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Critiques de Keiji Nakazawa (121)
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Gen d'Hiroshima, tome 1

Je ne suis pas un spécialiste du manga, ni forcément attiré à première vue par ce format. Cependant, le thème historique m'attirait. Je voulais savoir comment le Japon a pu se relever de la Seconde guerre mondiale avec ces deux bombes atomiques qui ont explosé sur son sol.



Cette folie humaine destructrice a marqué paradoxalement la fin d'un conflit meurtrier qui aurait pu faire encore des millions de mort.



Nous avons là une tragédie familiale qui décrit le quotidien des habitants d'Hiroshima dans les semaines précédant le lâcher de la bombe.



J'ai été également perplexe devant la naïveté du dessin avec un récit plutôt noir et dramatique. Le choix de l'auteur est plutôt hasardeux.



Il est question de survie devant la brutalité d'un régime militaire jusqu'au boutiste. C'est un témoignage assez poignant.
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Gen d'Hiroshima, tome 1

EXTRAIT "Manga de référence, indéniablement, sur cette période de la seconde guerre mondiale. Rien d'étonnant à ce qu'il soit préfacé par le grand Art Spiegelman.

Sous couvert de présenter la vie quotidienne des Japonais pendant la guerre, Keiji Nakazawa va beaucoup plus loin. Il peint le portrait du Japon militariste, endoctriné et jusqu'au-boutiste, celui-là même qui, officiellement, décidera Truman à utiliser la Bombe Atomique."
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..
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Gen d'Hiroshima, tome 1

Gen D’Hiroshima décrit la vie d’un jeune garçon pauvre habitant Hiroshima lors de la fin de la seconde guerre mondiale. En partie biographique, l’auteur Keiji Nakazawa témoigne de son expérience le long d’une suite de dix Manga.

En commençant la série par le N°3, j’avais été conquis par la sincérité et la force du témoignage, et ainsi est née la curiosité de connaître la vie de l’ « avant le feu nucléaire », en lisant le premier tome de la série.

Ce qui frappe dans ce premier tome, est la corruption de la société japonaise : officiers, officiels, enseignants sont décrits comme des profiteurs ; les personnes âgées comme des jusqu’au-boutistes.

Keiji Nakazawa révèle des cas d’objecteurs de consciences : un Kamikaze qui ne veut pas s’écraser, le père de Gen refuse d’aller se battre.



Gen du tome 1, avant la même l’explosion de la bombe, est déjà un enfant révolté contre la société japonaise ; ce qui est un peu ma déception, car dramatiquement je m’attendais à ce que le traumatisme de la bombe le transforme en Gen du tome 3.

Gen est un garçon très sensible et très réactif, ce qui est très bien rendu dans le Manga.

Malheureusement le manque de vocabulaire de Gen donne aux scènes variées un sentiment de répétition.



Les mangas de Keiji Nakazawa restent un bon moyen de sensibiliser contre les armes nucléaires.

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Gen d'Hiroshima, tome 1

Le trouble vient d'abord du sujet : la vie d'une famille quelques semaines avant l'explosion de la première bombe atomique. Une descente en enfer vertigineuse et monstrueuse. Nakazawa nous offre ainsi l'équivalent d'un "Maus" au coeur de la seconde guerre mondiale. Il se garde de toute simplicité par son application à décrire un quotidien crépusculaire et instable d'une surprenante justesse. On assiste à une lente marche vers l'inconnu. Etre au mauvais endroit, au mauvais moment se révèle peu à peu insupportable. Cette longue série nous ramène à une époque synonyme de dégoûts, de révoltes et d'impuissance au final. Si vous pensez que e les documentaires ou les films sont les seuls capables de rendre compte de cette cruauté passée, c'est sans doute parce que vous n'avez pas lu cet admirable manga.
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Gen d'Hiroshima, tome 1

Gen est le manga sur Hiroshima, en effet son auteur a vécu cette tragédie. Il dépeint dans le dessin tous le fanatisme et l'intolérance qui habitait la plupart des japonais à cette époque. Etre pacifiste, c'était de la traitrise. La famille de notre héros passe de sales moments, ils se font tous frapper et humilier constamment. Nakazawa décrit également la famine et la pauvreté car en 1945, tout partait pour l'effort de guerre. Pourtant, je n'ai pas trop été emballé par le récit. Je préfère nettement la narration et le dessin de Mizuki.
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Gen d'Hiroshima, tome 1

Ville d'Hiroshima, Japon, été 1945.

