Citations de Koko Nhan (233)
Ma vengeance valait-elle le sacrifice de son cœur ?
Je m'effondre, incapable de me protéger, de lutter.
Puis, les coups s'enchaînent et l'obscurité me happe.
Glaciale, effroyable, solitaire.
Kalliopée... J'ignore si je l'appelle réellement ou si son nom ne raisonne que dans ma tête.
J'aurais dû rester auprès d'elle, quitte à mourir à ses côtés.
Peut-être aurais-je un peu moins froid.
Je me raccroche à elle, à ce fil invisible qui nous relie dans l'espoir qu'il me permettra de ne pas sombrer.
Peu importe ce que vous complotez contre moi, je serais capable de mettre mon royaume à sang pour vous protéger.
Il lui faudra du temps pour me pardonner, mais je suis prête à attendre. Une éternité si c’est nécessaire.
Il y a-t-il vraiment eu une époque, aussi brève fût-elle, où la femme ne craignait pas d'être attaquée parce qu'elle était physiquement moins apte à se défendre? Une part de moi veut croire que oui.
L'autre ...plus sceptique, doute que cela soit arrivé un jour.
La trahison est la pire des sensations. Elle vous ôte toute force et supprime l'espoir. Elle peut faire bien plus de dégâts qu'une lame et peut tuer plus vite que la guerre.
Les baisers qui donnent la trêve entre deux âmes ont un goût à part. Leur intensité dépasse la raison. Ce qu'ils nous font ressentir va au-delà de l'amour. Il ont une saveur salvatrice. Vitale.
Les mots peuvent duper. Pas les regards. Et là, alors que le sien me sonde, je devine tout ce qu'il ne me dit pas.
Si tu restes, ce soir, jamais je ne te laisserai partir, tu le sais ? C’est ta seule opportunité.
" Peu importe ce que vous complotez contre moi, je serais capable de mettre mon royaume à sang pour vous protéger."
Comment se pouvait-il que la femme à qui je pensais pour supporter ma haine soit la même que celle qui l'alimentait ? Pourquoi fallait-il que celle qui soignait intérieurement mes plaies soit aussi la personne qui symbolisait à mes yeux ceux qui me les ont infligées ?
« Les plus chanceux sont ceux qui ne rentrent pas. »
Et si c’était vrai ?
L'espoir tue, oui. Parce que c'est lui qui, à chaque fois, nous force à nous relever. Jamais on n'arrête d'y croire, jusqu'à ce que l'épuisement ait raison de notre coeur et de notre âme. Et c'est ce qu'il se passe en moi.
Il m'a alors offert le premier baiser du reste de notre vie.
Le garçon que j’ai été n’est plus, et l’homme que j’aurais pu être ne sera jamais. Ne vous accrochez pas à un passé stupide. […]
- Ne vous inquiétez pas, Votre Altesse, il n’y a rien à quoi s’accrocher. Je suis une rêveuse pas une utopiste.
J’ai envie de vivre et non pas de passer une existence à me débattre.
Je réalise aujourd’hui que les gens que nous aimons profondément sont les seuls capables de nous blesser si douloureusement.
Je ne sais pas, avoué-je avec sincérité. Je n’en sais rien, Karel. Il faudra du temps, je crois, mais… mais je n’arrive pas à ne plus t’aimer. J’essaie, mais c’est trop dur. C’est comme si chaque fibre de mon corps n’était faite que pour vivre à ton contact, comme si dès que tu disparaissais, une partie de moi mourait. Je voudrais avoir la force de te haïr, mais je ne l’ai pas. Je t’aime tant que c’en est douloureux.
Comment puis-je prétendre vouloir la protéger quand je suis prêt à lui infliger la plus cruelle des blessures ?