Laura Gallego Garcia

Livre découvert en furetant de-ci de-là, comme d'habitude. Comparé aux autres romans que j'ai dans ma PAL, celui-ci y est resté très peu de temps, moins d'une semaine après l'achat.



Je connais l'auteur de nom car une autre de ses séries m'intéresse, « Idhun ». Celui-ci m'a donné envie à cause de sa faible épaisseur (intercalé entre 2 romans de plus gros gabarit) et de son résumé très attrayant où il est question de magie, de fantôme et de licorne.



La méchanceté entre enfants se trouve souvent dans les romans surtout si elle se tourne vers une enfant, dite étrange car différente et plus intelligente que les autres. Parmi cette méchanceté, il y a également la volonté de certains de lapider ce (ou ceux) qu'ils ne comprennent pas...



Le personnage principal de cette série se nomme Dana, nous la suivons de sa naissance à son entrée dans la Tour en avance rapide (4 chapitres). Ses premières années dans la Tour sont également en accéléré pour arriver dans le vif du sujet au moment où elle devient apprentie du 4ème cycle. Elle doit maintenant apprendre à utiliser le Livre du Feu.



Pendant ses jeunes années chez ses parents, elle était débrouillarde et solitaire, ne parlant qu'à son seul ami, Kai. Malheureusement pour elle, elle acquit rapidement une réputation de sorcière car elle était la seule à voir Kai. Mais peu lui importait car c'était le seul à la comprendre jusqu'au jour où le Maître vint la chercher pour l'amener à la Tour et la former à la magie.



Le personnage de Dana me fait beaucoup penser à Alanna, une autre série jeunesse. Dana est têtue et a beaucoup de caractère. Quand elle veut quelque chose, elle y arrive. Elle se laisse difficilement mener par le bout du nez. L'autre personnage que l'on apprend à apprécier est Kai, l'ami qu'elle est la seule à voir et dont la raison lui sera donné dans ce tome. Je trouve néanmoins dommage que les autres personnages, Fenris, Maritta et le Maître, ne soient seulement qu'effleurés. J'aurais bien aimé en apprendre un peu plus sur eux et leur passé. Peut-être que dans la suite de la série, cela va évoluer.



En tout cas, comme pour Alanna, il est très agréable de suivre les aventures de Dana et de la voir se relever et apprendre un peu plus à chaque fois qu'elle tombe. Par moment, j'ai eu l'impression que Dana se transformait en Eléna (« Les Bannis et les Proscrits »). Bon gré mal gré, elle apprend à faire usage de sa magie pour faire le bien autour d'elle.



J'ai vraiment beaucoup apprécié l'écriture de cet auteur, elle est simple et fluide. Les paysages sont assez peu décrits car tout se passe soit à la ferme de son enfance, soit aux alentours de la Tour. La seule chose que je regrette est qu'on n'ait pas beaucoup d'informations sur les personnages, mais peut-être va-t-elle les développer dans la suite de la série. La vie de Dana est expliquée dans ses grandes lignes et on ne s'attarde que sur les évènements les plus importants, un peu comme pour Alanna.



Comme vous l'aurez compris, je vous conseille donc de découvrir cette petite série jeunesse très bien écrite et qui se lit très vite. Pour ma part, je me jette sur le tome 2 que j'ai sous la main. Il me tarde de connaître la suite des aventures de Dana maintenant qu'elle a changé de statut !!



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

Je prenais ce tome pour le 4ème de la série, il s’agit en fait du prélude… Dommage que les éditions J’ai lu ne l’aient pas réédité en même temps que les tomes 1 et 2. C’est idiot de le lire en dernier mais je peux aussi le considérer comme un hors-série.



