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Citations de Larry Tremblay (217)


C'est comme pour la musique. Est-ce qu'on doit expliquer, est-ce qu'on doit comprendre la musique ? Non. La musique, c'est ce qui ressemble le plus au coeur de Tchich Quang Duc. Quelque chose qui agit dans tout l'univers sans qu'on puisse l'expliquer ou le comprendre, tu saisis ?
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concentre-toi. Oublie. Crée. Il y a des jours où tout commence, d'autres où tout finit. Il ne tient qu'à toi que celui-ci en soit un où tout commence. Respire
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Le parfum des fleurs est leur sang.
Les fleurs sont courageuses et généreuses. Elles répandent leur sang sans se soucier de leur vie.
Voilà pourquoi elles se fanent si vite, épuisées d'avoir offert leur beauté à qui veut bien la voir
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Larry Tremblay
J'ai vu l'autre côté du ciel. Il n'avait pas de fin.
Comme si mes yeux n'arrivaient pas à aller plus loin que lui
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Larry Tremblay
Le paradis est fait d'eau, de sol, de ciel
Et d'un regard que rien n'arrête.
Le regard est la matière secrète de l'espace.
Ne le tuez jamais.
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La route était secouée de joie et de colère
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Les hommes dans notre pays vieillissent plus vite que leur femme. Ils se dessèchent comme des feuilles de tabac. C’est la haine qui tient leurs os en place. Sans la haine, ils s’écrouleraient dans la poussière pour ne plus s’en relever.
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Il se posait lui-même la question du mal. Il était trop facile d’accuser ceux qui commettaient des crimes de guerre d’être des assassins ou des bêtes féroces. Surtout quand celui qui les jugeait vivait loin des circonstances ayant provoqué ces conflits dont l’origine se perdait dans le tourbillon de l’histoire. Qu’aurait-il fait, lui, dans de pareilles situations ? Aurait-il été, comme des millions d’autres hommes, capables de tuer pour défendre une idée, un bout de terre , une frontière, du pétrole ? Aurait-il été lui aussi conditionné à tuer des innocents, femmes et enfants ? Ou aurait-il eu le courage, au risque de sa vie, de refuser l’ordre qu’on lui donnait d’abattre d’une rafale de mitraillette des gens sans défense ?
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Il a regardé la route s'enfuir dans le rétroviseur. Son père fabriquait un étrange silence, fumait dans l'auto.
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- Quel âge as-tu ? Comment t'appelles-tu ? Tu as le nom et l'âge d'un père. Mais tu possèdes bien d'autres noms et bien d'autres âges. Je pourrais te parler comme si tu étais mon frère. A la place de ta mitrailleuse que tes mains tiennent avec tant d'acharnement, tu pourrais porter autour de tes reins une lourde ceinture d'explosifs. Ta main serait sur le détonateur et ton coeur serait sur le mien. Et tu me demanderais de te raconter une histoire pour ne pas t'endormir afin que ta main, par inadvertance, n'appuie pas sur le détonateur. Et je te parlerais jusqu'à la fin des temps, cette fin qui est parfois si proche.
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« Les mots ne sont jamais innocents. Ils cachent des intentions secrètes qui orientent l’attention du lecteur, suscitent en lui des images, éveillent des désirs, engendrent des besoins », aimait-elle répéter.

(Alto, p. 103)
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Entre les lignes, il y a de l’espace et du temps. C’est là que tout se fait. C’est là que le monde se dévoile, le monde jaillissant, celui qui émerge du présent.

(Alto, p. 14)
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Mais pourquoi faut-il vivre dans un pays où le temps ne peut pas faire son travail. La peinture n'a pas le temps de s'écailler, les rideaux n'ont pas le temps de jaunir, les assiettes n'ont pas le temps de s'ébrécher. Les choses ne font jamais leur temps, les vivants sont toujours plus lents que les morts.
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– Avez-vous maintenant réalisé ce que vous avez accompli ? Vous avez trouvé un chemin pour vous rendre jusqu’à cette drôle de ville. Vous êtes les seuls à l’avoir fait. Tous ceux qui ont tenté de le faire ont été déchiquetés par les mines. Dans quelques jours, l’un d’entre vous retournera là-bas. Toi Aziz, ou toi Amed. Votre père décidera. Et celui qui aura été choisi portera une ceinture d’explosifs. Il descendra jusqu’à cette drôle de ville et la fera disparaître à jamais.
Soulayed, avant de les quitter, leur a encore dit.
-Dieu vous a choisis. Dieu vous a bénis ».
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Tu ne comprends rien. Je veux que toi et moi, nous nous engagions dans une expérimentation existentialiste. Il faut sortir des sentiers battus. Trouver de nouvelles façons de vivre les relations humaines. Nous sommes jeunes, nous n'allons pas reproduire bêtement ce que nos parents ont fait.
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Cette médiatisation outrancière de la mort révèle l'état pathologique dans laquelle la société maintient ses membres.Le vautour, dans cette histoire, c'est aussi lui, surtout lui, la main prolongée par une télécommande. Suant à grosses gouttes, fusionné au cuir de son fauteuil, il se délecte du malheur des autres.
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Ce n’est pas toujours drôle un être humain. J’aime bien gratter, creuser. Le titre indique qu’on travaille dans les valeurs morales, entre le bien et le mal, et le plaisir qu’on a à faire du mal. La question du mal, elle traverse toute mon œuvre. Ça me hante, parce que c’est une des plus grandes questions de la philosophie. 
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Un roman sur la pureté de l’amour quand il est aussi jeune que l’aube. La mort d’Alice Livingston fait de cette œuvre posthume un véritable testament. (p. 132)
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Je te parle de la pureté du cœur. Une force qu’on ne peut pas expliquer, qui se retrouve en chacun de nous mais que très peu d’entre nous utilisent. Un amour détaché de tout désir : c’est ça, pour moi, la pureté du cœur. (p. 65)
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Les oiseaux ne se trompent jamais quand il s'agit de paradis.
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