of Art) à New-York ! Le salaire lui permettra tout juste de payer une colocation (sans la climatisation) mais pour Ann, c’est le début d’une nouvelle vie, loin de Walla Walla et de sa mère noyée dans le chagrin, une façon de tourner la page depuis la mort de son père et, peut-être, de surmonter ce deuil. Mais lorsqu’elle se présente pour débuter son stage, elle apprend que le département qui devait l’accueillir n’a finalement pas de place pour elle… Sa déconvenue sera de courte durée, Patrick, le conservateur du Cloître, annexe du MET tout au nord de Manhattan, lui propose un poste pour l’aider à préparer une exposition sur le thème de l’astrologie à la Renaissance italienne. Au Cloître, musée spécialisé dans le Moyen-Age, Ann fait la connaissance de Rachel, principale collaboratrice de Patrick, et de Leo, chargé des jardins. Au fur et à mesure de l’été, tous deux vont prendre une part très importante dans la vie de Ann… Tout comme les recherches menées sur cette future exposition, qui deviennent très vite une sorte de quête à travers le temps…

J’ai beaucoup aimé ce thriller envoutant, qui se déroule presque exclusivement à New-York, une ville que j’affectionne particulièrement (rien de mieux, lorsqu’on lit un roman, que de visualiser les lieux dans lesquels se déroule l’intrigue et qu’on a soi-même foulé) dans le décor très mystérieux de The Cloisters.

L’intrigue est passionnante, se situant à plusieurs niveaux. Le premier est celui des recherches menées par Patrick, Rachel et Ann, sur l’influence de l’astrologie au début de la Renaissance, à Florence ou à Ferrare, à travers les jeux de tarots et l’interprétation des lames (il y a d’ailleurs en fin d’ouvrage, un petit guide pour ceux et celles qui voudraient s’essayer à la lecture des cartes). Je ne suis pas familière de cet univers et j’ai été surprise d’apprendre qu’à une époque réputée pour la montée en puissance de la science, l’astrologie pouvait avoir eu une telle place… Le second niveau est celui des relations qui se mettent en place entre les personnages : Patrick, Rachel, Ann et Leo… Des relations complexes, sulfureuses, perverses et amorales. Enfin, il y a l’intrigue « policière » : un crime qui vient « rebattre les cartes ».

Le tout donne un thriller efficace qui m’a tenue en haleine jusqu’à la dernière page et qui pose la question de la destinée : jusqu’à quel point sommes-nous maîtres de notre destin ? Quelle part de hasard dans les décisions que nous prenons, au fil de notre vie ? Chacun pourra évidemment répondre à son gré et selon ses croyances.

J’ai un avis un peu mitigé quant à cette lecture. Globalement, j’ai passé un bon moment. L’ambiance était étrange, un peu oppressante par moment, tout ce que j’aime. Et pour moi, c’est d’ailleurs le point fort de ce roman. J’ai vraiment aimé l’ambiance qui se dégageait de l’histoire, très particulière, du genre qui emprisonne le lecteur dans ses filets. J’étais perturbée par ce qu’il se passait mais aussi très intriguée, me demandant ce qu’il se tramait réellement dans ce Cloître et chez ces personnages .



Le petit souci, c’est qu’autrement, j’ai trouvé l’histoire assez longue. A part avec les derniers chapitres, où le rythme est monté en intensité, j’ai eu un peu de mal à ne pas décrocher parce que l’intrigue n’avançait pas assez à mon goût. Je m’attendais à ce que le tarot arrive plus vite, à ce que sa recherche prenne plus de place mais aussi à retrouver un côté bien plus magique lié à ce jeu censé prédire l’avenir. C’est un peu présent, mais j’ai eu l’impression que c’était surtout centré sur l’ambition des personnages et ce que ça engendre chez eux, aussi bien sur leurs actions que sur leur manière de penser. Et c’était intéressant mais pas ce à quoi je m’attendais le plus, alors je pense que ça a joué sur mon appréciation du livre.



Je ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages mais j’ai apprécié les suivre et surtout essayer de les comprendre. L’histoire est faite de sorte à ce qu’on reste nous-mêmes dans le flou. Ne sachant pas trop à qui ni à quoi se fier. Chaque personnage, chaque situation, soulevaient des questionnements et j’ai beaucoup aimé ceux autour du destin. Est-ce que ce jeu de tarot peut prédire l’avenir ? ou est-ce que les protagonistes veulent simplement s’en persuader ? Personnellement, j’ai mon avis et j’ai trouvé cet aspect vraiment chouette !



