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Critiques de Lamia Berrada-Berca (25)
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Kant et la petite robe rouge

Une écriture poétique et juste qui retranscrit la vie d’une femme cachée vivant dans la solitude et l’indifférence.

Cachée aux yeux de la societe derrière son voile qui l’invisibilise et l’exclu des rapports humains. Ce court récit prenant pour file rouge une robe rouge nous décrit la rencontre d’une femme avec les prémices de la liberté.
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Kant et la petite robe rouge

Le titre de ce roman m'intriguait. Quel point commun peut-il y avoir entre un philosophe allemand et une robe ? 



En posant ce roman, je savais.



Petite fille grandie à l'ombre d'une grand-mère adorée, non scolarisée parce que fille, elle a été mariée rrès jeune à un jeune homme qui lui promettait de l'emmener loin de chez elle, dans ce pays magique où il travaillait.



Sauf qu'une fois arrivée, il l'a enveloppée dans cette armure noire qui l'enveloppe des pieds à la tête, de crainte qu'un autre homme puisse la lui ravir.



Emballée dans ces tissus, elle n'a que ses yeux pour découvrir le monde. Aucun droit de parler, même pas à l'institutrice de leur fille.



 Jusqu'au jour où elle découvre dans la vitrine d'une boutique cette robe rouge. Il l ui en faudra du temps pour oser la regarder, à travers la vitre, puis posée sur le comptoir, puis, bien plus tard,  oser la passer, bien cachée dans la cabine d'essayage ... et encore plus tard, l'acheter et la cacher dans sa marmite à secrets.



Un livre posé sur e paillasson du voisin, déchiffré par sa fille ...



Oser savoir ...



Et les premières lueurs de libération apparaîtront 



Un roman poignant



Un roman très (trop) court qui résonne encore en moi et le fera longtemps



Une auteur dont je vais tâcher de découvrir d'autres opus  
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Kant et la petite robe rouge

« Kant et la petite robe rouge » est un court roman de Lamia Berrada-Berca, publié tout d’abord (2012, Editions La Cheminante, 104 p.) puis réédité (2021, Editions Do, 104 p.). En fait 103 paragraphes d’une longueur qui n’excède pas une page. Une petite fille et sa mère, deux autres femmes qui entourent la mère, la maitresse de la fille et la vendeuse de robes, et deux hommes, le mari et un voisin. Voilà pour les personnages. Les accessoires : un logement, sans plus avec cuisine et chambre, le magasin de robes, un livre et un dictionnaire.

Une femme donc, mariée, elle dit vendue, à un mari qui gère la famille selon ses principes. « Son but est de veiller à ce qu’elle soit bien propre et bien nourrie. A ce que la maison soit propre et bien tenue. La femme est programmée pour entretenir leur hygiène du bonheur à tous ». Il n’y a pas à revenir sur ces principes. Elle porte la burka sous la pression de son mari. « Elle voit le monde à travers un moucharabieh flottant ». Une chance, la fille, en âge d’être scolarisée, qui apprend à lire, à vivre, avant qu’elle ne soit, elle aussi vendue, c’est-à-dire mariée.

« Elle est passée devant d’abord sans la voir. Sans vouloir voir en fait. / A cause de sa longue tunique noire, sans doute, qui la rend différente ». C’est devant la vitrine avec la petite robe rouge, on s’en serait douté. Dès les premières pages, tout est en place, les personnes, les objets, les affects dont le désir, le silence, et l’ignorance. La robe rouge de la vitrine s’oppose à la longue tunique noire.

Le désir, oublié depuis longtemps, s’installe. Puis l’attente, jusqu’aux soldes. « Elle l’a vue. / Toujours là, toujours rouge, sa robe. / Elle l’a vue d’abord de biais, d’un peu loin, comme pour faire croire qu’elle attendait que le feu passe au rouge, histoire de l’admirer tranquillement ».

Il reste à ajouter les autres protagonistes, la vendeuse qui comprend le désir, a maitresse de la fille qui souhaite aider la femme. Reste un livre, déposé sur le paillasson du voisin « Qu’est-ce que les Lumières ? » de Emanuel Kant. Sans doute pas le plus facile à lire. « Sapere Aude » repris en rabat de couverture. C’est de Horace « Ose savoir » ou comment se servir de son libre arbitre. Encore eut il fallu savoir que l’on en avait un. Mais la maitresse explique tout à la fill.