La guerre bat son plein et la propagande est incessante pour justifier l'effort de guerre et l'enrôlement des jeunes dans l'armée. La famille Nakaoka est pauvre et a bien du mal à joindre les deux bouts. Heureusement, grâce à l'ingéniosité de Gen, le quotidien est moins difficile. mais le père de Gen est contre la guerre et il le fait savoir.

Catalogués traîtres à la patrie, Gen et sa famille voient leur vie devenir encore plus compliquée.

Jusqu'au matin du 6 août, où la vie de tous les habitants d'Hiroshima bascule dans l'horreur...



Basé sur les souvenirs autobiographiques du mangaka, Keiji Nakazawa, "Gen d'Hiroshima" ne parle pas seulement de la guerre, mais aussi de la violence et de la haine qu'elle provoque chez les hommes.

Profondément noir, malgré le soleil éclatant d'Hiroshima et celui qui ponctue comme un métronome les journées de Gen et de sa famille, des pousses d'espoir germent cependant ça et là, allégeant le propos. Gen et Shinji, son jeune frère, sont de drôles de petits diablotins, capables des pires bêtises mais aussi des plus grands élans de cœur.



"Gen d'Hiroshima est dans sa forme un manga classique : le style de dessin est clair et précis, les sentiments sont exacerbés, la violence également. La difficulté de lecture de la droite vers la gauche, ainsi que la mise en page des textes dans les bulles est rapidement dépassée par la puissance du sujet.

On est submergé dès la première page et anéanti à la dernière.



Je ne saurais trop conseiller cette lecture, pour deux raisons principales : d'une part pour convaincre tous ceux qui n'ont jamais lu de mangas et qui croient, à tord, qu'il n'y est question que de mutants ou de filles pré-pubères à grosses poitrines. Et d'autre part pour donner à réfléchir aux personnes qui pensent que "grâce à la bombe, la guerre s'est arrêtée". "Gen d'Hiroshima" va donner à ceux-là un nouveau champ de réflexion.



Tout simplement indispensable.
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Gen d'Hiroshima, tome 1

Un premier tome extrêmement fort qui s'attarde sur la vie de la famille Nakaoka avant le terrible bombardement atomique du 6 aout 1945 sur Hiroshima. On y rencontre une famille aimante, soudée dans la pauvreté causée par l'effort de guerre. En plus de la faim, les Nakaoka doivent subir les brimades et persécutions du voisinage, hostile au pacifisme du père de Gen, notre jeune héros.

Nakazawa dénonce ici l'absurdité de la guerre, le danger de l'endoctrinement, les abus engendrés par la perte de repères, les conséquences terribles de la guerre sur le peuple. Un manga bouleversant, véritable devoir de mémoire d'une époque meurtrière.
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Gen d'Hiroshima, tome 1

6 août 1945 : c'est la date que nous avons tous appris en cours d'histoire.



Ce jour-là, l'aviation américaine a jeté une bombe atomique sur la ville d'Hiroshima - première d'une série qui devait amener à la capitulation sans condition de l'empire du soleil levant.



Au final, même si on se rend compte qu'il ne s'agit pas d'un évènement anodin - sinon quel est l'intérêt de l'enseigner -, difficile de se rendre compte de l'impact qu'a eu cette journée. De simples chiffres sur un calendrier qui ont pourtant bouleversé et blessé d'une façon à peine imaginable, la vie de milliers de personnes.



