Critiques de Laurence Baldetti (298)
Camille est une jeune adolescente de 13 ans qui préfère la compagnie des livres à celle de ses professeurs. Plongée dans ses pensées, la jeune fille est sur le point de se renverser par un camion, quand elle se retrouve dans un autre monde, aux côtés d’un chevalier combattant une créature qui a tout d’une mante religieuse géante. Au moment où elle manque de se faire croquer, la voici de nouveau de retour dans notre monde, un pendentif lumineux à la main. Camille n’a pas rêvé mais il bien difficile de le faire entendre à Salim, son meilleur ami, qui n’hésite pas à se moquer. Mais d’autres évènements fantastiques surviennent et bientôt les 2 amis vont rejoindre le monde de Gwendalavir où Camille, que tout le monde appelle Ewilan, va découvrir qu’elle possède un puissant pouvoir capable de rétablir l’ordre, et un destin hors norme.
C’est bien évidemment la célèbre série de Pierre Bottero qui est adaptée ici par Lylian et Laurence Baldetti. Le fond jeunesse semble devenir un vivier à idées pour la bande dessinée destinée aux plus jeunes. Aujourd’hui, on peut trouver une nouvelle adaptation de Oksa Pollock, qui vient également de sortir et qui fait suite à Cherub, No pasaran, le jeu, Quatre sœurs, Les colombes du roi soleil, Les chevaliers d’émeraude. A croire qu’il faille passer par de gros succès littéraire pour diriger un nouveau public vers le support dessinée.
C’est donc au tour de La quête d’Ewilan de connaître une version BD, chaque volume du roman étant découpé en 2 albums, permettant ainsi de ne pas raccourcir à l’excès un univers bien riche. Dans ce premier volume d’introduction, nous retrouvons donc Camille et Salim, les deux héros de notre aventure. Camille est la jeune fille parfaite, studieuse, gentille et jolie blonde. Le lecteur plonge directement à sa suite au cœur de l’aventure en découvrant à sa suite le monde parallèle dans lequel la jeune fille est rapidement catapultée. Son retour est prétexte à la présentation de son univers, de son quotidien et surtout de sa relation amicale avec le flamboyant Salim, synonyme de bonne humeur et d’humour. Le duo fonctionne bien et sera le pilier de toute cette aventure.
Ayant lu la série il y a de nooooooombreuses années, il me semble que l’adaptation est plus que fidèle, tant au niveau des dialogues, des personnages et de leurs caractères, de la manière dont l’action s’organise entre rebondissements, scènes d’action et pauses scénaristiques. Bien que classique (l’héroïne blonde et son faire valoir rigolo), c’est néanmoins efficace. Lylian nous offre ici un beau travail d’adaptation et a su retranscrire le sel de cette histoire que bon nombre d’enfants connaissent. Ils retrouveront ici avec plaisir les éléments phares de la série ou, s’ils la découvrent, s’immergeront sans aucune difficulté dans cet univers fantastique et magique, présenté avec vivacité et fluidité. Bref, rien à dire de ce côté-là.
C’est Laurence Baldetti, dessinatrice de Perle blanche, qui s’occupe de la mise en images. La gageure est de transformer un univers et des personnages qui se sont créé dans l’esprit des lecteurs, tout en contentant tout le monde. Les nombreux lecteurs de Bottero se sont déjà appropriés l’album. Je lis ici et là que le dessin est « magnifique », « fantastique » et autres adjectifs emphatiques. Sans vouloir remettre en cause les goûts de chacun, je m’agace quelque peu de certains de ces avis de lecteurs adultes qui ne sont clairement pas des amateurs de bande dessinée et manquent un peu de recul.
Sans être mauvais, le dessin ne m’a pas totalement séduit. L’héroïne est à mon sens, un peu trop lisse, trop parfaite. Les traits de son visage sont très ronds, très doux. Si Salim m’a paru plus sympathique avec ses traits plus anguleux, tout ça manque un peu de caractère. On retrouve une petite influence manga dans le graphisme de Baldetti qui donne un peu de pep’s à l’ensemble.
J’ai largement préféré son travail sur les décors réalistes de notre monde ou sur ceux plus fantasques de Gwendalavir. Les créatures fantastiques, la luxuriance de la forêt, la façon aussi dont l’auteur représente le don du « dessin » d’Ewilan m’ont semblé beaucoup plus intéressant.
Adaptation relativement classique, La quête d’Ewilan satisfera sans peine les fans de la série de Bottero de par son accès facile. On y retrouve les personnages attachants du roman d’origine et un univers fantastique joliment mis en scène. Les jeunes lecteurs s’immergeront avec plaisir dans cette histoire qui mêle aventure et magie et ne s’arrêteront pas sur les défauts d’un graphisme qui manque de relief pour plaire aux amateurs de bande dessinée. Et pour un album ciblé jeunesse, c’est l’essentiel.
Lien : http://grenieralivres.fr/201..
C’est bien évidemment la célèbre série de Pierre Bottero qui est adaptée ici par Lylian et Laurence Baldetti. Le fond jeunesse semble devenir un vivier à idées pour la bande dessinée destinée aux plus jeunes. Aujourd’hui, on peut trouver une nouvelle adaptation de Oksa Pollock, qui vient également de sortir et qui fait suite à Cherub, No pasaran, le jeu, Quatre sœurs, Les colombes du roi soleil, Les chevaliers d’émeraude. A croire qu’il faille passer par de gros succès littéraire pour diriger un nouveau public vers le support dessinée.
C’est donc au tour de La quête d’Ewilan de connaître une version BD, chaque volume du roman étant découpé en 2 albums, permettant ainsi de ne pas raccourcir à l’excès un univers bien riche. Dans ce premier volume d’introduction, nous retrouvons donc Camille et Salim, les deux héros de notre aventure. Camille est la jeune fille parfaite, studieuse, gentille et jolie blonde. Le lecteur plonge directement à sa suite au cœur de l’aventure en découvrant à sa suite le monde parallèle dans lequel la jeune fille est rapidement catapultée. Son retour est prétexte à la présentation de son univers, de son quotidien et surtout de sa relation amicale avec le flamboyant Salim, synonyme de bonne humeur et d’humour. Le duo fonctionne bien et sera le pilier de toute cette aventure.
Ayant lu la série il y a de nooooooombreuses années, il me semble que l’adaptation est plus que fidèle, tant au niveau des dialogues, des personnages et de leurs caractères, de la manière dont l’action s’organise entre rebondissements, scènes d’action et pauses scénaristiques. Bien que classique (l’héroïne blonde et son faire valoir rigolo), c’est néanmoins efficace. Lylian nous offre ici un beau travail d’adaptation et a su retranscrire le sel de cette histoire que bon nombre d’enfants connaissent. Ils retrouveront ici avec plaisir les éléments phares de la série ou, s’ils la découvrent, s’immergeront sans aucune difficulté dans cet univers fantastique et magique, présenté avec vivacité et fluidité. Bref, rien à dire de ce côté-là.
C’est Laurence Baldetti, dessinatrice de Perle blanche, qui s’occupe de la mise en images. La gageure est de transformer un univers et des personnages qui se sont créé dans l’esprit des lecteurs, tout en contentant tout le monde. Les nombreux lecteurs de Bottero se sont déjà appropriés l’album. Je lis ici et là que le dessin est « magnifique », « fantastique » et autres adjectifs emphatiques. Sans vouloir remettre en cause les goûts de chacun, je m’agace quelque peu de certains de ces avis de lecteurs adultes qui ne sont clairement pas des amateurs de bande dessinée et manquent un peu de recul.
Sans être mauvais, le dessin ne m’a pas totalement séduit. L’héroïne est à mon sens, un peu trop lisse, trop parfaite. Les traits de son visage sont très ronds, très doux. Si Salim m’a paru plus sympathique avec ses traits plus anguleux, tout ça manque un peu de caractère. On retrouve une petite influence manga dans le graphisme de Baldetti qui donne un peu de pep’s à l’ensemble.
J’ai largement préféré son travail sur les décors réalistes de notre monde ou sur ceux plus fantasques de Gwendalavir. Les créatures fantastiques, la luxuriance de la forêt, la façon aussi dont l’auteur représente le don du « dessin » d’Ewilan m’ont semblé beaucoup plus intéressant.
Adaptation relativement classique, La quête d’Ewilan satisfera sans peine les fans de la série de Bottero de par son accès facile. On y retrouve les personnages attachants du roman d’origine et un univers fantastique joliment mis en scène. Les jeunes lecteurs s’immergeront avec plaisir dans cette histoire qui mêle aventure et magie et ne s’arrêteront pas sur les défauts d’un graphisme qui manque de relief pour plaire aux amateurs de bande dessinée. Et pour un album ciblé jeunesse, c’est l’essentiel.
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Premiers pas dans l'univers d'Ewilan: quel régal!
J'ai adoré la représentation du monde de Gwendalavir. La cité est magnifique, de même que la forêt, les plantes,... La seule chose qui m'a laissé un peu perplexe dans ce monde, c'est la représentation des créatures qui en veulent à Camille (Wsl'isch ou Lish' Wasr ou... bref, c'est trop compliqué à retenir!). Je ne sais pas comment elles sont décrites dans le roman mais là, elles ressemblaient à des araignées vertes pas très ragoutantes mais pas très convaincantes non plus.
Notre héroïne m'a l'air d'être ma foi assez commune. Orpheline, c'est une rêveuse qui va découvrir que ce qu'elle croyait imaginer prend vie. Elle se découvre une ascendance puissante et une quête pour la survie d'un monde. Si l'histoire de base n'a rien d'extraordinaire, j'ai en revanche adoré tout ce qui l'entoure, en parallèle de la quête de Camille.
Univers de fantaisie oblige, chaque personnage a éveillé en moi des souvenirs d'autres sagas cultes. Bjorn m'a incroyablement fait penser à Gilderoy Lockart d'Harry Potter avec ses cheveux bien coiffés et ses prétentions guerrières. Je crois que c'est le personnage qui m'a de très loin le plus amusé. A contrario, Edwin est un combattant sérieux et puissant. J'ai du mal à voir quelle place il va prendre dans la vie de Camille, s'il va être comme un grand frère, un ami ou plus. Il m'a beaucoup rappeler Aragorn du Seigneur des anneaux. Je l'ai trouvé assez mystérieux et je ne serais pas étonnée si l'on découvre qu'il dissimule des secrets concernant Camille ou son propre passé. Le personnage qu'on aperçoit dans la toute dernière vignette est Ellana, ou du moins je le crois. Elle m'a fais penser à Murtag d'Eragon, une sorte d'adjuvant inattendu qui pourrait bien être plus que ce qu'elle prétend. Mais n'ayant pas lu les romans, je ne peux faire que des suppositions. Et j'aime ça, cette part de mystères et de non dits propre aux bandes-dessinées, qui ne peuvent se révéler qu'avec parcimonie à chaque tome du fait de leur brièveté.
