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Vidéos de Lamia Ziadé (8)
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videos17 décembre 2021
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Avec Camille Ammoun (https://ohlesbeauxjours.fr/programme/les-invites/camille-ammoun/) et Lamia Ziadé (https://ohlesbeauxjours.fr/programme/les-invites/lamia-ziade/)Rencontre animée par Élodie Karaki (https://ohlesbeauxjours.fr/programme/les-invites/elodie-karaki/)

Pour Octobre Liban, l'écrivain Camille Ammoun, par ailleurs spécialiste des questions de résilience et de durabilité urbaine, a arpenté la rue la plus longue de la capitale, histoire de mieux cerner le souffle révolutionnaire qui s'est emparé de Beyrouth en 2019 (à l'image du printemps arabe égyptien ou du hirak algérien). Une artère étroite de plus de 5 kilomètres qui change de nom et traverse tout le centre-ville, où l'auteur a interrogé les gens, participé aux débats improvisés et s'est infiltré dans les lieux alternatifs. Un vent d'espoir malheureusement réduit à néant le 4 août 2020 à 18h07 précises avec l'explosion d'un stock de 2750 tonnes de nitrate d'ammonium générant un souffle ressenti à des dizaines de kilomètres à la ronde, l'effondrement de nombreux bâtiments, causant la mort de 171 personnes et plus de 6 500 blessés et détruisant l'artère d'où était partie la contestation populaire.
De son côté Lamia Ziadé, auteure et illustratrice, raconte avec Mon port de Beyrouth la manière dont elle a vécu ce drame explosif depuis Paris et au plus profond de sa chair, mélangeant les témoignages des membres de sa famille, rendant hommage aux victimes, tressant des louanges aux pompiers, bénévoles et membres du corps soignant, ponctuant le tout de son ressenti personnel face à son pays natal et de flashback sur l'histoire du Liban. le tout en alternant textes et dessins dans un livre qui émeut par son urgence et sa sincérité.
Avec Beyrouth en personnage principal, les livres de Camille Ammoun et de Lamia Zadié se font écho, l'un se terminant là où l'autre débute, lorsqu'un drame a éteint la flamme d'un espoir démocratique et remis malheureusement en mémoire la corruption politique qui gangrène le pays depuis des générations.

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À lire
Camille AmmounOctobre Liban, Inculte, 2020.
Lamia ZiadéMon Port de Beyrouth, P.O.L, 2021.
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Une rencontre animée par Élodie Karaki et enregistrée en public le 16 juillet 2021 dans les jardins de l'Iméra à Marseille, lors de la 5e édition du festival Oh les beaux jours !. (https://ohlesbeauxjours.fr/) 

