Laurie Cohen

On pense toujours que ça n'arrive qu'aux autres. Mais tout peut basculer en une fraction de seconde. Un jour c'est le bonheur parfait et le lendemain tout s'écroule. Le cauchemar. Le vide. Le silence.



Marianne était heureuse avec son mari David, une petite vie tranquille loin du bruit de la ville, dans la forêt. Et aujourd'hui, elle se retrouve menottée, dépossédée, enfermée, et pourtant, elle clame son innocence. Dans ce lieu gris, sale, dans cette prison où elle va devoir continuer d'exister. Elle attend son jugement, celui qui scellera son destin.



Est-ce qu'elle aurait pu faire quelque chose pour éviter ça ? Alors que le procès tarde à arriver, le médecin lui annonce qu'elle est enceinte. Marianne doit décider : garder l'enfant ou interrompre sa grossesse.





C'est avec une immersion totale que j'ai découvert ce roman dont je ne connaissais pas l'auteur.



Une fluidité dans l'écriture, une lecture addictive, prenante et poignante qui nous emporte malgré ce sujet délicat et cette justice qui a toujours du mal à entendre la vérité, parce qu’on pense toujours que ça n’arrive qu’aux autres.



Le personnage principal qui est Marianne, nous émut beaucoup de ce qu'il lui arrive car beaucoup de vraie histoire se passe comme ça malheureusement.



Je recommande ce roman qui nous fait vivre un moment spécial.

Marianne, 37 ans, menait une vie tranquille avec David, dans leur maison perdue en pleine nature. Marianne est aujourd'hui incarcérée. On ne sait pas vraiment ce qu'il s'est passé, si ce n'est que son mari est mort et qu'elle clame son innocence.



La jeune femme se retrouve dans un univers qui lui est totalement inconnu, avec des co-détenues cabossées, qui ont un parcours et un langage très éloignés du sien. Elle ne comprend pas ce qu'elle fait là, elle ne comprend pas les règles qui régissent le lieu, elle se sent seule, abandonnée de tous.



Dans cet enfer, une lueur apparaît à travers la découverte de sa grossesse. Elle n'hésite pas une seule seconde: Marianne va garder cet enfant.



D'une plume efficace et incisive, avec des phrases courtes, l'auteur nous décrit l'atmosphère pesante, la violence, le désarroi de Marianne, mais aussi ses rêveries, ses souvenirs de l'extérieur, son amour pour la nature, les voyages et son mari.



Le thème central est le lien que cette mère, privée de liberté, va pouvoir tisser avec sa fille durant les 18 mois qu'elle pourra la garder auprès d'elle. 18 mois loin de sa cellule sale et pleine de punaises, 18 mois dans une bulle protectrice, entourée d'une équipe bienveillante, 18 mois à s'émerveiller devant les progrès de sa princesse, 18 mois à la voir sourire, à respirer son odeur, à la serrer contre sa poitrine, à l'aimer, à la protéger.



J'ai été très touchée par cette relation mère/ fille, qui est pour moi le point fort de ce roman. Par l'espoir de cette mère de sortir un jour, pour enfin retrouver une vie "hors les murs". Y parviendra t'elle? Rencontrera t'elle des personnes qui accepteront de lui tendre la main?



Je vous invite à découvrir ce roman, en compagnie duquel j'ai passé un vrai bon moment.


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Marianne vient d’être placée en détention, clamant son innocence malgré tout. Sa vie s’effondre du jour au lendemain. En attente de son procès, le médecin lui annonce une nouvelle qui va la chambouler d’autant plus ; elle est enceinte…



C’est une histoire qui met en colère autant qu’elle bouleverse. L’autrice nous décrit l’univers carcéral, et surtout la maternité au sein d’une prison pour femmes. L’absence de rebondissements multiples ou d’éventuels retournements de situation n’en est que plus poignant. La lecture d’ « Hors des murs » se veut descriptive et puissante, relatant la force de ces femmes, parfois emprisonnées à tord.