« Quand le mari rentre, tout a disparu. Le livre dans la marmite, la petite fille dans sa chambre, la jeune femme dans sa cuisine ».

On est pratiquement dans le conte de fée pour adultes. On aimerait que la réalité soit aussi généreuse. Hélas.

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Kant et la petite robe rouge

Qu'on ne s'y trompe pas, ce n'est pas parce que ce livre ne recèle que 103 pages, qu'il y a nombre d'interlignes, qu'il n'y a pas une profondeur importante dans ce court texte !

L'histoire de cette jeune femme, élevée comme tant d'autres, sous le voile noir de la tradition. Effaçant ainsi son corps, son visage, sa voix. Elle n'est que ventre à remplir par un mari. Fixant l'horizon pour rien, jour après jour, s'occupant de sa fille qui même si elle va à l'école, est aussi interdite que sa mère.

Cette jeune femme, un jour va passer devant une vitrine dans laquelle se trouve une robe rouge. Couleur rouge-cri, couleur rouge-sang, couleur rouge-vie. De cette étoffe, de cette couleur va naître son désir, une nouvelle vision de ce que peut être la vie si elle osait porter une telle robe.

Naît également une réflexion nouvelle, blanche comme la lumière, le jour où elle découvre un livre de Kant, posé devant la porte de son voisin. Analphabète, elle demande à sa toute petite fille de le lui lire.

Quant une couleur et la littérature vous donne du courage, du sens, de la beauté, de la tristesse aussi et quelques sourires d'espoir alors vous refermez ce livre en ayant envie de prendre tendrement cette jeune femme dans vos bras et lui dire doucement Vas-y, tu peux, tu as le droit !

C'est un petit livre avec un grand espoir et un grand cœur !

J'avais découvert l'auteure avec Guerre d'une vie ordinaire et avait déjà été charmée par son univers.
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Kant et la petite robe rouge

"Kant et la petite robe rouge de Lamia Berrada-Berca réédité aux éditions Do, saura nous en sommes convaincues trouver sa place sur vos étagères… avant de peut-être comme dans le roman, les « mots faisant leur chemin », circuler d’un palier à l’autre, « pour répandre de la lumière sur la réalité »."



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Chasser les ombres

« Puisqu'il le faut.

Entraînons-nous à mourir.

A l'ombre des fleurs. »

Koyabashi Issa (1723-1828)

Émouvant, un cerisier en fleurs, un livre grand comme le monde « Chasser les ombres » est l'éphéméride. Louis est âgé, solitaire, malade, en proie à la dernière marche de sa vie, il sait l'heure urgente, sournoise et imprévisible. Dans un même tempo, ses pensées vers son fils du bout du monde au Japon, sont cruciales et battements de coeur. Il cherche dans le flot des errances, l'étincelle qui le raccrochera à la vie. Revoir son fils. Les années sans lui sont des écorchures vives et profondes.

« L'enfance est un puits sans fond. En sortir prend toute une vie et la mort nous y ramène invariablement. Louis en faisait l'expérience, il était à l'âge où chaque geste, chaque mot était un appel au recommencement. »

Écrire, dévoiler à son fils les mots épiphanies, l'amour et ses craintes abandonnées dans l'entrechoc de l'âge. Lui qui n'a pas son fils Lucas s'élever dans l'entrelac des jours glorieux. Ombre pour ombre, la pudeur des absences, « aux particules fragmentées des souvenirs ». Lucas vit avec Mikki, solaire et délicate aimant Flaubert et traductrice freelance. La connivence heureuse, un couple qui devine intuitivement les gravités, l'écorce rebelle des émancipations. Ils ont un fils, un jeune adolescent Akito signifiant « l'homme de l'aube » en hommage au poème Aube de Rimbaud. Akito est en proie aux turbulences intérieures. La flamboyance n'est plus. Il plonge dans un gouffre, la matrice égarée, refuse le jour et la lumière, les autres et lui-même.

