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Critiques de Laurent Moënard (50)
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Le Troisième Fils de Rome, tome 4 : César et Ve..

Quel dommage, j'aurais voulu que cette série me plaise car l'idée de départ est séduisante. Malheureusement la vision «hollywoodienne», ( les méchants sont très méchants et les gentils très gentils) des auteurs me fatigue.



En fait je voyais dans ce thème (le troisième fils de Rome) un moyen de «réécrire l'histoire», une uchronie ne m'aurait pas déplu...



Cela dit, les scènes de combat sont réussis, c'est déjà ça...

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Le troisième fils de Rome, tome 3 : Sylla et ..

Ce troisième tome est globalement une déception, passe encore le scénario classique, la guerre civile à Rome, opposant Sylla,Pompée et Marius et l'intrusion (bien tardive) du thème de cette série, à savoir la «religion du troisième fils de Rome".



Les dessins sont fades, lisses, sans «émotions», bref une déception.
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Le Troisième Fils de Rome, tome 4 : César et Ve..

Dans ce tome 4 on suit la dernière phase de la Guerre des Gaules, avec la révolte des Carnutes de Cotuatos et Conconnetodumnos, la rébellion de Vercingétorix et Gobannitio, le ralliement des Eduens aux insurgés et le ralliement des Rèmes à l’impérialisme romain, et bien sûr Gergovie et Alésia… Malgré la résurgence des clichés issus du roman national des historiens de garde, Manuel Garcia assisté aux couleurs de Facio livre des graphismes satisfaisants : la BD est assez agréable à feuilleter, et le côté militaire antique est plutôt séduisant. Sauf qu’en 48 pages le choc des civilisations entre acculturation, déculturation et contre-acculturation est survolé, le game of thrones romain est survolé, le game of thrones gaulois est survolé et qu’on ajoute le côté « Histoire secrète » avec l’alliance entre l’ennemi extérieur incarné par l’insurrection celte et l’ennemi intérieur avec la secte du Troisième Fils de Rome qui veut une fois de plus faire bascule l’Histoire… Et lui aussi est survolé tellement il est porté par des ersatz de Fantômas, à l’image du traître Spurius qui est censément être important mais qui a une bonne tête de troisième couteau ! Pour ne rien gâcher on retombe dans le manichéisme avec un César très ambitieux et très méchant, qui chouine quand les choses ne vont pas dans son sens et se la pète grave quand le choses vont dans son sens…

On ne va pas se mentir car les tomes de Laurent Moënard se suivent sans passer un cap : ce ne sont pas de bonnes BD, mais à chaque fois il y a un truc sympa et/ou intéressant qui empêche le naufrage… Après le concept est peut-être à revoir car à chaque tome il faut trouver une voie pour que l’Histoire reprenne ses droits quitte à enterrer l’histoire…
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Le Troisième Fils de Rome, tome 5 : Marc Anto..

Tome 5 du troisième fils de Rome qui semble être le dernier, rappelons le contexte:



Rome, l'histoire légendaire de sa création et le demi-frère à l'origine d'une secte qui a pour but de détruire Rome.



Une lutte à mort s'engage entre Orient et Occident, Entre Marc-Antoine et Cléopâtre d'un côté et César-Octave de l'autre cette lutte historique par ailleurs, mettra-t-elle un terme à la secte du fils de Rome?



A part la bataille navale d'Actium bien dessinée ce dernier tome est décevant. Le scénario est binaire, les bons et les méchants sans subtilité.



Une série globalement décevante ne restera pas (pour moi) dans les annales du genre.





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Le Troisième Fils de Rome, tome 5 : Marc Anto..