La raison de l’incarcération de Marianne n’est pas dévoilée immédiatement. Lorsqu’elle survient au fil du roman, n’importe quelle femme sera exaspérée de la situation et de l’aberration du système. (En tout cas pour moi, ça l’a été !)



Une plume très fluide, chapitres courts et très aérés, les pages s’enchaînent sans s’en rendre compte.



Une lecture qui m’a émue, révoltée, mise en colère, une écriture parfois crue, parfois tendre et émouvante. Un cocktail plutôt réussi 😊

Hors des murs, c’est deux univers opposés qui s’entrechoquent douloureusement.

Hors des murs, c’est la descente en enfer, la perte d’identité et de liberté, les angoisses, le déchirement. Un environnement sans pitié, sombre. Des conditions de vie inhumaines et révoltantes. Comment survivre dans de telles circonstances?



Pour son premier roman, Laurie Cohen nous offre un huis clos immersif d’un réalisme effrayant. J’ai tout de suite été happée par son style percutant doté de phrases courtes, tranchantes. L’autrice nous tient en haleine tout du long et nous incite à nous battre aux côtés de l’héroïne pour la seule chose qui compte : survivre.



L’autrice nous fait réfléchir aux notions d’innocence et du culpabilité. Un monde où tout est noir ou blanc n’existe pas. Elle nous raconte l’attente interminable du procès de Marianne. L’espoir et le doute qui l’assaillent chaque jour. Jusqu’à quand tiendra-t-elle face à cette énième épreuve?



Heureusement, il y a la correspondance épistolaire avec cet inconnu. Il deviendra son seul lien avec l’extérieur. Sa bouffée d’oxygène. Son ange gardien. Grâce à ses lettres, Marianne aura la force de concentrer son esprit sur de simples souvenirs vécus, sur les petits détails du quotidien qui nous paraissent insignifiants et qui prennent une immense importance dès que l’on y a plus accès. Le bleu du ciel. L’herbe qui chatouille les pieds. Le chant des oiseaux. Le vent qui souffle dans les cheveux. La chaleur du soleil sur la peau.



Puis il y a la naissance de sa fille. Marianne va alors vivre une parenthèse de bonheur et de tranquillité dans l’aire de la prison réservée aux mamans et aux enfants. Mais cela restera, malheureusement, une parenthèse…



Hors des murs, c’est retenir son souffle durant la lecture. Avoir le coeur brisé maintes fois. Ne pas en ressortir indemne. Mais c’est aussi un roman rempli d’espoir, d’amour, de solidarité. Ce roman, je ne suis pas prête de l’oublier. Une pépite. A lire de toute urgence !

Merci Laurie de m’avoir permis de le découvrir. J’ai eu de la peine à trouver les mots pour en parler tant il m’a chamboulée. Un roman choc tellement prometteur. Un grand merci également aux Editions Plon pour l'envoi.
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Aujourd'hui, je viens vous parler du roman Hors des murs de Laurie Cohen.



Marianne mène une vie paisible et heureuse avec son mari David jusqu'au jour où sa vie bascule. Accusée et enfermée, elle clame son innocence mais personne ne l'a croit. Suite à un examen médical, elle découvre qu'elle est enceinte. Une grande décision à prendre arrive alors : garder cet enfant, souvenir de l'homme qu'elle a aimé ou interrompre sa grossesse.



Laurie Cohen nous emmène avec son héroïne dans le quotidien carcéral. Des mots justes, de courts chapitres, qui nous plonge rapidement dans l'enfer de ces femmes.



N'ayant pas beaucoup de famille, Marianne s'inscrit à un programme de correspondance qui va lui permettre d'échanger avec Adrien, avec qui des liens forts vont se créer. Quelques lettres et photos qui lui permettent de vivre à travers lui des moments simples de la vie quotidienne.