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Un podcast produit par Des livres comme des idées (http://deslivrescommedesidees.com/).
Montage : Clément Lemari ey
Voix : Benoît Paqueteau
Musique : The Unreal Story of Lou Reed by Fred Nevché & French 79 (https://ohlesbeauxjours.fr/evenement/the-unreal-story-of-lou-reed-by-fred-neche-french79/)
2021 © Oh les beaux jours ! (https://ohlesbeauxjours.fr/).
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videos03 décembre 2019
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Lamia Ziadé Bye Bye Babylone Beyrouth 1975 -1979 éditions P.O.L : où Lamia Ziadé tente de dire de quoi et comment est composé son livre "Bye Bye Babylone" et où il est question notamment de la guerre au Liban entre 1975 et 1979, de l'enfance et de la guerre des hôtels, des milices et des barbes à papa, des chrétiens et des musulmans, à l'occasion de sa parution aux éditions P.O.L, à Paris le 28 octobre 2019.
"Dans ce livre, il y a des chewing-gums et des kalachnikovs. Il y a des bonbons, des chocolats, des barbes à papa, des bombes, des obus, des missiles et des grenades, des armes en tous genres. Il y a des Smacks, du Bonjus, et des roquettes de 140 mm.
Il y a moi et mon petit frère, il y a des miliciens et des miliciennes, des phalangistes, des palestino-progressistes, des nassériens, des tigres, des fidayins, des moudjahidins et des mourabitouns. Il y a des leaders politiques. Des lugubres, des cruels, des cyniques, des monstres, ils planent sur la ville. Il y a des keffiehs, des treillis, des lunettes de soleil, des croix et des turbans, des chemises hawaiiennes et des sahariennes. Il y a les néons de Hamra et le hamburger du Holiday Inn, la bataille des hôtels et le massacre des camps, l?incendie des souks et le pillage de la rue des Banques. Il y a des enlèvements, des explosions, des assassinats, des rafales de mitraillette, et des cigarettes. Des Gitanes, des Marlboro, des Dunhill, des Viceroy, des Winston, et surtout des Kent. Des cendriers, des allumettes, des briquets Cartier en or, de la fumée, beaucoup de fumée, et du feu. Il y a des cartes à jouer, des dessins animés, des bandes dessinées, des jeux de société, des Matchbox, des bulles de savon, une panoplie d?Indienne et ma collection d?éclats d?obus. Il y a le magasin de mon grand-père et le foulard en soie de ma grand-mère, la Nivea de ma nounou et le Petzi de Walid. Il y a des cinémas en feu, le Roxy, le Radio City, le Dunia, l?Empire, le Rivoli, et des hôtels en flammes, le Palm Beach, le Vendôme, le Saint-Georges, le Phoenicia, l?Alcazar.
Il y a la ligne de démarcation et la corniche de Manara. Dans ce livre il y a Beyrouth, en feu, en flammes, en étincelles, en explosions, dans le noir absolu, il y a Beyrouth qui brille."
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marina5302 décembre 2019
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Lamia Ziadé Bye Bye Babylone Beyrouth 1975-1979
videos08 avril 2018
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Payot - Marque Page - Lamia Ziadé - Ma très grande mélancolie arabe
videos07 décembre 2017
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Lamia Ziadé Ma très grande mélancolie arabe -éditions P.O.L : où Lamia Ziadé tente de dire de quoi est faite sa "très mélancolie arabe" et pourquoi ce livre,à l'occasion de sa parution aux éditions P.O.L, un jour de grand vent, à Beyrouth, au Sporting, le 3 novembre 2017 - Liban -

Dans ce livre, il y a des ruines et des martyrs, des vestiges, des temples, des sanctuaires, des portiques, il y a des tombes, des cercueils, des mausolées, des cimetières, des épitaphes. Il y a des sépultures mythiques et des fosses communes. Il y a des résistants tués, des révoltés abattus, des leaders assassinés, des enfants massacrés, des partisans
torturés, des nationalistes pendus. Il y a des rebelles héroïques. il y a des saints, des prophètes, des dieux, des vierges, des archanges, il y a des victimes et des assassins. Il y a aussi des châteaux forts, des citadelles, des basiliques, des mosquées, des dômes, des minarets, des phares, des miradors, des barbelés, des carcasses d?hôtels, des camps, des prisons. Et des détenus, des captifs, des séquestrés. Il y a des condamnés à mort.

Il y a des miliciens et des dictateurs, des fédayins et des moudjahidines, une infirmière kamikaze, une miss univers et un prince rouge, des émirs, des pachas, des califes, des patriarches et des poètes. Il y a l?élégance, la classe, le style, la manière, la touche, la griffe, il y a la flamme, la passion, l?idéal, la cause. Il y a Septembre Noir et la bataille de Kerbala, la corniche de Beyrouth et le discours d?Alexandrie, la tête de Jean-Baptiste et celle de l?imam Hussein, la fiancée de Naplouse et l?artificier de la Casbah, la prisonnière de Khyam et la dactylo d?Alger, les Boeings de la Pan Am et l?automobile du Roi d?Irak, le minaret de Jésus et le rocher de Mahomet. il y a aussi un imam disparu, un cheikh caché, un ayatollah inspirant, un mufti éliminé et un mufti ambigu. Il y a des keffiehs, des treillis, des lunettes noires, des turbans, des sahariennes, des drapeaux, des uniformes, des journaux, des slogans.