Dans ce tome 5 on suit la dernière phase des guerres civiles de la République Romaine, avec le duel au somment entre Octave et Marc-Antoine pour récupérer l'héritage de César : comment peut-on élaborer un récit aussi pauvre à partir d'événements historiques aussi riches ? On commence par une douzaine de pages mettant en scène tous les éléments de langage de la propagande augustéenne raciste, xénophobe et homophobe. L'argument massue d'Octave en train de devenir Auguste, outre la divulgation du prétendu testament de son rival qui aurait offert l'Empire Romain à une femme orientale, c'est que Marc-Antoine se serait allié au sinistre culte du Troisième Fils de Rome… Comme celui-ci ne peut offrir ni légions, ni pognon, ni même en tant que cinquième colonne sa trahison, on se demande bien le pourquoi du comment de cette prétendue alliance ! On suit à la lettre pour ne pas dire platement le cahier des charges des événements historiques, donc aucun rebondissement donc aucun suspens. On essaye de rattraper le coup en mettant en scène les destins des fils de César et de Marc-Antoine ainsi que de leurs précepteurs respectifs : que n'a-t-on basé ce tome sur ces personnages, on aurait au moins eu le mérite de l'originalité ! Et désolé Laurent Moënard, mais tu es passé totalement à côté de ton sujet : si tu avais révélé à la fin de ce tome 5 que c'était Octave / Auguste et non Marc-Antoine qui s'était allié au sinistre culte du Troisième Fils de Rome là tu aurais réussi ton pari au lieu de tomber pour la 5e fois dans l'ornière de manichéisme mainstream ! Graphiquement les dessins de Rafa Monteriz et Fernando Nicolas Baldo mis en couleurs par Facio sont plutôt corrects certes, mais ne développent ni epicness ni dynamisme donc au final on s'ennuie ferme...

Cette série souffre grandement de la comparaison avec la série "Roma" élaborée par Gilles Chaillet et ses héritiers, mais force est de constater qu'à chaque tome / chaque époque son concepteur a complètement oublié les meilleures manières de tirer parti de l'Histoire pour réaliser une Histoire Secrète cool et fun, donc au final on en retiendra que les belles illustrations de couverture de Pierre Loyvet...
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Le troisième fils de Rome, tome 2 : Eunous, l..

Selon la légende noire concoctée par Laurent Moënard, Rémus et Romulus les jumeaux tragiques fondateurs de Rome auraient eu un demi-frère né du viol de leur mère Rhéa Silva par son oncle Amulius, tyran maudit d'Albe la Longue... Jaloux et envieux, ce dernier a élevé sa descendance dans la haine de la Ville Éternelle : c'est ainsi qu'à travers les âges le culte du Troisième Fils oeuvre dans l'ombre à la chute de Rome ! Cela ressemble quand même, en moins ambitieux et en moins talentueux, à la série "Roma" pensée par le défunt et regretté Gilles Chaillet...





Dans ce tome 2, nous somme en 138 avant Jésus Christ et nous suivons le destin d'Eunous un ancien habitant d'Apamée devenu esclave en Sicile comme des milliers et des milliers d'autres, les ploutocrates romains comptant naguère leurs esclaves dans leurs domaines comme les ploutocrates américains comptent aujourd'hui leur argent dans leurs banques... Eunous se libère et libère les siens, et des milliers et des milliers d'autres le rejoignent : parmi eux Cléon l'aurige qui appuie le projet d'un royaume humaniste et Achaios le cultiste du Troisième Fils de Rome qui n'a de cesse d'hurler « Roma Delenda Est » ! Pour Rome engluée à l'Ouest dans la Guerre d'Espagne et à l'Est dans la guerre contre Heliopolitai, l'utopie d'Aristonicos où tous les hommes naissent libres et égaux en droits et où l'esclavage n'existe pas, il n'existe d'autre solution que la répression et la destruction !!!

A la fin du tome 1 je ne voyais plus la différence entre les crimes commis par le Grand Capital romain et ceux commis par la Bête Immonde romaine... Et Laurent Moënard continue dans cette voie : Eunous inspiré par Atargatis / Démeter / la Déesse Mère se renomme Antiochos et renomme ses nouveaux sujets les Syriens pour établir une monarchie hellénistique sur le modèle séleucide certes mais aussi une utopie égalitaire ressemblant étrangement au Royaume du Soleil qui se développe en Asie Mineure à la même époque, et face à lui on retrouve Achaios qui veut lui aussi fonder son royaume et sa dynastie mais qui reprend les discours de DAESH, et les grands pontes de la République Romaine qui eux veulent que les pauvres deviennent de plus en plus pauvres pour que les riches deviennent de plus en plus riches (Don Salluste, Ronald Reagan et Margaret Thatcher copyright) et qui eux reprennent les discours des dirigeants de Goldman Sachs et de ce gros con pété de thunes à ne plus savoir quoi en faire de Donald Trump...