Ce tome me permet d’apprendre à mieux connaître Fenris, l’elfe lycanthrope. Son personnage est très mystérieux dans la trilogie. Ici, nous découvrons sa naissance, sa jeunesse et son initiation. J’ai bien aimé ce personnage, il a du cran et ne se laisse pas avoir par les grands de ce monde. Il vivra 1000 aventures qui forgeront son caractère mais pas toujours son âme. Malgré les décennies, le loup en lui est toujours aussi fort et il devra apprendre à faire avec. Rencontrera-t-il enfin quelqu'un qui l’aimera pour ce qu’il est, à la fois, elfe et loup ? J’ai aimé rencontrer ce personnage qu’on voit finalement assez peu dans le tome 3 et qui a un parcours si étonnant, le plus souvent contre sa propre volonté… Plus d’une fois, je l’ai plaint car il n’a pas choisi de vivre ainsi, il en est contraint à cause des humains et des elfes dont la vision est dictée par leurs haines de l’étranger et de la différence. J’ai néanmoins apprécié le suivre dans ces différentes aventures où il ressort toujours plus fort quoiqu’il en pense…



Comme vous l’aurez compris, cet hors-série est une excellente découverte, c’est un bon final pour cette série jeunesse. Il s’agit d’une nouvelle auteure à suivre car son style est très agréable et se lit très bien. J’aurais dû finir ce roman plus vite mais avec deux jours chargés, où je n’ai pas pu lire, ça a été difficile de le finir aussi vite que le précédent. Je conseille aux amateurs de littérature jeunesse de découvrir cette série fantastique très sympathique.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

Quand la fiction dépasse la réalité … ou l'inverse!



En visite en Espagne, un jeune américain parcourt des univers fantastiques où les horloges emprisonnent les âmes, où l'on passe de la Cité Antique à la Cité Occulte comme si l'on passait de l'autre côté du miroir, où des chiens monstrueux et des démons le poursuivent… Au bout d'un moment on ne sait plus où est la réalité, on doute autant que le personnage. Ne serait-il pas en train de rêver? De nombreux personnages ont des yeux d'une couleur très spéciale, arrivent d'on ne sait où… Tout cela en une nuit, au rythme du temps que compte impitoyablement l'horloge chinoise qui se nourrit des âmes.



Tout cela est narré dans une langue agréable et soignée. Un effort de recherche sur le vocabulaire pour éviter les répétitions tout en étant très précis dans les descriptions des «effets spéciaux» ou des êtres surnaturels.

L'auteur nous emmène dans d'autres dimensions toutes aussi crédibles les unes que les autres. J'apprécie la réflexion sur le rôle des horloges, celle sur les rêves.



Un auteur à suivre.

Au début de ce tome, nous apprenons que l'auteur n'avait, à la base, pas prévu de faire une série. C'est sous la demande insistante de plusieurs personnes, dont des proches, qu'elle a décidé de créer une suite où on retrouverait Dana et son ami Kai.



L'histoire de ce tome commence quelques années après la fin du tome 1. On y retrouve Dana et Fenris ainsi que de nouveaux habitants de la Tour. Malheureusement, Maritta nous quitte dès le début, nous n'apprendrons donc pas à la connaître un peu plus...



Une nouvelle élève, Salamandre (un surnom qui lui a été donné à cause de son don pour le feu), arrive à la Tour et commence son enseignement magique sous la direction de Dana et Fenris. Trois autres élèves sont déjà présents dans la Tour à différents niveaux d'études magiques.



Au bout de quelques pages, le personnage principal change pour laisser la place à Salamandre, qui semble aussi têtue et téméraire que ne l'était Dana à son âge. Dana étant prisonnière d'une autre dimension, Salamandre part à sa recherche en utilisant tous les moyens à sa disposition. Malgré tout, de nouveaux personnages viennent lui mettre des bâtons dans les roues pour diverses raisons, et pas forcément pour les meilleures qui soient.



Dans ce tome, comme dans le précédent, les personnages sont assez peu décrits, quelques traits de caractère et la vision des uns sur les autres, et c'est tout. Certains personnages sont néanmoins plus décrits que d'autres car ils sont plus importants à l'histoire et à son bon déroulement. Les paysages sont décrits convenablement et nous permettent de situer un minimum les situations et évènements qui s'y déroulent.



