Critiques de Léna Jomahé (169)
Une bonne dystopie en un seul tome.
J'ai apprécié Addy, Julian, Victor, Lucas et Sophie. Les autres personnages (la famille royale, Madeline ...) ont des caractères plus tranchés, moins subtils, mais l'ensemble fonctionne.
Ecriture fluide, on survole un peu vite les gros problèmes, les mauvaises conditions de vie des habitants de la Cave (le secteur des usines) et du Grenier (le secteur des cultures vivrières, des jardins, des champs, des fermes) et on évolue souvent dans le Coeur, peuplé uniquement de familles nobles ...
J'ai apprécié qu'on ait différentes causes, dont des causes climatiques, qui aboutissent à un monde aussi inégalitaire, aussi dur. Ca me semble plus crédible que d'avoir comme unique cause, la soif d'argent et de pouvoir de certaines familles (même si c'est réel et même si cela a toujours existé).
Une dystopie un peu rapide donc, mais qui se lit très bien et a le mérite de stimuler notre réflexion sur le monde que nous souhaitons dès aujourd'hui, pour demain, pour les générations futures
J'ai apprécié Addy, Julian, Victor, Lucas et Sophie. Les autres personnages (la famille royale, Madeline ...) ont des caractères plus tranchés, moins subtils, mais l'ensemble fonctionne.
Ecriture fluide, on survole un peu vite les gros problèmes, les mauvaises conditions de vie des habitants de la Cave (le secteur des usines) et du Grenier (le secteur des cultures vivrières, des jardins, des champs, des fermes) et on évolue souvent dans le Coeur, peuplé uniquement de familles nobles ...
J'ai apprécié qu'on ait différentes causes, dont des causes climatiques, qui aboutissent à un monde aussi inégalitaire, aussi dur. Ca me semble plus crédible que d'avoir comme unique cause, la soif d'argent et de pouvoir de certaines familles (même si c'est réel et même si cela a toujours existé).
Une dystopie un peu rapide donc, mais qui se lit très bien et a le mérite de stimuler notre réflexion sur le monde que nous souhaitons dès aujourd'hui, pour demain, pour les générations futures
Grâce au PLIB, j’ai pu connaître les éditions Plume Blanche dont le catalogue me plaît assez. Suivant leurs publications sur Instagram, j’avais repéré la superbe couverture de « Headline ». Ce duo humain-vampire en volutes de fumée sanglante dégage quelque chose de fascinant ! Afin de savoir si j’allais acquérir ce volume ou non, j’ai guetté les avis sur la toile. Ces derniers furent positifs, ce qui a renforcé ma curiosité. Or, quand j’ai vu que Babelio proposait de recevoir ce roman en l’échange d’une chronique dans le cadre d’une opération Masse Critique, j’ai sauté sur l’occasion ! Merci à Babelio et aux éditions Plume Blanche pour cet envoi. J’ai été ravie de ma lecture ! Certes, tout n’est pas parfait néanmoins, j’ai accroché au récit ainsi qu’à l’univers urban fantasy qui dégage énormément de mystère… De ce que j’ai compris à travers les sympathiques extraits de journaux servant d’entête à chaque chapitre, « Headline » comportera au minimum six tomes pouvant se lire indépendamment. Je guette donc la prochaine aventure… (Gros hic : j’ai lu sur le site de la maison d’édition qu’il faudra attendre 2023 !)
Si vous avez pour habitude de lire de la Bit-Lit, le cocktail ne devrait pas vous surprendre : on est sur une enquête policière liant le monde des humains et le quartier des créatures surnaturelles. Plusieurs espèces seront narrées cependant, seuls les loups-garous, les vampires, les anges et les démons seront représentés. C’est déjà un bon début. J’espère que, comme souvent dans ce genre de série, d’autres races fantastiques seront développées par la suite ! Je croise également les doigts pour que Léna Jomahé tire son épingle du jeu en proposant un genre de créatures original ou sorte des sentiers battus en creusant les origines troubles de son héroïne… Pour l’heure, on reste sur de l’urban fantasy classique, mais maîtrisé. Puisque cela faisait longtemps que je n’avais pas lu ce genre, j’ai aimé y replonger !