↪️En bref, malgré des moments longs pour moi, c’était une bonne lecture avec une ambiance qui marque !
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Ann quite sa petit ville des États-Unis pour New-York et intègre le "Cloître", un musée d'art ancien où elle assiste Patrick et Rachel dans leurs recherches sur de vieilles cartes de tarot et l'ésotérisme en général.

Elle découvre un univers clos, où tout ce beau monde semble cacher ses secrets. Ann, quant à elle, fuit sa ville natale car elle y a perdu son père et elle cherche à faire son deuil en découvrant autre chose. Naïve et craintive au début, elle apprend aux côtés de Rachel à se révéler et développe une amitié avec elle. Mais le mystérieux Patrick l'intrigue, et Rachel semble éviter beaucoup de ses questions. Tout le monde semble si étrange dans ce lieu au charme ancien. Bientôt, leurs recherches vont prendre une tournure bien mystérieuse...



J'ai vraiment adoré ce roman. Ça tient beaucoup à son ambiance feutrée, au sein de ce cloître au charme vénéneux, où on prend plaisir à se balader avec Ann dans les petits jardins médiévaux aux plantes toxiques, au cœur de l'été New-Yorkais. Il plane une atmosphère lourde dès le départ du roman et ça monte crescendo jusqu'aux révélations finales, qui ont été vraiment à la hauteur de tout le reste. Ann évolue au fil des pages et le personnage de Rachel est vraiment très intéressant et ambigu.

C'est vraiment une belle découverte, je l'ai dévoré rapidement car j'avais vraiment envie de connaître le dénouement.

Le petit côté ésotérique renforce le mystère, et j'ai trouvé les références à l'art et à l'histoire très bien incluses dans le récit.

Une petite pépite à dévorer sans modération !

Difficile de ranger ce livre dans une catégorie, tant "Le cloître" s'amuse d'un mélange des genres qui brouille les pistes tout en se réclamant de plusieurs registres à la fois. Couverture et résumé nous laissent imaginer un thriller historico-hésotérique à la "Da Vinci Code", avant que l'accent sur les relations entre les personnages ne fasse pencher la balance vers le thriller psychologique. Le résultat n'en est que plus intéressant : pour peu qu'on accepte de perdre le contrôle sur la lecture et de laisser l'autrice nous guider (voire nous balader), on découvre un petit bijou de noirceur et de manipulation qui vaut tout-à-fait le détour.



Le premier atout, très séduisant, de ce roman est sans conteste son décor. Le cloître choisit en effet comme cadre principal de l'action The Cloisters, le réel musée médiéval de la ville de New York. Ce lieu incongru est constitué de cloîtres et bâtiments religieux européens reconstruits pierre par pierre autour d'une structure néogothique en 1938. Vestige médiéval au cœur d'une ville de béton et de fer qui n'a jamais connu de Moyen-Âge, The Cloisters confère au roman de Katy Hays une atmosphère unique, de celles qu'on étiquette aujourd'hui de l'appellation "Dark Academia". Bibliothèques, archives et secrets d'alcôve s'y entremêlent dans un clair-obscur envoûtant. A n'en pas douter, le musée est ici un personnage à part entière du livre.



Le sujet transversal – l'étude des tarots divinatoire à travers l'Histoire – apporte également une consistance assez fascinante à l'intrigue. Cette thématique assez peu exploitée en littérature de fiction l'est ici au croisement du regard scientifique (objet de recherche universitaire) et du regard ésotérique (divination). Bien que chercheurs, les personnages se laissent en effet tous plus ou moins gagnés par l'envie de tirer les cartes, d'abord par curiosité puis, progressivement, pour des raisons plus obscures. On regrette cependant que la dimension historique soit finalement assez peu exploitée : Ann, Patrick et Rachel évoquent bien quelques fois la famille d'Esté et Antoine Court de Gebelin, des figures du passé associées au tarot et à son évolution de jeu vers objet de prédiction, mais peut-être est-on resté quelque peu sur notre faim. Il nous en reste l'envie d'approfondir le sujet et d'explorer la grande et la petite histoire du tarot à notre tour.