Le style de l'auteur est toujours aussi fluide et agréable à lire, les pages tournent toutes seules tellement l'histoire est intéressante et qu'on veut connaître la suite des aventures de Dana, Fenris, Salamandre et les autres apprentis.



Curieusement, dans ce tome, le temps ne s'écoule pas aussi vite que dans le premier. Les aventures de nos amis se déroulent sur quelques semaines. Il n'y a que l'épilogue qui est éloigné dans le temps et qui nous promet une suite des plus intéressantes dans le tome 3 où Dana, Fenris, Kai et les anciens apprentis vont se retrouver pour leurs dernières aventures.



Malheureusement, je vais devoir patienter un mois et demi pour que 'J'ai lu' sorte ce tome en version poche, j'espère qu'ils sortiront le tome consacré à Fenris dans la foulée. Mais dès que ces 2 tomes sortent en poche, je me jette dessus pour connaître la fin des aventures de Dana et compagnie.



Malgré le peu de description des personnages, j'ai, une fois de plus, bien apprécié l'histoire de ce tome et l'écriture fluide de l'auteur. Je pense que je continuerais à découvrir d'autres romans de celle-ci pour voir si elle s'est améliorée avec ses personnages !!



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

Livre lu à l'occasion de la pioche d'Avril choisie par Aemilia. Je la remercie de m'avoir aidé à sortir cette série de ma pal, j'ai d'ailleurs l'intention de lire le tome 4 en suivant. J'ai découvert cette série lors de sa sortie en poche J'ai lu et j'attendais que le 3 et 4 sortent dans la même édition pour l'acheter. Quand j'ai constaté que ce ne serait pas le cas, je me la suis procurée dans l'édition d'origine (« Baam ! ») et je l'ai oublié au fond de ma pal comme tant d'autres séries en ma possession que je dois finir. Par contre, je n'ai que de rares souvenirs de l'histoire, le tome 2 ayant été lu en 2013…



J'ai finalement repris cette histoire comme si c'était un nouveau roman car beaucoup trop de temps semble être passé entre la fin du tome 2 et celui-ci. le temps est venu d'une prophétie qui pourrait porter tort à tous les habitants de la Tour. Dana essaye de mettre ses protégés à l'abri. Mais est-ce que cela suffira ? Les pages défilent assez vite car l'histoire est prenante, de nombreux évènements ponctuent celles-ci. On n'a vraiment pas le temps de s'ennuyer et nous retrouvons tous les anciens étudiants de la Tour dans une ultime aventure : résoudre la prophétie et en sortir entier. Rien ne se passe comme prévu mais l'histoire se lit d'une traite et j'ai même eu la larme à l'oeil à la fin de celle-ci. J'ai apprécié suivre les dernières aventures de nos amis et connaître le fin mot de cette trilogie. Malgré quelques défauts, comme des personnages assez peu décrits dans les premiers tomes, celui-ci rattrape ça en nous donnant des personnages un peu plus difficiles à cerner. Petit bémol avec cette édition, quelques coquilles ont été oubliées dans ce tome, c'est quand même dommage pour de la littérature jeunesse.



Comme vous l'aurez compris, cette trilogie est néanmoins une excellente découverte en matière de littérature jeunesse. Je suis bien contente d'être allée au bout de cette aventure et de pouvoir enfin en fermer la porte, ouverte depuis plus de 5 ans. Je la continue encore un peu avec L'elfe Fenris qui est finalement plus un hors-série qu'un tome 4 (dû à un bug de titre quand on n'a pas réellement les livres sous la main…). Je conseille aux amateurs de littérature fantastique du genre d'Harry Potter de découvrir cette trilogie fort sympathique.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

Dans Ailes de feu, le premier tome, vous rencontrerez l’héroïne, Ahriel, un ange. Dans l’univers de l’auteure, les anges sont les garants de l’équilibre du monde, et les protecteurs de ceux dont le destin peut influencer ledit monde. Ahriel, comme tout ange, est quelqu’un de bon, quelqu’un de respecté, de craint aussi.



