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Citations de Kjell Westö (99)


C'est l'amour qui fait que nous nous souvenons, c'est de l'amour que viennent les histoires
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La fin ne justifie pas les moyens, mais dans les moyens se loge la vérité sur toi-même.
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Partout, des êtres humains effectuaient de longues journées de labeur dans des hangars sans fenêtres ou des baraques prêtes à s’effondrer, afin que des gens beaucoup plus riches qu’eux puissent s’acheter des tee-shirts à cinq euros, du gratin de poisson surgelé à trois euros vingt-cinq et des tuyaux plastique peints avec des produits toxiques pour un billet de dix. Souvent, ces personnes-là touchaient un salaire journalier qui n’aurait pas suffi à payer un café chez Siiri.
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—... tu as cinquante-neuf ans, Rafa. N’as-tu jamais appris que la personne que nous montrons en public et celle que nous sommes en privé sont deux entités totalement distinctes ?
—Oui. Nous avons même bien plus de visages que ces deux-là. Et j’ai aussi appris qu’aucun d’entre eux ne détient la vérité à lui seul. Pas plus qu’il n’est entièrement mensonger. S’il existe une vérité sur notre compte, chacun de nos visages en révèle une partie.
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Nous ne savons jamais à quel moment il est trop tard pour dire un mot gentil.
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L'enfance est parait-t'il une période marquée par l'innocence ; lorsqu'on sort de l'une, on perd l'autre. Mais certains connaissent une enfance peuplée de ténèbres et de sentiments contradictoires, elle n'est pas une période innocente pour tout le monde.
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J'étais encore trop petit pour comprendre ce qui rend les histoires si émouvantes: il existe dans chaque histoire des ténèbres abyssales -et ces ténèbres viennent du passé.
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Thune dormit aussi très mal la nuit de vendredi à samedi : il se réveilla en nage, rejeta dans la chaleur le drap d’un coup de pied, déboutonna sa veste de pyjama et fut accablé de pensées tristes en songeant que, passé la quarantaine, une fête arrosée menait automatiquement à la gueule de bois.
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La vie était ainsi faite: elle se révélait rarement à la hauteur des rêves.
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-Et donc c’est ici que tu traînes ta solitude?
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Le chauvinisme et le nationalisme sont des maladies coriaces. La lecture et les voyages sont les meilleurs remèdes.
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Mais quelque chose clochait. Comme si nous étions figés dans une langue créée dans le seul but de désosser la relation qui nous avait unis autrefois. Nous conjuguions les verbes à l'imparfait, le futur semblait ne pas avoir d'existence possible. Plus nous enchaînions les phrases, plus la tristesse prenait le pas sur mon état d'esprit.
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Car, en fin de compte, quelle importance que certains soient mieux lotis que d'autres, la vie n'était pas une compétition, il y avait des choses plus importantes que le fric ou les objets, on était tous dans le même bateau, on essayait tous de vivre le mieux possible et de faire de notre mieux , il fallait vraiment être rat et mesquin pour s'attacher uniquement aux erreurs et aux manques des autres.
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Notre foi était insensée. Ces années avaient un vernis bigarré : la pop music et les voyages dans l'espace, la télévision en couleurs et les tenues psychédéliques , sans parler des coiffures encore plus farfelues. Mais derrière cette parure, le monde ployait sous les guerres, les intrigues et le terrorisme-comme d'habitude.
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Mes meilleures années sont peut-être
derrière moi. Quand il y avait une chance
de bonheur. Mais je ne veux pas revenir
en arrière. Pas avec le feu qui brûle
en moi maintenant.
Samuel BECKETT
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Elle se figea.
Parmi ces voix étrangères, l'une lui disait vaguement quelque chose, sans qu'elle soit capable, dans un premier temps, de la resituer. Elle fut saisie de malaise lorsque, peu à peu, elle devina qui était l'homme derrière cette voix. En l'entendant lancer une joyeuse repartie - même si elle ne comprenait pas de quoi il était question ni à qui il s'adressait - puis s’esclaffer de ses propos, elle n'eut plus aucun doute. Si le timbre était aujourd'hui plus grave, le rire était en tout point identique.
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Elle se souviendrait plus tard que la brume grise avait ce jour-là une texture proche de la fumée dont ne se dégageait aucune sorte d'hostilité. Elle n'avait rien de cette grisaille ordinaire du mois de mars, âpre et stérile, où plaques et blocs de glace encombraient les bassins portuaires à l'eau toujours très noire. C’était plutôt une grisaille tiède, une couverture dans laquelle s'enrouler. Comme en septembre, après les vagues de chaleur et le passage des derniers orages.
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Combien de gens sur cette terre vivaient ainsi, à épargner, a attendre, à désirer, et puis... trop tard, d'un coup c'était fini.
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L'être humain est un paon, une créature vaniteuse avec un panache doré aussi immense qu'imaginaire, logé au même endroit que l'âme et l'amour propre.
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- En ce moment je ne suis personne. Mais autrefois, j’étudiais la médecine à Alep.
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