Je n'ai malheureusement pas eu le temps de lire le roman avant comme je l'aurais souhaité. Je le regrette d'autant plus que j'ai adoré cet univers. Je compte bien me plonger dans la suite de cette histoire très prochainement avec le tome 2, que ce soit en bande-dessinée ou en roman! Si je ne peux pas donner mon avis sur le travail d'adaptation du roman à la BD, je peux au moins dire que l'histoire se tient de bout en bout et que le monde construit est fantastique. Et pour ce qui est des dessins et des couleurs, je ne peux que tirer mon chapeau puisqu'ils ont véritablement réussi à donner vie à des personnages que tout à chacun s'était imaginé à sa façon sans jamais la trahir !
Cette BD est un must-have pour tout passionné du monde de Pierre Bottero! A commander au papa noël absolument!
J'ai adoré la représentation du monde de Gwendalavir. La cité est magnifique, de même que la forêt, les plantes,... La seule chose qui m'a laissé un peu perplexe dans ce monde, c'est la représentation des créatures qui en veulent à Camille (Wsl'isch ou Lish' Wasr ou... bref, c'est trop compliqué à retenir!). Je ne sais pas comment elles sont décrites dans le roman mais là, elles ressemblaient à des araignées vertes pas très ragoutantes mais pas très convaincantes non plus.
Notre héroïne m'a l'air d'être ma foi assez commune. Orpheline, c'est une rêveuse qui va découvrir que ce qu'elle croyait imaginer prend vie. Elle se découvre une ascendance puissante et une quête pour la survie d'un monde. Si l'histoire de base n'a rien d'extraordinaire, j'ai en revanche adoré tout ce qui l'entoure, en parallèle de la quête de Camille.
Univers de fantaisie oblige, chaque personnage a éveillé en moi des souvenirs d'autres sagas cultes. Bjorn m'a incroyablement fait penser à Gilderoy Lockart d'Harry Potter avec ses cheveux bien coiffés et ses prétentions guerrières. Je crois que c'est le personnage qui m'a de très loin le plus amusé. A contrario, Edwin est un combattant sérieux et puissant. J'ai du mal à voir quelle place il va prendre dans la vie de Camille, s'il va être comme un grand frère, un ami ou plus. Il m'a beaucoup rappeler Aragorn du Seigneur des anneaux. Je l'ai trouvé assez mystérieux et je ne serais pas étonnée si l'on découvre qu'il dissimule des secrets concernant Camille ou son propre passé. Le personnage qu'on aperçoit dans la toute dernière vignette est Ellana, ou du moins je le crois. Elle m'a fais penser à Murtag d'Eragon, une sorte d'adjuvant inattendu qui pourrait bien être plus que ce qu'elle prétend. Mais n'ayant pas lu les romans, je ne peux faire que des suppositions. Et j'aime ça, cette part de mystères et de non dits propre aux bandes-dessinées, qui ne peuvent se révéler qu'avec parcimonie à chaque tome du fait de leur brièveté.
Je n'ai malheureusement pas eu le temps de lire le roman avant comme je l'aurais souhaité. Je le regrette d'autant plus que j'ai adoré cet univers. Je compte bien me plonger dans la suite de cette histoire très prochainement avec le tome 2, que ce soit en bande-dessinée ou en roman! Si je ne peux pas donner mon avis sur le travail d'adaptation du roman à la BD, je peux au moins dire que l'histoire se tient de bout en bout et que le monde construit est fantastique. Et pour ce qui est des dessins et des couleurs, je ne peux que tirer mon chapeau puisqu'ils ont véritablement réussi à donner vie à des personnages que tout à chacun s'était imaginé à sa façon sans jamais la trahir !
Cette BD est un must-have pour tout passionné du monde de Pierre Bottero! A commander au papa noël absolument!
La Quête d'Ewilan, tome 1, D'un monde à l'autre de Lylian et Baldetti, adapté du roman de Pierre Bottero, Glénat
J'avais bien aimé les romans de Pierre Bottero, j'ai donc eu envie de découvrir l'adaptation en BD qui vient d'en être tirée.
On retrouve donc Camille / Ewilan qui se retrouve catapultée dans le monde de Gwendalavir, avec son ami Salim, et qui découvre qu'elle détient de grands pouvoirs car elle vient, en réalité, de ce monde. L'histoire originale est très bien respectée, tout se passe plus vite que dans le roman forcément, mais cela ne nuit en rien à la compréhension.
La couverture est, quant à elle, très jolie, mais j'avais peur que les dessins à l'intérieur ne soient pas à la hauteur, ou pire imitent trop le style manga (c'est une chose que je ne supporte pas, je trouve que c'est du recopiage raté, en général), or ici ce n'est pas le cas, on sent l'influence manga des auteurs, mais cela reste de la BD bien de chez nous. Les paysages de Gwendalavir sont par ailleurs splendides.
Cette adaptation BD s'avére donc une bonne surprise et j'ai hâte de découvrir le tome 2.
Lien : http://orichan.canalblog.com..
J'avais bien aimé les romans de Pierre Bottero, j'ai donc eu envie de découvrir l'adaptation en BD qui vient d'en être tirée.
On retrouve donc Camille / Ewilan qui se retrouve catapultée dans le monde de Gwendalavir, avec son ami Salim, et qui découvre qu'elle détient de grands pouvoirs car elle vient, en réalité, de ce monde. L'histoire originale est très bien respectée, tout se passe plus vite que dans le roman forcément, mais cela ne nuit en rien à la compréhension.
La couverture est, quant à elle, très jolie, mais j'avais peur que les dessins à l'intérieur ne soient pas à la hauteur, ou pire imitent trop le style manga (c'est une chose que je ne supporte pas, je trouve que c'est du recopiage raté, en général), or ici ce n'est pas le cas, on sent l'influence manga des auteurs, mais cela reste de la BD bien de chez nous. Les paysages de Gwendalavir sont par ailleurs splendides.
Cette adaptation BD s'avére donc une bonne surprise et j'ai hâte de découvrir le tome 2.
Lien : http://orichan.canalblog.com..
L'adaptation en BD du chef-d'oeuvre de Pierre Bottero!!
La saga d'Ewilan est une série de fantasy française qui connaît un succès incroyable. Aventures, humour, amitié, aucun élément ne manque dans cet univers digne des meilleurs titres d'heroic-fantasy qui a su conquérir les ados comme les adultes dans plusieurs pays.
Chaque roman sera divisé en deux tomes pour leurs versions BD, et tant mieux, parce que les raccourcis auraient été meurtriers.
J'ai fébrilement lu cette BD, avec beaucoup d'attentes au départ, et puis, plus calmement, avec juste de la curiosité finalement. Et je n'ai pas été déçue! Cette adaptation rend hommage à la saga originale, tout en apportant sa touche propre, un aspect peut-être un peu plus clair et lumineux, plus jeune, en tout cas une nouvelle porte d'entrée vers ce monde magique de Gwendalavir, sans aucun doute! Le débat sur le respect pur de l’œuvre serait vain et inutile dans un changement de format pareil, ici la volonté du scénariste Lylian de donner un nouveau souffle au monde d'Ewilan est évidente, enthousiaste, dynamique et contagieuse, et c'est tout ce qui compte!! On retrouve (même si je ne me les imaginais pas forcément comme ça) une héroïne aux pieds sur terre, un compagnon fidèle, des alliés courageux, des monstres effrayants et un basculement incroyable dans un univers parallèle magique. Et là, juste pour cette entrée dans ce monde merveilleux que l'on pourra suivre dans de nombreux albums encore, le dessin de Laurence Baldetti offre mille promesses !!.
Pour conclure: fans de la série, oubliez vos propres représentations des personnages, elles ne seront pas les mêmes, mais réjouissez-vous, c'est bien le même esprit des chevaucheurs de brume que vous retrouverez dans ces pages colorées! Quant à ceux qui ne connaissaient pas l'univers, heureux chanceux que vous êtes, de longues heures s'offrent à vous, parce que cette BD vous enchantera et vous mènera peut-être même aux romans originaux.. ;)
Lien : http://www.petitesmadeleines..
La saga d'Ewilan est une série de fantasy française qui connaît un succès incroyable. Aventures, humour, amitié, aucun élément ne manque dans cet univers digne des meilleurs titres d'heroic-fantasy qui a su conquérir les ados comme les adultes dans plusieurs pays.
Chaque roman sera divisé en deux tomes pour leurs versions BD, et tant mieux, parce que les raccourcis auraient été meurtriers.
J'ai fébrilement lu cette BD, avec beaucoup d'attentes au départ, et puis, plus calmement, avec juste de la curiosité finalement. Et je n'ai pas été déçue! Cette adaptation rend hommage à la saga originale, tout en apportant sa touche propre, un aspect peut-être un peu plus clair et lumineux, plus jeune, en tout cas une nouvelle porte d'entrée vers ce monde magique de Gwendalavir, sans aucun doute! Le débat sur le respect pur de l’œuvre serait vain et inutile dans un changement de format pareil, ici la volonté du scénariste Lylian de donner un nouveau souffle au monde d'Ewilan est évidente, enthousiaste, dynamique et contagieuse, et c'est tout ce qui compte!! On retrouve (même si je ne me les imaginais pas forcément comme ça) une héroïne aux pieds sur terre, un compagnon fidèle, des alliés courageux, des monstres effrayants et un basculement incroyable dans un univers parallèle magique. Et là, juste pour cette entrée dans ce monde merveilleux que l'on pourra suivre dans de nombreux albums encore, le dessin de Laurence Baldetti offre mille promesses !!.
Pour conclure: fans de la série, oubliez vos propres représentations des personnages, elles ne seront pas les mêmes, mais réjouissez-vous, c'est bien le même esprit des chevaucheurs de brume que vous retrouverez dans ces pages colorées! Quant à ceux qui ne connaissaient pas l'univers, heureux chanceux que vous êtes, de longues heures s'offrent à vous, parce que cette BD vous enchantera et vous mènera peut-être même aux romans originaux.. ;)
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e connaissais bien évidement cette série, ainsi que son célèbre auteur Pierre Bottero, mais seulement de nom, je n’avais jamais pris le temps de découvrir les aventures d’Ewilan. C’est donc avec plaisir que j’ai accepté la proposition de Pierre Krause et de Babelio : Découvrir cette BD en avant-première.
Je ne sais pas à quel point, cet album colle au scénario du roman, puisque je ne l’ai pas lu, mais une chose est certaine, j’ai adoré cet univers et c’est un coup de coeur !
Dans ce premier tome, Camille, une jeune adolescente rêveuse et toujours un peu dans la lune, se découvre des pouvoirs. Quand elle rêve ou imagine quelque chose, elle arrive à modifier la réalité. Si au début, elle est très perturbée par ce qui lui arrive, ce n’est qu’un début. En effet, un soir de terribles créatures tentent de l’attaquer. Elle se confie à son meilleur ami Salim, et l’entraîne bien malgré elle, dans ses aventures.
Camille et Salim sont des personnages très attachants, ils sont liés par une très forte amitié. Ils sont pourtant issus de milieux complètement différents, mais ça n’entache en rien leur complicité.
Voilà pour le scénario de départ. en ce qui concerne la partie dessin, les vignettes sont claires et parfaitement lisibles. La qualité du papier et de l’album en lui même est excellente.