Habituel me direz-vous. Rien d’original, ajouterez-vous. Certes, vous avez raison, présenté ainsi, rien ne nous éloigne des schémas habituels. Ahriel pourrait même, de prime abord, sembler lisse, trop lisse même pendant les premières pages.



Mais Ahriel est loin de l'être, et c’est là l’une des forces de Laura Gallego García. C'est un personnage complexe: on est loin du cliché de l’ange qui se noie dans sa bonté malgré un caractère affirmé. Tout au long des deux tomes, nous suivons l’évolution d’Ahriel, dont la blancheur s’estompe très rapidement, pour laisser place à une noirceur forgée par les évènements. Même les Anges ont une part d’obscurité en eux, et ce personnage, qui aurait pu être fade, prend une dimension toute autre sous l’impulsion de Laura Gallego García. Une humanité touchante l’enveloppe, et cette hauteur qu’elle prenait vis-à-vis des humains, cette condescendance finalement, se pose au ras-du sol pour finalement ressembler à la multitude du commun des mortels. Et elle nous apparaît, avec ses failles, ses faiblesses, ses carences aussi, et n’en est que plus belle.



L'auteure a su me toucher, tant par sa plume que par son imaginaire. Chez elle, les anges font partie de l’ordre naturel des choses, il n’y a pas de lutte pour le bien ou le mal, du moins pas telle qu’elle est représentée habituellement. Dans son univers, l’enfer existe, tout comme un semblant de paradis qui est leur lieu de vie (il faut bien que leurs ailes leur servent à quelque chose !) mais ces mondes sont dénués de toute connotation. Ils existent, parce que c’est comme cela, comme existent les océans, les forêts, et j’ai trouvé cette liberté très rafraîchissante.
Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..

Les habitants du village de Beaufort sont dans tous leurs états et cette fois, les commères sont comblées. Imaginez... ! La jeune Isabelle, vient d'acquérir un manoir dans un coin isolé de la campagne. Autant dire que les langues vont bon train. Pensez donc ! Comment une fille aussi pauvre, ayant quitté Beaufort quelques années auparavant, éclaboussée par le scandale de sa relation avec le fils du Marquis de LaTour, a pu s'enrichir à ce point ? Mystère ! Et mystère aussi lorsqu'à la tombée de la nuit, des hurlements inhumains percent le silence du crépuscule. Et pour couronner le tout, lorsqu'un fermier découvre l'une de ses vaches vidée de son sang, portant des traces de crocs à la gorge, avouez qu'il y a quoi claquer des dents !





Pour ceux qui veulent se lancer en douceur dans la lecture du vampirisme, La fille de la nuit de Laura Gallego Garcia est pour vous !!! Il s'agit là d'une histoire sans grande prétention. Le portrait des commérages de village par contre est plutôt réussi. .

J'ai lu ce petit roman en peu de temps et même pas eu peur ! Autant dire que cette histoire tirée par les cheveux, peine en crédibilité.

Seul atout du livre : La magnifique couverture qui, au prix de douze euros, est encore trop chère ! Mais alors du coup, ce n'est plus un atout non ?

Le prince wallid souhaite être reconnu comme étant un grand poète. Mais il manque dans ses compositions du cœur pour réussir à émouvoir son auditoire. A trois reprises il sera vaincu par un humble tisserand au grand concours de poésie qu'il organise. Blessé dans son orgueil, il tente alors d'imposer au pauvre homme des défis titanesques, que ce dernier réussit à chaque fois jusqu'à ce qu'un jour...



Conte oriental philosophique et symbolique qui nous offre de suivre les péripéties d'un jeune homme riche et fortuné qu'une blessure d'orgueil va entraîner dans un long périple vers la rédemption. Peu de hasard dans ce long cheminement personnel mais une quête sous l'égide des Djinns. Un joli texte.


Lien : http://cdilumiere.over-blog...