C'est mis en scène au-delà de l'illustration de couverture réalisée par Pierre Loyvet par Stéphane Paitreau qui passe aux couleurs et Defan Nenadov qui officie aux graphismes et qui réalise un bon travail malgré un encrage un peu gras, et tout cela est est intéressant mais finalement plus ou moins inabouti  :

- il y a clairement un problème de narration, sans doute inhérent au carcan du format franco-belge... On suit la révolte des esclaves, puis les réactions des Romains, puis on revient à la révolte juste avant que celle-ci ne soit écrasée... Donc difficile de développer un peplum militaire avec suspens et pathos dignes de ce nom !

- on suit encore les voies autrefois empruntées par les peplums hollywoodien donc on retrouve des naïvetés voire des clichés : les esclaves sont des martyrs, le dominus est un crevard imbus de lui-même, la domina est une crevarde cruelle et sadique, mais leur fille n'est que générosité et pureté (sauf qu'ici la fiction est confirmé par la réalité des sources historiques ^^)

- 48 pages ce n'est pas assez pour un tel sujet, du coup on n'entre pas dans la tête du leader Eunous, on reste orphelin de son amitié avec Cléon et de son inimitié avec Achaios parmi tous les éléments qui auraient pu être constitutifs d'un bon relationship drama... On suit d'abord la révolte d'Eunous, puis les intrigues d'Achillos, puis à travers le yeux de Damophilia la martyre les réactions des Romains en suivant le sénateur Ostorius coincé entres les conservateurs suprématistes qui ne jurent que par la loi du plus fort et l'exploitation de l'homme par l'homme et les réformateurs humanistes qui veulent croire en un monde meilleur dans lequel l'homme ne serait pas un loup pour l'homme...



On aurait pu avoir la version peplum de l'affrontement entre Martin Luther King et Malcom X... Oui mais non !!!

Les hommes et les femmes naissent libres et égaux en droits, mais pas que... Évidemment on est plus on moins riche en talent, en ambition, et en détermination, mais aussi en chance et en aptitude au bonheur. Mais rien dans l'univers tout entier ne peut expliquer qu'un individu se sente plus utile qu'un million d'êtres humains parce qu'il gagnerait plus d'argent qu'un million d'êtres humains, d'ailleurs rien ne peut justifier qu'un individu ne puisse gagner plus qu'un million d'êtres humains… Qu'est-ce que c'est que ces crevards inhumains qui nous expliquent à longueur de temps, et avec la complicité des médias prestitués, qu'inégalité est synonyme de progrès et de prospérité ??? On est dans les théories à la con des miettes qui déborderaient des tables des maîtres pour nourrir le reste de la société, car toutes les études du monde prouvent par A + B que plus une société est inégalitaire et plus est elle violente donc source de stress et de souffrance... Je ne serais aucunement surpris que la Terre et l'humanité ne soient actuellement en quarantaine galactique vis-à-vis de toutes les autres civilisations du cosmos rien qu'à cause de toutes ces conneries !!!
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Le troisième fils de Rome, tome 1 : Martius

Selon la légende noire concoctée par Laurent Moënard, Rémus et Romulus les jumeaux tragiques fondateurs de Rome auraient eu un demi-frère né du viol de leur mère Rhéa Silva par son oncle Amulius, tyran maudit d'Albe la Longue... Jaloux et envieux, ce dernier a élevé sa descendance dans la haine de la Ville Éternelle : c'est ainsi qu'à travers les âges le culte du Troisième Fils œuvre dans l'ombre à la chute de Rome ! Cela ressemble quand même, en moins ambitieux et en moins talentueux, à la série "Roma" pensée par le défunt et regretté Gilles Chaillet...



Dans ce tome 1 intitulé "Martius", nous suivons le destin d'un fils du dieu Mars élevé dans les valeurs morales de la campagne latine par ses parents adoptif, véritable homme de fer destiné à rejoindre Scipion sur le front africain dans le dernier acte de la guerre contre la Carthage (comment peut-on passer aussi près d'une bonne idée et passer complément à côté : un Kal-El antique, qu'est-ce que cela aurait été cool et fun !). Mais nous suivons dans l'autre camp le destin de Massiva le frère de Massinissa qui rallie le camp romain pour une Numidie plus grande et plus libre (mais bien sûr ^^)...