Le seul bémol qui n’en est pas vraiment un, c’est que ça se lit très vite, je n’ai qu’une seule envie découvrir la suite, et en savoir plus sur cet univers fantastique. Cette Bande-dessinée aura également le mérite de m’avoir donner envie de découvrir la série originale en roman.
Cet album a été publié en 2013 aux Editions Glenat.
Lien : http://milleetunepages.com/2..
Je ne sais pas à quel point, cet album colle au scénario du roman, puisque je ne l’ai pas lu, mais une chose est certaine, j’ai adoré cet univers et c’est un coup de coeur !
Dans ce premier tome, Camille, une jeune adolescente rêveuse et toujours un peu dans la lune, se découvre des pouvoirs. Quand elle rêve ou imagine quelque chose, elle arrive à modifier la réalité. Si au début, elle est très perturbée par ce qui lui arrive, ce n’est qu’un début. En effet, un soir de terribles créatures tentent de l’attaquer. Elle se confie à son meilleur ami Salim, et l’entraîne bien malgré elle, dans ses aventures.
Camille et Salim sont des personnages très attachants, ils sont liés par une très forte amitié. Ils sont pourtant issus de milieux complètement différents, mais ça n’entache en rien leur complicité.
Voilà pour le scénario de départ. en ce qui concerne la partie dessin, les vignettes sont claires et parfaitement lisibles. La qualité du papier et de l’album en lui même est excellente.
Le seul bémol qui n’en est pas vraiment un, c’est que ça se lit très vite, je n’ai qu’une seule envie découvrir la suite, et en savoir plus sur cet univers fantastique. Cette Bande-dessinée aura également le mérite de m’avoir donner envie de découvrir la série originale en roman.
Cet album a été publié en 2013 aux Editions Glenat.
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Il y a bien longtemps que j'avais lu La Quête d'Ewilan de Pierre Botero. Des années... Cette Bd m'a permis de m'y replonger avec plaisir.
Certes cela reste de la fiction jeunesse mais ne faut-il pas savoir garder son âme d'enfant? Savoir qu'un livre qui m'a fait rêver enfant et encore capable de me faire voyager aujourd'hui est surement le signe que l'histoire est bien ficellée, tient la route et garde le cap. Ou alors c'est moi qui suis restée une grande ado ?? lol!
Non, en tout cas cette adaptation Bd du roman de Pierre Botero est réussie. Les dessins sont sublimes, colorés. On découvre le monde parallèle avec des yeux émerveillés.
Bien sur je me souviens relativement bien de l'histoire, peu de suspence pour moi. Mais je trouve le scénario bien racontée. On ne s'ennuie pas. Et si mes souvenirs sont bons, le tout est relativement fidèle au livre.
Bien que j'imaginais Bjorn en guerrier musclé et un peu benêt plutot qu'en svelte bellâtre...
Mais l'imagination est propre à chacun de nous!
Une belle réussite, qui ravira les jeunes et les moins jeunes, les fans de P.Botero comme les néophytes.
Certes cela reste de la fiction jeunesse mais ne faut-il pas savoir garder son âme d'enfant? Savoir qu'un livre qui m'a fait rêver enfant et encore capable de me faire voyager aujourd'hui est surement le signe que l'histoire est bien ficellée, tient la route et garde le cap. Ou alors c'est moi qui suis restée une grande ado ?? lol!
Non, en tout cas cette adaptation Bd du roman de Pierre Botero est réussie. Les dessins sont sublimes, colorés. On découvre le monde parallèle avec des yeux émerveillés.
Bien sur je me souviens relativement bien de l'histoire, peu de suspence pour moi. Mais je trouve le scénario bien racontée. On ne s'ennuie pas. Et si mes souvenirs sont bons, le tout est relativement fidèle au livre.
Bien que j'imaginais Bjorn en guerrier musclé et un peu benêt plutot qu'en svelte bellâtre...
Mais l'imagination est propre à chacun de nous!
Une belle réussite, qui ravira les jeunes et les moins jeunes, les fans de P.Botero comme les néophytes.
J'ai découvert Ewilan et ses amis il y a quelques années et j'avais tellement aimé que j'avais lu les trois trilogies. Quand Babelio m'a proposé de recevoir l'adaptation en bande-dessinée, j'ai été super contente parce que je ne savais même pas qu'elle était en projet! Depuis, je l'ai vu en tête de gondole dans toutes les librairies...
Pour commencer, je trouve la couverture vraiment magnifique. J'avoue avoir été soulagée que les dessins ne soient pas faits par Jean-Louis Thouard comme pour les couvertures des romans. Même si je reconnais que ceux-ci sont de très grande qualité, ce n'est pas vraiment le style que j'apprécie. Le dessin beaucoup plus rond de Laurence Baldetti convient parfaitement à cette histoire. La couverture est belle et intrigante, on a vraiment envie d'ouvrir la bande-dessinée pour voir ce qui se cache derrière. A l'intérieur, j'ai notamment beaucoup aimé les moments où Ewilan et Ewin "dessinent". Je trouve que cela fait de très belles planches. La différence entre notre monde et "l'autre" monde est bien faite, notamment grâce aux couleurs, que l'on doit à Loïc Chevallier : le monde parallèle est beaucoup plus chatoyant et présente des tableaux très précis : des forêts luxuriantes, des déserts ensoleillés... On aurait envie d'y partir en vacances ! J'ai aussi beaucoup aimé la double-page sur laquelle est racontée le passé de Gwendalavir : les couleurs sont dans les tons oranges qui pourraient rappeler les photos sépia et les personnages ne sont qu'esquissés : c'est très beau et on comprend parfaitement cette sorte de flash back.
Au niveau de l'histoire, j'aurai aimé pouvoir comparer dans le détails avec le roman mais ma lecture date d'il y a bien trop longtemps. Dans un sens, c'est pas plus mal, je suis du genre à titiller sur des petits détails finalement peu importants. Dans l'ensemble, j'ai trouvé que ça reprenait bien l'histoire dont je me souvenais.
Camille est une jeune fille de 13 ans plus ou moins comme les autres. Mais un jour elle se retrouve sans s'en rendre compte dans un monde parallèle d'où elle revient avec une sorte de boule luminescente. A partir de là, elle va être recherchée par les Ts'lich et leurs envoyés, les marcheurs. En retournant dans ce monde parallèle appelé Gwendalavir avec son meilleur ami Salim, Camille va découvrir de nombreuses choses sur elle-même et ses parents biologiques. En effet, si elle savait qu'elle avait été adoptée, elle n'avait aucune idée de ses origines véritables. Or Camille va apprendre qu'elle s'appelle Ewilan et qu'elle est originaire de Gwendalavir, que ses parents sont morts en défendant leur monde d'une attaque de Ts'lich et qu'elle a un frère, quelque part. Accompagnés de quelques compagnons rencontrés à leur arrivée à Gwendalavir (Ewin, Bjorn et Duom), Ewilan et Salim sont en route pour découvrir qui est réellement Ewilan et surtout dans quel but elle est dotée d'autant de pouvoirs.
L'histoire est vraiment prenante, comme dans le roman. On y retrouve tous les éléments qui font de cette quête une aventure passionnante. Je trouve que tout est très bien retranscrit : les émotions, les différents évènements... On a surtout hâte de lire la suite des aventures d'Ewilan !
Par contre à un moment je me suis demandée si la lecture était aussi claire et fluide pour un lecteur néophyte. En effet, il y a certains passages où Ewin et Duom expliquent comment fonctionnent Gwendalavir. Il y a énormément de nouveaux mots et tout s'enchaîne très vite. Je me demande si c'est très clair ou si c'est un peu confus ?!
Pour conclure, j'ai adoré et j'attends avec impatience la suite de cette quête...
Un énorme MERCI à Babelio et aux éditions Glénat qui nous permettent de découvrir de telles pépites !
Lien : http://blogonoisettes.canalb..
Pour commencer, je trouve la couverture vraiment magnifique. J'avoue avoir été soulagée que les dessins ne soient pas faits par Jean-Louis Thouard comme pour les couvertures des romans. Même si je reconnais que ceux-ci sont de très grande qualité, ce n'est pas vraiment le style que j'apprécie. Le dessin beaucoup plus rond de Laurence Baldetti convient parfaitement à cette histoire. La couverture est belle et intrigante, on a vraiment envie d'ouvrir la bande-dessinée pour voir ce qui se cache derrière. A l'intérieur, j'ai notamment beaucoup aimé les moments où Ewilan et Ewin "dessinent". Je trouve que cela fait de très belles planches. La différence entre notre monde et "l'autre" monde est bien faite, notamment grâce aux couleurs, que l'on doit à Loïc Chevallier : le monde parallèle est beaucoup plus chatoyant et présente des tableaux très précis : des forêts luxuriantes, des déserts ensoleillés... On aurait envie d'y partir en vacances ! J'ai aussi beaucoup aimé la double-page sur laquelle est racontée le passé de Gwendalavir : les couleurs sont dans les tons oranges qui pourraient rappeler les photos sépia et les personnages ne sont qu'esquissés : c'est très beau et on comprend parfaitement cette sorte de flash back.
Au niveau de l'histoire, j'aurai aimé pouvoir comparer dans le détails avec le roman mais ma lecture date d'il y a bien trop longtemps. Dans un sens, c'est pas plus mal, je suis du genre à titiller sur des petits détails finalement peu importants. Dans l'ensemble, j'ai trouvé que ça reprenait bien l'histoire dont je me souvenais.
Camille est une jeune fille de 13 ans plus ou moins comme les autres. Mais un jour elle se retrouve sans s'en rendre compte dans un monde parallèle d'où elle revient avec une sorte de boule luminescente. A partir de là, elle va être recherchée par les Ts'lich et leurs envoyés, les marcheurs. En retournant dans ce monde parallèle appelé Gwendalavir avec son meilleur ami Salim, Camille va découvrir de nombreuses choses sur elle-même et ses parents biologiques. En effet, si elle savait qu'elle avait été adoptée, elle n'avait aucune idée de ses origines véritables. Or Camille va apprendre qu'elle s'appelle Ewilan et qu'elle est originaire de Gwendalavir, que ses parents sont morts en défendant leur monde d'une attaque de Ts'lich et qu'elle a un frère, quelque part. Accompagnés de quelques compagnons rencontrés à leur arrivée à Gwendalavir (Ewin, Bjorn et Duom), Ewilan et Salim sont en route pour découvrir qui est réellement Ewilan et surtout dans quel but elle est dotée d'autant de pouvoirs.
L'histoire est vraiment prenante, comme dans le roman. On y retrouve tous les éléments qui font de cette quête une aventure passionnante. Je trouve que tout est très bien retranscrit : les émotions, les différents évènements... On a surtout hâte de lire la suite des aventures d'Ewilan !
Par contre à un moment je me suis demandée si la lecture était aussi claire et fluide pour un lecteur néophyte. En effet, il y a certains passages où Ewin et Duom expliquent comment fonctionnent Gwendalavir. Il y a énormément de nouveaux mots et tout s'enchaîne très vite. Je me demande si c'est très clair ou si c'est un peu confus ?!
