Citations de Lauren Oliver (647)
Je ne peux pas m'empêcher de me répéter à quel point la vie est étrange, [...] d'évoquer la complexité des choses, connectées les unes aux autres, liées entre elles comme appartenant à une énorme toile invisible, et de penser que, parfois, on croit faire ce qu'il faut alors qu'en réalité on commet un acte terrible, et vice versa.
[...] j’ai compris que l’on n’est pas maître de sa vie si on se laisse balloter par elle.
l'espoir fait vivre même quand on est mort c'est la seule chose qui maintient en vie
Faites tomber les murs.
C'est la seule chose qui importe en fin de compte.
Personne ne sait ce qui arrivera une fois qu'ils seront abattus : on ne voit pas ce qu'il y a derrière, on ignore si on trouvera la liberté ou le malheur, le bonheur ou le chaos. Le paradis ou l'enfer.
Faites tomber les murs.
Avec Julian, nous avons retrouvé notre rythme. [...]
Nous ne sommes jamais rassasiés l'un de l'autre. Il est à nouveau un source d'émerveillemennt constante pour moi : ses mains, sa voix grave et sa façon, douce, de parler, la gamme complète de son rire.
C'est un bon résumé du passé : il glisse , l'air de rien, puis s'accumule en fines strates. Si on n'y prête pas garde, on se retrouve enterré en-dessous Le Protocole y remédie en partie : un grand ménage qui réduit à néant le passé et toute la souffrance qui l'accompagne, au pire une vague trace sur une vitre brillante.
Les arbres s'espacent peu à peu et nous longeons de vieux bancs couverts de graffitis [...] des bouts de routes qui ne mènent nulle part et semblent raconter une histoire incohérente.
C'est le langage du monde d'avant, un monde de chaos, de bonheur et de désespoir...Un monde avant que le blitz ne transforme le réseau routier en quadrillage, les villes en prison et les coeurs en poussière.
Nos deux corps s'emboîtent parfaitement et je me blottis contre lui, bien en sécurité, bien au chaud. Je laisse alors rouler sur mes joues les dernières larmes que je verserai jamais pour Alex, et la terre les absorbe.
Avec le remède, les relations se ressemblent toutes, les règles et les attentes strictement définies. Sans lui, les rapports entre les individus doivent être réinventés chaque jour, le moindre signe décrypté.
La liberté est épuisante.
Nos deux corps s'emboîtent parfaitement et je me blottis contre lui, en sécurité, bien au chaud. Je laisse lors rouler sur mes joues les denrières larmes que je verserai jamais pour Alex, et la terre les absorbe.
D'après certains juste avant de mourir on voit sa vie défilé ça n'a pas été mon cas!!
Nous nous embrassons lentement, tendrement, parce que nous avons l'éternité; nous n'avons rien d'autre à faire qu'apprendre à nous connaître librement et échanger autant de baisers que nous le désirons. Ma vie recommence.
A travers la porte entrouverte de sa penderie, j'aperçois des étagères chargées de jeans dalévs et des chemises sur leurs cintres. La banalité de ce spectacle manque de me tuer. Même dans un monde sens dessus dessous, un monde de guerre et de folie, les gens prennent la peine de pendre de leurs affaires. De plier leurs pantalons. De faire leur lit. Il n'y a pas d'autres solutions.
Un jour, la Nature sera entièrement rasée, il ne restera plus qu'un paysage de béton, une terre de jolies maisons, de pelouses bien entretenues, de parcs et de forêts domestiquées.
Le monde tournera alors avec la régularité d'une horloge parfaitement remontée : un monde de rouages métalliques, d'aiguilles humaines tictaquant jusqu'à leur mort.
Dans un monde sans amour, voilà ce que représentent les gens : une valeur, positive ou négatives, des chiffres, des données. Nous pesons, nous quantifions, nous mesurons, et l'âme est réduite à néant.
Mes forces croissent. Je suis une pierre érodée par l'eau, je suis une branche noircie par le feu. J'ai des lianes en guise de muscles, du bois en guise de jambe.
''Vivre libre ou mourir''
Quatre mots. Dix-huit lettres. Autant de pics, de bosses et de courbes sous mes doigts.
Une autre histoire. Nous nous y raccrochons de toutes nos forces; et notre foi finit par la changer en vérité.
J'enfonce à nouveau la tête dans l'eau et me laisse porter par le courant, dont je comprends les accents, les balbutiements et les gazouillements. Je l'entends prononcer le nom auquel j'évite de penser si fort - Alex, Alex, Alex - puis l'emporter.
Je tente de me frayer un chemin à travers les rideaux du temps : si je réussissais, par miracle, à écarter les jours écoulés depuis notre évasion, à repriser cet accroc dans le tissu de nos vies, je le récupérerais.
Les sauvages sont de l'autre côté de la barrière : des monstres en uniforme. D'une voix mielleuse, ils égrènent des mensonges et ils vous égorgent avec le sourire.