Autant donner le ton immédiatement : beauté extérieure ne rime pas forcément avec qualité intérieure. Oui, l'objet livre Idhun est très joli et plaisant à tenir en main. Oui mais bon voilà, ça ne fait pas tout...



Comment me suis-je retrouvée embarquée dans cette histoire ? Comme un certain nombre de blogueurs, j'ai été contactée par une charmante demoiselle qui a proposé de m'envoyer un exemplaire de l'ouvrage. Là, j'avoue, je regrette un peu de m'être laissée tomber dans le panneau de la campagne marketing autour de ce bouquin, qui disons-le franchement, n'en vaut pas la peine. Peu après la réception du livre, les billets à son sujet ont commencé à tomber sur la blogosphère et ce petit sentiment agréable d'avoir été contactée, moi avec mon modeste blog, s'est rapidement effacé devant le "merde je suis partie prenante d'un buzz que je suis pas sûre du tout d'approuver".



En fait j'aurais pu me passer de chroniquer le bouquin mais dans la mesure où quasi toutes les critiques que j'ai pu parcourir sur la blogosphère sont positives et que je me suis quand même coltinée le bouquin (512 pages !), je vais déposer mon grain de sable parmi les autres, en n'allant pas du tout dans le même sens que la majorité.



Voyons voir pourquoi je n'ai pas aimé Idhun...



Déjà, je me suis ennuyée du début à la fin : il est difficile de faire plus convenu comme histoire avec des gentilles licornes, des gentils dragons, des méchants serpents pas beaux. C'est facile : les gentils sont beaux et les méchants pas beaux et quand un méchant est beau, c'est qu'en fait il n'est pas si méchant que ça. On sent venir les révélations à des lieues à la ronde (vous savez ce moment du livre où vous vous dites "damned, c'était ça ! Je l'aurais jamais cru ..." ) ce qui du coup casse complètement l'intérêt des pseudo-suspens, mis en place de manière assez maladroite : le coup du serpent sur la pochette du cd, très subtil !



Ou encore : "Quelle était la véritable identité de Jack ? C'était forcément un être singulier, sans quoi Victoria ne se serait jamais attachée à lui. " A noter que dans Idhun, pour être aimé, il faut sortir de l'ordinaire. Pauvres êtres trop communs, passez votre chemin. Tout cela sent l'idéalisme des fantasmes adolescentaires. Pour le coup on n'est sans doute pas très loin d'un Twilight. De l'art de montrer aux ados une vision de l'amour et de la vie sirupeuse à souhait, et complètement irréaliste.



L'écriture est également d'une platitude consternante. Impossible de ressentir ne serait-ce qu'une once des sentiments exprimés par les personnages dans le livre. Rien. Encéphalogramme plat. Franchement, je préfère encore les livres où l'on a envie de donner des baffes au personnage principal : au moins cela suscite quelque chose.



Cela ne se cantonne pas aux sentiments des personnages mais aussi aux descriptions de lieux (on aurait envie d'être transporté à la découverte d'un endroit comme Linbhad, et non, en fait rien) ou de scènes d'actions (exemple d'un scène qui aurait pu être décrite de manière époustouflante : les dragons qui tombent tous du ciel. Au lieu de ça, rien encore). De toute façon tout ceci semble plutôt secondaire, le point central de l'histoire, ça reste le triangle amoureux Jack-Victoria -Kirtash, sentiments qu'on va nous expliquer en long, en large et en travers avec tous les atermoiements et les discussions gnangnan qui vont avec. Le problème c'est que ce n'est pas vraiment passionnant, complètement idéalisé et donc complètement invraisemblable, comme le reste de l'histoire d'ailleurs.



Un autre truc qui m'a bien énervée ce sont les perpétuelles intuitions des protagonistes. Ils sont vraiment forts, ils sentent tout avant que ça n'arrive ! Du genre :



Jack avait eu toute la journée un étrange pressentiment au sujet de ses parents [...]



ou encore :



Soudain, il eut l'impression qu'un poignard lui transperçait le cœur. Il avait la certitude que son amie était en danger.