Un récit touchant qui m'a même mis la larme à l'œil. On ne peut qu'éprouver de l'empathie pour cette femme qui voit les mois passés enfermée, l'avenir incertain et les doutes l'envahir. Un livre poignant sur l'amour maternel.



Laurie Cohen a également écrit énormément de livres pour enfants, n'hésitez pas à me dire si vous en avez lu certains ☺️



Ce livre vous tente ? Vous avez lu d'autres livres se déroulant en prison ?

L’autrice Laurie Cohen nous raconte dans ce magnifique roman, la vie de Marianne, enceinte, qui purge injustement une peine de prison. Cette grossesse va lui donner la force de se battre, malgré les épreuves qu’elle vit en milieu carcéral. Elle garde espoir, qu’un jour elle sera à nouveau libre et qu’elle vivra pleinement sa vie avec son enfant.

Merci à l’autrice de m’avoir fait découvrir ce petit bijou littéraire. Gros coup de cœur !

C'était vraiment une très très bonne lecture, bien que j'ai été un peu déroutée au début par l'écriture poétique de l'auteure, j'ai fini par m'habituer et j'ai pu apprécier la beauté de sa plume. J'ai beaucoup aimé que l'on ressente toutes les interrogations et réflexions de Marianne sur sa situation et notamment la solitude, la peur et l'appréhension de devoir être séparée de son enfant quelques temps après sa naissance. Laurie Cohen nous montre un aperçu de la brutalité en prison et j'ai beaucoup aimé cette thématique de la maternité en milieu carcéral. On pourrait croire que le récit s'essouffle un peu mais l'auteure alterne moments du quotidien en prison et flash back sur ce qui a amené Marianne dans cette situation. Je garde un très bon souvenir de cette lecture et je continuerais de suivre cette auteure !
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Voici une lecture coup de poing, un récit acide de notre société actuelle et de son comportement face à ces êtres dits « invisibles » qu’elle considère comme des moins que rien faisant uniquement partie du décor. Celui de la rue. On détourne les yeux pour ne pas faire face à la misère et à l’histoire de ces gens démunis à qui l’on jette une piécette pour se donner bonne conscience. Une fiction qui donne à réfléchir tellement elle est teintée de réalisme.

Marianne avait une vie tranquille auprès de David, lorsque tout bascule pour elle. Du jour au lendemain, elle se trouve incarcérée dans une prison pour femme sans que l’auteur ne nous dévoile pourquoi – nous le saurons un peu plus tard – et puis le monde s’écroule de nouveau quand Marianne apprend qu’elle est enceinte. Garder le fruit de son amour pour David et vivre une vie de femme enceinte en prison, avorter et mettre un terme à tout ça ? Le choix est crucial et Marianne doit bien évidemment faire son choix, le temps est évidemment compté. Trop en dire dévoilerait l’essence même du roman, mais ce fut un coup de coeur. Le milieu carcéral me touche énormément et m’a d’autant plus touché lorsqu’il se passe chez les femmes. J’ai été bouleversée par l’héroïne et son histoire. On en apprend un peu plus sur le milieu de la prison pour femme, et sur une grossesse dans l’univers carcéral dans le cas où Marianne garde son bébé. Un livre que je vous recommande vivement, qui montre la force d’une femme et sa résilience. Un coup de maître pour cette auteure que je ne connaissais pas et dont je vous recommande vivement l’ouvrage.
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Chronique par @Entre_les_lignes_de_lucie



Bouleversant de réalisme… L’autrice peint ici le tableau de mondes qui semblent s’opposer. Prison. Maternité. Et au-delà, des thématiques telles que le rejet de l’autre, de la différence, de la souffrance face à une solitude imposée, et de l’imagination qui naît de cette solitude, d’espoirs et désespoirs…



Marianne, incarcérée en détention provisoire, clame son innocence, espère que ça ira vite. Nausées et étourdissements, le médecin lui annonce qu'elle est enceinte. Son choix est sûr, garder l’enfant, c’est son seul lien avec son mari. Cet enfant, ce sont ses espoirs, sa bouée de sauvetage, son lien avec la vie.