Pour conclure, j'ai adoré et j'attends avec impatience la suite de cette quête...
Un énorme MERCI à Babelio et aux éditions Glénat qui nous permettent de découvrir de telles pépites !
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Et vui moi aussi j'ai craqué !!!
Je ne pouvais vraiment pas passer à côté de LA BD tant attendue...
Quel plaisir ce fut de replonger dans le "petit" monde d'Ewilan et de Salim !
Personnellement, je ne suis pas quelqu'un qui lit beaucoup de BD. Je préfère imaginer les personnages dont je lis les aventures que de les voir directement... Mais là, je dois dire que j'ai été impressionnée par le travail effectué par Lylian et Baldetti.
En effet, sans pour autant dénaturer ce qu'on aurait pu imaginer dans les romans, Laurence Baldetti a réussi à me donner une autre vue sur le magnifique monde de Gwendalavir.
L'histoire est écourtée, certes, mais les dessins si détaillés permettent de bien se mettre dans le récit et de se laisser guider. Hauts en couleurs, ils nous emmènent et refusent de nous quitter ! Je suis vraiment heureuse de pouvoir avoir accès à la vision d'une autre personne que moi et le fait que la BD respecte complètement l'histoire d'origine rajoute à la beauté de cette oeuvre !
Merci de m'avoir fait revivre ces aventures. Pour un peu, je retournais directement dans le roman, histoire de me redonner envie de plonger "à grand pas" dans Gwendalavir.
Pour les grands Fan de Bottero : N'hésitez pas ! Foncez ! Cela en vaut vraiment la peine :)
Je ne pouvais vraiment pas passer à côté de LA BD tant attendue...
Quel plaisir ce fut de replonger dans le "petit" monde d'Ewilan et de Salim !
Personnellement, je ne suis pas quelqu'un qui lit beaucoup de BD. Je préfère imaginer les personnages dont je lis les aventures que de les voir directement... Mais là, je dois dire que j'ai été impressionnée par le travail effectué par Lylian et Baldetti.
En effet, sans pour autant dénaturer ce qu'on aurait pu imaginer dans les romans, Laurence Baldetti a réussi à me donner une autre vue sur le magnifique monde de Gwendalavir.
L'histoire est écourtée, certes, mais les dessins si détaillés permettent de bien se mettre dans le récit et de se laisser guider. Hauts en couleurs, ils nous emmènent et refusent de nous quitter ! Je suis vraiment heureuse de pouvoir avoir accès à la vision d'une autre personne que moi et le fait que la BD respecte complètement l'histoire d'origine rajoute à la beauté de cette oeuvre !
Merci de m'avoir fait revivre ces aventures. Pour un peu, je retournais directement dans le roman, histoire de me redonner envie de plonger "à grand pas" dans Gwendalavir.
Pour les grands Fan de Bottero : N'hésitez pas ! Foncez ! Cela en vaut vraiment la peine :)
En bref, efficace et esthétique, un ouvrage bien sympathique qui comblera facilement le lectorat auquel il est destiné.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Camille a un pouvoir. A 13 ans, la jeune fille découvre qu’elle peut traverser les dimensions vers Gwendalavir, un monde parallèle d’où elle est originaire. Mais plus encore, tout ce qu’elle dessine par l’esprit prend forme et s’anime dans la réalité ! Un don rare et convoité qui va attirer sur elle la malfaisance des redoutables Ts’liches… Accompagnée de son ami Salim, Camille, connue sous le nom d’Ewilan, va se lancer dans une quête périlleuse, mais qui promet d’être palpitante, pour sauver son peuple…
Pour commencer, je tiens à préciser que je ne connaissais jusque-là Ewilan que de nom, ayant eu de très bons échos sur la série de Pierre Bottero sans pour autant avoir eu le temps de faire plus ample connaissance avec son œuvre (ce à quoi je devrais remédier très prochainement…). Du coup, n’ayant aucun point de comparaison, je me suis lancée dans l’adaptation en bande dessinée sans a priori et sans attente particulière et je dois dire que j’ai été charmée par ce premier tome, aussi bien par l’histoire et son univers, que par le dessin et la mise en scène.
Le trait, tantôt net et précis, tantôt rapide et évasif, est vif et très animé, ce qui donne à l’histoire un rythme enlevé et aide le lecteur à se plonger directement au cœur de l’action. Les couleurs, plutôt neutres dans le monde réel, deviennent véritablement lumineuses et chatoyantes quand on pénètre dans Gwendalavir, ce qui crée une vraie démarcation entre les deux univers et marque la fantaisie du monde parallèle. Un dessin agréable donc et particulièrement vivant.
Les personnages quant à eux sont sympathiques. La complicité du duo Camille (dont le caractère bien trempé laisse présager le meilleur pour la suite…) et Salim fonctionne bien. Le fidèle et courageux Edwin, l’excentrique Bjorn et le sage Duom Nil’Erg promettent d’être des compagnons de route précieux et tout aussi attachants… Bref, une bande dessinée qui plaira aux amateurs de fantasy et d’aventure et dont j’attends le tome 2 avec impatience !
Un gros merci à Babelio et aux éditions Glénat pour ce partenariat !
Pour commencer, je tiens à préciser que je ne connaissais jusque-là Ewilan que de nom, ayant eu de très bons échos sur la série de Pierre Bottero sans pour autant avoir eu le temps de faire plus ample connaissance avec son œuvre (ce à quoi je devrais remédier très prochainement…). Du coup, n’ayant aucun point de comparaison, je me suis lancée dans l’adaptation en bande dessinée sans a priori et sans attente particulière et je dois dire que j’ai été charmée par ce premier tome, aussi bien par l’histoire et son univers, que par le dessin et la mise en scène.
Le trait, tantôt net et précis, tantôt rapide et évasif, est vif et très animé, ce qui donne à l’histoire un rythme enlevé et aide le lecteur à se plonger directement au cœur de l’action. Les couleurs, plutôt neutres dans le monde réel, deviennent véritablement lumineuses et chatoyantes quand on pénètre dans Gwendalavir, ce qui crée une vraie démarcation entre les deux univers et marque la fantaisie du monde parallèle. Un dessin agréable donc et particulièrement vivant.
Les personnages quant à eux sont sympathiques. La complicité du duo Camille (dont le caractère bien trempé laisse présager le meilleur pour la suite…) et Salim fonctionne bien. Le fidèle et courageux Edwin, l’excentrique Bjorn et le sage Duom Nil’Erg promettent d’être des compagnons de route précieux et tout aussi attachants… Bref, une bande dessinée qui plaira aux amateurs de fantasy et d’aventure et dont j’attends le tome 2 avec impatience !
Un gros merci à Babelio et aux éditions Glénat pour ce partenariat !
"Tous les enfants de Gwendalavir connaissent aujourd'hui la légende d'Ewilan Gil'Sayan. Peu d'entre eux se doutent que la réalité fut encore plus belle!"
Ceci pourrait aussi vouloir dire "Tous les lecteurs et amateurs de fantasy française connaissent aujourd'hui l’œuvre de Pierre Bottero. Nous allons essayer ici de la sublimer!"
Qu'aurait répondu l'auteur à ceci, lui qui refusait catégoriquement une adaptation filmique, l'imagination personnelle de ses lecteurs étant quelque chose de cher à son cœur?
Que les fans se rassurent : cette adaptation donne peu de raison à Pierre Bottero de se retourner dans sa tombe. "Comment?" me direz vous, 64pages de BD valent-elles vraiment 274pages de roman? Non, assurément. C'est pour ça que le choix de diviser chaque roman en deux tomes a été fait. Nous quittons donc Camille au beau milieu de l'action, alors qu'elle vient juste de créer son premier vrai dessin pour se défaire d'une horde de brigand. L'intrigue du roman est respectée (à une ou deux scènes près), on retrouve les mots même de Bottero à de nombreuses reprises, et dans l'ensemble, l'esprit est fidèle à l’œuvre originale. Le graphisme n'est "pas trop heroic fantasy", "pas trop fantasy", "pas trop comic" pas trop quoi que ce soit au final. On s'éloigne radicalement du graphisme de Jean-Louis Thouard qui avait illustré la première édition des romans dans un style plus sec, plus sombre, plus précis. Ici, les contours sont ronds, flottant, et les couleurs sont chatoyantes, brillantes, éblouissantes!
Il est toujours amusant de découvrir la vision d'un autre sur un univers que l'on connait bien, et il faut donc être indulgent avec cette adaptions : Camille ne ressemble pas du tout à l'image que je me faisait d'elle, Bjorn me parait bien gringalet, mais l'illustrateur ne pouvaient pas être dans la tête de chacun des lecteurs d'Ewilan et rendre dans une seule œuvre la vision de tous. Les dessins restent donc agréables, le scénario suit l'original, et l’œuvre est courte : ce sont des centaines de lecteurs de BD qui seront frustrés après ces 64 pages, et qui se jetteront sur les livres de Bottero pour en savoir plus! La BD remplit donc son rôle, et je serais curieuse de jeter un œil aux prochains opus.
Lien : http://laforetdemots.blogspo..
Ceci pourrait aussi vouloir dire "Tous les lecteurs et amateurs de fantasy française connaissent aujourd'hui l’œuvre de Pierre Bottero. Nous allons essayer ici de la sublimer!"
Qu'aurait répondu l'auteur à ceci, lui qui refusait catégoriquement une adaptation filmique, l'imagination personnelle de ses lecteurs étant quelque chose de cher à son cœur?
Que les fans se rassurent : cette adaptation donne peu de raison à Pierre Bottero de se retourner dans sa tombe. "Comment?" me direz vous, 64pages de BD valent-elles vraiment 274pages de roman? Non, assurément. C'est pour ça que le choix de diviser chaque roman en deux tomes a été fait. Nous quittons donc Camille au beau milieu de l'action, alors qu'elle vient juste de créer son premier vrai dessin pour se défaire d'une horde de brigand. L'intrigue du roman est respectée (à une ou deux scènes près), on retrouve les mots même de Bottero à de nombreuses reprises, et dans l'ensemble, l'esprit est fidèle à l’œuvre originale. Le graphisme n'est "pas trop heroic fantasy", "pas trop fantasy", "pas trop comic" pas trop quoi que ce soit au final. On s'éloigne radicalement du graphisme de Jean-Louis Thouard qui avait illustré la première édition des romans dans un style plus sec, plus sombre, plus précis. Ici, les contours sont ronds, flottant, et les couleurs sont chatoyantes, brillantes, éblouissantes!
Il est toujours amusant de découvrir la vision d'un autre sur un univers que l'on connait bien, et il faut donc être indulgent avec cette adaptions : Camille ne ressemble pas du tout à l'image que je me faisait d'elle, Bjorn me parait bien gringalet, mais l'illustrateur ne pouvaient pas être dans la tête de chacun des lecteurs d'Ewilan et rendre dans une seule œuvre la vision de tous. Les dessins restent donc agréables, le scénario suit l'original, et l’œuvre est courte : ce sont des centaines de lecteurs de BD qui seront frustrés après ces 64 pages, et qui se jetteront sur les livres de Bottero pour en savoir plus! La BD remplit donc son rôle, et je serais curieuse de jeter un œil aux prochains opus.