Katy Hays met en scène des personnages doubles, entre ombre et lumière. Elle laisse volontairement dans l'angle-mort certains éléments, induisant un sentiment constant de doute qui nous amène à nous interroger quant à la psychologie et aux motivations de chacun. Transparente et écorchée, lasse et pourtant décidée, Ann apprend à sortir de sa chrysalide à travers son expérience au Cloître, face à une Rachel aussi mystérieuse et élégante que sûre d'elle. Plongée dans l'univers des études supérieures et de la recherche tel qu'il se joue outre-Atlantique, "Le cloître" met en lumière la concurrence et l'ambition quasi-destructrices à l'oeuvre dans les cercles universitaires américains. Les relations, ambiguës, se tissent, se font et de défont au fil des jours et au rythme des découvertes et révélations, en même temps que le lecteur s'interroge : ces personnages sont-ils tous ce qu'ils prétendent être ? Une mort mystérieuse amènera Ann comme le lecteur à revoir leurs jugements initiaux, car plus on progresse, plus on se laisse convaincre que rien dans cette histoire n'est tout-à-fait le fruit du hasard.



En bref : Thriller psychologique séduisant et addictif, "Le cloître" nous entraîne dans un décor à l'atmosphère captivante, à la découverte du monde de la recherche universitaire américaine. La thématique du tarot divinatoire, associée aux mythiques Cloisters new-yorkais, apporte une touche de mystère envoutante dans cette intrigue où l'ambition le dispute à la manipulation. Un roman diabolique.
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Lorsque Ann arrive à New York pour un stage d'été dans un musée, elle est affectée au Cloître, qui traite de l'art médiéval. Patrick et son assistante Rachel, vont l'entraîner dans des recherches sur un étrange tarot.



J'avais très envie de lire ce roman car il traite de sujets qui m'intéressent et qui font écho à ma vie. J'étais collégienne dans un ancien monastère avec cloître, étudiante de master dans un bâtiment du XVe siècle et une sous-partie de mon mémoire est consacrée à la notion de fortune (destin) à la Renaissance dont on parle beaucoup dans le roman.



Si je pensais lire une intrigue plus thriller, j'ai quand même adoré ma lecture. Les éléments historiques sur le cloître, l'art et le tarot sont très présents et s'intègrent bien au récit. C'était vraiment très intéressant.



Les personnages sont mystérieux notamment Rachel mais aussi Léo. Ann a vécu un drame, vient d'une ville provinciale, elle est perdue. Un personnage parfait pour être manipulé.



J'ai bien aimé la façon dont l'auteur a retranscrit avec justesse le milieu universitaire. On ne dirait pas, mais pour en avoir des échos dans ma vie, c'est un vrai nid de vipères avec ses codes.



J'ai ressenti quelques longueurs au milieu mais rien qui ne gâche la lecture. Le cloître est un roman avec une ambiance incroyable : c'est pesant, mystérieux, mystique avec la cartomancie et on ressent les frissons de l'Histoire.



Bref, une bonne lecture et j'espère que l'auteur, prof d'histoire de l'art, sortira d'autres romans qui font la part belle à la recherche universitaire et à l'art.

Ann débarque à New-York pour travailler au MET. Mais à son arrivée, rien ne va et elle se retrouve à étudier d'anciens jeux de tarots au cloître (une annexe du fameux musée).

Chapeautée par Patrick, secondée par Rachel et séduite par Léo, Ann va vivre un été comme elle n'en a jamais vécu.

Dès les premières lignes, je me suis laissée prendre dans l'histoire. Pages après pages, l'autrice tisse sa trame qui va nous prendre au piège. Le récit habilement construit renferme du suspens, du mystère et des rebondissements.

Les personnages sont complexes. Leurs personnalités bien construites, alimentent l'intrigue subtilement.

La majorité du récit se déroule dans un cloitre et étrangement, l'atmosphère qui se dégage du roman colle au décor. J'ai presque ressenti la paix et la sérénité du lieu pendant ma lecture.

J'ai donc été complètement embarquée dans ce roman.
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Tout d'abord je remercie les éditions Le livre de poche et le site Netgalley pour la découverte de ce livre.