Seule, elle a coupé les ponts avec tous ses proches et 18 mois, c’est le temps qu’elle aura auprès de son bébé avant qu’il ne lui soit retiré jusqu’à la fin de sa peine. Pour garder contact avec l'extérieur, elle entretient correspondance qui lui permet de s’évader d’abord, grâce à Adrien, puis d’envisager l’avenir.

Au fil des pages, je me demande pourquoi Marianne est incarcérée, ce qu'elle a fait. Est-elle innocente ? Je ressens sa détresse et l’espoir qui s’amenuise, une forme d’injustice face à sa situation.

D’abord en cellule partagée en prison, la vie était un enfer et j’assiste au pire à ses côtés. La prison occupe tout l’espace, le monde pénitentiaire est loin d’être un monde de bons sentiments et entre femmes c’est une lutte et une domination de chaque instant. C’est aussi des rencontres et des amitiés qui naissent. Puis je l’accompagne côté pouponnière à l’arrivée de sa fille. Au bout de 18 mois j’angoisse encore, je perds et gagne à nouveau espoir, j’espère une belle fin pour elle et sa fille. Je la suis dans son combat.



L’autrice écrit d’une plume aussi poétique qu’elle est brute, vive, va à l'essentiel, sans superflu. Je ne connaissais pas le sort des nourrissons quand leurs mères sont incarcérées, j’ai beaucoup appris. Ayant fermé ce livre, je me questionne : « Qui suis-je vraiment ? », doivent se demander ces enfants nés en prison, notamment ceux qui n’ont pas la chance de connaître un destin heureux. Qu’en pensez-vous ?


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Je me suis lancée sans aprioris dans cette lecture et j'ai passé un très bon moment, malgré quelques petites larmes. C'est assez compliqué de me convaincre dans un genre qui ne m'intéresse pas habituellement, pourtant ce roman a réussi le défi !





Si vous vous attendez à une enquête afin de savoir si le personnage principal est coupable ou non, sachez que vous faites fausse route ! Nous ne sommes pas dans un thriller, mais dans une sorte de roman d'apprentissage. Nous suivons une femme qui entre dans le milieu carcéral, suite à un meurtre, et qui va essayer d'y survivre en attendant son procès.



Au début du roman, Marianne est assez détachée, comme si elle ne se rendait pas vraiment compte de sa situation, mais tout change quand elle apprend qu'elle est enceinte. Tous les questionnements qu'elle va avoir sur le fait de continuer ou non sa grossesse, sur sa légitimité et sa capacité à être mère, ainsi que sur sa possible réinsertion dans la société sont logiques, bien tournés et rendent le personnage plus réel.

Mais petit à petit, et ce, malgré tout ce dont elle va être le témoin, Marianne n'arrive pas à garder espoir dans une myriade de petites choses : sa possible grossesse, ses nouvelles connaissances, des activités et sa correspondance. Même s'il lui arrive de penser qu'elle est seule au monde, elle réussit à trouver un nouveau but dans sa vie.



Au départ, je ne pensais pas m'attacher à Marianne, parce que nous ne sommes pas dans un univers fantastique. Pourtant, à ma grande surprise, je me suis prise d'affection pour cette femme qui, malgré les épreuves, les doutes et les peurs, ne se laisse pas abattre. Sa force mentale est impressionnante. Comme j'ai vraiment peu de points communs avec ce personnage principal, j'ai parfois eu du mal à comprendre ses réactions. Cependant, c'était agréable de voir les éléments auxquels elle s'est raccrochée et pourquoi.

Je ne peux pas parler des autres personnages sans vous en dire trop sur l'histoire. Bien que certains ne restent pas longtemps, ils ont tous leur importance dans le récit et l'évolution de Marianne.