Lien : http://laforetdemots.blogspo..
Pierre Bottero ! Ce nom est quasi un sésame pour moi ! Grâce à lui et son univers empreint de fantasy et de poésie, je suis retombée dans la potion magique, celle de la littérature jeunesse.
Sa disparition m'a, comme de nombreux fans, laissée orpheline... En parcourant toutes ses trilogies (La Quête d'Ewilan, Les Mondes d'Ewilan, Le Pacte des Marchombres, Ellana, L'Autre), j'ai pris consciences des nombreuses portes qui existaient entre toutes ses histoires. Le titre passerelle, Les Âmes croisées, qui devait peut-être ouvrir la voie à une nouvelle trilogie, promettait de nouveaux liens intéressants... Malheureusement, le destin a voulu que son oeuvre reste inachevée... et les portes se sont refermées.
Aujourd'hui, pour notre plus grand bonheur, elles s’entrouvrent à nouveau, nous replongeant dans les spires de l'imagination grâce à cette superbe adaptation bédé signée Lylian Klepakowsky pour le texte, Laurence Baldetti pour les dessins et Loïc Chevallier pour les couleurs.
Qu'en ai-je pensé ? Vous voulez la réponse du savant ou du poète ? Pour celle du poète, c'est simple, c'est le phénix qui renaît de ses cendres... Pour ce qui est de celle du savant, la réponse est plus nuancée, tiraillée entre les souvenirs d'une lecture magique et l'attrait de la nouveauté...
D'un grand format (31,6 x 23,6), cet album de 64 planches, nous ramène au tout début de l'aventure...
Camille, perdue dans son imaginaire, ne voit qu'à la dernière minute le camion qui fonce sur elle. Pour l'éviter, elle fait un pas sur le côté et se retrouve non pas en sécurité sur le trottoir mais dans une autre dimension où elle tombe nez à nez avec un chevalier en prise avec un lézard géant... Lorsque le monstre l'attaque à son tour, elle se retrouve à nouveau en pleine rue ! Plus tard, elle relate tout à son meilleur ami Salim qui a bien du mal à la prendre au sérieux. Pourtant, les phénomènes étranges se multiplient...
Adapter Ewilan en bédé, c'est un peu mettre Paris en bouteille ! Un pari fou et risqué ! Le moins qu'on puisse dire c'est que les auteurs étaient attendus au tournant. Pas simple en effet de rester fidèle au texte tout en apportant un éclairage neuf à l'histoire. Défi relevé, haut la main.
Pour ne pas trahir la trame de Pierre Bottero, les auteurs ont pris le parti de nous proposer le 1er volet des aventures d'Ewilan en deux tomes. Cette façon de procéder permet aux lecteurs d'en retrouver tous les moments forts : les "dessins" de Camille, son amitié avec Salim, ses confrontations avec les Ts'liches et leurs horribles marcheurs ainsi que, bien évidemment, ses rencontres hautes en couleur avec ses futurs compagnons, Edwin, le maitre d'armes fidèle ; Bjorn, le chevalier au grand coeur ; Duom Nil Erg, l'analyste... et même, en fin d'ouvrage, celle qu'on attend tous, notre petite Ipiutiminelle devenue grande !!!!
Pour ce qui est des "dessins" de Camille, j'attendais de pied ferme la transposition du fameux "Cancre" de Prévert. Le moment dans le roman qui a scellé mon amour indéfectible pour l'auteur et son oeuvre. Je n'ai pas été déçue. Ce passage occupe une planche entière. On y retrouve l'intégralité du poème ainsi que l'interprétation qu'en fait notre dessinatrice. A la clé, un tableau noir couvert d'arabesques de toutes les couleurs et, au milieu, un petit bonhomme espiègle qui termine par un impertinent : "Voilà madame !" C'est tip top ce que j'imaginais...
Bien sûr, tout n'est pas à l'avenant et, quelque part, tant mieux. Sinon à quoi bon lire la bédé, autant "se contenter" des romans. C'est d'ailleurs le message des auteurs sur la page officielle Facebook :
"Nous savons pertinemment que chacun, chacune d'entre vous a dans sa tête et dans son cœur sa propre vision d'Ewilan et de ses compagnons. Nous avons essayé de respecter notre vision de l'oeuvre et de lui insuffler une autre dimension."
Côté trouvailles, je citerais la manière originale dont ils ont représenté le cadre de vie de Salim, et tout particulièrement son "espace" de travail, mais aussi le moment où la Sentinelle, Elea Ril' Morienval, s'adresse à Camille alias Ewilan ou encore la représentation de la salle d'analyse de Duom Nil'Erg avec tous les tableaux accrochés aux murs... Le scintilleur a un petit côté "trône de fer" amusant.
Tout ceci nous emmène au côté graphique de l'album. Le dessin est très soigné. Le format XL de l'album permet de jongler avec les cadrages et d'offrir des cases aux dimensions généreuses. Ainsi, les personnages comme les décors sont particulièrement bien travaillés et donne l'occasion à des changements originaux de points de vue. C'est le cas notamment lorsqu'on suit Camille et Salim dans la rue, qu'ils passent devant au cinéma (avec, à l'affiche, Alice au pays des Merveilles ! Ça ne s'invente pas !) et qu'on les aperçoit la case suivante, de dos, à travers la vitre de la caissière...
Quant aux couleurs, elles sont des plus chatoyantes. Ma préférence va sans conteste aux teintes plus vives choisies pour dépeindre Gwendalavir, ses merveilles et ses dangers. Que ne donnerait-on pas pour fouler nous aussi ces terres inconnues... Seul petit bémol à ce propos : j'aurais aimé retrouver, comme au début des livres, une carte du monde de Gwendalavir. Cet élément aurait également été intéressant pour tous ceux qui découvrent ce monde parallèle avec la bédé.
Je pourrais je pense vous en parler encore et encore... Le mieux pourtant est que chacun se fasse sa propre opinion. Je ne doute pas que les fans, même les purs et durs, seront heureux de se replonger dans cette épopée fantastique chère à leurs cœurs et que les nouveaux lecteurs découvriront par ce biais la richesse de cet univers créé par, osons-le, notre Tolkien à nous !
Le plaisir est d'ailleurs loin de se tarir, surtout si chacun des tomes des Mondes de Pierre Bottero donne droit à deux tomes en B.D. !
Et si vous en voulez encore plus, je vous conseille vivement le site du scénariste, Lylian Keplakowsky, qui revient sur les choix scénaristiques et autres opérés pour arriver à ce petit bijou dans un post intitulé "Adapter Pierre Bottero : Notre quête d'Ewilan" !
Lien : http://lacoupeetleslevres.bl..
Sa disparition m'a, comme de nombreux fans, laissée orpheline... En parcourant toutes ses trilogies (La Quête d'Ewilan, Les Mondes d'Ewilan, Le Pacte des Marchombres, Ellana, L'Autre), j'ai pris consciences des nombreuses portes qui existaient entre toutes ses histoires. Le titre passerelle, Les Âmes croisées, qui devait peut-être ouvrir la voie à une nouvelle trilogie, promettait de nouveaux liens intéressants... Malheureusement, le destin a voulu que son oeuvre reste inachevée... et les portes se sont refermées.
Aujourd'hui, pour notre plus grand bonheur, elles s’entrouvrent à nouveau, nous replongeant dans les spires de l'imagination grâce à cette superbe adaptation bédé signée Lylian Klepakowsky pour le texte, Laurence Baldetti pour les dessins et Loïc Chevallier pour les couleurs.
Qu'en ai-je pensé ? Vous voulez la réponse du savant ou du poète ? Pour celle du poète, c'est simple, c'est le phénix qui renaît de ses cendres... Pour ce qui est de celle du savant, la réponse est plus nuancée, tiraillée entre les souvenirs d'une lecture magique et l'attrait de la nouveauté...
D'un grand format (31,6 x 23,6), cet album de 64 planches, nous ramène au tout début de l'aventure...
Camille, perdue dans son imaginaire, ne voit qu'à la dernière minute le camion qui fonce sur elle. Pour l'éviter, elle fait un pas sur le côté et se retrouve non pas en sécurité sur le trottoir mais dans une autre dimension où elle tombe nez à nez avec un chevalier en prise avec un lézard géant... Lorsque le monstre l'attaque à son tour, elle se retrouve à nouveau en pleine rue ! Plus tard, elle relate tout à son meilleur ami Salim qui a bien du mal à la prendre au sérieux. Pourtant, les phénomènes étranges se multiplient...
Adapter Ewilan en bédé, c'est un peu mettre Paris en bouteille ! Un pari fou et risqué ! Le moins qu'on puisse dire c'est que les auteurs étaient attendus au tournant. Pas simple en effet de rester fidèle au texte tout en apportant un éclairage neuf à l'histoire. Défi relevé, haut la main.
Pour ne pas trahir la trame de Pierre Bottero, les auteurs ont pris le parti de nous proposer le 1er volet des aventures d'Ewilan en deux tomes. Cette façon de procéder permet aux lecteurs d'en retrouver tous les moments forts : les "dessins" de Camille, son amitié avec Salim, ses confrontations avec les Ts'liches et leurs horribles marcheurs ainsi que, bien évidemment, ses rencontres hautes en couleur avec ses futurs compagnons, Edwin, le maitre d'armes fidèle ; Bjorn, le chevalier au grand coeur ; Duom Nil Erg, l'analyste... et même, en fin d'ouvrage, celle qu'on attend tous, notre petite Ipiutiminelle devenue grande !!!!
Pour ce qui est des "dessins" de Camille, j'attendais de pied ferme la transposition du fameux "Cancre" de Prévert. Le moment dans le roman qui a scellé mon amour indéfectible pour l'auteur et son oeuvre. Je n'ai pas été déçue. Ce passage occupe une planche entière. On y retrouve l'intégralité du poème ainsi que l'interprétation qu'en fait notre dessinatrice. A la clé, un tableau noir couvert d'arabesques de toutes les couleurs et, au milieu, un petit bonhomme espiègle qui termine par un impertinent : "Voilà madame !" C'est tip top ce que j'imaginais...
Bien sûr, tout n'est pas à l'avenant et, quelque part, tant mieux. Sinon à quoi bon lire la bédé, autant "se contenter" des romans. C'est d'ailleurs le message des auteurs sur la page officielle Facebook :
"Nous savons pertinemment que chacun, chacune d'entre vous a dans sa tête et dans son cœur sa propre vision d'Ewilan et de ses compagnons. Nous avons essayé de respecter notre vision de l'oeuvre et de lui insuffler une autre dimension."
Côté trouvailles, je citerais la manière originale dont ils ont représenté le cadre de vie de Salim, et tout particulièrement son "espace" de travail, mais aussi le moment où la Sentinelle, Elea Ril' Morienval, s'adresse à Camille alias Ewilan ou encore la représentation de la salle d'analyse de Duom Nil'Erg avec tous les tableaux accrochés aux murs... Le scintilleur a un petit côté "trône de fer" amusant.
