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Critiques de Laureline Mattiussi (60)
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La lionne, tome 1

Le synopsis de cette nouvelle trilogie antique : alors que la peste sévit à Rome au 1er siècle avant JC, une courtisane est accusée du meurtre du consul. Nous sommes entraînés dans les bas fond de Rome où la luxure règne en maître dans une atmosphère fébrile entre baiser, boire et mourir.



C'est beaucoup trop cru pour moi car la grâce n'existe pas et ce n'est pas vraiment au service du récit qui aurait pu s'en passer. C'est libidineux et névrosé à souhait ! Bref, il faut le vouloir et s’infliger ce dévergondage !



Par ailleurs, les dessins minimalistes ne contribuent pas à nous montrer de la beauté et de la sensualité. C'est un style graphique que je n'avais déjà pas trop apprécié dans « L'île au poulailler » de la même dessinatrice.



En point positif, l'album se dévore vite grâce à une narration et une mise en image efficace. Cela peut sans doute plaire aux amateurs du genre. En ce qui me concerne, ce n'est pas mon style bien que j'aime parfois sortir des sentiers battus.



En effet, cette œuvre est d'une réelle vulgarité sans nom même si le contexte est celui d'un univers en pleine décadence. Le souci vient également du scénario qui part dans tous les sens.



Perso, je préfère vous déconseiller ce titre qui n'est pas une bonne pioche. Cependant, les plus téméraires pourront sans doute le découvrir.

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Je viens de m'échapper du ciel

Laureline Mattiussi livre une adaptation du roman de Carols Salem. Elle le fait sobrement, à grand renfort de non-dits, d'ellipses (fort compréhensibles quand même) et elle délivre un road movie sombre et désespéré.



Road movie principalement intérieur, si j'ai bien tout compris. On a souvent l'impression que la majeure partie des événements auxquels on assiste se déroulent dans l'imagination de Poe, plutôt que dans la réalité. Entre visions, réalité et élucubrations, la vie de Poe est une vie de loser. de coups ratés, de "je-voudrais-bien-mais..." et de tentatives vite avortées. Il fait une fixation sur Lola, mi-barmaid, mi-prostituée, même si tout cela est encore passé au filtre de l'imagination de Poe. Il va même voir une ange, et s'imaginer lui faire l'amour. Le titre de la BD est tiré d'un dialogue que Poe entretient avec cette femme, souvenir d'une rencontre passée. Et quand il s'étend sur la chaussée, de nuit, on se dit que c'est dans l'ordre "normal" des choses pour Poe... Finalement, pour vivre mieux, il est encore plus salutaire de se créer son propre univers. C'est ce que fait Poe dans ses divagations, autant d'échappatoires qui lui font gagner quelques instants.



Le tout est raconté par Laureline Mattiussi dans un noir et blanc très tranché avec un nombre réduit de cases par planches. le spleen et le désespoir de Poe, au gré de ses rencontres, suinte à chaque page. Cela ne peut pas se terminer bien, se dit-on... Mais chut... à vous de rentrer dans l'univers de Poe.
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L'île au poulailler, tome 2

Échappés de leur atelier de poulets boucanés, les trois pirates ne songent qu’à reprendre la mer, et se venger ; mais une mutinerie les prive de bateau. Ce deuxième tome les voit errer en compagnie de la piratesse, dans une narration un peu confuse et moins intéressante que le premier tome.

En revanche j’ai aimé tout autant le dessin dans ce nouvel album, que ce soit les personnages, les décors maritimes ou les scènes torrides.

Cela reste donc une découverte intéressante, originale et qui renouvelle le genre.

Challenge Bande dessinée 2023
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L'île au poulailler, tome 1

Des pirates, des vrais, à la recherche d’un trésor vrai de vrai, se font attaquer, dévaliser et capturer par… une piratesse.

Qui les met au taf dans un atelier de viande boucanée.

L’idée est rafraîchissante, déjà.

J’ai aimé le personnage féminin, piratesse retorse mais loin d’être prude.