Il est fort le Jack ! A côté de ça, il est même pas fichu de voir quand une nana est amoureuse de lui. Cohérence quand tu nous tiens ...



Pour conclure, je dirais que les enfants d'aujourd'hui sont notre avenir et il me semble important de leur proposer des lectures qui titilleront leur fibre intellectuelle et les feront réfléchir sur plein de choses, tout en respectant leur sensibilité et leur plaisir de lecture. Malheureusement, selon moi , Idhun ne vole pas plus haut que Grand Galop et il n'y a rien à en tirer de ce côté-là.
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Cette série espagnole, Sara y Las goleadoras est une licence espagnole exploitée en film d'animation et en romans pour la jeunesse depuis 2014. Elle est franchisée en France par Hachette et Gulli.



Sara la rousse est devenue le meilleur espoir de la sélection féminine de football en finale du championnat mondial. C'est le genre de rêve de Sara qui, au collège, joue tout le temps au foot avec Luca et Mateo, les jumeaux et Bruno, son frère ; elle est aussi amie avec les filles Eva, Alex, Vicky. Sara avec Vicky décide de monter une équipe de football féminine en réponse à la création d'une équipe masculine au collège créée par le professeur de sport misogyne, Eloy. Elles recrutent Jessi, Eva, Alex, Angela, Alicia, Fani, Carla, Julia et Monica mais de nombreux problèmes se posent : où peuvent-elles s'entraîner quand le terrain de foot est toujours occupé par les garçons ? Ou peuvent-elles trouver des ballons quand l'entraîneur du collège a décidé qu'il n'y avait pas besoin d'équipe féminine ? Sara a beaucoup de caractère et elle est prête à se battre pour vivre pleinement sa passion.



Hachette propose une série sur le football féminin. Au delà des facilités induites par une franchise, ce roman aborde avec beaucoup de simplicité et de réalisme les stéréotypes de genre dans le sport mais davantage encore sur la répartition de l'espace des cours de récréation et des terrains de sport entre filles et garçons au collège. L'opiniâtreté de l'héroïne à monter une équipe féminine de football face au machisme à la fois de son professeur de sport et de ses camarades de classe est une jolie leçon. Il est possible de regretter le côté démonstratif de l'exercice mais il n'empêche qu'il pointe bien les réalités des différences sociales entre filles et garçons dans le milieu scolaire d'une part et dans le milieu sportif d'autre part. Nous espérons que cette série de football rencontre le même succès que les séries sur les stars du ballon rond.

Comme pratiquement tous les livres de Laura Gallego Garcia que j'ai lu, La fille de la nuit est encore une fois une belle réussite de l'auteur. C'est un court roman mais on se régale du début à la fin. Je ne me lasse pas de lire cette auteure car ses livres ne m'ont jamais déçu.

Laura Gallego Garcia nous dépeint tout ce petit monde, les rancœurs, les commères, le mystère, la peur sournoise. Tout y est, par petites touches, sans grands effets. Le roman se dévore très vite, les pages se tournent toutes seules. Ne vous attendez pas à des scènes d'actions spectaculaires, ou à des retournements de situations "abracadabrantesques". Non tout est dans la nuance, dans le non dit et dans l'imagination des gens.



Mais j'ai quand même un reproche à faire à ce roman: son prix. 12 euros pour 190 pages qui se dévorent, ça fait quand même un peu trop et c'est dommage parce que ce court roman se lit avec énormément de plaisir et c'est une belle réussite, du fantastique à l'ancienne. Nul doute que les fans de l'auteur, et ils sont nombreux, vont malgré tout se jeter dessus et ils ne seront pas déçus.
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Un premier tome qui donne le ton.

La lecture est sympa avec beaucoup de mystères dévoilés peu à peu.

Dommage que les personnages ne soient pas plus approfondi. Peut-être dans les tomes suivants. Par contre l'autrice à réussi à rendre Dana et Kai attachants.