Nous suivons notre héroïne dans sa nouvelle vie universitaire. Elle a besoin de sortir de ce foyer où tout lui rappelle la mort de son père. Mais arrivé à New York on l'informe qu'on n'a plus besoin d'elle. Heureusement le Cloître prépare une exposition sur la divination et notamment le tarot et aurait bien besoin d'une étudiante en plus.



J'ai fait des études d'Histoire et d'histoire de l'art et c'est avec délectation que je me suis replongé dans cet univers. Le livre est un peu long à se mettre en place mais une fois dedans on n'a pas envie d'en sortir. C'est une véritable enquête que mène les deux jeunes femmes. D'ailleurs autre enquête qui Rachel, qui est Léo, qui est Patrick ? Le cloître a son lot de personnages plus énigmatique les uns que les autres.

J'ai vraiment apprécié cette lecture qui m'a emporté loin dans la recherche universitaire. Si j'ai deux choses qui m'ont un peu déçue c'est le début un peu long et que je m'attendais, au vu du résumé, à quelque chose de plus ésotérique. Par contre j'ai trouvé la fin très bien.



Très bonne lecture que je recommande

C'est une grande déception, car le résumé me donnait très envie, tout comme l'univers et ce thème de l'ésotérisme.



Le point positif de ce roman est l'univers qu'à réussit à créer l'autrice, Katy Hays ! J'voue avoir été très charmé par toute cette ambiance dans laquelle on évolue, cette magie et ce mystère qui sont là et nous accompagne tout au long du roman. Par contre, à mon sens, cela ne marche que pour le "décor". Cette ambiance gothique est vraiment intéressante, mais cela ne suffit pas pour que la lecture soit géniale.



Les personnages ne sont pas très agréables, je ne me suis pas attachée à eux et j'ai trouvé que l'autrice par contre n'avait pas très réussi ces derniers, voulant faire croire que chacun a quelque chose de spécial, pour pas grand-chose parfois. Je suis d'accord avec certains avis lus, il aurait peut-être fallu penser ce roman sur plusieurs volumes pour laisser à chacun l'espace nécessaire... Car là, cela donne une sensation un peu lourde...



De plus, le côté ésotérique, le tarot, est là sans vraiment l'être en réalité ce qui est là aussi encore dommage, et peut être encore une fois, un roman était un peu court et que l'autrice a du faire des choix... C'est aussi un peu loupé, car encore une fois le résumé me faisait envie et ne tient pas ses promesses donc.



Pour moi, beaucoup (trop) de désillusions : une ambiance qui est là, mais le reste peine. Soit l'autrice a fait de mauvais choix, soit la contrainte d'un seul roman n'était pas une bonne idée. Ils y avaient vraiment des éléments prometteurs pourtant...

Ce roman, plus qu’un polar, est surtout la description des ambitions à l’œuvre dans le monde universitaire américain : Ann, jeune femme issue d’une petite ville de l’Ouest américain sans argent et sans relations, obtient un stage estival dans une grande institution new-yorkaise. Là, elle va être redirigée vers le Cloître, musée dont le conservateur poursuit des recherches sur l’histoire des jeux de tarot. Ann va alors entrer dans un monde inconnu où se côtoient les ambitions et les secrets.



Les amateurs d’ésotérisme doivent être prévenus : même si on apprend des choses sur le tarot et son interprétation, on a plutôt affaire à des personnages qui ont peu de scrupules quand il s’agit de parvenir à leurs fins… Le décor du musée et de son jardin donne une atmosphère un peu gothique à l’ensemble. Les révélations finales, notamment concernant Ann, viennent pimenter une intrigue somme toute classique sur les trois quarts du livre.



Je remercie les éditions du Livre de poche et NetGalley pour cette découverte.