L’action est menée tambour battant, les dialogues sont drôles. Les illustrations, colorées par Isabelle Merlet, sont pleines d’originalité et de dynamisme.

La dimension anar de la piraterie est un plus.

Toutefois, la narration est un petit peu superficielle et l’histoire un peu courte pour vraiment s’y plonger.

Challenge Bande dessinée 2023
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Cocteau : L'enfant terrible

Cocteau se définirait comme un mensonge qui dit toujours la vérité. Bref, il a de suite une très haute opinion de lui-même et se soucie de ce qu'on pense de lui et de son œuvre. Il va devenir l'un des plus grands écrivains de la première moitié du XXème siècle célébré par toute l'académie. On dira de lui que c'est un génie de l'écriture.



Il est vrai que je goutte assez peu à ces grands hommes qui se dandinent dans leur intellectualisation dans les milieux branchés bohème de la capitale où l'alcool coule à flot. Il va s'essayer à différents courant afin de surfer sur toute les tendances : cubiste, futuriste, avant-gardiste, opportuniste...



C'est une biographie que j'ai trouvé trop peu intéressante en ce qui me concerne malgré ce côté enfant terrible. Certes, il y a une certaine célébration de la poésie sous toutes ses formes. Mais bon, c'est sans doute trop détaché de moi. Cela m'a réellement paru insaisissable !



Par contre, j'ai trouvé intéressante sa relation avec Raymond Radiguet qui va mourir à 20 ans d'une fièvre typhoïde le laissant dévasté. L’ambiguïté de la relation sera à peine esquivée. Et puis, il y aura toute ces rencontres avec des célébrités que cela soit le peintre Pablo Picasso ou l'acteur Jean Marais pour ne citer que deux exemples.



L’œuvre qu'il a produite est manifeste et incontestable. Au-delà de sa mort, il reste avec ses lecteurs comme c'est indiqué en épitaphe sur sa tombe.



J'aurais voulu aimer cette biographie mais elle m'est apparue assez absconde. D'autres fans de l'auteur pourront sans doute y trouver du plaisir. A essayer d'abord en bibliothèque pour les non-initiés.
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Cocteau : L'enfant terrible

Cocteau, l’enfant terrible est le portrait d’un artiste en constant décalage, d’un homme qui ne cherchait qu’à être aimé, porté par un dessin évocateur et émouvant. Le récit est souvent insaisissable, mais donne très envie d’en savoir plus sur Cocteau et son œuvre.
Lien : http://www.bodoi.info/coctea..
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Je viens de m'échapper du ciel

Il me semble que j'ai pas réussi à suivre l'histoire. Des situations, 2 copains, une femme, des interrogations, des pensées, des rêves parfois. Dans la catégorie des thrillers, j'ai largement préféré l'Autoroute du Soleil de Baru, bien plus explicite et qui avait bien réussi à emporter mon imagination.
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Cocteau : L'enfant terrible

Cocteau

L'enfant terrible

Dessin : Laureline Mattiussi

Scénario : François Rivière et Laureline Mattiussi



Une magnifique couverture blanc et or.

Des traits noirs sur du papier blanc.

Des dessins fluides qui donnent une impression d'envol.

Des regards tournés vers le ciel.

Une belle réussite.



