Imaginez que vous mourez et que vous pouvez retourner quelques années en arrière, face à une sorte de recommencement de votre vie … mais avec des souvenirs de la précédente et donc la possibilité d’orienter différemment vos choix grâce à ce savoir.
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Par exemple, vous vous souvenez parfaitement de cette chronique, du fait que vous avez acheté ce livre et que vous avez à votre tour passé un excellent moment de lecture.
Pour convaincre d’autres lecteurs de le lire à leur tour, vous avez d’ailleurs vous-même écrit :
Dans ce roman de 1988, Ken Grimwood permet à son narrateur, Jeff Winston, 43 ans, de mourir d’une crise cardiaque avant de se réveiller 25 ans plus tôt dans sa chambre d’étudiant. A chaque fois. Le tout en conservant parfaitement le souvenir des 25 années à venir, les événements de sa vie personnelle comme les faits d’actualité, ect. Quoi de mieux pour réorienter complètement sa vie ? Choisir de faire fortune ? Privilégier la famille et l’amour ? Tenter de prévenir une catastrophe de retombée mondiale ?
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Éternellement coincé dans une boucle entre 1963 et 1988, Jeff Winston y voit la possibilité d’explorer toutes les facettes d’une existence.
Aucun ennui, aucune redondance malgré ce quart de siècle que nous vivons à plusieurs reprises aux côtés du narrateur. Toutes les situations trouvent des explications rationnelles malgré le postulat de départ… ce qui a tendance à me plaire beaucoup et… de surcroît, toutes mes questions ont, tôt ou tard, trouvé leur réponse !! Il n’en fallait pas plus pour me combler complètement.
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Le sujet était clairement casse-gueule, écrit en 1986, lu en 2023.. mais les situations mêmes clichées sont tellement intelligemment utilisées, la construction tellement habile que c’est une sacrée réussite. Roman de science-fiction, autant que roman d’amour et de philosophie, ce texte vaut très largement le détour !
Lisez-le !
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