Lorsque Ann Stilwell quitte sa petite ville rurale pour New York, elle espère prendre un nouveau départ et se reconstruire. Elle se réjouit de démarrer son stage d'été au célèbre Metropolitan Museum of Art, plus connu sous le nom de MET, dans le cadre de sa poursuite d'études universitaires. Mais suite à un imprévu, elle se voit finalement affectée dans un musée gothique, le Cloître, connu pour sa magnifique collection d'art médiéval. Même si ses plans sont contrecarrés elle voit là l'opportunité de se rapprocher de son tuteur Patrick, un chercheur et professeur charismatique également conservateur de ce musée. Il lui fait rapidement part de ses recherches sur l'ésotérisme et bien que sceptique au départ, Ann se retrouve très vite envoûtée par cet homme, se prêtant volontiers au jeu de ses excentriques théories. Mais lorsqu'une mort mystérieuse met à jour l'existence de cartes de tarots datant de la Renaissance et permettant de prédire l'avenir, sa curiosité vire à l'obsession. Elle doit coûte que coûte découvrir ce qui se cache derrière ce jeu de cartes, tandis que l'ambiance devient oppressante au sein du musée et que l'enquête policière piétine.







Avouez que le résumé est tentant ! Autant que la couverture j'ai envie de dire. Si vous aimez les thrillers gothiques vous allez être servis et si comme moi vous aimez les musées c'est un doublé ! J'ai adoré découvrir les coulisses d'un tel établissement avec les collections, l'organisation des expositions, les colloques et les restaurations d'oeuvres. Mi musée, mi Poudlard car entre les jardins avec des serres remplies de plantes vénéneuses incroyables (dont la plupart médiévales), les bibliothèques croulant sous les livres rares, les galeries sombres et ces arches absolument incroyables qui rappellent les films avec nos sorciers préférés, j'étais juste ravie ! Les personnages cachent bien des secrets ce qui est très plaisant aussi (même si du coup on ne s'attache pas trop à eux) et j'ai trouvé intéressant d'en découvrir plus sur les pratiques occultes et ésotériques dont je ne connais absolument rien. On parle aussi bien d'arts divinatoires (coucou Harry Potter encore), d'histoire du tarot ou encore d'astrologie et même si je ne saurais pas dire si je crois à tout cela j'ai trouvé que c'était captivant. Un super moment de lecture donc et si suite il y a (il y aurait matière) je la lirai avec grand plaisir !

• Moi qui suis beaucoup, ces derniers temps, dans la lecture de choses ésotériques, c'est avec plaisir que je me suis plongée dans ce roman qui parle de cartes de tarots du XVème siècle.



• Autant, j'ai adoré cette ambiance mystérieuse, calfeutrée, malgré l'immensité de la ville dans laquelle se trouve ce fameux Cloître. Toute cette histoire autour des objets cités que renferme ce lieu fait qu'on a l'impression d'y être! Autant... les personnages... j'ai eu énormément de mal avec ceux-ci. Quant à l'héroïne de cette histoire, Ann Stilwell, à mes yeux, c'est la pire... J'ai l'impression que l'auteure met trop de zones d'ombre volontairement, donne une aura de mystère à chacun d'entre eux, mais c'est trop, vraiment trop, et cela rend leur présence plombante. Et pourtant, j'adore avoir du mystère dans mes lectures!



• Quand j'ai refermé ce livre, la première chose que je me suis dite, c'est peut-être qu'il aurait fallu retravailler d'une autre manière cette fiction, pourquoi pas en série? Je pense que le fond est bien trouvé, mais l'histoire aurait été d'autant meilleure travaillée sur plusieurs tomes. Bien sûr, cela n'est que mon avis!

En premier lieu ce qui a pu m’attirer dans ce roman c’est la couverture. Le cloître associé à une carte de tarot m’a tout de suite attiré. Puis le résumé un peu mystique mêlé à un meurtre a finis de me convaincre de demander cette lecture.

Malheureusement pour moi cela n’a pas été une réussite pour la lecture.



L’écriture 🌕

Une écriture assez fluide mais parfois nébuleuse. Je me suis perdue régulièrement dans la manière de penser des personnages. Ann passe régulièrement d’une pensée à son contraire et l’interprétation du tarot n’aide pas.

Les personnages sont très mystérieux et cachent leurs vrais pensées. Ils sont faux et manipulateurs.

Les modalités des recherches et des relations dans le domaine des musées paraît aussi très complexe. Tous le monde se connaît, se sert des autres pour promouvoir sa carrière personnelle. J’ai trouvé ce monde malsain.



L’histoire 🩸

Nous suivons Ann , jeune étudiante en histoire de l’art qui a trouvé un stage à New York à la fin de ses études. Elle ne sera pas employée au Met comme convenue mais envoyée au cloître (musée d’arts du moyen âge). Elle y travaillera auprès de Rachel et Patrick dans l’élaboration d’une exposition sur les arts occultes.