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Cocteau : L'enfant terrible

Cette bande dessinée biographique aborde le personnage de Cocteau avec beaucoup d’humilité. Il est placé devant la mort, affrontant ses nombreux détracteurs et tout l’angle narratif est de suivre cet homme enthousiasmé par la vie et l’art. Derrière le sous-titre « l’enfant terrible », il y a un artiste assez insaisissable qui ira autant dans le sens de la mode qu’à l’encontre des codes établis. Il a été étonnant, exaspérant, agité et conventionnel (quand il cherche les honneurs). Le scénario réunit les multiples facettes de Cocteau, le créateur, le soutien, l’amant, le mondain… Face aux accusations et aux incohérences, Cocteau reste silencieux. Les auteurs ont fait le choix de conserver le mystère qui compose chaque être humain. Cela permet d’éviter l’hagiographie ainsi que la réprimande facile. Cocteau n’échappe pas aux reproches et aux actes incompréhensibles, surtout pour un homme ayant traversé l’Occupation. Cette part d’ombre comme toutes ses créations et cette passion coexistent dans cette bande dessinée. Les dernières pages ne mettent pas un point final moralisateur à cette biographie. Mais il ressort une ligne très mélancolique et sensible autour cet homme éparpillé dans sa vie qu’il inondait d’une énergie sans limites. Graphiquement, l’univers de Cocteau est là, appréhendée avec finesse par Laureline Mattiussi. Elle nous embarque dans un noir et blanc plein de grâce, qui efface peu à peu le réalisme. C’est une autre dimension qui s’installe, entre une réalité agressive et une rêverie élégante. On semble percevoir l’importance de l’imaginaire pour Cocteau, un réconfort esthétique, un cocon protecteur où les mythes et l’amour vivaient pleinement sans aucun compromis. Sa vie semble avoir été une confrontation entre deux mondes, l’un prenant le dessus sur l’autre à tout moment, tel le noir cohabitant avec le blanc dans les pages de cette magnifique bande dessinée. Elle rappelle la diversité de l’œuvre de Cocteau, sa dimension passionnée et son goût pour l’exploration de tous les langages artistiques dans le seul but d’exprimer une part de lui-même. En filigrane des moments d’une vie et des dates marquantes, les deux auteurs de cette bande dessinée parviennent à esquisser la part intime de Cocteau, celle qui a imprégné sa création.
Lien : https://tourneurdepages.word..
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Cocteau : L'enfant terrible

C'est une lecture que j'ai appréciée car elle m'a rappelée mes études, comment j'ai découvert Cocteau par sa filmographie puis ses écrits, ses pièces de théâtre, dont sa version d'Antigone bien sûr. Son univers me parlait beaucoup lorsque j'étais étudiante. Je trouve que l'album est difficile d'accès pour qui ne possède pas déjà plein de références et de connaissances sur Cocteau. La biographie avance vite et ne s'attarde pas assez sur son œuvre pour mon goût. Mais c'est une BD pour autant fascinante.

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Cocteau : L'enfant terrible

Entre rêve et réalité, les auteurs nous content la vie de Jean Cocteau.

Il y a là beaucoup de scènes qui sortent de l’ordinaire, où l’on est dans les rêves, l’esprit de Cocteau et le tout rend certaines pages assez déstabilisantes.

Tout au long de cette bande dessinée, on découvre les œuvres majeures de Cocteau et les personnes qui lui ont été proches, Radiguet, dont la mort marquera à jamais Cocteau, Jean Marais qui deviendra son compagnon, Max Jacob, Picasso…

La couverture avait tout pour me plaire, c’est élégant tout ce blanc et cette figure dorée qui prend toute la place. Mais mon intérêt est vite retombé dès les premières pages. Tout m’a semblé assez confus et traité avec une trop grande rapidité.



Malgré ma curiosité pour les artistes de cette époque, je n’ai malheureusement pas accroché aux partis pris de Laureline Matiussi et de François Rivière qui étaient d’être assez pointus et d’attendre que les lecteurs et lectrices aient toutes les connaissances pour comprendre les multiples références égrenées tout au long de cette bande dessinée.



Mes très faibles connaissances sur le sujet auront eu raison de moi et cette bande dessinée n’aura pas réussi à me rattacher et à me passionner.
Lien : https://pagesversicolores.wo..
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Égaux sans ego

BD qui raconte 5 petites histoires sur le thème de l'égalité homme-femme et sur les nombreux stéréotypes qui collent à la peau.

Le thème est fort intéressant et d'actualité avec des infos sur la place de la femme dans la société.

Les 5 histoires sont tres différentes, ce nest pas toujours facile de rentrer dedans, les illustrations ne m'ont pas toujours convaincus (Alix et course d'orientation).