« Le regard qui la fixait comme une étoile morte était celui d'Akito. »

« Chasser les ombres » est le liant. Ici, pas de roman, d'histoire, seul, le réel des possibilités. Les écueils arriment la trame, soufflent sur les ombres et forcent le destin. Lucas va recevoir une lettre, celle de son père. le choc sera violent, un tsunami intérieur. Mais la gestuelle en filigrane aura raison de ses remords. Lui répondre ? Il faut attendre les bourgeons regain sur les branches encore frigorifiées. Ici, c'est l'aurore boréale, les mutations des coeurs qui vont oeuvrer au chef-d'oeuvre. Que ce livre est beau et donnant ! Poursuivre la lecture, les ombres s'enfuient même au profond de nos propres regards.

« On apprend à chasser les ombres ainsi. En s'aimant la nuit et en se parlant le jour. Se parler pour faire taire leur voix. »

Akito sombre dans sa chambre, radeau de Géricault, sables mouvants, vivre hors du temps et de l'espace dans les bruissements des ombres qui figent l'existence même. Un « hikikomoris » un reclus essentialiste, parabole de la rémanence. Que va-t-il se passer dans ce langage où tout est théologal, attente et murmure ? Lamia Berrada-Berca délivre des mots sur les maux, les renaissances en advenir. « Chasser les ombres » est un miracle. Louis et Lucas retrouveront-ils l'heure des fiançailles renouées ? le seuil des révélations ?

« Chasser les ombres » est l'éternité. Culte, magistral et inoubliable. En lice pour le prix Hors Concours des éditions indépendantes 2021. Publié par les majeures Éditions Do.



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Chasser les ombres

Avec Chasser les ombres, publié il y a quelques jours aux éditions Do, Lamia Berrada-Berca livre un creuset de l’être à la fois intime et complexe.



C’est dans une langue habitée par d’autres, tout autant malléable que fine, poétique et précise, que Lamia Berrada-Berca ausculte les relations humaines, saisissant tout de leurs contrastes, de leurs aspérités et de leurs flamboyances. Une quête que l’autrice poursuit d’ouvrage en ouvrage faisant de la solitude, des failles et de l’enfermement, ses thématiques phares.



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Kant et la petite robe rouge

Beau moment de lecture avec ce petit roman, presque une nouvelle ou une fable

sur la condition des femmes opprimées, niées, bafouées

pour lesquelles on souhaiterait tant une petite robe rouge dans une vitrine et -soyons fous!- l'accès à la lecture...

Bravo à l'auteure pour Aminata et toutes les autres !



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Kant et la petite robe rouge

Aminata, dont on découvre le prénom au fil du livre, a été arrachée à son village, mariée et emmenée en France par son époux. Elle y vit avec lui et leur petite fille. Ne sachant ni lire ni écrire, et ne parlant pratiquement pas le français, elle subit un isolement supplémentaire, et non des moindres, avec l'obligation de porter un voile intégral.



Deux évènements vont asseoir sa volonté d'indépendance et de liberté. Tout d'abord une robe dont le rouge éclatant accroche son regard dans une vitrine devant laquelle elle passe comme un fantôme. Puis un livre déposé sur le palier du voisin, et qu'elle vole.

Elle tournera autour de ces deux objets, longtemps, au rythme des questions qui lui viennent, sur ce qu'elle est, ce qu'elle peut être, ce qu'elle souhaite pour sa fille, et comment...



L'écriture est d'une poésie sobre, les mots vont droit au but. Le questionnement d'Aminata se heurte aux murs de l'appartement, ou aux limites de la cage de tissu qui l'entrave.

J'ai suivi l'éclosion de cette femme pas à pas avec passion, la gorge serrée.
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Kant et la petite robe rouge

Un roman aussi court qu'il est fort. La condition de la femme vue de l'intérieur en acceptation totale.



Avec l'espoir que la situation va changer avec l'arrivée en France, la jeune se rend compte qu'elle traverse le mode comme transparente et le regarde enfermé derrière sa burqa. Jusqu'au jour où les circonstances font entrer le désir de s'ouvrir, de s'instruire de gouter à cette liberté qui l'entoure.



D'une écriture simple mais pleine de poésie et de douceur, dans un monde entre deux, l'auteur nous porte, nous transporte et nous fait ressentir ce désir qu'une simple robe de couleur rouge, avec toute la symbolique, peut faire naitre.