Tout ceci nous emmène au côté graphique de l'album. Le dessin est très soigné. Le format XL de l'album permet de jongler avec les cadrages et d'offrir des cases aux dimensions généreuses. Ainsi, les personnages comme les décors sont particulièrement bien travaillés et donne l'occasion à des changements originaux de points de vue. C'est le cas notamment lorsqu'on suit Camille et Salim dans la rue, qu'ils passent devant au cinéma (avec, à l'affiche, Alice au pays des Merveilles ! Ça ne s'invente pas !) et qu'on les aperçoit la case suivante, de dos, à travers la vitre de la caissière...
Quant aux couleurs, elles sont des plus chatoyantes. Ma préférence va sans conteste aux teintes plus vives choisies pour dépeindre Gwendalavir, ses merveilles et ses dangers. Que ne donnerait-on pas pour fouler nous aussi ces terres inconnues... Seul petit bémol à ce propos : j'aurais aimé retrouver, comme au début des livres, une carte du monde de Gwendalavir. Cet élément aurait également été intéressant pour tous ceux qui découvrent ce monde parallèle avec la bédé.
Je pourrais je pense vous en parler encore et encore... Le mieux pourtant est que chacun se fasse sa propre opinion. Je ne doute pas que les fans, même les purs et durs, seront heureux de se replonger dans cette épopée fantastique chère à leurs cœurs et que les nouveaux lecteurs découvriront par ce biais la richesse de cet univers créé par, osons-le, notre Tolkien à nous !
Le plaisir est d'ailleurs loin de se tarir, surtout si chacun des tomes des Mondes de Pierre Bottero donne droit à deux tomes en B.D. !
Et si vous en voulez encore plus, je vous conseille vivement le site du scénariste, Lylian Keplakowsky, qui revient sur les choix scénaristiques et autres opérés pour arriver à ce petit bijou dans un post intitulé "Adapter Pierre Bottero : Notre quête d'Ewilan" !
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J'avais lu il y a un bon moment ce premier tome en littérature jeunesse. J'en avais gardé un bon souvenir même si ça ne m'a pas spécialement donné envie de poursuivre la série. Donc je reçois grâce à masse critique la version BD. Ça devient un peu une mode après les chevaliers d'émeraude, Arthur et les minimoys, l'assassin royal... Dés que quelque chose marche bien il faut tirer sur tous les fils de la commercialisation. Et malheureusement le résultat est souvent bien pauvre. Ici le dessin conviendra sans doute aux jeunes qui liront la série mais je le trouve un peu fade et peu intéressant. Je ne suis même pas certaine que les dessinateurs qui se voient confier ce travail d'adaptation avaient l'envie réelle de la faire. Bref j'ai été déçue mais je m'y attendais. Pourtant je suis certaine que la bd plaira aux enfants qui n'ont pas encore lu la série mais je ne suis pas sûr que cela les encouragera à lire les romans...
Une bande dessinée magnifique qui me donne très envie de découvrir le roman dont il est issu. C'est un objet d'art, cette B.D mérite d'être lue et d'être conservée, je viens à peine de l'achever que je souhaite vivement avoir la suite. Je remercie mille fois les éditions Glénat et le site Babelio pour ce partenariat, je suis conquise par cet ouvrage.
N'ayant pas encore lu la trilogie du regretté Pierre Bottero, je ne pourrais pas faire de comparaison ni juger de la qualité de l'adaptation, je laisse donc ce travail à d'autres. Toutefois, le texte est d'excellente qualité, le style est fluide et soigné, les répliques sont travaillées, on se laisse transporter par les mots.
Ensuite, je dois admettre que je ne me suis pas ennuyée une seule page, non seulement la lecture est agréable, mais nous trouvons une palette d'émotion et un large panel de révélations et d'actions. On se laisse très vite transporter dans ce monde fantastique, dans un univers extraordinaire portant sur le thème du dessin et de l'imagination, des concepts chers à mes yeux.
Nous suivons Camille et Salim à travers leur quotidien jusqu'au jour où Camille découvre un mystérieux pendentif en voyageant dans un monde parallèle. Ce collier va lui attirer de gros problèmes, des insectes semblent lui en vouloir personnellement et elle semble posséder des dons qu'elle ne maîtrise à peine. Camille et Salim se retrouvent malgré eux embarqués dans un autre univers, à Gwendalavir avec ses problèmes et ses légendes. C'est une intrigue maîtrisée, incroyable et très prenante que nous servent le roman et son adaptation en bande dessinée. Je suis réellement fan de ce premier tome qui nous permet de mieux nous familiariser avec les notions, le monde fictif, ainsi que les personnages. Il est en sorte une très bonne introduction.
Les protagonistes sont forts intéressants et attachants. Camille a son petit caractère, mais elle est loyale et volontaire, rêveuse et créative, j'aime sa personnalité et son courage pour affronter les événements. Salim est très drôle, sympa, c'est un meilleur ami extraordinaire et bienveillant, j'apprécie ses répliques et sa manière de voir le monde. Edwin est très mystérieux, on ne sait rien de lui et pourtant, il m'apparaît comme sympathique et très fort, j'ai hâte d'en apprendre plus à son sujet. Bjorn me fait énormément rire, il m'a l'air optimiste et plutôt insouciant, j'aime bien son personnage. Duom est un vieux magicien proche de la figure d'un savant et d'un mentor, mais j'admire son tempérament et sa personnalité. En somme, ils ont tous une histoire, des qualités et des défauts, mais on s'y attache très vite et l'on en redemande toujours davantage.
Comme je l'ai indiqué en introduction, la bande dessinée est un très bel ouvrage. Les illustrations sont magnifiques, je n'ai pas d'autres mots, j'adhère totalement à l'esthétique des personnages, des lieux, des créatures et des objets. La couverture est très belle, elle nous dévoile Camille, le pendentif ainsi que son passage d'un monde à l'autre : en arrière-plan, nous avons la ville et devant, le paysage de Gwendalavir. Le character design rend nos protagonistes principaux très attachants, mais je reste émerveillée devant les paysages qui sont de toutes beautés, d'autant plus que la colorisation rend les illustrations encore plus belles. Les couleurs sont apaisantes, elles sont pures, comment, vous expliquer ? Elles conviennent totalement aux personnages, au monde de Gwendalavir où l'on se sent comme dans un rêve. Esthétiquement, c'est très beau, c'est tout ce que j'aime.
En conclusion, cette adaptation est une bonne idée, elle permet de diffuser les écrits de Pierre Bottero sous une autre forme, et je dois dire que c'est réussi. J'ai très envie de lire cette série, la bande dessinée nous présente des personnages intéressants, une intrigue complexe et prenante, de l'action, de l'humour, de la magie, une bonne dose d'imagination... Ce premier tome pose une excellente base et donne envie de lire la suite. Je suis fan à la fois du texte et des images, la colorisation est splendide, je suis restée émerveillée du début à la fin, c'est une bande dessinée qu'il faut absolument lire, c'est un réel coup de cœur. Je termine en réitérant mes remerciements à Babelio et à Glénat, c'est un bel objet et j'ai hâte de découvrir la suite.
Lien : http://la-citadelle-des-livr..
N'ayant pas encore lu la trilogie du regretté Pierre Bottero, je ne pourrais pas faire de comparaison ni juger de la qualité de l'adaptation, je laisse donc ce travail à d'autres. Toutefois, le texte est d'excellente qualité, le style est fluide et soigné, les répliques sont travaillées, on se laisse transporter par les mots.
Ensuite, je dois admettre que je ne me suis pas ennuyée une seule page, non seulement la lecture est agréable, mais nous trouvons une palette d'émotion et un large panel de révélations et d'actions. On se laisse très vite transporter dans ce monde fantastique, dans un univers extraordinaire portant sur le thème du dessin et de l'imagination, des concepts chers à mes yeux.
Nous suivons Camille et Salim à travers leur quotidien jusqu'au jour où Camille découvre un mystérieux pendentif en voyageant dans un monde parallèle. Ce collier va lui attirer de gros problèmes, des insectes semblent lui en vouloir personnellement et elle semble posséder des dons qu'elle ne maîtrise à peine. Camille et Salim se retrouvent malgré eux embarqués dans un autre univers, à Gwendalavir avec ses problèmes et ses légendes. C'est une intrigue maîtrisée, incroyable et très prenante que nous servent le roman et son adaptation en bande dessinée. Je suis réellement fan de ce premier tome qui nous permet de mieux nous familiariser avec les notions, le monde fictif, ainsi que les personnages. Il est en sorte une très bonne introduction.
Les protagonistes sont forts intéressants et attachants. Camille a son petit caractère, mais elle est loyale et volontaire, rêveuse et créative, j'aime sa personnalité et son courage pour affronter les événements. Salim est très drôle, sympa, c'est un meilleur ami extraordinaire et bienveillant, j'apprécie ses répliques et sa manière de voir le monde. Edwin est très mystérieux, on ne sait rien de lui et pourtant, il m'apparaît comme sympathique et très fort, j'ai hâte d'en apprendre plus à son sujet. Bjorn me fait énormément rire, il m'a l'air optimiste et plutôt insouciant, j'aime bien son personnage. Duom est un vieux magicien proche de la figure d'un savant et d'un mentor, mais j'admire son tempérament et sa personnalité. En somme, ils ont tous une histoire, des qualités et des défauts, mais on s'y attache très vite et l'on en redemande toujours davantage.
Comme je l'ai indiqué en introduction, la bande dessinée est un très bel ouvrage. Les illustrations sont magnifiques, je n'ai pas d'autres mots, j'adhère totalement à l'esthétique des personnages, des lieux, des créatures et des objets. La couverture est très belle, elle nous dévoile Camille, le pendentif ainsi que son passage d'un monde à l'autre : en arrière-plan, nous avons la ville et devant, le paysage de Gwendalavir. Le character design rend nos protagonistes principaux très attachants, mais je reste émerveillée devant les paysages qui sont de toutes beautés, d'autant plus que la colorisation rend les illustrations encore plus belles. Les couleurs sont apaisantes, elles sont pures, comment, vous expliquer ? Elles conviennent totalement aux personnages, au monde de Gwendalavir où l'on se sent comme dans un rêve. Esthétiquement, c'est très beau, c'est tout ce que j'aime.
En conclusion, cette adaptation est une bonne idée, elle permet de diffuser les écrits de Pierre Bottero sous une autre forme, et je dois dire que c'est réussi. J'ai très envie de lire cette série, la bande dessinée nous présente des personnages intéressants, une intrigue complexe et prenante, de l'action, de l'humour, de la magie, une bonne dose d'imagination... Ce premier tome pose une excellente base et donne envie de lire la suite. Je suis fan à la fois du texte et des images, la colorisation est splendide, je suis restée émerveillée du début à la fin, c'est une bande dessinée qu'il faut absolument lire, c'est un réel coup de cœur. Je termine en réitérant mes remerciements à Babelio et à Glénat, c'est un bel objet et j'ai hâte de découvrir la suite.
Lien : http://la-citadelle-des-livr..