Je pense que c'est vraiment une BD qui est une base pour les élèves pour en discuter ensuite en cours. Elle amène à faire réfléchir et permet le debat en classe.
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Cocteau : L'enfant terrible

Un roman graphique sur Jean Cocteau ? Rien de tel pour attiser ma curiosité ! J'aime le genre, j'ai très envie de redécouvrir cet artiste multiple.

La couverture du roman graphique est très attirante. Selon la lumière, elle brille ! Le portrait de Cocteau est à son image. Il y a un style dans ce roman graphique, c'est sûr !

A l'ouverture du livre, du noir et du blanc. Des grandes cases, un graphisme aéré. On est très loin de la biographie d'artiste habituelle, très chronologique, factuelle, avec ce qu'il faut de textes pour découvrir ou redécouvrir la vie de l'artiste. Non ! Ici, on est assurément dans un livre hommage à l'artiste. L'illustratrice va jusqu'à s'inspirer du style de Cocteau pour réaliser ces 240 pages d'un voyage pour le moins inattendu.

Je l'avoue, j'ai été décontenancée par ce parti pris. Je me suis même un peu perdue dans les cases. Certaines pages sans texte invitent à l'interprétation, mais laissent aussi le lecteur un peu livré à lui-même. Les événements s'enchainent, avec une mise en abîme d'un Jean Cocteau comme devant un tribunal accusé d'être l'artiste qu'il est. Entre la fiction et la réalité, la lectrice que je suis a eu du mal à trouver l'équilibre.

Bien sûr, j'ai reconnu les références incontournables à quelques chefs d'oeuvre de Cocteau, tant en termes de spectacles, que de films, ou de littérature.

Mais, je ne connais pas assez son oeuvre pour m'être sentie libre de naviguer ainsi dans cette biographie qui m'apparait, bien qu'assez pauvre en faits, assez érudite.

Cela donne envie d'en savoir plus sur l'artiste, et toutes les relations qu'il a pu avoir, entretenir avec le moinde florissant des artistes du XXème siècle. Mais la lecture de ce roman graphique m'a quand même laissée sur ma faim et la sensation d'être passée à côté. Il m'aurait sans doute fallu un parti-pris plus concret.

Je suis sûre que ce roman graphique trouvera néanmoins son public, même si ce n'est pas le grand public.
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Cocteau : L'enfant terrible

J'ai découvert ce splendide roman graphique grâce à la masse critique.

Les dessins en noir et blanc sont parfaitement au service du récit et de toute beauté.

Au prétexte d'un procès pour dilettantisme, le roman retrace les temps forts de la vie de Jean Cocteau, homme passionné et passionnant.

Une véritable réussite jusque sur la couverture dorée vraiment très belle.
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Cocteau : L'enfant terrible

Poète, dramaturge, romancier, cinéaste, Jean Cocteau est tout à la fois un touche-à-tout et un artiste élitiste, un misanthrope invétéré et un mondain cabotin, un amoureux des arts et un iconoclaste. Jean Cocteau est tout à la fois capable de donner dans le conformisme et de s’adonner à l’opium. Esthète, mentor, menteur, il a voué une passion sans borne à Raymond Radiguet, Jean Marais, Antoine Dermit…



Entre mythe et réalité, les auteurs racontent à leur manière cet homme hors du commun. Ils nous content les affres de cet artiste maudit, incompris même. Il nous montre un homme fantasque, loufoque, fondu…



Malheureusement, j’ai eu du mal à accrocher. Certains disent que je suis le plus cartésien des littéraires et c’est peut-être pour cette raison que j’ai trouvé la narration un peu trop fanfaronne, farfelue voire foutraque !

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Cocteau : L'enfant terrible

Merci à Babelio pour l’envoi de ce beau livre dans le cadre de Masse Critique ! J’aime beaucoup Cocteau, et je voulais découvrir sa vie racontée en bandes-dessinées, genre littéraire que je connais peu.

Le livre est splendide : couverture cartonnée blanche et or, beau volume et belle épaisseur.



