Le Figaro

Je l'avais vu en conférence, présenter son livre. Je l'ai donc acheté. C'est passionnant de découvrir cette histoire par un journal, avec ses articles disparates, ces grands moments, ces petits riens.

Comme écrit dans le livre, si l'histoire de l'humanité s'inscrivait en une année, le XXème siècles ne représenterait qu'un quart d'heure! Mais quel 1/4 d'heure! où des progrès extraordinaires ont été réalisés (pour le meilleur et pour le pire). La vie est devenue plus facile pour une partie de la population grâce à ceux-ci, la connaissance du monde (ou tout du moins les voyages) sans égal, des choses incompréhensibles (le laser, les ordinateurs,...qui peut me dire comment cela fonctionne).

Et pourtant l'humanité n'est guère épargnée par les guerres, catastrophes, laisser aller....

Ce livre n'est pas une bible mais des fragments d'histoire à picorer de temps en temps, pour se remémorer.

Ce livre est un véritable régal !!! Il fait découvrir le cinéma français depuis Marcel Pagnol, Alexander Korda,Raimu, Paul Dullac et Fernand Charpin jusqu'à Emmanuel Mouret et Cécile de France. A recommander à tout les amoureux de la langues françaises , du cinéma et de l'Art en général ... A noter qu'il y a un petit historique de chaque films...

Ce petit livre lui-même est propice à l'évasion, au ressourcement. Ce sont des petits textes courts, poétiques et qui donnent envie d' aller découvrir ces jolis endroits. Ou de se souvenir de jolis moments et escapades passés. Mais ce sont aussi, sur la page d'en face, de jolies aquarelles de Marine Delouvrier.

On pourra découvrir notamment au Nord-est la baie de Somme, la côte d'Opale, le square du Vert Galant à Paris...

Dans le grand ouest, la plage de Cabourg, les Îles Chausey, le marais de Brière...

Dans le centre-est, les glaciers de la Vanoise, le festival de la Chaise-Dieu...

Dans le sud - Corse Saint Veran, l'abbaye de Lerins, Port-Cros...

Et enfin dans le sud-ouest, une nuit au pic du midi, les châteaux cathares, en ane dans les Cévennes...

J'adore Tintin. Mais pas ce livre sur Tintin. Impressionnant de vacuité, pur exercice de style, qui n'a rien au fond. Rempli de phrases vides. Banal.

Parfois un titre et une couverture attirent l'oeil dans le hall d' une gare et procurent ensuite une découverte agréable. Pour chaque saison, un mantra et un haïku. Pour chaque saison, un coloriage, une playlist et des conseils lectures. Pour chaque saison, un état d esprit à cultiver, une philosophie à suivre, un descriptif des tonalités de la saison, et des conseils sport-nourriture-soins. Le tout agrémenté d' illustrations colorées et délicates. Une centaine de pages qui font du bien.

Belle trouvaille que ce numéro spécial de 1902 du Figaro illustré, « le peintre Toulouse-Lautrec », déniché dans les archives de la BnF. On se régale d’une étude tout en finesse de l’artiste, sous la plume de Arsène Alexandre, critique d’art, collectionneur, journaliste et inspecteur général des musées français à l’époque. Le tout illustré de très nombreux dessins ou tableaux. Une petite cinquantaine de pages réjouissantes.

Loin de moi l'idée de faire de la pub pour Le Figaro, mais je dois reconnaître que ce numéro hors-série est une merveille.

Outre de magnifiques photos, les auteurs nous convient à des flâneries sur de biens beaux sentiers. D'abord du côté de l'histoire, de 1718 à 1991 avec neuf grandes dates marquant la ville. Puis plusieurs articles consacrés à Pierre le Grand et Pierre Ier, Elisabeth Ire et Catherine II, les Tsars Nicolas, les Romanov, Raspoutine, nous servent de guides pour des promenades architecturales somptueuses au fil des différents palais, multiples églises et musées. Et bien sûr, une balade littéraire s'imposait dans les pas de Pouchkine, Gogol, Dostoïevski et d'Anna Akhmatova.

Bref, que du bonheur et une furieuse envie de s'envoler là-bas même s'il n'y a pas de neige !
Lien : http://moustafette.canalblog..

Je ne suis pas du tout emballée par ce livre qui présente des cuisines sans originalités ni rien de vraiment remarquable.

Vite feuilleté, vite oublié... et sans en retenir aucune astuces ni bonnes idées à réutiliser. Dommage.