Cela fait bien longtemps maintenant que j'ai lu La Quête d'Ewilan. Je l'ai lu étant ado, et j'ai toujours gardé un souvenir tendre de ces romans, et de son auteur. J'ai eu l'occasion de rencontrer deux fois Pierre Bottero, lors de salons du livre, et l'annonce de son décès avait été un véritable choc. Je garde de lui le souvenir d'un homme souriant et chaleureux, qui aimait visiblement passer du temps avec ses lecteurs et prenait toujours soin d'engager la conversation avec eux.
Alors même si aujourd'hui je suis sortie de la littérature jeunesse, c'est sans hésiter une seconde que j'ai répondu à la proposition de participation à ce Masse Critique dédié à l'adaptation BD du roman de Pierre Bottero.
Je l'ai englouti. J'ai adoré replonger dans cet univers qui m'avait captivé dans les romans. J'ai aimé redécouvrir l'histoire non plus sous la forme de mots mais de dessins et de couleurs. L'intrigue gagne en rythme, les événements s'enchaînent plus rapidement au fil des cases qu'au fil des chapitres. Ces personnages que le lecteur s'est projeté dans son esprit en lisant le roman, prennent ici une nouvelle vie. Le graphisme est réussi, les couleurs vives et attrayantes. Le dessin rappelle cependant qu'on est dans un récit jeunesse. Peut-être certains adultes ne se sentiront pas attirés par ce type de dessin qui parlera plus à un public plus jeune. En ce qui me concerne, j'ai trouvé que l'atmosphère du roman était bien rendu graphiquement.
Du point de vue de l'intrigue, cette première partie introduit les événements à venir et pose les premiers personnages. Je me suis étonnée de me rappeler petit à petit de certains détails après 10 ans - je pensais devoir déchiffrer de nouveau l'histoire, n'ayant gardé en mémoire que les grands traits du roman ; alors de deux choses l'une : ou bien j'ai une mémoire d'éléphant, ou bien l'adaptation a été faîte avec suffisamment de subtilité et de sagesse pour restituer l'essence de l'histoire. Et je pense qu'en effet, malgré l'enchaînement très rapide d'explications dès ce premier tome, il n'est dans l'absolu pas nécessaire d'avoir lu les romans auparavant.
Sur l'intrigue en elle-même, le schéma habituel se dessine : une jeune fille aux pouvoirs immenses et insoupçonnés, des preux chevaliers avec du courage à revendre, de vilaines bestioles pour bien rappeler qu'elles sont du côté du Mal... Mais après tout, il s'agit d'une histoire "jeunesse". Et l'univers de Pierre Bottero est tellement riche, foisonnant et coloré... Le pouvoir du "dessin" distingue déjà l'intrigue par son originalité pleine de poésie. Et ces premières mises en image du monde de Pierre Bottero m'ont rappelé ma vision des romans quand je les ai lus la première fois : un monde quasi-féérique, où l'on aurait presque envie de se perdre et d'y jouer les Alice au Pays des Merveilles (à condition de ne pas croiser de ts'liches bien sûr...).
Ce retour à Gwendalavir a en tout cas été un vrai plaisir. Et je me laisserai sans doute tenter par la suite, qui devrait montrer l'arrivée de mon personnage favori des romans : Ellana.
Alors même si aujourd'hui je suis sortie de la littérature jeunesse, c'est sans hésiter une seconde que j'ai répondu à la proposition de participation à ce Masse Critique dédié à l'adaptation BD du roman de Pierre Bottero.
Je l'ai englouti. J'ai adoré replonger dans cet univers qui m'avait captivé dans les romans. J'ai aimé redécouvrir l'histoire non plus sous la forme de mots mais de dessins et de couleurs. L'intrigue gagne en rythme, les événements s'enchaînent plus rapidement au fil des cases qu'au fil des chapitres. Ces personnages que le lecteur s'est projeté dans son esprit en lisant le roman, prennent ici une nouvelle vie. Le graphisme est réussi, les couleurs vives et attrayantes. Le dessin rappelle cependant qu'on est dans un récit jeunesse. Peut-être certains adultes ne se sentiront pas attirés par ce type de dessin qui parlera plus à un public plus jeune. En ce qui me concerne, j'ai trouvé que l'atmosphère du roman était bien rendu graphiquement.
Du point de vue de l'intrigue, cette première partie introduit les événements à venir et pose les premiers personnages. Je me suis étonnée de me rappeler petit à petit de certains détails après 10 ans - je pensais devoir déchiffrer de nouveau l'histoire, n'ayant gardé en mémoire que les grands traits du roman ; alors de deux choses l'une : ou bien j'ai une mémoire d'éléphant, ou bien l'adaptation a été faîte avec suffisamment de subtilité et de sagesse pour restituer l'essence de l'histoire. Et je pense qu'en effet, malgré l'enchaînement très rapide d'explications dès ce premier tome, il n'est dans l'absolu pas nécessaire d'avoir lu les romans auparavant.
Sur l'intrigue en elle-même, le schéma habituel se dessine : une jeune fille aux pouvoirs immenses et insoupçonnés, des preux chevaliers avec du courage à revendre, de vilaines bestioles pour bien rappeler qu'elles sont du côté du Mal... Mais après tout, il s'agit d'une histoire "jeunesse". Et l'univers de Pierre Bottero est tellement riche, foisonnant et coloré... Le pouvoir du "dessin" distingue déjà l'intrigue par son originalité pleine de poésie. Et ces premières mises en image du monde de Pierre Bottero m'ont rappelé ma vision des romans quand je les ai lus la première fois : un monde quasi-féérique, où l'on aurait presque envie de se perdre et d'y jouer les Alice au Pays des Merveilles (à condition de ne pas croiser de ts'liches bien sûr...).
Ce retour à Gwendalavir a en tout cas été un vrai plaisir. Et je me laisserai sans doute tenter par la suite, qui devrait montrer l'arrivée de mon personnage favori des romans : Ellana.
Il y a quelque années, Pierre Bottero avait ouvert une porte vers Gwendalavir, mon premier voyage à travers sa plume était magique, fort et merveilleux... Aujourd'hui cette porte restée ouverte nous entraine dans un nouveau voyage, à travers une adaptation graphique qui donne des couleurs à tout ce que l'on avait pu imaginer et c'est encore une fois magique, fort et merveilleux !
J'adore l'univers crée par Pierre Bottero, j'étais donc très impatiente de le découvrir sous une autre forme, mais en même temps j'avais peur d'être déçue, que se ne soit ni a la hauteur, ni fidèle au roman. Alors c'est vrai, chaque petit détail n'est pas présent et je n'avais pas forcément imaginé tous les personnages comme ça mais cette bande dessinée a su garder l'esprit, le message et les sentiments transmit par l'auteur, à redonner vie à cette histoire et à ces personnages. C'est ça pour moi une bonne adaptation.
J'ai retrouvé ce monde que je connaissais bien, mais je l'ai visité avec un regard neuf. Pierre Bottero m'avait ébloui avec ses mots, les graphistes de cette BD tout autant avec leurs dessins. Ils sont magnifiques, délicats, lumineux, chaque détails est travaillé, apportant cette magie que l'auteur avait su transmettre. Les paysages sont grandioses, on en prend plein les yeux, j'ai été fascinée, et me suis souvent attardée sur un dessin, impressionnée par la qualité du travail.
L'art du dessin est lui aussi vraiment bien représenté, j'ai eu un gros coup de coeur pour une planche du début, représentant un poème de Jacques Prévert. On voit la différence entre chaque monde, entre jeu de couleurs et d'ombre, c'est magnifique, y a pas d'autres mots... Moi qui ne lit habituellement pas de BD, j'ai été conquise. Je l'ai feuilleté une première fois avant de le lire d'une traite pour revenir par la suite sur mes dessins préférés. Que se soit en vue d'ensemble ou en détails, il n'y a aucune fausses notes, c'est parfait.
Puis quel plaisir de retrouver tous ces personnages que j'aime tant. Nous avons tous une façon propre de se les représenter, et malgré qu'ils ne soient pas tous comme moi je les imaginais, je les ai reconnu, leur âme, et je les ai trouvé géniaux. Dans chaque représentation on capte un trait de caractère qui leur est propre, la douceur de Camille saute au yeux, tout comme la malice et l'humour de Salim, Bjorn et sa douce vanité, ou encore Edwin et sa bravoure. Les liens, les rencontres m'ont touché, fait sourire, comme la toute première fois.
Mon seul regret c'est que se soit si cours. Je me languis la suite avec impatience, déjà prête pour la suite des aventures...
Lien : http://regina-falange.skyroc..
J'adore l'univers crée par Pierre Bottero, j'étais donc très impatiente de le découvrir sous une autre forme, mais en même temps j'avais peur d'être déçue, que se ne soit ni a la hauteur, ni fidèle au roman. Alors c'est vrai, chaque petit détail n'est pas présent et je n'avais pas forcément imaginé tous les personnages comme ça mais cette bande dessinée a su garder l'esprit, le message et les sentiments transmit par l'auteur, à redonner vie à cette histoire et à ces personnages. C'est ça pour moi une bonne adaptation.
J'ai retrouvé ce monde que je connaissais bien, mais je l'ai visité avec un regard neuf. Pierre Bottero m'avait ébloui avec ses mots, les graphistes de cette BD tout autant avec leurs dessins. Ils sont magnifiques, délicats, lumineux, chaque détails est travaillé, apportant cette magie que l'auteur avait su transmettre. Les paysages sont grandioses, on en prend plein les yeux, j'ai été fascinée, et me suis souvent attardée sur un dessin, impressionnée par la qualité du travail.
L'art du dessin est lui aussi vraiment bien représenté, j'ai eu un gros coup de coeur pour une planche du début, représentant un poème de Jacques Prévert. On voit la différence entre chaque monde, entre jeu de couleurs et d'ombre, c'est magnifique, y a pas d'autres mots... Moi qui ne lit habituellement pas de BD, j'ai été conquise. Je l'ai feuilleté une première fois avant de le lire d'une traite pour revenir par la suite sur mes dessins préférés. Que se soit en vue d'ensemble ou en détails, il n'y a aucune fausses notes, c'est parfait.
Puis quel plaisir de retrouver tous ces personnages que j'aime tant. Nous avons tous une façon propre de se les représenter, et malgré qu'ils ne soient pas tous comme moi je les imaginais, je les ai reconnu, leur âme, et je les ai trouvé géniaux. Dans chaque représentation on capte un trait de caractère qui leur est propre, la douceur de Camille saute au yeux, tout comme la malice et l'humour de Salim, Bjorn et sa douce vanité, ou encore Edwin et sa bravoure. Les liens, les rencontres m'ont touché, fait sourire, comme la toute première fois.
Mon seul regret c'est que se soit si cours. Je me languis la suite avec impatience, déjà prête pour la suite des aventures...
