Né(e) à : Sainte-Adresse , le 25/03/1956
Mort(e) à : Paimpol , le 09/08/2020
Laurent Vicomte est un dessinateur de bandes dessinées.
Il débute dans "La Presse de la Manche" en 1975 avant de dessiner pour le journal de Spirou. Il réalise sa première bande dessinée, "La sizaine des fauves", pour la revue "Scouts de France".
En 1977 il dessine "Gus" chez Dargaud Presse d'après un scénario de Gourmelen. En 1978 il lance "Édouard et Lucie" dans Tintin puis "Clopin" dans Pistil.
C'est en 1981 qu'il fait la rencontre de Pierre Makyo, et tous deux créent "Balade au bout du monde", d'abord publiée dans le journal "Gomme" avant sa sortie en album.
Il réalisera le premier cycle, quatre albums, remportant de nombreux prix, un grand succès populaire et une reconnaissance d'auteur. Presque un million d’exemplaires vendus, et de nombreuses reconnaissances : grand prix de la Ville de Paris, remis par Jacques Chirac (alors maire), prix du premier album à Hyères, grand prix du festival d’Aix-en-Provence, grand prix à Sierre, prix TF1 à Angoulême…
Au bout de 4 volumes, il cède le graphisme de la série à d’autres, Éric Hérenguel, Michel Faure puis N.-G. Laval.
En 1997, il sort "Sasmira" (Les Humanoïdes Associés), une histoire en solo dont il rêvait depuis longtemps. Intitulé "L’Appel", le premier volume a obtenu le prix des libraires à Charleroi, et le grand prix aux festivals de Rennes et Perros-Guirec. Ce dernier festival a d’ailleurs été cofondé par Vicomte lui-même et ses amis de l’Atelier du Granit, Régis Loisel et Jean-Charles Kraehn. Le quatrième et dernier tome est publié en 2018.
En 2005, alors que l’on admirait son talent essentiellement dans des collectifs d’auteurs, Vicomte réalise pour les éditions Daniel Maghen une superbe biographie en images, "Virages".
Laurent Vicomte a aussi conçu des modèles de bijoux, ensuite réalisés par des orfèvres en pièce unique.
SASMIRA T2 / Bande-annonce .
LAISSEZ-VOUS ENVOUTER PAR LA LEGENDAIRE SASMIRAStan, jeune pianiste tourmenté, a fait une rencontre qui a changé sa vie : il a croisé dans la rue une veille femme qui connaissait son nom. Elle est morte dans ses bras, non sans avoir, auparavant, susurré un poème et laissé une bague ornée d'un scarabée ainsi qu'une antique photographie. Sur cette photo jaunie, parmi d'autres personnes, se trouve une femme magnétique qui attire Stan.Sans lui expliquer les détails, il demande l'aide de sa fiancée Bertille pour trouver qui est cette mystérieuse vieille femme. Trop heureuse de renouer le contact avec son évanescent ami, celle-ci le met sur la piste de la maison qui a servi de décor à la photo. C'est dans la cave de cette belle demeure abandonnée que l'impossible s'est produit : Stan et Bertille se sont retrouvés transportés au début du siècle, au moment où la photo a été prise? Ils sont accueillis par Prudence, une femme d'?âge mûr, et par Sasmira, qui n'est autre que la sublime jeune femme de la photo.Coincés au début du XXe siècle, Stan et Bertille tentent de s'habituer et de démêler les mystères dans lequels il ont été plongés? Mais surtout, Stan cherche à percer l'énigme de Sasmira, qui semble venue d'un autre âge par on ne sait quelle grâce...Dans la suite de cette BD attendue depuis presque quinze ans, avec cette fois Claude Pelet à ses côtés, Laurent Vicomte nous emmène à nouveau dans son monde inégalable... Un monde où la porte vers des royaumes magiques insoupçonnés est juste là derrière un rideau, ou dans la cave d'une maison abandonnée. Un monde de sensualité élégante et de tourments pudiques. Une histoire romanesque à couper le souffle?Tout simplement l'album le plus attendu de la bande dessinée franco-belge !DISPONIBLE EN LIBRAIRIE LE 30 NOVEMBRE 2011Plus d'info et feuilletage des premières planches sur :http://www.glenatbd.com/bd/sasmira-tome-02-9782723465731.htmDevenez fan sur Facebook !http://www.facebook.com/editions.glenat.bd?sk=wall
- Ce ne sont que des livres.
- Détrompez-vous, ma chère, ce sont des mémoires.
- Et les chaussures ?
- Ah, mais oui!... Mon Dieu! J'avais oublié les chaussures! Et pour Stanislas, vous avez une liste ?
- Heu! Oui, oui! Un instant, c'est lui qui l'a faite et... Alors... un caleçon, une chemise, un rasoir et une brosse à dent!
(Début du 19ème siècle, il en faut des vêtements pour habiller une femme correctement, contrairement aux hommes...).
L'heure s'achève ...
Mais toi, quand tu reviens et traverses mon rêve,
Tes bras sont plus frais que le jour qui se lève.
Tes yeux plus clairs ...
A travers le passé, ma mémoire t'embrasse ..."
Non. Laurent vit dans le temps stationnaire de l’éternel rebours : faire, refaire et refaire encore pour parfaire l’œuvre. Il crée ainsi une sorte de temps idéal qui ne s’écoule pas inexorablement mais se renouvelle indéfiniment dans un unique présent.
Pierre Makyo
(p.5)
L'Odyssée
Comment s'appelle l'île sur laquelle vit Ulysse?
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