Toutefois, j’ai eu un peu de mal à suivre ... Je ne sais pas si c’est parce que je suis peu accoutumée à lire de la BD, ou si ce sont les choix des auteurs/illustrateurs qui ont rendu cette lecture ardue (je me ferai un plaisir de lire les critiques des autres lecteurs après avoir fini la mienne pour voir si cette impression est partagée). J’ai dû m’accrocher pour comprendre ce qui se passait. Des choix audacieux ont été faits, comme les fréquents sauts dans le temps. On est parfois aussi dans la tête de Cocteau, dans son univers mental : dur de s’y retrouver du premier coup, d’où de fréquents allers-retours entre les pages pour comprendre qui était qui, quand, pourquoi, ...

Les contrastes entre les pavés du noir et du blanc (contraste orienté vers le clair pour le passé, contraste orienté vers le sombre) sont un peu écrasants : peut-être un peu plus de nuance de gris auraient-elles pu m’aider à m’y retrouver.

J’ai eu parfois du mal aussi à reconnaître Cocteau... ce qui complique quelque peu la compréhension globale !



Sinon, pour les points positifs, j’ai appris plein de choses que je ne soupçonnais pas sur sa vie, surtout sa jeunesse car en effet on connaît surtout ses dernières œuvres, or l’auteur a pris soin d’inclure sa jeunesse, ses influences (j’ai beaucoup aimé la tête de Cocteau devant Le Sacre du printemps !).

J’ai par contre adoré la représentation graphique de Jean Marais, ainsi que tous les écrivains et artistes que l’on croise le temps d’une ou deux vignettes : Proust, Picasso ....

Les errances psychotiques de Cocteau sont aussi très bien rendues, le blanc des pages, ou les vignettes tachées de noir faisant bien sentir son désespoir et son voyage dans l’oubli.



Pour conclure donc, une trame un peu difficile à suivre, mais de très belles vignettes, avec un parti-pris fort, qui mettent plus l’accent sur des états mentaux et des ressentis que sur de l’action. D’un point de vue artistique et visuel, j’ai trouvé l’ouvrage magnifique. D’un point de vue intérêt, j’ai eu un peu plus de mal.

Mais je recommande tout de même la lecture de cette belle aventure graphique.
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Cocteau : L'enfant terrible

En sept chapitres, un prologue et un épilogue, Laureline Mattiussi et François Rivière livrent le plus bel hommage que le neuvième art pouvait rendre à Jean Cocteau, c’est-à-dire deux cent trente-neuf pages de poésie, où le parcours chronologique s’efface pour libérer l’esprit d’un pionnier, d’un dynamiteur de murs et d’un éternel enfant vraiment terrible.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Égaux sans ego

Les cinq histoires sur le thème de l'égalité homme-femme et de la lutte contre les stéréotypes du genre sont bien différentes. En effet, les thèmes abordés sont variés: le port de la jupe, le danger des réseaux sociaux, la violence physique et psychologique, l'orientation scolaire etc...



C'est un album qui est d'abord destiné aux élèves pour leur faire prendre conscience de la relation fille/garçon qui doit se faire dans l'égalité. Je sais que c'est un thème qui ne plaît pas forcément à tout le monde et à toutes les religions. Mais bon, c'est le propre de notre nation et de notre civilisation. Attention, cela va au-delà du thème de la parité.



Les scénarios sont divertissants et mettent bien les idées à véhiculer en valeur. Les intrigues sont contemporaines. Bref, un ouvrage à glisser dans tous les cartables afin d'ouvrir la réflexion.
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Cocteau : L'enfant terrible

Cocteau est l'un des artistes les plus prolifique mais surtout l'un des plus polyvalent de la fin du XIXeme et d'une grande moitié du XXeme. Écrivain, metteur en scène, cinéaste ou encore dessinateur, il fut sur tous les fronts. Cette BD retrace la vie de cet artiste touche à tout !