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Aussitôt reçue, aussitôt lue ! Voilà une sortie que j'attendais avec impatience, ne sachant pas encore si j'allais l'acheter ou seulement la feuilleter. Alors quand j'ai reçu un mail de Babelio me proposant de tenter ma chance pour recevoir cette BD... J'ai aussitôt arrêté ce que je faisais (boulot de tri-documentaire... Mais c'était 5 minutes de pause pour la bonne cause !) pour me précipiter sur le site et tenter ma chance ! Et quand j'ai reçu le mail annonçant la bonne nouvelle, wahouuu, j'étais super heureuse et m'en suis vantée un peu partout (je crois que j'ai reçue 2 ou 3 menaces de mort ^^). Donc, merci beaucoup à Babelio et à Glénat pour avoir organisé cette édition masse critique !!
J'ai découvert Ewilan assez tardivement lorsque j'étais en seconde (l'auteur n'était malheureusement déjà plus de ce monde, et ça m'avais marquée quand je l'ai su). Mais j'avais tellement aimé que c'en est devenu une de mes sagas préférées même avant d'avoir terminé mes lectures. J'ai appris l'adaptation en BD il y a un petit moment via leur page Facebook, et j'attendais avec impatience, curiosité et angoisse cette sortie. Angoisse parce que jusqu'ici, j'ai toujours été déçue des adaptations BD (comme celle de l'Assassin Royal), qui selon moi, ne font pas assez ressortir l'âme du livre. J'avais donc un peu peur d'être déçue, mais ça ne m'a pas empêchée d'être surexcitée lorsque je voyais les couvertures ou autres planches ; et la Bande-annonce, qui est bien réalisée.
Et donc, déçue ou pas ? Et bien je vais dire que je ne suis pas déçue ! Bon, cette BD ne détrônera pas le roman, c'est sur, mais je dois dire que j'ai été encore plus enchantée en la lisant qu'en regardant la bande-annonce. En fait, le gros gros point fort, ce sont les paysages, qui sont magnifiquement dessinés ! J'imaginais le monde de Gwendalavir un peu moins féerique, mais j'ai apprécié ce point de vue (c'est rare que j'aime quand c'est différent de ce que je m'imaginais). Mais après tout, nous parlons de l'Imagination dans ce(tte) roman/BD. Gros coup de cœur pour la cité d'Al-vor ! La mise en couleur est également très agréable, on a une bonne harmonie.
L'histoire est bien respectée, on retrouve beaucoup de répliques tirées du livre. Je n'ai rien à redire sur le travail de la scénariste, c'est vraiment bien respecté. Quant aux dessinateur et coloriste, chapeau également. J'ai souvent du mal lorsqu'un personnage ne correspond pas à l'image que je m'en faisais. C'est le cas pour certains personnages ici (vous l'imaginiez comme ça, vous, Björn ? Un nobliaux blond et svelte ? Moi non, il est à l'antipode de ce que je m'en faisais), mais dans l'ensemble, j'ai pu me faire une meilleure idée à propos de certains "personnages" si on peut les appeler comme ça : les Ts'liches surtout ! J'ai toujours eu du mal à me les représenter (à part penser à une mante religieuse grotesque...) et c'est un plus que m'a apportée la bande dessinée. En tout cas, pour mentionner encore les paysages, j'en suis fan !
Et puis, j'ai bien aimé comment l'acte de "dessiner" a été mis en scène (en fait, je ne m'imaginais pas du tout cette représentation, je n'y avais même pas songé).
Vraiment, je suis très satisfaite de cette BD, et c'est limite une première pour moi qui ai souvent du mal avec les adaptations. Le roman n'est pas égalé, il manque quelques petits trucs qu j'aime beaucoup (un exemple : lorsque Björn se vante en disant que le sang des Ts'liches est rouge au lieu de vert. Je trouvais ça vraiment drôle) mais en tout cas, je pense que cette adaptation ravira les fans d'Ewilan, et aussi ceux qui ne l'ont pas encore lu (sacrilège !) : ma mère est déjà conquise par les graphismes ^^
Une BD que je vais prendre plaisir à suivre, je suis conquise !
Lien : http://miyu-neko.blogspot.fr..
J'ai découvert Ewilan assez tardivement lorsque j'étais en seconde (l'auteur n'était malheureusement déjà plus de ce monde, et ça m'avais marquée quand je l'ai su). Mais j'avais tellement aimé que c'en est devenu une de mes sagas préférées même avant d'avoir terminé mes lectures. J'ai appris l'adaptation en BD il y a un petit moment via leur page Facebook, et j'attendais avec impatience, curiosité et angoisse cette sortie. Angoisse parce que jusqu'ici, j'ai toujours été déçue des adaptations BD (comme celle de l'Assassin Royal), qui selon moi, ne font pas assez ressortir l'âme du livre. J'avais donc un peu peur d'être déçue, mais ça ne m'a pas empêchée d'être surexcitée lorsque je voyais les couvertures ou autres planches ; et la Bande-annonce, qui est bien réalisée.
Et donc, déçue ou pas ? Et bien je vais dire que je ne suis pas déçue ! Bon, cette BD ne détrônera pas le roman, c'est sur, mais je dois dire que j'ai été encore plus enchantée en la lisant qu'en regardant la bande-annonce. En fait, le gros gros point fort, ce sont les paysages, qui sont magnifiquement dessinés ! J'imaginais le monde de Gwendalavir un peu moins féerique, mais j'ai apprécié ce point de vue (c'est rare que j'aime quand c'est différent de ce que je m'imaginais). Mais après tout, nous parlons de l'Imagination dans ce(tte) roman/BD. Gros coup de cœur pour la cité d'Al-vor ! La mise en couleur est également très agréable, on a une bonne harmonie.
L'histoire est bien respectée, on retrouve beaucoup de répliques tirées du livre. Je n'ai rien à redire sur le travail de la scénariste, c'est vraiment bien respecté. Quant aux dessinateur et coloriste, chapeau également. J'ai souvent du mal lorsqu'un personnage ne correspond pas à l'image que je m'en faisais. C'est le cas pour certains personnages ici (vous l'imaginiez comme ça, vous, Björn ? Un nobliaux blond et svelte ? Moi non, il est à l'antipode de ce que je m'en faisais), mais dans l'ensemble, j'ai pu me faire une meilleure idée à propos de certains "personnages" si on peut les appeler comme ça : les Ts'liches surtout ! J'ai toujours eu du mal à me les représenter (à part penser à une mante religieuse grotesque...) et c'est un plus que m'a apportée la bande dessinée. En tout cas, pour mentionner encore les paysages, j'en suis fan !
Et puis, j'ai bien aimé comment l'acte de "dessiner" a été mis en scène (en fait, je ne m'imaginais pas du tout cette représentation, je n'y avais même pas songé).
Vraiment, je suis très satisfaite de cette BD, et c'est limite une première pour moi qui ai souvent du mal avec les adaptations. Le roman n'est pas égalé, il manque quelques petits trucs qu j'aime beaucoup (un exemple : lorsque Björn se vante en disant que le sang des Ts'liches est rouge au lieu de vert. Je trouvais ça vraiment drôle) mais en tout cas, je pense que cette adaptation ravira les fans d'Ewilan, et aussi ceux qui ne l'ont pas encore lu (sacrilège !) : ma mère est déjà conquise par les graphismes ^^
Une BD que je vais prendre plaisir à suivre, je suis conquise !
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William, jeune scientifique, arrive en Afrique. A la différence de ses sontemporains, il pense que les indigènes ont une culture riche, que nous pouvons apprendre d'eux. Son arrivée le pose comme celui qui va mettre le feu aux poudres.
En effet, Perle et Blanche sont deux jeunes femmes qui font la justice. Elles la manient par l'épée mais aussi par leurs langues agiles. En face, le gouverneur et son âme damnée, Anton. Si l'un est flegmatique, cynique, et ne pense qu'aux produits anglais, l'autre est plus terre à terre. L'esclavagisme rapporte de l'argent, mais Perle et Blanche font perdre des bénéfices. Il faut mettre fin à leurs exactions, et récupérer des esclaves, coûte que coûte.
Perle blanche aurait pu être un tome d'introduction efficace, sans plus. Mais Sébastien Floc'h manie la plume, comme ses héroïnes manient l'épée : Avec talent. Du début à la fin vous découvrirez des personnages tortueux, qui ont quelque chose à cacher. L'écriture est très dense pour un premier volume, mais la fluidité de l'action, les dialogues ciselés feront défiler les pages. Nous abordons l'esclavage sans s'alourdir dessus, nous cotoyons le Vaudou comme quelque chose de quotidien.
Le dessin n'est pas en reste. Laurence Baldetti a su affiner ses crayons pour mettre en images cette histoire. un dessin minutieux qui dévoile les courbes de nos héroïnes, met en valeurs les "gueules" du gouvernement. Les batiments européens semblent lourds face à la nature sauvage et mystérieuse de l'Afrique
Ces deux artistes nous font voyager dans un univers coloré, mais ils nous font réfléchir aussi aux conditions des esclaves, des européens qui s'embarquaient pour de lointaines contrées.
Je ne regrette qu'une chose, ne pas avoir le second tome entre les mains.
Perle blanche tome 1 : Filles du Vaudou
Laurence Baldetti
Sébastien Floc'h
Collection Grafica
Editions Glénat
Lien : http://temps-de-livres.over-..
En effet, Perle et Blanche sont deux jeunes femmes qui font la justice. Elles la manient par l'épée mais aussi par leurs langues agiles. En face, le gouverneur et son âme damnée, Anton. Si l'un est flegmatique, cynique, et ne pense qu'aux produits anglais, l'autre est plus terre à terre. L'esclavagisme rapporte de l'argent, mais Perle et Blanche font perdre des bénéfices. Il faut mettre fin à leurs exactions, et récupérer des esclaves, coûte que coûte.
Perle blanche aurait pu être un tome d'introduction efficace, sans plus. Mais Sébastien Floc'h manie la plume, comme ses héroïnes manient l'épée : Avec talent. Du début à la fin vous découvrirez des personnages tortueux, qui ont quelque chose à cacher. L'écriture est très dense pour un premier volume, mais la fluidité de l'action, les dialogues ciselés feront défiler les pages. Nous abordons l'esclavage sans s'alourdir dessus, nous cotoyons le Vaudou comme quelque chose de quotidien.
Le dessin n'est pas en reste. Laurence Baldetti a su affiner ses crayons pour mettre en images cette histoire. un dessin minutieux qui dévoile les courbes de nos héroïnes, met en valeurs les "gueules" du gouvernement. Les batiments européens semblent lourds face à la nature sauvage et mystérieuse de l'Afrique
Ces deux artistes nous font voyager dans un univers coloré, mais ils nous font réfléchir aussi aux conditions des esclaves, des européens qui s'embarquaient pour de lointaines contrées.
Je ne regrette qu'une chose, ne pas avoir le second tome entre les mains.
Perle blanche tome 1 : Filles du Vaudou
Laurence Baldetti
Sébastien Floc'h
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Un amiral britannique dit à Surcouf : "Vous, les Français, vous vous battez pour l'argent ; nous, les Anglais, nous battons pour l'honneur !" Que lui répondit Surcouf ?
'Fi donc !'
'Monsieur, chacun se bat pour ce qu'il n'a pas !'
'C'est vous qui le dite ! '
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