Les gentils sont tous force et honneur et sont tous nobles et valeureux, donc leurs adversaires sont forcément tous vils et fourbes, et Hannibal n'échappe pas à la règle puisqu'on nous le montre raciste et xénophobe, violent et colérique : plus manichéen tu meurs ! La violence et les ruses utilisées par les uns n'a pourtant rien à envier à celles des autres, et cela peut créer un sentiment de malaise voire de rejet... Toujours est-il que la naïveté de la caractérisation et de la narration peut aussi être un atout car on retrouve tous les charmes du péplum hollywoodien d'antan et on pourrait facilement identifier tous les films peu ou prou mis à contribution ici...

Les dessins de Stefano Martino assisté aux couleurs de Stéphane Paitreau sont satisfaisants mais encore mainstream, mais personnellement je pense qu'ils auraient pu être meilleurs.



Quand je chronique une nouvelle série, je tremble parfois pour le portefeuille de mes amis lecteurs et de mes amies lectrices mais ce n'est pas le cas ici ^^
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Le troisième fils de Rome, tome 2 : Eunous, l..

Suite au premier tome, j'étais resté sur ma faim. Je peux dire que j'ai apprécié le second tome du « troisième fils de Rome ».

Le scénario est clair, bien mené, ( une révolte d'esclaves.) accompagné des remarquables dessins de Nenadov, d'un grand réalisme.

Le mélange fiction, réalité m'a séduit, pourtant il y a comme « un je ne sais quoi » qui me manque, il faut dire que dans ce genre-là j'ai toujours « Murena » en tête....

Mais comparaison n'est pas raison, ce deuxième tome se lit avec plaisir.
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Le troisième fils de Rome, tome 3 : Sylla et ..

Dans ce tome 3 nous sommes dans les guerres civiles romaines du Ier siècle avant Jésus-Christ et nous suivons le retour en Italie de Sylla le champion du Sénat et son fidèle lieutenant Pompée venus au nom du parti optimates liquider le parti populares... Le contexte historique est très intéressant, pour ne pas dire passionnant, et on accompagne de Rome à Préneste les dernières heures du gouvernement de Marius le Jeune dans un déferlement de haine de violence des deux côtés (ah ça, certains auraient parfaitement eu leur place parmi les membres du Ku Klux Klan ou parmi les soutiens d'Eric Zemmour). Les légions de Sylla et Pompée débarquent dans le Sud de l'Italie pour marcher su Rome, tandis que la famille Metellus met la Plaine du Pô à feu et à sang et que le spécialiste du retournement de veste Quintus Lucretius Ofella s'acharne sur ses anciens alliés avant de prendre leur place (et de se faire exécuter par ses nouveaux alliés) : cela aurait dû être très bien mais cela ne marche pas...

Le général Celsius et la gladiatrice Achilia sont censément être les héros ce tome 3 mais ce sont de véritables caspers, les leaders des deux camps enchaînent les propos haineux à une telle vitesse qu'ils finissent par ressembler à Brutus dans "Terreur sur la Planète des singes", et les machinations de Decimus Salvius Camillus le nouveau champion du Troisième Fils de Rome tombent à plat parce qu'on repompe mal la série du défunt et regretté Gilles Chaillet intitulée "Roma"... On s'allie à Marius le Jeune mais on ne sait pas ce que les cultistes du Troisième Fils de Rome apportent aux populares en fort mauvaise posture, et ce dans l'espoir de mieux le trahir en manipulant son épouse dépravée Murcia Tertia (qui épousera Pompée après la guerre ^^) mais finalement on ne fait rien du tout y compris à l'heure décisive ! Alors oui je vois qu'à chaque tome le Grand Capital et la Bête Immonde s'acharnent sur le peuple de Rome, mais les actes de la secte fondamentaliste qui réapparaît à chaque à fois malgré les purges tel un phénix noir font moins sens que celle que la divinité maléfique de la série "Roma" qui en avait rien à faire que les Romains soient victimes ou bourreaux tant que le sang coulait à flots...