Ce premier tome montre bien sûr des images cauchemardesques de cette tragédie humaine, mais pas seulement. Keiji Nakazawa dépeint ce qu'était le quotidien des Japonais pendant la guerre. La privation, les humiliations, l'intimidation avec le spectre du sacro saint "patriotisme", la méchanceté des petits chefs de quartiers et des officiers, ... Mais il y a aussi le courage, la générosité et la loyauté de Gen envers sa famille qu'il aime et qui l'aime aussi.



Famille Nakoka que l'on voit devenir victime de la communauté dans laquelle ils vivent à cause des idées pacifistes du père de famille. D'autres souffriront de cet impératif d'honneur pour la patrie, et le prix nous semble bien disproportionné à nous petits occidentaux du 21ème siècle !



Il peut paraître maladroit de dire que l'histoire contée par ce manga est belle, tant elle est tragique. Quelque part, elle me rappelle ce qui m'avait touché dans Le Tombeau des Lucioles, dont j'ai envie de lire la nouvelle maintenant (pour cela je remercie kuroineko ).



On pourrait décrire chaque vignette de ce manga, et n'en avoir rien dit pourtant. Alors, pour faire un peu justice à son auteur, qui s'est inspiré de sa propre expérience pour réaliser Gen d'Hiroshima : je vous conseille de découvrir cet oeuvre dès que possible. Pour les aficionados du Japon et/ou de la Seconde Guerre mondiale. Et pour les autres aussi.



A signaler aussi, la préface d'Art Spiegelman à ne pas "zapper".
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Gen d'Hiroshima, tome 1

Particulier dans le sens où il traite un sujet singulier ; la vie d'une famille japonaise d'Hiroshima à la fin de la seconde guerre mondiale, à l'aube de la lancée de la bombe atomique sur cette ville. La famille Nakaoka est une famille très pauvre, mais avec la guerre, c'est encore plus dur de se nourrir. Akira doit partir à la campagne avec ses camarades laissant ses frères et soeur, Koji,Gen, Shinji, Eiko seuls. Le père est pacifiste et est désigné comme traitre par leur quartier ; la vie devient encore plus dure et la faim se fait insupportable. Koji, l'ainé, se voit obligé à s'engager.

6 aout 1945, 8h15, la bombe est lancée sur la ville...

Les dessins ne sont pas extraordinaires mais j'ai vraiment été touché par la justesse et l'émotion qu'il s'en dégage. On voit comment les personnes ont été poussés à se détruire et à hair "l'ennemi".
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Gen d'Hiroshima, tome 1

Je crois avoir vraiment compris la vraie ampleur de la tragédie d'Hiroshima et Nagasaki quand j'ai découvert les clichés de Yosuke Yamahata, un photographe militaire envoyé a Nagasaki quelques heures après l'explosion de la seconde bombe atomique sur Nagasaki. Ces quelques clichés capturent avec une implacable précision les effroyable dégâts causes par l'explosion.

Le premier volume de "Gen d'Hiroshima" nous fait partager les quelques mois qui précèdent le largage de "Little Boy" sur la ville japonaise. Nakazawa relate la vie quotidienne de la famille Nakaoka qui souffre doublement des privations parce que leur père est ouvertement pacifiste. Il expose la souffrance des civils ayant a payer l'acharnement de leurs gouvernants, les efforts dérisoires sensés soutenir l'effort de guerre, le fanatisme de la population qui empire au fil que la défaite parait inéluctable... Mais bizarrement, Gen est une histoire étonnement optimiste. Aussi forte que soit l'adversité, la famille en ressort toujours renforcée et le moral intact. La tragédie est souvent contrebalancée par l'humour. Il est aussi surprenant de voir de quelle manière Nakazawa impute les bombardements au seul acharnement des dirigeants japonais, ce qui est assez simpliste.