Un scénario simple et efficace.

Ce fut un livre dans laquelle j'ai eu du mal à rentrer, mais je ne regrette absolument pas d'être allée jusqu'au bout de ma lecture.

L'on commence dans un pays qui ressemble au monde après une catastrophe. Un monde de glace, un monde entièrement recouvert par la neige. Personne ne sort à l'air libre, rares sont ceux qui ont la témérité de le faire, encore plus rares sont ceux qui en reviennent. L'on chasse "sous terre", l'on n'a même pas de fenêtre, ou d'ouverture qui y ressemblerait : la neige finirait par voiler la lumière du jour, et il faudrait sortir pour la retirer, mettant ainsi son logement et sa vie en péril.

Dans ce monde souterrain, l'on conte de belles légendes aux enfants, notamment sur l'impératrice des éthérés. La seule à trouver cette histoire sans intérêt est Bipa, qui pressent le danger de cette légende : préférer un rêve, et ses dangers, à la réalité, toute aussi dangereuse, certes, mais une réalité qui permet de vivre, d'aimer, de partager.

Et un jour Aer s'en va, pour rejoindre ce palais. Puis revient, alors que tous le croyaient morts. Puis il repart à nouveau. Le temps passe, et Bipa décide de ramener ce sombre crétin auprès des siens.

Le récit devient alors un parcours initiatique pour Bipa, qui découvre un monde qu'elle ignorait, des créatures étranges, étonnantes, effrayantes aussi. Elle découvre une magie néfaste, pour lesquels la plupart de ceux qu'elle rencontre sont près à se battre, qui s'oppose à la magie utilisée par la chamane pour soigner les siens. Bipa n'est pas prête à aller au bout du monde pour sauver Aer, elle est prête à aller au bout de ses capacités physiques, à ne jamais renoncer. Il ne s'agit pas dans son cas de ne pas baisser les bras, il s'agit plutôt de ne pas s'effondrer dans la neige, de ne pas perdre son humanité " Si on ne mange pas, si on ne dort pas, si on n'aime pas, si on ne pleure pas... on n'est pas vivant ! " Le désir des éthérés n'est pas un désir de pureté, il est un désir de devenir insensible à tous les chagrins et à tous les plaisirs humains, leur volonté peut être interprété comme une métaphore de bien des comportements extrêmes.

Si vous aimez la littérature fantasy, et si la neige, la glace, ne vous rebute pas, suivez les pas de notre héroïne à travers cet empire.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..

Auteure de la superbe série des Chroniques de la Tour, Laura Gallego Garcia change de genre, change de thème et de personnages. L’héroïne est un ange de la justice, intelligente, impitoyable et stratège, dépourvue des sentiments humains comme l’amour, la pitié ou la haine. C’est en tout cas, ce qu’elle croit. Lorsqu’elle est trahie par un proche, elle se retrouvera face à des voleurs, meurtriers, rebuts de la société et face à ses propres démons. Elle découvrira l’amour, le désespoir, la mort, tout ce que les humains subissent, tout ce en quoi elle ne croyait pas. Elle en ressortira changée et .. plus en mal qu’en bien.

C’est différent, surprenant, un roman avec beaucoup d’humanité et de vie. On s’attend à une aventure folle et palpitante mais j’ai été agréablement désorientée ^^ une émotion profonde et un univers mature et même cruel. Ailes noires est la suite d’Ailes de feu.

Encore enfant, Dana est retirée de la ferme familiale où la vie est dure, pour suivre "Le maître de la Tour" qui l'emmène avec lui pour lui apprendre la magie. Accompagnée de Kai, son ami de toujours qu'elle est seule à voir, elle s'embarque dans une aventure dont elle n'aurait pu rêver: elle va devenir mage !