Il y a la plume, le mot, le verbe, l?éloquence, le discours, l?étendard.

Il y a des attentats, des enterrements, des processions, des funérailles, des cortèges, des pleurs. Et aussi des colonnes, des chapiteaux, des gisants, des sarcophages. Des tombeaux phéniciens, des cénotaphes sumériens, des nécropoles romaines, des pyramides égyptiennes. Il y a le Saint Sépulcre, le temple de Salomon et le dôme du rocher.

Il y a des massacres, des tueries, des boucheries. Il y a des blasts d?explosions. Il y a du sang, des soupirs, des larmes, des lamentations, de la poussière, de la fumée, de la boue, des bris de verre, des décombres, la désolation, la tristesse, l?agonie, le drame, la tragédie, le deuil, les couronnes, les fleurs, les rubans, les chants, les youyous, le paradis. C?est une danse macabre.

Dans ce livre, il y a un siècle au proche orient."
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videos21 octobre 2015
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Lamia Ziadé Ô nuit, Ô mes yeux - le Caire/Beyrouth/Damas/Jérusalem - éditions P.O.L :où Lamia Ziadé tente de dire de quoi et comment est composé "Ô nuit, Ô mes yeux", et où il est question notamment d'Asmahan, de Farid El Atrache, Abdelwahab, Oum Kalthoum, et de Fairouz, d'histoire et de nostalgie, de textes et de dessins, à l'occasion de la parution de Ô nuit, Ô mes yeux aux éditions P.O.L à Paris le 4 octobre
"Dans ce livre il y a les cabarets du Caire, les studios, villas, casinos du Caire, les maris, les amants, l?alcool, les somnifères, l?argent, les suicides, les brownings,les scandales, les palaces. Il y a le chant, la musique, la voix, les ovations, les triomphes, la gloire. Il y a l?audace, le génie, l?aventure, la tragédie.
Il y a des poètes et des émirs, des danseuses, des banquiers, des officiers, des imams, des cheikhs, des actrices, des khawagates, des musiciens, des vamps, des noctambules, des révoltés, des sultans, des pachas, des beys, des espionnes, des prodiges, des rois d?Égypte et la cour. D?éminents journalistes, de célèbres compositeurs, des patronnes de clubs, des grands chambellans, des joueurs de oud. Il y a la petite paysanne du delta et la princesse druze, le fils du muezzin et le chanteur solitaire, la star juive et le colonel héroïque. Il y a Asmahan, Oum Kalthoum, Abdelwahab, Farid el Atrache, Samia Gamal, Leïla Mourad, Nour el Hoda, Sabah, Fayrouz, il y a les astres de l?Orient. Il y a la classe, le glamour, la touche, le style. Il y a l?amour, la passion, la haine, la vengeance. Il y a des verres et des cigarettes, des cartes à jouer, des jetons, des dés, des bijoux, des drapeaux, des corans. Il y a les cinémas de Beyrouth, les palais de Damas, les quais d?Alexandrie, les rues de Jérusalem, la cour de Bagdad. Il y a la radio, les disques, les micros, les caméras, les génériques, les néons, le rideau, l?orchestre, le concert, le public, la transe. Il y a la voix des Arabes. Il y a les grands hôtels, le Saint-Georges, le King David, l?Orient Palace, le Mena House. Il y a la chute de l?Empire ottoman et il y a la guerre en Palestine, il y a la prise du canal de Suez et la défaite de 1967, il y a un siècle au Proche-Orient."

http://www.onuitomesyeux.com/acceuil.html
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Penelope30 juin 2013
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Interviews avec trois artistes : Fayçal BAGHRICHE, Fatima MAZMOUZ et Lamia ZIADE, destinées à être projetées lors d'une table ronde autour du thème "La Jeune scène artistique arabe : héritages et devenir" organisée par Nadine ATALLAH, Pauline CHARRIERE, Arthur MAYADOUX et Lucile RIBEAUDEAU dans le cadre des Jeudis de la Sorbonne et des Jeudis de l'IMA. Le jeudi 7 avril 2011 à 18h30 à l'Institut du monde arabe.





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