Les dessins plutôt inégaux de Damir Zitko (pas facile de reconnaître les personnages d'une planche à l'autre) ne sont pas si mal que cela, mais ils m'ont semblé desservi par les couleurs artificielles de Facio... Après pas mal d'artistes de l'écurie Soleil ont grandement su améliorer leur style en quelques tomes, donc je suis prêt à redonner une seconde chance à ces artistes. Par contre on ne va pas se mentir, entre naïveté, manichéisme et grimdark martinien ici aux faux airs de la série télévisée "Spartacus" il faut concéder que Laurent Moënard n'est pas un top scénariste. Mais bon, on n'est pas non plus dans un top série, et moi je n'avais ps demandé autre chose qu'une BD peplum respirant le doux parfum du cinéma de quartier d'antan qui se laisse lire puis qui se laisse oublier...
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Le troisième fils de Rome, tome 1 : Martius

Après avoir refermè « Le Troisième fils de Rome » je reste sur ma faim, pourtant le scénario a tout pour me séduire, Rome l'histoire légendaire de sa création et le demi-frère à l'origine d'une secte qui à pour but de détruire Rome pourquoi pas... Mais les scènes d'action s'enchainent trop vite et les personnages manquent de profondeur j'avoue être déçue je m'attendais à un péplum épique...

Cela dit, cette histoire à peut-être un avenir si dans le second volet les auteurs se décident à rendre le récit et les dessins « digne de la grandeur de Rome ».

Il n'en reste pas moins que ce premier tome est agréable à lire (j'en attendais peut-être trop?).

Encore une fois ce n'est que mon humble avis.
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Blues 46, tome 1 : La chanson de septembre

Alain un ado en cavale oblige plus ou moins Guéric, un bouquiniste et amateur de blues des années ‘46, a l’amener en voiture chez sa tante afin d’échapper aux « méchants » qui le poursuivent...

Alain en tant que « pur produit adolescent » de la fin du 20e siècle est très crédible en tant que personnage. On ne peut pas en dire autant de Guéric. Si ses réactions sont très naturelles au début de cette BD-polar, il s’avère vite que c’est en réalité un grand naïf, trop (!) crédule et aussi un inconscient.

Habituée à lire des romans policiers, j’ai trouvé que le scénario ne tenait finalement pas trop la route dans cet album qui se veut aussi un mini-roadmovie (et dans le tome 2 que j’ai lu également le-dit scénario devient n’importe-nawak).



J’ai, par contre, bien apprécié les dessins d’Eric Stalner. Couleurs authentiques et graphisme précis aussi bien dans les mimiques faciales que dans les décors de Cahors et ses environs.
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Le troisième fils de Rome, tome 2 : Eunous, l..

En 138 avant J.C. la Sicile est une province romaine, véritable grenier de l'empire grâce à sa masse d'esclave travaillant dans les champs de nobles patriciens. Mais Eunous va être à l'origine d'une grande révolte qui fera réagir la grande Rome.



Encore une fois j'ai été déçue par Le troisième fils de Rome. Il y a de l'idée pourtant... J'aimai bien l'idée de parler de cette première révolte d'esclaves mené par Eunous qui finit par diriger la Sicile pendant quelques années avant que les armées de Rome finissent par reprendre l'ile.

Mais hélas c'est terriblement mal mis en scène et 48 pages ne suffisent pas du tout pour explorer cette histoire. Du coup il en résulte une révolte trop vite amenée et trop vite terminée. On ne se rend même pas compte du temps qui passe. Il n'y a aucun personnage qui sort du lot, alors qu'Eunous avait tout pour être un héros dans les faits mais on ne lui a pas donné la place pour se développer. Et l'introduction de la religion du 2e fils de Rome n'est pas du tout bien mélangé au reste, ça manque d'enjeu.

Ca se lit bien mais c'est trop plat, ça manque de caractère. Vite lu vite oublié je pense...