L’histoire est attrayante car j’adore les romans se passant dans le domaine de l’art et de l’ésotérisme en plus mêlé a un meurtre. Mais l’auteur m’a perdu dans ses histoires de cartes de tarot, de piston pour obtenir une meilleure place et de cas de conscience pour Ann.

Le meurtre arrive trop tard à mon goût.

La fin par contre est prenante. Elle nous fait découvrir une nouvelle facette de la personnalité d’Ann que je n’avait pas vu venir.



Les personnages 🏰

Ann: je n’ai pas accrochée avec elle. Elle est complexe. Je l’ai trouvée trop détachée de tout et trop ambitieuse. Trop sombre.

Rachel: idem je ne l’ai pas aimé.Trop riche, trop belle, trop manipulatrice.

Leo: le seul personnage que j’ai aimé car il est vrai.



Un roman qui ne m’a pas emballé c’est dommage.
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📚 SERVICE PRESSE 💭 Merci à Margaux de @livredepoche pour l’envoi de ce roman.



« Je compris alors que mon histoire avec les cartes s’était construite progressivement mais que je leur faisais confiance depuis le début. »



Ann Stilwell cherche à quitter son village natal de Walla Walla depuis la mort accidentelle de son père. Spécialisée dans l’astrologie de la Renaissance, elle se réfugie donc à New York au grand désespoir de sa mère, et se voit attribuer une place au cloître, à la suite d’un stage annulé au Metropolitain Museum of Art.



Au sein de ce musée gothique, abritant une multitude de plantes et d’œuvres médiévales, elle va intégrer le service de Patrick, le conservateur, et de Rachel, sa collègue, afin de préparer une exposition sur la divination et ses techniques de prédiction à travers diverses recherches à effectuer.



Elle va alors découvrir durant ce stage d’été, les personnalités de chacun des membres de cette équipe plutôt atypique. Patrick, qui semble totalement obnubilé par les cartes de tarot qui pourrait selon lui, prédire l’avenir de chaque personne qui en fait la lecture. Rachel, qui temporise les excès de son responsable tout en gardant un aspect purement prosaïque. Et Léo, le jeune jardinier du domaine qui va réussir à séduire Ann.



Globalement, c’est une lecture que j’ai trouvé un peu longue à se mettre en place, cela manque de rythme et de rebondissements. J’ai apprécié le personnage énigmatique de Rachel et la relation qu’elle va tisser presque naturellement avec Ann.

Ce personnage finalement si timide et naïf que l’on découvre dès les premières pages, va rapidement irradier et affirmer sa croyance en la cartomancie.



J’ai trouvé que la psychologie des personnages était très intéressante et conforme à l’histoire. Un jeu de manipulation et de secrets sur fond d’occultisme va se tisser au fur et à mesure des semaines qui passent, entrainant Ann dans cette spirale.

L’art divinatoire étant au cœur de ce roman plutôt bien mis en avant, avec un très beau travail de recherche sur la culture des différents arts du 15ème siècle.



« Nous sommes les seules à pouvoir décider de notre propre destin. »


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Tout d’abord je remercie le Livre de Poche et Babélio pour l’envoi de ce roman (reçu dans le cadre de la Masse critique).



La couverture et le résumé m’ont donné envie de lire ce roman.

J’adore tout ce qui touche à la cartomancie et mêlé à un thriller je dis oui.



Tout commença bien dans ce roman. Ma lecture fut addictive, j’ai tout de suite été mise en condition.

Je voulais savoir ce qu’Ana avait vécu avec son père. De quoi était-il mort? Elle s’est toujours débrouillée pour payer ses études et j’ai vu qu’elle avait envie de plus. Normal comme tous les jeunes.

Mais arrivée au Métropolitan à New York c’est la douche froide, son stage tombe à l’eau. Vous touchez vos rêves du bout des doigts et soudain tout peut s’effondrer. Pourtant une main tendue va la prendre sous son aile, Patrick, un habitué du cloitre, un professeur.

Il semble enigmatique, mais peu importe Ann est une bosseuse donc allons y.