L’histoire est narrée par Alexandra, alias Alex, une journaliste travaillant pour le magazine « Headline ». Si son emploi lui convient, la jeune femme a tout de même des regrets : Georges, son patron et père de substitution, lui propose toujours des articles inintéressants comme celui d’une vieille femme vivant entourée de ses chats et faisant scandale dans le quartier à cause de l’odeur… Alex aspire à un reportage plus pertinent, voire incroyable ou scandaleux. Cora, son amie et colocataire, va répondre à ses attentes. Elle va aiguiller son amie sur une curieuse affaire de meurtres inexpliqués. Or, les victimes ont plusieurs points communs : elles sont toutes jeunes, belles, ont été assassinées près de boîtes de nuit et ont un bracelet rouge… Ce tandem féminin fut agréable à suivre. Certes, on focalise surtout sur Alex et Cora aurait pu être davantage développée toutefois, j’ai apprécié ces deux héroïnes…
… Ce qui n’était pas forcément gagné ! Alex a un caractère particulier, notamment à cause de son lunatisme. Il lui arrive de se montrer drôle et sympathique, tout comme elle peut être cassante, sarcastique, mauvaise, râleuse et pénible. Son inconstance m’épuiserait au quotidien. Je n’aurais pas forcément envie de la côtoyer ! Mais enquêter à ses côtés fut prenant, d’autant plus que la belle demoiselle va faire des erreurs qui vont souvent lui coûter cher… Le fait que l’auteure n’épargne pas son personnage principal et la montre imparfaite m’a séduite. Cela rend la trentenaire plus crédible et attachante.
Ce premier tome réunit donc beaucoup de bons éléments : des protagonistes nuancés, des personnages secondaires aussi captivants que prometteurs (mention spéciale à Samaël, Cédric et à Gédéon qu’il me tarde de retrouver !), un univers sombre, une mise en page originale, de l’humour et une plume fluide. Le seul gros reproche que je pourrais faire concerne le rythme du texte : la mise en place est bien trop longue ! Il faudra attendre énormément de temps avant qu’Alex ose se confronter au monde surnaturel. Certes, on en comprend la raison toutefois, j’aurais espéré un peu plus de tension ou de rebondissements au début du livre. Malgré mes reproches, une fois que l’on aura mis les pieds dans l’aventure, les choses s’accéléreront et deviendront addictives ! Pour résumer, « Les bracelets rouges » fut une bonne découverte qui ne révolutionne pas le genre, mais qui est très chouette ! Je suis certaine que ce premier volet saura trouver son public. J’espère que, comme moi, les futurs lecteurs apprécieront le quartier surnaturel et ses habitants…
Lien : https://lespagesquitournent...
Si vous avez pour habitude de lire de la Bit-Lit, le cocktail ne devrait pas vous surprendre : on est sur une enquête policière liant le monde des humains et le quartier des créatures surnaturelles. Plusieurs espèces seront narrées cependant, seuls les loups-garous, les vampires, les anges et les démons seront représentés. C’est déjà un bon début. J’espère que, comme souvent dans ce genre de série, d’autres races fantastiques seront développées par la suite ! Je croise également les doigts pour que Léna Jomahé tire son épingle du jeu en proposant un genre de créatures original ou sorte des sentiers battus en creusant les origines troubles de son héroïne… Pour l’heure, on reste sur de l’urban fantasy classique, mais maîtrisé. Puisque cela faisait longtemps que je n’avais pas lu ce genre, j’ai aimé y replonger !
L’histoire est narrée par Alexandra, alias Alex, une journaliste travaillant pour le magazine « Headline ». Si son emploi lui convient, la jeune femme a tout de même des regrets : Georges, son patron et père de substitution, lui propose toujours des articles inintéressants comme celui d’une vieille femme vivant entourée de ses chats et faisant scandale dans le quartier à cause de l’odeur… Alex aspire à un reportage plus pertinent, voire incroyable ou scandaleux. Cora, son amie et colocataire, va répondre à ses attentes. Elle va aiguiller son amie sur une curieuse affaire de meurtres inexpliqués. Or, les victimes ont plusieurs points communs : elles sont toutes jeunes, belles, ont été assassinées près de boîtes de nuit et ont un bracelet rouge… Ce tandem féminin fut agréable à suivre. Certes, on focalise surtout sur Alex et Cora aurait pu être davantage développée toutefois, j’ai apprécié ces deux héroïnes…
… Ce qui n’était pas forcément gagné ! Alex a un caractère particulier, notamment à cause de son lunatisme. Il lui arrive de se montrer drôle et sympathique, tout comme elle peut être cassante, sarcastique, mauvaise, râleuse et pénible. Son inconstance m’épuiserait au quotidien. Je n’aurais pas forcément envie de la côtoyer ! Mais enquêter à ses côtés fut prenant, d’autant plus que la belle demoiselle va faire des erreurs qui vont souvent lui coûter cher… Le fait que l’auteure n’épargne pas son personnage principal et la montre imparfaite m’a séduite. Cela rend la trentenaire plus crédible et attachante.