Le dessin ne m'a en rien aidé pour me plonger dans l'histoire. J'aime pas trop ce style un peu trop gras, manquant de finesse. Il aurait besoin d'être plus épuré. Mais son plus gros défaut c'est le manque de caractéristiques des personnages. On ne les reconnait pas d'une case à l'autre car trop fluctuant dans leur physique.
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Le sixième soleil, tome 1 : Tezcatlipoca

En 1917, en Europe, la Première Guerre Mondiale fait rage. Au même moment, un sous-marin allemand débarque 4 hommes en toute discrétion, non loin de Vera Cruz, au Mexique.



Les Allemands ne veulent pas que les Américains entrent en guerre et ils magouillent en schmet pour que le Mexique se rallie à la cause allemande et attaque les États-Unis, si ceux-ci font mine de vouloir s’engager dans la guerre.



La récompense ? Que le Mexique puisse annexer le Texas, le Nouveau-Mexique et l’Arizona…



Pas de bol, la première chose qui foire, dans un plan de bataille, c’est le plan de bataille lui-même ! Voilà nos émissaires prisonniers d’un groupe de révolutionnaires mexicains. Au Mexique, cela fait 8 ans que la révolution dure.



Pour les dessins, je ne deviendrai pas fan de ceux de Nicolas Otéro. Les traits des visages sont anguleux, moches et peu expressifs.



Si le scénario commence avec des faits historiques comme le Télégramme Zimmermann (*) et la révolution Mexicaine, il y a aussi un autre élément important : la mythologie aztèque. Les dieux Quetzalcóatl et Tezcatlipoca sont ennemis depuis toujours et se sont déjà battus.



Hélas, on a l’impression qu’on force le raccord entre les révolutionnaires mexicains, qui ont fait appel à la cavalerie américaine pour prendre en charge les prisonniers (contre des armes et du fric) et l’arrivée de la grande prêtresse qui voit dans un prisonnier allemand la réincarnation de Quetzalcóatl.



Tout est brutal, violent (oui, je sais, ce n’est pas l’époque des Bisounours) et arrive un peu trop précipitamment, alors que nous ne savons que peu de choses sur les différents protagonistes de l’histoire.



La mise en page de certaines cases rend le récit brouillon et confus à certains moments.



En terminant cette bédé, je me demande bien si je vais poursuivre le carnage ou abandonner pour désintérêt de la chose.



(*) Le télégramme Zimmermann est un télégramme diplomatique qui a été envoyé le 16 janvier 1917 par le ministre des Affaires étrangères de l’Empire allemand, Arthur Zimmermann, à l’ambassadeur allemand au Mexique, Heinrich von Eckardt, au plus fort de la Première Guerre mondiale. Il donnait l’instruction à l’ambassadeur de se mettre en contact avec le gouvernement mexicain pour lui proposer une alliance contre les États-Unis. Intercepté et déchiffré par le Royaume-Uni puis rendu public, son contenu a accéléré l’entrée en guerre des États-Unis.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Le troisième fils de Rome, tome 1 : Martius

Nous connaissons tous la légende de la fondation de Rome. Les jumeaux Remus et Romulus, élevés par une Louve, fils de la vestale Rhéa descendante d’Énée, et du dieu Mars. Et s'il y avait eu un autre descendant d’Énée? Un troisième fils à l'origine d'un ordre voué à la haine envers Rome?



Voici ce que nous raconte Laurent Moënard. Celui d'un ordre secret qui de génération en génération va ourdir de sombres projets pour détruire la ville éternelle. Ce premier tome se déroule en -203 av JC, alors que Scipion se bat avec Hannibal. Après nous avoir présenté la légende, il va nous présenter les deux ordres rivaux : les méchants descendant du 3e fils voulant détruire Rome, et de l'autre bord ses défenseurs représenté par Martius. Dit comme ça c'est un peu simpliste mais c'est malheureusement ce qu'il ressort de la lecture. Les personnages ne sont pas travaillés, leur psychologie totalement absente.

Il y avait pourtant de bonnes idées mais totalement mal exploitées et non développées. Pour moi l'intérêt n'a jamais décollé, vraiment dommage. Martius est sensé être le héros de l'histoire, mais il ne sert quand même pas à grand chose.

On aurait pu croire que c'était un tome de présentation mais la série est prévue en 5 tomes avec des époques différentes. On ne reverra donc pas au tome suivant Martius, Scipion ou Hannibal. Juste le combat entre les deux parties qui se transmet de génération en génération.