Il n'empêche que "Gen d'Hiroshima" est une oeuvre forte qui culmine avec l'explosion de la bombe. Ce cheval en feu ou ces victimes, la peau fondue, errant dans la ville en ruine sont autant d'images infernales qui vous hantent.
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Gen d'Hiroshima, tome 10

Me voilà arrivée à la fin de ma lecture de la série "Gen d'Hiroshima". Que dire de plus que ce que j'ai déjà dit au fil de mes critiques des tomes précédents ?...



Avec cette série, Nakazawa a offert au monde un témoignage d'une force incomparable. Sans jamais céder à la facilité d'un misérabilisme larmoyant, osant même des touches d'humour, l'auteur a créé une œuvre bouleversante. L'humanisme de Nakazawa transparait à chaque page et s'il est indéniablement un homme en colère, il ne déverse pas de haine gratuite envers qui que ce soit. Malgré l'horreur absolue de ce qu'il a vécu, l'auteur semble encore croire en l'Homme. Ainsi, même des personnages a priori négatifs peuvent changer et se rallier à la cause de la paix. Nakazawa ne condamne jamais définitivement.



En lisant "Gen d'Hiroshima" on ressent mille émotions, colère, tristesse, espoir, on passe du rire aux larmes en quelques cases.

Courageux, bon, admirable petit Gen, je ne t'oublierai jamais.



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Gen d'Hiroshima, tome 2

Un manga puissant. Vous ne pouvez sortir qu'ébranlé d'une telle lecture.



Entre l'histoire, les dessins... Que dire, c'est d'une force. Ce manga devrait être obligatoire comme lecture au collège et au lycée.



J'ai lu tous les volumes en les empruntant à ma médiathèque.
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Gen d'Hiroshima, tome 2

Alors que le premier volume de Gen d’Hiroshima se déroulait sur plusieurs semaines voire plusieurs mois, le deuxième volume voit le temps se ralentir. Pour un peu, on croirait presque qu’il se fige…





La bombe atomique vient d’éclater au-dessus d’Hiroshima avec les conséquences que l’on croit connaître. S’il s’agit du nombre de décès, on peut trouver des chiffres : 70 000 habitants sur 250 000. Hélas, et bien qu’ils représentent déjà une réalité monstrueuse, ils ne disent presque rien de l’horreur véritablement vécue par les habitants d’Hiroshima. De la part des autorités, on ne peut pas attendre grand-chose, surtout lorsque l’on sait que la première décision prise à Tokyo suite à cet évènement fut de l’occulter par tous les moyens au reste de l’archipel. Il fallait bien qu’un survivant s’empare d’un moyen trivial –le manga- pour rétablir une parcelle de vérité.





Il faudra dorénavant cheminer avec quelques personnages en moins –et pas des moindres. Le père, la grande sœur et le petit frère de Gen ont disparu sous les décombres de leur ancienne maison. Morts ou non ? Malgré l’improbabilité d’une survivance, ni Gen ni sa mère ne semblent pouvoir reconnaître leur disparition. Au détour de plusieurs pages, leurs fantômes réapparaissent au milieu des ruines d’Hiroshima. Formidable incarnation de la puissance de la vie, la mère de Gen donne bientôt naissance à une petite Tomoko. Préservée ( ?) des conséquences immédiates des radiations, elle représente l’espoir d’une génération qui essayera de se développer à nouveau sur les bases d’un territoire hostile. Mais fragile, elle nécessite des soins et des attentions de chaque instant, ce qui relève de la gageure lorsqu’il est déjà difficile de trouver pour soi-même un peu de riz et de confort.





La survie de chacun s’oppose à la survie d’autrui. S’ajoute à l’hostilité du territoire l’hostilité de l’autre qui ne représente désormais plus qu’une menace : menace de contamination lorsque les effets secondaires de la bombe atomique semblent se propager à la manière d’un virus ou menace de famine lorsque les vivres se comptent au gramme près et que leur rationnement ne permet pas à toutes les bouches survivantes d’être comblées.