Ne connaissant pas la plume de l'autrice, je ne savais pas à quoi m'attendre et j'ai été surprise de sa position. Les phrases comme les paragraphes sont courtes, chose avec laquelle j'ai du mal sur le long terme, mais qui va particulièrement bien avec son histoire. J'ai vraiment eu l'impression d'être dans les pensées de Marianne, de ressentir sa panique, sa joie, sa peine et sa fatigue. Une immersion totale.

En plus de cela, le style de l'écrivaine est particulièrement fluide et poétique. J'ai dévoré le roman, non pas grâce à un aspect addictif, mais parce que l'écriture était si agréable que mes yeux se baladaient sur la page rapidement.





Vous savez tout ! J'ai pris plaisir à suivre Marianne et son entourage dans ce milieu anxiogène. En plus de celle du personnage principal, nous avons l'opportunité de découvrir l'histoire d'une multitude d'autres personnes qui vivent une expérience similaire. Je vous recommande ce one shot et j'ai hâte de découvrir les prochains romans de Laurie Cohen !
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Un petit roman poignant et bien écrit sur une jeune SDF. Ancienne étudiante, elle se retrouve à la rue et lutte pour essayer de s'en sortir mais subit de nombreuses rechutes.Les scènes émouvantes de ce roman sont ponctuées de petits poèmes. Pour Adultes et grands ados.

L'auteur a écrit une dizaine d'albums et romans jeunesse est issue du monde du cinéma et de l'audiovisuel.

J'avais eu la chance de pouvoir lire Quand la montagne scintille et depuis, je cherchais à pouvoir mettre la main sur les autres albums de cette série initiée par Laurie Cohen et Marjorie Béal. J'ai pu emprunter celui-ci à la bibliothèque municipale, mais je rêve de pouvoir me les acheter et les conserver dans ma bibliothèque, parce que ces albums sont absolument géniaux ! Et toute la ville s'éveille n'échappe pas à ce compliment.



C'est du génie de pouvoir manier aussi bien réalité et poésie. Autant sur le thème de la montagne, j'étais en plein enchantement, la nature se prêtait facilement à cela. Sur la ville, j'étais plus sceptique, mais la magie opère finalement et j'ai adoré découvrir le texte de cet album. On nous parle de la ville avec tellement de charme, de poésie, de simplicité et ça fait rêver. Je vois la ville de jour comme de nuit, au rythme des quatre saisons, au gré du temps, dans ses feux tricolores et ses cheminées qui fument, dans sa circulation, de près, de loin... C'est un bel hommage à la ville en général et je suis complètement admirative du travail effectué pour rendre la ville aussi jolie et abordable avec autant de charme et de beauté.



Le texte est simple, mais les mots sont choisis avec soin ; j'ai lu un texte rythmé, joyeux et plein de vie, avec de chouettes rimes et jeux sur les mots. C'est un texte hyper travaillé qui m'a séduite du début à la fin. Cet album n'a pas de personnage au sens premier du terme, ici notre protagoniste majeur, c'est la Ville ; c'est en soi un concept que j'adore ! Je trouve l'idée ingénieuse, j'avais déjà applaudi ce parti pris avec l'album autour de la Montagne, mettre la Ville en avant, c'est franchement chouette. On s'attache mine de rien à cette Ville. L'album est parfait pour les enfants !



D'autant plus que les illustrations sont très agréables à voir. J'adore les jeux de textures, de couleurs, de formes que nous propose l'illustratrice. C'est un vrai ravissement, on sent à quel point il y a une part de réalité et une portion d'imaginaire, j'étais loin de m'imaginer apprécier un style aussi carré et géométrique. Je suis fan du travail réalisé pour nous présenter une Ville colorée, proche de nous, sympathique où les éléments composant les double-pages se reconnaissent aisément ! Les enfants vont adorer nommer les arbres, les oiseaux, les voitures... J'ai un coup de coeur pour la dernière double-page qui évoque la Ville vue du ciel, de nuit, je la trouve magnifique cette illustration.



