Pour commencer, je tiens à remercier les éditions du Basson, d'avoir accepté ma demande de service presse. Adorant les romans décalés, je n'ai pas résisté à l'envie de lire celui-ci. Et grand bien m'en fasse, car j'ai passé un excellent moment. Je tiens cependant à préciser, que ce roman est un tome 2, du moins de par mon ressenti, bien que la lecture du premier tome ne soit pas obligatoire pour comprendre l'histoire.
Nous débutons donc le roman avec le docteur Phillippe Mouchetrouille, affectueusement surnommé Filou par les infirmières, expert dans les implants capillaires. On le découvre étendu sur le sol de sa clinique, son cerveau en train de prendre l'air devant un Croate qui s'échine à lui poser une question dans sa langue. Bien entendu le bon Filou ne parle pas le croate et se perd dans ses pensées farfelues. Ce dernier découvre, quelques secondes avant de laisser partir son dernier souffle, la raison du mécontentement du croate qui lui a défoncé le crâne. À cause de son ancienne assistante, le pauvre patient ce trouve avec une sublime implantation, représentant un pénis sur la nuque. De quoi tuer un homme en effet, mais bon, mourir à cause de quelqu'un d'autre, ce n'est pas la joie non plus.
Nous passons ensuite avec Lilith, qui se fait appeler par sa mère, totalement paniqué et énervé. Pourquoi ? Car on lui à piqué son réveil. Connaissant sa mère, elle va lui acheter un nouveau réveil, non sans la maudire, car cette dernière lui a refilé ce qu'elle appelle, le « virus maman ». Elle sait que ce n'est pas la faute de sa mère, mais elle ne peu s'empêcher d'éprouver de la pitié, de la peur. Peur de lui ressembler plus tard et du ressentiment à son égard, car à cause d'elle, elle n'a plus de vie.
Par la suite, nous nous retrouvons avec Zlatan Novak, le tueur croate, qui se fustige d'avoir tué si rapidement le docteur. Il maudit son impulsion, car sans ça, il aurait pu le faire parler un peu plus. Mais il se rassure, car il peu toujours se rattraper sur son écervelé d'assistante, chez qui il se rend pour accomplir sa vengeance. Comme bon tueur, il prend soin de ne pas sonner chez sa victime et enjambe à la place, la grille de sécurité sans réfléchir. Malheureusement, il est joyeusement accueilli par un asiatique en possession d'une Kalachnikov. Par chance pour lui, il a juste à dire un prénom et lui et ses potes deviennent ses meilleurs amis. Un bon repas plus tard, il est dirigé vers Paris ou, soit disant, se trouve sa cible. Mais des Victoire dans Paris, c'est pas ce qui manque et ça ne va pas être évident de la trouver, surtout quand on ne sait pas à quoi elle ressemble.
Vous l'auriez sans doute compris, mais nous voguerons entre ces deux personnages, plus un ou deux autres, tout le long du roman. À chaque chapitre, nous voguons de l'un à l'autre, avec des moments tous plus moins décalé que le précédent. On rencontrera aussi d'autres personnages, tel que Victoire, qui mène des expériences tout sauf utile en plein désert, Franckie, la cousine un peu déglinguée de Lilith et Kevin Cohen un agent du Mossad qui se languis de reprendre du service.
Au niveau des personnages, Zlatan est celui qui m'a fait le plus rire. C'est vraiment le tueur à gage raté par excellence. Il lui manque tout ce qui faut pour faire de lui un vrai tueur, de plus, c'est un vrai émotif au cœur tendre, plein d'humour, il m'a fait plus d'une fois rire de par ses pensées. Lilith est un personnage que j'ai grandement apprécié. Elle est courageuse et hésite pas à mettre sa vie de côté pour sa mère malade, elle est tout aussi détraqué que Zlatan, ses pensées voguant parfois dans des endroits incongrus.
Pour ce qui est de l'autrice... elle a une écriture légère et assez fluide. Assez, car parfois elle nous plombe de détail totalement inutile pour, je pense, rajouter au côté comique de la chose. Seulement, ça a moyennement fonctionné moi.
En conclusion, c'est un roman parfait pour déconnecter un moment. Pas prise de tête, drôle et totalement loufoque, vous ne pouvez que sourire devant les frusques et commentaires des personnages, à défaut de rigoler. De plus, malgré le caractère très décalé du roman, il y a une vraie intrigue tout le long de l'histoire, même s'il ne faut pas s'attendre à du grand art. Ce roman est fait pour qu'on rigole et ne se prenne pas la tête. Bref, je conseille fortement ce roman, si vous désirez passer une petite heure de détente.
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