Pourtant l’environnement gothique se met en place. Les collections, une mort mystérieuse, l’apparition d’un jeu de tarot, Rachel une collègue est déroutante, tout le monde aime graviter autour d’elle, or elle est étrange. Comme on dit je ne la sens pas moi elle.



Et Ann va se retrouver au milieu de plusieurs choses, elle va se rapprocher de Léo le jardinier qui cache aussi des choses.



Cependant j’ai été mitigée car je m’attendais à trop de choses et ça m’a déçue.

L’arrivée de choses, des révélations sur Rachel c’est un peu trop.



L’ésoterisme est absent sauf lorsqu’ils utilisent un moment les cartes, mais c’est tout. C’est dommage car on pouvait exploiter plein de choses avec ceci. Et puis la fin... Laisse planer un autre mystère, une suite... je ne sais pas.



Il y avait donc du potentiel pour en faire quelque chose de bien, mais je m’attendais à plus d’actions, plus d’enquêtes, plus d’ésoterisme...

Une petite déception.



Le résumé était pourtant très engageant avec des thèmes comme l'inéluctabilité du destin, un tarot qui peut prédire l'avenir, un crime. Bref on partait, à priori, sur une ambiance Dark Academia avec un musée aussi poussiéreux que gothique.



Malheureusement, le roman s'essouffle dès les premières pages. Les promesses liées au tarot n'ont pas été tenues puisqu'on n'a aucune explication sur son utilisation, interprétation et ce sur quoi Patrick et Rachel doivent travailler pendant l'été.



Il faut attendre 200 pages pour que surviennent l'élément déclencheur du roman (sur 400 pages voilà voilà...). Pendant tout ce temps rien ne se passe et on subit le personnage principal sans apercevoir de sa part une once d'évolution dans le positif comme dans le négatif.



Les personnages manquaient de profondeur au-delà du fait qu'ils étaient tous détestables et on nous empile les révélations à la toute fin.



Je m'attendais à plus d'ésotérisme, une ambiance plus lourde et plus gothique avec un usage du tarot bien plus mise en avant. On est loin du chef d'oeuvre du genre Le Maître des Illusions qui, pour moi, reste la référence en la matière.

Difficile à juger. J’ai aimé l’idée et les grandes lignes de l’histoire.



L’idée d’une jeune femme au milieu d’une intrigue noire dans le monde fermée de l’academia autour d’un tarot et de personnages mystérieux semblant excitant mais malheureusement l’histoire qui aurait pu être sensationnelle est plutôt ennuyeuse et décevante. Il ne se passe pas grand chose.

Ceci est un roman de "dark academy" qui se déroule le temps d'un été à New York, dans un musée, "the cloisters"/ "Les cloitres" où les études autour du tarot nous emmènent flirter avec l'Italie au temps de la Renaissance.

C'est, je crois, le premier roman de Katy Hays, qui dans la "vraie vie" est historienne de l'Art et habite en Californie.

Elle raconte l'histoire d'Ann qui part faire un stage d'été à New York et se retrouve à travailler sur un hypothétique tarot datant du XVeme sitècle en Italie, alors que son maître de stage initial lui a fait le coup de s'envoler en Europe sans prévenir.

Elle ne perd pas au change car la sujet va la passionner. Elle fait la connaissance de Patrick, le professeur obsédé par ces cartes, et la divination en général et Rachel, une autre étudiante assez brillante qui devient rapidement (trop?) son amie.

Dans les parages, un jardinier s'occupe de cultiver des simples comme au Moyen Age, mais pas seulement.

Au cours d'une visite chez le vendeur qui déniche des pieces rares, Ann tombe sur une carte de tarot un peu spéciale...

Ann arrive aussi avec des "casseroles": son père, traducteur amateur avec lequel elle partage la passion des lettres anciennes, est mort quelques temps auparavant la laissant au plus mal, et sa mère ne s'en remet pas.

L'aspect psychologique de ce personnage est plutôt bien traité.

On retrouve l'ambiguité habituelle des rapports entre les étudiants, typique des romans de ce genre, chacun ayant des secrets.

Ce qui change un peu, c'est le fait d'avoir intégré les cartes, les tirages dans un roman.

Au final, c'est une lecture assez satisfaisante, le style est plutôt neutre et le rythme pas trop effrené mais le contexte est plaisant et les twists bien amenés.