En somme, cette série d'albums vaut clairement le coup ! C'est intuitif et drôle, charmant et poétique, travaillé et génial, plein d'imagination et de couleurs, on s'émerveille à chaque page tournée. le texte nous présente une Ville très agréable à découvrir, les illustrations sont magiques, l'ensemble fonctionne à merveille et j'espère pouvoir lire d'autres albums de ce duo incroyable.
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Mizu est un petit pingouin avec beaucoup de volonté mais pas très adroit. Qu’il s’agisse de construire un igloo, de pêcher ou de faire un feu, ça se termine toujours assez mal. Alors quand il rencontre Yoko, un ours blanc qui cherche un endroit où loger et qui sait faire plein de choses, tout devient plus simple et surtout beaucoup plus sympa.



Une petite histoire qui défile sous forme de scénettes, qui évoque l’apprentissage de l’autonomie, la solitude, l’amitié, le partage. La part belle est laissée aux illustrations qui investissent l’espace tout en misant sur le minimalisme. Des dessins expressifs qui en disent long et de grands aplats de couleurs froides qui nous plongent dans un monde de banquise au top.



Une histoire d’amitié qui devrait sans doute se décliner dans d’autres albums. Affaire à suivre…



Mention spéciale pour le soin apporté à l’édition, avec une couleur cartonnée épaisse aux coins arrondis, papier épais, belle impression, logo en surbrillance… un vrai plaisir à feuilleter.
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Mizu et Yoko tout seul, Laurie Cohen, Marjorie Béal, Maison eliza, 13€50



Il est bien sûr de lui, le petit pingouin qui nous fait face sur la couverture. « Moi je peux me débrouiller tout seul, comme un grand » affirme-t-il. Et en effet, il empile les cubes de glace pour se construire un igloo, il pêche, il fait du feu. Bon, en réalité c’est tout de même un peu compliqué. L’igloo s’écroule, la glace fond sous les flammes. Et puis, c’est grand, c’est même très grand, une banquise, quand on est seul.



Le tout premier livre de la nouvelle maison d'édition Maizon Eliza, un joli petit album qui aborde la solitude et l'amitié avec des images toutes douces
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Mizu est un petit pingouin plein de bonne volonté mais pas très dégourdi. Il se sent bien seul sur sa banquise où il n’est pas très doué pour la pêche, ou pour se construire un igloo, jusqu’au jour où arrive Yoko, un ours polaire qui voudrait bien un abri pour la nuit. Très vite, les deux se lient d’amitié… Un très bel album tout en mignonnitude, Mizu le premier avec sa maladresse. Le texte de Laurie Cohen est tout simple, non sans humour et poésie et les illustrations de Marjorie Béal d’une grande douceur, avec des bleus nuit et glacé qui nous emportent sur cette banquise où naît le début d’une belle amitié que l’on découvrira sans doute dans d’autres albums…
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Grâce à l'opération Masse Critique de Babélio, j'ai reçu de la part des Editions d'un Monde à l'Autre ce charmant petit livre! Un grand merci à eux!



Les membres bénévoles de cette maison d'édition sont sensibles aux questions liées au handicap, à la différence et soucieux d'apporter leur aide aux auteurs qui composent sur ces sujets. La famille Bizarre s'inscrit dans cette optique en ciblant un très jeune public; ce qui m’intéressait beaucoup car je compte orienter la formation que je suis en ce moment vers l'édition et l'animation jeunesse.



Malheureusement, et ça me fait vraiment mal au cœur de le dire, j'ai été un peu déçue par ce livre. Plusieurs points m'ont dérangé et après en avoir débattu avec (ma mère ^^) une personne qui travaille comme professeur des écoles en maternelle depuis plus de vingt ans, je suis convaincue que La famille Bizarre manque de cohérence.