Nous rencontrons Cocteau au seuil de sa vie, devant un jury lui demandant ses réactions sur ses choix de vie et son œuvre. Nous retraçons donc les inspirations et les drames de cet homme. Depuis son enfance, sa rencontre avec le jeune Raymond Radiguet dont il ne se remettra jamais de la disparition et d'un horrible sentiment de culpabilité, jusqu'à son histoire d'amour avec la bête de l'adaptation du conte, Jean Marais.



Une bande-dessinée biographique toute en noire et blanc exprimant cette état d'entre deux avant le trépas, les traits sont presque caricaturaux ou du moins théâtraux pour entrer au plus près du travail de l'artiste.
Lien : https://topobiblioteca.fr/
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Cocteau : L'enfant terrible

« En lui, la fiction et la réalité ne formaient qu’un. » Cette phrase de Cocteau dans « Thomas l’imposteur » (1932) pourrait très bien s’appliquer à son illustre auteur. Sacré défi pour François Rivière et Laureline Mattiussi que de produire une « bio graphique » de l’artiste aux multiples facettes ! C’est pourtant ce qu’ils vont faire avec brio dans l’album Cocteau, l’enfant terrible paru dans la collection Écritures aux éditions Casterman. Un one-shot passionné et passionnant !



Milly-la-Forêt, 1963

Cocteau,seul, assis dans son fauteuil entouré de ses objets familiers, fume, perdu dans ses pensées. Souvenirs d’enfance : la mort du père, l’appartement du grand-père mélomane et collectionneur d’art, le lycée Condorcet, sa fascination pour Dargelos, ce camarade qui le hantera longtemps à tel point qu’on le retrouvera dans « Les enfants terribles » et » Le sang d’un poète »... Deux jeunes marins viennent le chercher et le conduisent dans un endroit mystérieux où siègent un homme et une femme.

« Jean Cocteau, on vous accuse d’être un touche-à-tout, un dilettante mondain, un séducteur opportuniste, un poète superficiel et fantaisiste. Votre œuvre ne suit aucune logique. Vous êtes tour à tour poète, dramaturge, écrivain, dessinateur. Vos métamorphoses agacent. Vos intérêts multiples, votre sociabilité frénétique empêchent d’appréhender votre œuvre avec distance. On vous manque souvent de respect. Peut-être parce que vous manquez de sérieux. A-t-on jugé votre œuvre avec trop de désinvolture ou êtes-vous un imposteur ? Un être éparpillé, pris en défaut de profondeur ? »

Cette mise en accusation fait écho à une scène du film testamentaire de Cocteau « Le testament d’Orphée », qualifié par Cocteau lui-même d’« ombre chinoise de sa vie», scène dans laquelle Maria Casarès incarnant la mort et François Périer, son chauffeur, le jugent.

Ayant constaté, encore de nos jours, un scepticisme quant à la légitimité de l’artiste, c’est sous l’angle de cette ingénieuse mise en abyme que Laureline Mattiussi a choisi de nous faire (re)découvrir Jean Cocteau. Tout en conservant la base chronologique souhaitée par François Rivière, elle va mettre en lumière la poésie et la beauté de l’image cinématographique de cet incomparable touche-à-tout sans omettre le rapport qu’il a tissé tout au long de sa vie avec le monde de l’invisible. S’en suivront 7 chapitres et un épilogue retraçant la vie ou plutôt les vies à la fois de l’homme et de l’artiste à travers les lieux, les rencontres qui ont compté et bien sûr son œuvre créatrice dans lesquels, sous les vapeurs d’opium, se mêleront réalité et onirisme.

On y croisera, bien sûr, Stravinski et Picasso qu’il considérait comme ses maîtres et à qui il vouait une profonde admiration, mais aussi Raymond Radiguet, Jean Genet, Jean Marais …



Choix on ne peut plus judicieux que celui de Laureline Mattiussi pour s’approprier et illustrer ce projet initié par François Rivière. La (non) frontière entre réel et irréel est un de ses thèmes de prédilection. [...]

La chronique dans son intégralité sur L'accro des bulles
Lien : https://laccrodesbulles.fr/2..
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