La renaissance s'efface et le maniérisme se fera jour.



Quête de perfection et de réalisme offriront les plus belles pages à l'histoire de la peinture italienne d'un siècle charnière de l'art et de la pensée de son temps.



Savonarole terrorise Florence et Rome voit s'épanouir le jeune Sanzio Raffaello.



Pages à découvrir telle une exposition s'offrant à notre regard et notre curiosité de néophyte et de passionné.

Très beau livre acheté pour sept euros sur un marché, j’ai eu l’impression d’arnaquer le vendeur. Il permet de découvrir la vie et l’œuvre de Gian Lorenzo Bernini dit le Bernin, fer de lance de la sculpture baroque au XVIIème siècle. L’ouvrage comprend bien sûr des chapitres détaillés sur ses trois œuvres les plus connues : l’enlèvement de Proserpine par Pluton, David bandant sa fronde pour affronter Goliath, Apollon et Daphnée. Trois statues éblouissantes de maestria, combinant une formidable maitrise technique et une incroyable expressivité, et qu’on peut admirer à la galerie Borghèse si on va à Rome.



On découvre d’abord ses œuvres de jeunesse dans l’atelier de son père, telle que la charmante chèvre Amalthée. Sont présentées également ses restaurations de statues anciennes, encore aujourd’hui unanimement saluées pour leur qualité et leur fidélité. Rapidement, il devient l’un des artistes les plus renommés de son poque. Mais au XVIIème siècle, un bon sculpteur est avant tout un bon entrepreneur. Et dans ce domaine, le Bernin est également un expert. En atteste sa participation à la construction de Saint Pierre de Rome : c’est son atelier qui réalisa toutes les statues de la colonnade qui dominent la place Saint Pierre. Son atelier encore qui réalisa le baldaquin de bronze au dessus de l’autel, la chaire de Saint Pierre et le splendide tombeau d’Urbain VIII !



Dans ces conditions on le devine, bien travailler c’était d’abord bien s’entourer ; et le Bernin semble avoir eu un don pour repérer et exploiter au mieux les sculpteurs les plus prometteurs de son temps. En fait, pour beaucoup d’œuvres tout le gros du travail était fait par ses collaborateurs d’après une esquisse rapide, et il se contentait des finitions. C’était le fonctionnement normal de l’époque, et la plupart de ses commanditaires considéraient comme suffisant qu’il ait mis la dernière main à l’œuvre. Et cela n’a rien d’absurde : qui a déjà sculpté un visage sait qu’il suffit de quelques copeaux minuscules pour changer totalement l’expression d’un visage.



Et le grand mérite de ce livre, c’est justement de présenter également les œuvres de ses principaux collaborateurs qu’ils réalisèrent en dehors de son atelier ! Une façon de leur rendre hommage et de les associer à la gloire du Bernin, mais également de comparer les styles et de mesurer son impact sur le monde de l’art. Andrea Bolgi, Francesco Baratta, Giuliano Finelli… De tous ce dernier semble avoir été le plus doué, capable de faire littéralement de la dentelle de marbre ajourée ! Mais ses portraits n’atteignaient pas le degré d’expressivité de son maitre, et il ne bénéficia jamais de commandes aussi importantes. On voit également ses successeurs, tels que l’Algarde.



Encore plus intéressant, les rares concurrents du Bernin figurent également. Ce fut surtout Francesco Mochi, qui n’accepta jamais vraiment la domination de son rivale, et fut le seul à tenter de dépouiller certaines de ses œuvres de son influence : figures austères, froides, longilignes… Fascinantes aujourd’hui, échec critique à l’époque !



Sculpteur majeur de l’histoire européenne, le Bernin fut un artiste complet, qui outre le génie et la technique, possédait deux dons précieux : savoir s’entourer et savoir gérer un grand chantier.

"A quoi bon rester vivant dans ce monde ?" est la question posée par Houellebecq. Créer est pour lui une bonne réponse à l'apparent non-sens".

Romancier, poète, cinéaste, acteur performeur, il est tout à la fois. Ce numéro hors-série passe en revue tout l'oeuvre de cet artiste que beaucoup considère comme l'un des plus grands écrivains de ce début de siècle.



"La fadeur de ses personnages, la transparence de sa phrase (telle est sans doute l'origine de son aversion pour Léon Bloy: ce procureur qui prend la pose, ce professionnel de l'indignation qui force inutilement la voix) n'ont pas d'autre raison d'être que de donner à ses observations la froide autorité d'un constat, d'en rendre l'objectivité incontestable.