Ce premier volume de la série des chroniques de la Tour n'est pas très fouillé bien qu'il se laisse lire, très vite, et qu'on s'attache quand même un peu aux jeunes Dana et Kai. Les étapes de la formation de la jeune fille sont survolés en quelques pages, voire éludés et la forêt étrange dans laquelle elle évolue, la vallée des Loups, est peu décrite. De ce fait, le lecteur éprouve quelques difficultés à situer l'intrigue dans l'espace, et son imagination est finalement assez peu sollicitée.

Il faut dire que l'on est ici face à une lecture destinée aux jeunes et c'est peut-être une bonne première lecture pour appréhender le genre de la Fantaisy. Plusieurs codes sont abordés, sans être creusés: la licorne, le dragon, la magie, les loups-garous, les elfes, les esprits, les mondes parallèles... Une bonne petite entrée en matière donc, très sympathique à lire, mais pas vraiment percutante. A voir si le deuxième tome enrichira l'univers de l'autrice espagnole.

Je classerai ce livre comme : "roman de transport". Facile à lire en tous lieux et lecture assez rapide. Mais un bon livre quand même. Les événements y sont claires et bien écrit, la magie est très présente mais reste un domaine assez flou pour le lecteur. L'histoire se déroule principalement autour de Dana (vous me direz ses normal vu que c'est l'héroïne de ce livre mais...) On ne tourne autour de rien d'autre que ses aventures, sentiments et impression. C'est mon seul reproche, le roman est trop centré autour d'elle seulement. Même si on découvre un peu Kai et Aoine vers la fin.

Je ne regrette pas cette lecture qui relève un peu ce que j'ai lu dernièrement, mais je pense que l'histoire aurait pu être plus approfondie, mieux travaillée.

Bonjour,j'ai d'abord flashé sur la couverture sublime de ce livre.

J'aime également beaucoup cette maison d'édition et puis l'histoire m'intriguée.

J'ai eu raison car il y a du suspense,ce livre est très bien écrit,on apprend a connaître Isabelle par le point de vue des différents habitants du village.

Elle avait fui pour suivre son amant et revient en deuil et riche,il y a beaucoup de pistes et même si on devine rapidement de quoi parle cette histoire la fin m'a surprise,le livre se lit facilement et je serais ravie de retrouver Max le gendarme au grand coeur et toutes les habitantes plus ou moins bienveillantes que le village compte.

Bref,il m'a manqué un petit je ne sais quoi pour que ce livre devienne un coup de coeur mais je vous le conseille vivement.

Le style est assez classique mais bien meilleur que des tas de romans pour ados qui n'offrent qu'un langage de jeun's très limité. Ici, donc, c'est simple et classique. Ca se rapproche plus des romans que j'ai pu lire dans ma jeunesse.







Bref, l'imaginaire de Laura Gallego Garcia semble ne pas encore avoir de limite et c'est tant mieux. Alors bien sûr, il y a une quête et un jeune héros mais à la sauce Gallego Garcia, c'est vraiment appétissant. On a donc des personnages intéressants, des énigmes à résoudre, une course contre la montre. En conclusion, voilà un très bon roman pour la jeunesse (plus pour les enfants à partir de 8 ans que pour les ados). Il y a évidemment certains éléments qui ne paraissent pas pertinents ou illogiques et qui nous sautent aux yeux, nous, adultes qui avons perdu de notre naïveté mais bon, à la base, le livre n'est pas fait pour nous ;).
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Des démons et des anges ? Ca change des vampires et des loups-garous qu'on croise si souvent depuis quelques temps. Je n'ai pas toujours adhéré au style de l'auteur et j'ai pris mon temps pour éprouver une quelconque sympathie pour notre jeune héroïne mais c'est inédit et plutôt réussi. Passé la moitié, j'ai même trouvé ça de mieux en mieux pour vraiment aimé le dernier tiers. Certes, on retrouve les ingrédients phares chers au genre (quête, pseudo-romance, lutte bien/mal) mais la découverte d'un monde peuplé de démons, anges et fantômes (ou la frontière entre le bien et le mal est parfois bien mince) est très sympathique. Ce n'est pas un coup de coeur mais je vous le conseille.