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Citations de Lauren Oliver (645)


Je vais vous confier un autre secret, pour votre bien, cette fois. Vous croyez peut-être que le passé a quelque chose à vous apprendre. Vous croyer peut-être que vous devriez l'écouter, tendre l'oreille pour distinguer ses murmures, vous percher vers lui, vous mettre à quatre pattes pour accueillir le souffle de sa voix en provenance de la terre, les lieux disparus. Vous croyez peut-être qu'il contient un message pour vous, qu'il y a une leçon à en tirer.
Mais je connais la vérité. [...] Je sais que le passé vous tirera vers l'arrière et vers le bas, je sais qu'à cause de lui vous traquerez le chuchotis du vent et le charabia des arbres, que vous essaierez de déchiffrer un code, de réunir les pièces de ce qui a été brisé. C'est sans espoir. Le passé n'est rien d'autre qu'un poids mort. Il vous lestera comme une pierre.
Laissez-moi vous donner un conseil : si vous entendez le passé vous parler, si vous le sentez planer dans votre dos ou faire courir ses doigts sur votre colonne vertébrale, la meilleure réaction à adopter, la seule, est de prendre vos jambes à votre cou.
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Maman, maman, aide-moi à retrouver la maison,
Je suis perdue dans les bois, sans compagnon,
J'ai croisé un loup-garou, vilaine bête barbue,
Il a montré les crocs pour me dévorer toute crue.
Maman, maman, aide-moi à retrouver la maison,
Je suis perdue dans les bois, sans compagnon,
J'ai été attaquée par un vampire, un vieux filou,
Il a montré les crocs pour les planter dans mon cou.
Maman, maman, borde-moi,
Je suis à demi morte, je ne rentrerai pas,
J'ai rencontré un Invalide, et il m'a eue, le beau parleur,
Il a montré son sourire, et s'est jeté sur mon cœur.
" L'enfant perdu ", Comptines et contes populaires, réunis par Cory Levinson.
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Je manque donc de faire un bon de trois mètres lorsqu'il se penche pour me chuchoter au creux de l'oreille:"Gris."
-Quoi?
Je me tourne aussitôt vers lui, le coeur battant. Les yeux rivés sur lui, Hanna poursuit sa tirade, regrettant de ne pas avoir son appareil photo sur elle puis se demandant pourquoi on n'a jamais ce dont on à besoin. Alex est près de moi, si près que je distingue chacun de ses cils, comme autant de coups de pinceaux sur une toile de maître, et je constate que la lumière dans ses yeux se fait dévorante, que ceci semble brûler.
-Qu'est ce que tu viens de dire? soufflé-je dans un murmure rauque.
Il s'approche un peu plus.Des flammes semblent jaillir de ses prunelles et incendier mon corps entier. Je n'ai jamais été aussi proche d'un garçon. J'ai l'impression d'être simultanément sur le point de m'évanouir et de prendre mes jambes à mon cou. Mais je suis incapable de bouger.
-Je préfère l'océan lorsqu'il est gris. Enfin, pas exactement gris.Tu sais, cette couleur pâle, sans nom. Elle me fait penser à ce qu'on éprouve en attendant qu'un évenement heureux se produise.
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Érigez des murs jusqu'au ciel et je trouverai le moyen de m'envoler pour les franchir.
Essayez de m.immobiliser avec cent mille bras et je trouverai le moyen de résister.
Et je ne suis pas la seule. Nous sommes plus nombreux que vous le pensez.
À refuser d'abandonner tout espoir.
À refuser de garder les pieds sur terre.
À aimer dans un monde sans murs, à aimer jusque dans la haine, à aimer lorsque les espoirs sont perdus, à aimer sans peur.
Je t'aime.. Souviens-toi, Ils ne peuvent pas nous enlever ca
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Vous voyez, je cherchais encore des réponses, alors. Je voulais toujours savoir pourquoi. Comme si quelqu'un détenait la réponse à ma place, comme s'il pouvait y avoir une réponse satisfaisante.
Plus tard, je me suis mise à réfléchir au temps, qui avance, coule, fuit, aux secondes qui deviennent des minutes, les minutes des jours, les jours des années, courant qui se précipite toujours dans la même direction. Vers le même but. Et à nous qui nageons de toutes nos forces dans le ses de ce courant.