Le génie de Houellebecq est d'avoir pris appui sur cette affectation de neutralité pour instruire, contre le monde moderne, le procès le plus accablant. Qu'il s'agisse des impostures de l'art contemporain ou des ravages de la psychanalyse, de l'impasse du matérialisme libertaire ou des illusions de la révolution sexuelle, de la mondialisation ouverte à «l'homme du supermarché» par l'ère de la communication, le tourisme de masse et la circulation des biens, de la spiritualité New Age ou de l'épanouissement promis par la «culture de l'entreprise» aux cadres du tertiaire, des faux-semblants de la démocratie représentative ou de la lâcheté des élites devant la montée de l'islam, il aura renversé les idoles et percé les baudruches de l'époque avec une cruauté jubilatoire, un humour d'autant plus ravageur qu'il s'enveloppait dans une impassibilité de clown blanc, une impavidité digne de Buster Keaton." ( Michel De Jaeghere)

60 hisoires différentes pour donner les piliers qui tiennent une entreprise, mais aussi les bases pour réussir, tout e,n évoquant les hasards, la chance, la providence même et bien sûr quelques erreurs.



La stratégie est un acte pour demain, un travail d'aujourd'hui, et le temps passe trop vite.

Replongez-vous dans une période historique de l'Amérique du Sud qui fut extraordinaire. Les objets d'art et de culte qui sont arrivés jusqu'à nous en témoignent. Malheureusement les européens ont contribué à détruire ces civilisations du Soleil. Toute la chronologie de cette descente aux enfers des Incas est relatée dans ce Hors-Série.

Laisser vous emporter par la peinture de Michel-Ange qui orne la chapelle Sixtine. Mieux qu'une visite in situ, les illustrations de ce Hors-Série vous permettent d'admirer les détails peints par le maître absolu des arts du XVIème siècle.

Ce Hors-Série du Figaro est idéal pour se familiariser avec l'histoire russe au travers des divers règnes des tsars ou tsarines.

1500, ou le XVIème siècle, fait suite au Quattrocento italien. C'est un siècle qui vit s'épanouir les arts : architecture, sculpture, peinture... Ce numéro Hors-série du Figaro est richement illustré et nous parle des fastes de la Cour de France, des peintures de l'école flamande, des guerres entre les puissances européennes pour la domination du continent. Une lecture instructive sur l'Histoire de France et de l'Europe au début de ce siècle "majestueux".

"Jean-Honoré Fragonard (1732-1806) incarne les décennies qui ont précédé la Révolution. Paysage, scène de genre, peinture d'histoire; grand décor, portrait, il aborde toutes les veines avec bonheur mais, selon son premier biographe, Alexandre Lenoir, "il s'adonne [surtout] au genre érotique dans lequel il réussit parfaitement".

A l'occasion de l'exposition "van Gogh-Artaud" (mars à juillet 2014) au musée d'Orsay, le Figaro a sorti ce superbe hors série. Les photos en couleur sont magnifiques et les articles très intéressants. En revenant du boulot, je me plongeais dans ces pages ensoleillées et je me laissais guidé par les mots. J'en sortais toute nettoyée, toute illuminée et plus rien n'avait d'importance. Rare sont les revues qui m'ont fait un tel effet.

Un bel ouvrage qui retrace de très nombreuses œuvres de Poussin ainsi que son histoire et ses rencontres qui ont su influencer son talent.

Une grande exposition Titien s'était tenue en 2006/2007 au Musée du Luxembourg à Paris.

Avec plus de 60 oeuvres venues de 14 pays, réunissant un ensemble extraordinaire de 35 portraits peints par Titien, cette exposition présentait les principaux hommes de pouvoir de son temps, (Charles Quint, Philippe II, François Ier, doges, pape, cardinaux, …) Ces puissants l’avaient choisi comme le plus grand des peintres, le peintre du pouvoir, et ces magnifiques portraits étaienti entourés d’oeuvres de comparaison réalisées par des artistes tels que Rubens, Lorenzo Lotto, Parmigianino, Tintoret, Benvenutto Cellini, Giulio Romano, Paris Bordone.

Toutefois, l’exposition se concentrait avant tout sur l’inépuisable thème du portrait chez Titien, en cherchant à découvrir les raisons d’un succès aussi éclatant que durable, qui fit du grand maître vénitien l’acteur essentiel de la scène artistique italienne et européenne au XVIe siècle.