- Si on t’apporte du riz, tu t’ouvrirais le ventre ?

- Faites-moi confiance ! Apportez-moi du riz !





La folie des survivants menace aussi Tomoko, et combien de mères désormais esseulées n’essaient pas de voler ou de blesser l’enfant par jalousie ?





Sans s’attarder sur des images monstrueuses, par simple évocation des quelques heures qui ont suivi l’explosion atomique –heures consacrées à la survie-, Keiji Nakazawa nous propose une nouvelle compréhension de l’évènement. On ne sait plus si les survivants sont vraiment les plus chanceux de l’histoire, et on ne peut déterminer ce qui est le plus tragique, des conséquences dispensées par la bombe en elle-même ou des comportements funestes des survivants. Vers, pourriture, lambeaux de peau ou folie meurtrière ? Le choix ne se limite heureusement pas à ces alternatives peu réjouissantes et Gen, puisqu’il en est le représentant, semble tirer à lui le peu d’énergies positives encore présentes dans cette population, blessée par la violence et la méconnaissance de la situation. Il est toutefois permis de se demander si cette force pourra s’étendre encore longtemps…
Lien : http://colimasson.over-blog...
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Gen d'Hiroshima, tome 2

Même remarque que pour le tome 1.
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Gen d'Hiroshima, tome 2

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Gen d'Hiroshima, tome 2



La bombe atomique a explosé sur Hiroshima. Gen et sa mère enceinte sont les seuls survivants de la famille. Ils errent dans une ville en ruine, qui n'est plus que mort, souffrance et désolation.



La mort est partout et les effets des radiations commencent déjà à se faire sentir sur les survivants.



C'est le règne du chacun pour soi. Gen et sa mère doivent trouver à manger et fuire la ville...



La réalité de ce volume est encore plus dure, avec la vision d'horreur de ces milliers de corps en lambeaux.
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Gen d'Hiroshima, tome 2

Le second volume débute sur l'horreur engendrée par la puissance atomique, des visions de cadavres, de morts-vivants, de ruines...



C'est aussi l'accouchement dans ce contexte de la mère de Gen et la naissance de sa petite sœur. Et le début de la lutte pour survivre. Trouver à manger, trouver un endroit sûr où dormir.



Les thèmes sont aussi très durs avec le rejet des gens irradiés considérés comme des monstres. La maladie et la mort parfois fulgurantes.



Gen est plein de compassion pour les autres et partage, redonne le goût de vivre à certains.


Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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Gen d'Hiroshima, tome 2

Tout le monde connait cette date du 6 août 1945 et la bombe atomique larguée sur Hiroshima.

Ce qui est peu raconté, c'est le "après". Comment les habitants ont survécu dans cette ville dévastée?

C'est ce que Gen nous raconte dans ce second tome : il a vu son père, son frère et sa sœur mourir brûlés sous les décombres de leur maison et il a réussi à survivre avec sa mère. Ensuite ... il faut manger et s'abriter. S'éloigner pour ne plus voir les cadavres qu'on entasse dans les camions avant de les incinérer, pour ne plus être confronté à la violence des bandes de gamins errants dans la ville ou à la méfiance des personnes des environs qui n'ont aucune idée de l'ampleur des dégâts. Faire face également au racisme primaire contre les Coréens.

Un manga marquant, tant par les dessins que par les réalités de l'après-bombe.

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Gen d'Hiroshima, tome 2

EXTRAIT "Un tome 2 difficile à soutenir. La fin du premier volume l'était aussi, mais là, c'est 250 pages qu'il faut tourner dans cette antichambre de l'enfer. Keiji Nakazawa ne nous épargne rien. Il ne nous cache pas les souffrances physiques, les effets terribles des radiations sur l'homme, mais il ne nous cache pas non plus les violences morales subies par les survivants."
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..
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Gen d'Hiroshima, tome 2

Même remarque que pour le tome 1.
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