Un très beau roman.
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Kant et la petite robe rouge

Un tout petit livre pour mettre en lumière (c'est le cas de dire) la condition de cette jeune femme musulmane qui a suivi son époux en France. Ce pays est porteur de promesse de bonheur et pourtant rien ne change. La jeune femme, on ne la nomme qu'ainsi, ne voit pas de différence: elle continue de porter la burqa et vit isolée chez elle tandis que sa petite fille va à l'école et que son mari travail. Les jours succèdent aux jours dans la monotonie et l'ennui. Elle sort parfois pour faire les courses et s'aventure un peu plus loin que d'habitude et là, elle voit une petite robe rouge en vitrine qui allume en elle le désir d'autre choses. Parallèlement, elle entre en possession d'un ouvrage d'Emmanuel Kant ou sa petite fille lui lit: Sapere aude! (Ose penser). Sa vie en sera bouleversée. Jamais elle n'avait imaginer ce possible.

Un tout petit livre qui nous donne l'occasion de relire certains classique sur la condition féminine et la philosophie des Lumières quant au fait religieux. Une anthologie se trouve en fin de livre: elle est la bienvenue.
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Kant et la petite robe rouge

Elle a trente-trois ans, elle vit à Paris avec son mari et sa petite fille. Mais elle n'est pas comme les autres, elle n'a pas les mêmes droits : son époux l'oblige à la burka. Elle n'a pas le droit de voir l'institutrice sans son mari, elle est juste, comme dirait Pierre Perret, « sa bête de somme ». Le jour où elle passe devant un magasin qui présente en vitrine une jolie robe rouge, elle est à la fois éblouie, et coupable. Elle n'a pas le droit de vouloir, elle n'a pas le droit de désirer, surtout une robe rouge… Et un jour,quelqu'un dépose sur le paillasson de son voisin un livre de Kant, « Qu'est-ce que les lumières ? ». Ce livre, sa petite fille va lui lire, difficilement, ce livre soigneusement caché de son mari. Et la phrase clé, « Aie le courage de te servir de ton propre entendement », accompagne son désir d'éveil.

Il y a beaucoup d'émotions dans ce petit livre. L'émergence du désir de cette jeune femme est touchant, autant que ses hésitations, sa peur et son courage. Un joli petit bijou à découvrir.

A la fin, des paragraphes tirés des écrits de Molière, Voltaire, laissent sans voix les joyeuses féministes que nous sommes...



Première fois édité en 2011, ce livre, un peu passé inaperçu, mérite d'être mis en avant.

De l’héritage légué par ses parents, au croisement d’un grand- père suisse-écossais et d’un autre arabe, d’une grand-mère française et d’une autre berbère, aux croisements de Paris, Berne, Fès, Aberdeen et le Sud marocain, entre une sœur vivant à Montréal et un mari d’origine sicilienne subsiste, comme un phare, la langue française.
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Kant et la petite robe rouge

L'histoire d'une métamorphose, celle d'une femme qui troquerait volontiers sa burqa pour une robe rouge. Ce désir, suivi par la découverte d'un livre de Kant et de cette fameuse maxime, "Aude sapere" (ose savoir), vont la pousser à remettre en cause le carcan social qui la contraint depuis toujours. Une fable philosophique pleine d'optimisme portée par une écriture simple mais précise et émouvante.
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Kant et la petite robe rouge

Une découverte magnifique car une histoire pleine d'espoir et de douceur malgré tout.

Une jeune femme, voilée, sous sa longue robe noire qui la rend invisible au monde, découvre le désir à travers la vision dans une vitrine d'une petite robe rouge. Le rouge, couleur du cri. Et après cette vision, plus rien ne sera jamais pareil dans sa vie. Elle commence à réfléchir, à saisir qu'elle est finalement un individu et non plus qu'un objet quotidien. Puis elle tombe sur un livre, un livre de Kant. Mais c'est sa petite fille qui va lui en lire des passages car elle ne sait pas lire et ne sait pas écrire. Alors, les voilà les deux, dans la pénombre, à lire des passages de ce livre et là, son esprit s'ouvre encore un peu plus à ce qui est raison, ce qui est soi, ce qui est vivre, ce qui est être.

Franchement, un très beau petit livre, je suis réellement enthousiaste. Je le conseille vivement, comme il m'a été conseillé car il ouvre aussi en soi une réflexion personnelle.
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Kant et la petite robe rouge

Une dénonciation habilement menée entre vie de femme muselée qui fantasme sur une robe rouge décolletée et philosophie « kantienne “qui pousse à l’introspection et l’émergence du soi, de l’individu.