Le dessin n'est pas mauvais mais il n'apporte pas non plus un plus à l'histoire. Je trouve que l'incarnation de Martius manque autant de force que ce qu'il ressort de son personnage. Il fait un mauvais premier rôle. Et le tout fait un peu fade.
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Blues 46, tome 1 : La chanson de septembre

Une histoire de hold-up et de gangsters comme il s'en passait au milieu du 20ème siècle, c'était à l'époque, le principal des faits divers.

Le récit est assez bien construit, les planches nombreuses, parfois trop pour la cohérence et où on finit par se perdre.

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Le Troisième Fils de Rome, tome 5 : Marc Anto..

En 32 avant JC, Marc-Antoine règne sur l'Egypte aux côtés de Cléopâtre qui compte bien mettre Césarion, le fils qu'elle a eu avec Jules César, à la tête de Rome. Mais Auguste-Octave, le successeur de césar, ne l'entends pas ainsi.



Pour ce 5e tome, nous nous intéressons à une nouvelle période d'instabilité pour l'empire romain. Le conflit entre Auguste et Marc-Antoine oppose Rome à l'Egypte.

Ce tome m'a paru un peu plus intéressant car la secte du troisième fils est utilisé de manière plus centrale. Effectivement ils se sont implantés en Egypte, faisant de Cléopâtre et de Césarion deux adeptes de cette secte voulant la chute de Rome. On la voit enfin un peu de l'intérieur même si encore une fois ce n'est pas assez recherché, fouillé et exploité pour en faire quelque chose de mieux.

La fin est suffisamment ouverte pour laisser planer le doute sur d'éventuels tomes supplémentaires bien que seulement 5 est été prévu initialement.

Le dessin est une ligne claire passable bien qu'encore une fois encore un peu changeant d'une case à l'autre. Surtout qu'il y a eu un changement de dessinateur en plein milieu.
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Bleu Blanc Sang, tome 2 : Douce France

un second épisode encore

plus prenant,les pièces du

puzzle s,emboitent peu à peu.dans une histoire sur

font de tromperie politique.entre faux résistants, et vrai collabos.

une plongée dans les coulisses de la politique

avec ses mensonges,ses

magouilles,et ses traitrises.

une bonne histoire,sans temps mort.
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Bleu Blanc Sang, tome 1 : Provence, Août 1944

une bonne bande dessinée

sur la deuxième guerre

mondiale, et sur la France

des années 1960.avec a

la fin du livre des images

d,archives sur le débarquement en provenance.

l, histoire commence en

1944 , où quelque part dans les environs de saint

Tropez quatre hommes

en enterre un cinquième.

1961 dans la France de de

gaulle, le cadavre refait

surface.et cela va contrarier les ambitions

de François meyne ,près a

tout pour arriver au pouvoir,et qui a fondé son

succè sur ses agissements

pendant la résistance.

et qui va tout faire pour que son passé inavouable

ni ses secrets ne resurgisses.mais claire

Moreau infirmière dans les

forces françaises pendant la guerre et qui a perdu son frère et son père qui

faisaient partir du même

réseau que François meyne

et Friedrich sachs ancien

pilote de la Luftwaffe qui

a été descendus par des chasseurs américains,

et a qui le frère de claire

a sauvé la vie font tout faire pour faire éclater la vérité.

un récit passionnant,sur les années d,après guerre,

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Blues 46, tome 2 : Allegro furioso !

Second volume de la cavale d'Alain/Aline avec toujours plus de malfrats, toujours plus de rebondissements et une écatombe de tous les côtés.

Tant le récit que les dessins sont fouillis et le lecteur finit par s'y perdre et se lasser.

On finit quand même par avoir les conclusions de cette fuite en avant...et donc pas de tome 3.
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Bleu Blanc Sang, tome 2 : Douce France

Un second tome tout aussi confus et alambiqué que le premier. Des choses s'éclairent un peu mais l'ensemble reste sans cohérence et sans intérêt.

Je vois que la série a été abandonnée et nous ne saurons donc jamais le fin mot de l'histoire. Tant pis...

Il n'y a rien à retenir de cette BD.
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