Voici où je veux en venir : peut-être que vous pouvez vous permettre d'attendre. Peut-être que pour vous il y a un lendemain. Peut-être que pour vous il y en a mille, trois mille ou dix mille, tant que vous avez le luxe de vous prélasser, de vous rouler dedans, de les laisser filer telles des pièces de monnaie entre vos doigts. Tellement de temps que vous pouvez le gâcher.
Mais pour certains d'entre nous, il n'y a qu'aujourd'hui. Et si vous voulez la vérité, on ne sait jamais à l'avance dans quelle catégorie on se range.
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Au mot "érable", une réminiscence remonte à la surface et s'épanouit. Nous étions assis entre deux gigantesques racines qui sortaient de terre et évoquaient des colonnes vertébrales. Il avait séparé en deux une double samare d'érable - ces petits fruits secs en forme d'ailes - et en avait enfoncé une moitié dans sa narine et l'autre dans la mienne, tout en m'expliquant que grâce à ça le monde entier saurait que nous étions amoureux. Je ne devais pas avoir plus de cinq ou six ans
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Sinon, vous mènerez une vie étriquée, une vie de peur, vous vous barricaderez contre l'inconnu, vous réciterez des prières contre les ténèbres, vous laisserez parler la crainte et l'étroitesse d'esprit.
Vous pourriez, bien sûr, ne jamais connaître l'enfer. Mais, dance ce cas, vous vous condamneriez aussi à ne pas connaître le paradis. Vous ne feriez jamais l'expérience du vide ou de l'envol.
Vous tous, où que vous soyez : dans vos grandes villes enrobées de barbelés ou dans vos petits trous paumés. Trouvez-les, ces obstacles, ces liens qui vous étouffent, ces cailloux qui pèsent lourd dans votre ventre. Et libérez-vous, libérez-vous, liberez-vous...
Je vous propose un marché : je m'engage à le faire, jour après jour, si vous aussi.
Faites tomber les murs.
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- Ne la crois pas.
Le monde entier se referme sur moi, telle une paupière ; pendant une seconde, je suis plongée dans le noir.
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La colère n'est utile que jusqu'à un certain point. Au-delà, elle se transforme en rage, et la rage rend imprudent.
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C'est un talent que j'ai acquis à Portland : se replier sur soi-même pour devenir invisible.
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Et l'espoir n'est pas une tour. Il est un puits sans fond, qui s'ouvre dans mon ventre.
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Je réalise alors que je n'ai pas été surprise par une ombre, mais par un oiseau. Un oiseau aux mouvements empêtrés, un oiseau couvert de peinture, qui se débat dans son nid et l'éclabousse de couleur.
Rouge. Rouge. Rouge.
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Tant de choses deviennent belles quand on sait les regarder...
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Je sais que le passé vous tirera vers l'arrière et vers le bas, je sais qu'à cause de lui vous traquerez le chuchotis du vent et le charabia des arbres, que vous essaierez de déchiffrer un code, de réunir les pièces de ce qui a été brisé. C'est sans espoir. Le passé n'est rien d'autre qu'un poids mort. Il vous lestera comme une pierre.
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Aimer : un mot unique, une chose fuyante, pas plus épaisse qu'un fil. Voilà ce dont il s'agit : le fil d'un rasoir. Qui s'insinue au coeur de votre vie et la coupe en deux. L'avant et l'après. Le reste du monde tombe d'un côté ou de l'autre.
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C'est l'un des avantages d'être timide, personne ne vous embête quand vous vous repliez sur vous-même.
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Je n’ai plus de cœur, alors prétendre que ses battements se précipitent serait inexact. Il y a toutefois une accélération, un rapprochement des fragments subsistants de mon être.
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 Si l'amour conduit à la folie,
alors je veux perdre la raison.
Si l'amour est une maladie,
alors je veux être contaminée.
Si l'amour est la vérité,
alors je préfère une seule seconde de cette vie,
qu'une éternité de mensonges.
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Vous voyez, je cherchais encore des réponses, alors. Je voulais roujours savoir pourquoi. Comme si quelqu'un détenait la réponse à ma place, comme s'il pouvait y avoir une réponse satisfaisante.
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1ère phrase: Tut-tut! crie Lindsay.
Dernière phrase: Des yeux couleur d'aurore, une couronne de cheveux blonds, si clairs et éblouissants qu'on jurerait qu'ils entourent le visage d'un halo.
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