Tout d'abord la famille Bizarre n'est, en fait, pas vraiment bizarre. Que cela soit dans leur représentation (une petite fille avec des couettes, un papa à moustache et une maman avec un collier de perles vous admettrez que c'est très commun), ni même dans leurs actions. Un petit garçon qui saute partout en faisant le singe, dans le l'univers et le paysage culturel foisonnant des tout petits (où l'on croise souvent des animaux qui parlent, des êtres qui n'existent pas,...) ce n'est pas très folichon.



Mais ce qui me gène le plus, c'est que la forme et le fond ne vont pas ensemble. L'histoire est trop succincte. En fait, on ne peut pas vraiment dire qu'il y est d'histoire et du coup la conclusion arrive trop vite. Or une morale telle que "ce n'est pas moi qui suis bizarre, c'est les autres." a besoin de développement si elle ne veut pas paraître trop simpliste. Ici, elle arrive trop brusquement et dessert complètement cette invitation à la tolérance que les auteures et éditeurs veulent donner à l'oeuvre. On ne règle pas un conflit en lançant simplement "c'est toi qui a tort , pas moi". En l'état, on comprend que le livre appel à une discussion avec l'enfant à qui on l'a lu: "qu'est-ce que la normalité?", "pourquoi ce serait mal d'être bizarre?" mais ce sont là des sujets que l'on peut aborder avec des enfants de 12 ou 13 ans, pas des tout petits, or le format album/petits poèmes n'est clairement pas destiné à ce public plus âgé. Et, franchement, ceux qui acceptent le plus facilement la différence sont les jeunes enfants. C'est naturel pour eux qui sont libres de préjugés. C'est en primaire que ces problèmes s'installent, or, encore une fois, ce livre ne peut être conseillé à ce public.



Cela étant dit, et sorti du contexte, j'ai adoré les dessins de Kristel Arzur! Je les trouve simples, élégants et modernes, je suis complètement charmée!
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Un joli livre pour enfants de 0 à 3 ans.



Un petit format bien adapté pour leurs petites mimines.



Les angles du livre sont arrondis pour un meilleur confort.



Les illustrations sont variées et très colorées.



Les couleurs employées sont vibrantes et vont presque dans le fluo de vert, jaune et de rose.



Les zozios y sont représentés en rapport avec le texte.



Leur graphisme ne sont pas sans rappeler les dessins d'enfants.



Toutes les pages sont sur fond blanc sauf une ce qui donne une belle luminosité.



souvent le dessin fait parti d'une double page , ainsi le regard peut suivre les différents zozios.







L'histoire toute simple commence par " le monde est plein de zozios",



il s'en suit un défilé de possibilité toutes plus rigolotes les unes que les autres.



Ici les petits de presque 3 ans ont beaucoup aimé la page des zozios qui font pipi.



le livre se termine avec cette question "et toi, quel drôle de zozios es-tu?"



ce qui laisse la possibilité au conteur de s'amuser avec l'enfant en lui proposant des versions



en rapport avec sa propre personnalité...




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Ce dialogue entre le caméléon et la coccinelle rappelle certaines scènes qui se déroulent entre les enfants. « Qui est le plus beau, le plus fort ? Qui peut faire mieux ? » Chacun renchérit et finalement la coccinelle qui était presque fâchée aura sa revanche ! Et l’on referme le livre en souriant ! Les dessins sont très simples et très expressifs. G.

J'ai bien aimé cette histoire qui nous montre à quel point les lois de la rue sont dures, agressions, vol, viol;les risques sont immenses et pourtant personne n'a essayé de changer quoi que se soit.

On est confronté à une réalité dure mais vrai, un point que j'ai apprécié, l'auteur ne prend pas de pincette pour nous raconter leur quotidien.

Elle dénonce l'ignorance, la méchanceté et l'abus de confiance de certaines personnes qui eux ont la chance d'avoir un toit sur la tête et ceci m'a fait réflechir sur ma façon de voir les choses.
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