Une jolie histoire à la fin idéale, mais au style trop haché pour moi, parfois déroutant, en tout cas pas assez fluide à mon goût.

On ne dénonce jamais assez les injustices faites aux femmes. Ici il s’agit des femmes prisonnières chez elles d’un mari extrémiste qui les voile en burka, les a sorties de leur pays d’origine, les a murées en France et toute velléité de s’émanciper ne serait-ce qu’en apprenant la langue, est vite étouffée ; il s’agit de femmes qui sont au service de leur mari et de leurs enfants avec pour seule liberté celle de rêver.
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Kant et la petite robe rouge

Rouge, Liberté... Rouge, Liberté ... Rouge, Liberté... Liberté, Liberté, Liberté... à crier, à hurler, à imposer.

C'est comme un signal qui clignote dans sa tête.

Combat de femme, ce livre sous ses airs anodins est à laisser entre toutes les mains.

Qu’entraînera ce cap passé? Après avoir bravé ses peurs, quel sera son sort?
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Kant et la petite robe rouge

Dans ce livre on suit l'histoire d'une femme qui subit la pression de sa famille et de sa religion, mais dont la vie va être bouleversée par la vue d'une robe rouge en vitrine d'un magasin. Nous allons alors la suivre tout au long de son cheminement personnel jusqu'à sa libération intellectuelle.



Ce livre permet de se poser des questions sur un thème féministe. Je trouve cela vraiment intéressant de se confronter à ce genre de réflexion. Ce livre permet de sensibiliser au sujet du féminisme mais aussi à ceux de l'indépendance, du poids des traditions. Il y a un grand poids argumentatif dans ce livre pourtant su court.



Je tiens aussi à souligner que j'ai vraiment adoré les textes complémentaires. Ce détail est vraiment très intéressant car c'est ce qu'on nous demande pour les cours et cela permet de mettre en relief le texte en l'offrant à la comparaison.

Je remercie énormément Babelio et la maison d'édition de La cheminante pour l'envoi de ce livre qui fut une très jolie découverte. Un texte très court, mais très instructif.


Lien : http://tantquilyauradeslivre..
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Kant et la petite robe rouge

Merci aux éditions La Cheminante et à Babelio pour cette petite perle!

Une écriture fluide et légère malgré le sujet abordé. J'ai vraiment aimé la façon d'aborder le sujet sans rentrer dans des polémiques et sans agressivité. Nous sommes juste spectateurs de l'évolution de l'héroïne de ce roman qui combat ses peurs et qui recherche sa propre vérité sur le sens de la vie.

L'histoire vous plonge dans l'univers de ces femmes voilées et soumises (en apparence). Une petite lueur au fond de sa tête et son coeur lui disent que au-delà de la femme objet, de la femme mère, de la femme au foyer, il existe un monde à découvrir et un mode de vie bien différent de ce qu'elle a toujours connu. Cette fameuse petite robe rouge est le symbole d'une lutte permanente de la femme pour obtenir ses droits et ses libertés en tant que musulmane mais surtout en tant que citoyenne de ce monde. Le livre de Kant sera le second déclencheur qui lui permettra d'évoluer, de réfléchir, d'analyser et de souhaiter un avenir meilleur pour sa fille et enfin le voisin, qui détruit, en quelques mots écrits, les dernières barrières de ses doutes et de ses craintes de tout ce qui n'appartient pas à son quotidien de femme musulmane soumise.
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Kant et la petite robe rouge

Immersion sous une pièce de tergal noire, dans la peau d'une jeune femme maghrébine immigrée. Prisonnière de sa burqa, de som mari, de sa condition de femme soumise à des "traditions" qu'un livre d'Emmanuel Kant va ébranler. Ce récit, qui s'apparente plus à une nouvelle qu'à un roman, s'attache à décrire le quotidien de cette femme et de sa prise de conscience. Qu'en sera-t-il du chemin qui mènerait à sa libération ?
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Kant et la petite robe rouge

j'ai été touchée par ce très court roman, à la fin du livre cette femme est devenue mon amie. J'ai envie de lui prendre la main pour l'aider a avancer sur le chemin de la liberté. Je trouve que l'écriture correspond exactement au personnage principale simple et forte malgré tout.
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