Ce premier tome réunit donc beaucoup de bons éléments : des protagonistes nuancés, des personnages secondaires aussi captivants que prometteurs (mention spéciale à Samaël, Cédric et à Gédéon qu’il me tarde de retrouver !), un univers sombre, une mise en page originale, de l’humour et une plume fluide. Le seul gros reproche que je pourrais faire concerne le rythme du texte : la mise en place est bien trop longue ! Il faudra attendre énormément de temps avant qu’Alex ose se confronter au monde surnaturel. Certes, on en comprend la raison toutefois, j’aurais espéré un peu plus de tension ou de rebondissements au début du livre. Malgré mes reproches, une fois que l’on aura mis les pieds dans l’aventure, les choses s’accéléreront et deviendront addictives ! Pour résumer, « Les bracelets rouges » fut une bonne découverte qui ne révolutionne pas le genre, mais qui est très chouette ! Je suis certaine que ce premier volet saura trouver son public. J’espère que, comme moi, les futurs lecteurs apprécieront le quartier surnaturel et ses habitants…
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Un young adult qui m’a émue aux larmes. J’ai espéré, tant espéré. J’ai hurlé, pleuré, ragé, grogné… Bref, ce page-turner est une véritable petite pépite !
On entre dans une dystopie comme on en connaît déjà mais je dois avouer que le petit plus ici, c’est de se retrouver avec deux personnages principaux essentiels, attachants, que l’on comprend et que l’on aime tout de suite, et de savoir que la vie de l’un dépend de celle de l’autre.
Dès le départ, on angoisse de savoir COMMENT l’histoire va bien pouvoir finir.
Quels vont être les choix de l’auteure, ou plutôt, des personnages !
Addy, une princesse qui vit dans le cœur du royaume. Une princesse que l’on découvre rapidement comme assez rebelle, intéressée par le « vrai monde » et la « vraie » valeur des choses.
Julian, un jeune homme qui vit à « la cave », l’un des quartiers producteur du royaume.
Nous sommes plongés dans une dystopie où le système mis en place, ne privilégie qu’une partie de la population et où au contraire, l’autre partie trime et meurt prématurément, de faim, de maladie à cause de l’effort …
La plume de l’auteure est fluide et entraînante. Le rythme est soutenu et on ne s’ennuie pas une seule seconde.
J’apprécie le fait que ce soit un one-shot, ça change par rapport au fait de devoir attendre des années pour avoir le fin mot de l’histoire, même si, de ce fait, tout va beaucoup plus vite comparé à ce qu’on a l’habitude de voir.
En effet, l’auteure ne s’attarde pas sur les conditions qui fait que nous en sommes arrivés là, ni sur l’intérieur à proprement parlé de la cave, du cœur et encore moins du grenier.
Ce serait peut-être le point faible de l’histoire. On ne voit que très peu de choses sur les conditions de vie des habitants (surtout le grenier, on ne sait vraiment rien, et la cave, vraiment peu).
Mais encore une fois, c‘est un mal pour un bien, parce que personnellement, avoir une dystopie Young Adult en un seul livre, je trouve ça génial !
Les personnages sont supers attachants et c’est d’ailleurs l’essence même de notre angoisse face à cette lecture, car dès les premières lignes on s’attache à Addy et Julian, et pourtant leurs destins, on le comprend vite s’entremêlent et sont dépendants l’un de l’autre.
Jusqu’au bout, Lena Jomahé nous offre du suspense et, plus on avance dans l’histoire, plus l’angoisse monte.
Je suis passée par toutes les émotions durant ma lecture mais j’ai vraiment adoré. C’est un beau coup de cœur !
Lien : http://plusieursvies.eklablo..
On entre dans une dystopie comme on en connaît déjà mais je dois avouer que le petit plus ici, c’est de se retrouver avec deux personnages principaux essentiels, attachants, que l’on comprend et que l’on aime tout de suite, et de savoir que la vie de l’un dépend de celle de l’autre.
Dès le départ, on angoisse de savoir COMMENT l’histoire va bien pouvoir finir.
Quels vont être les choix de l’auteure, ou plutôt, des personnages !
Addy, une princesse qui vit dans le cœur du royaume. Une princesse que l’on découvre rapidement comme assez rebelle, intéressée par le « vrai monde » et la « vraie » valeur des choses.
Julian, un jeune homme qui vit à « la cave », l’un des quartiers producteur du royaume.
Nous sommes plongés dans une dystopie où le système mis en place, ne privilégie qu’une partie de la population et où au contraire, l’autre partie trime et meurt prématurément, de faim, de maladie à cause de l’effort …
La plume de l’auteure est fluide et entraînante. Le rythme est soutenu et on ne s’ennuie pas une seule seconde.
J’apprécie le fait que ce soit un one-shot, ça change par rapport au fait de devoir attendre des années pour avoir le fin mot de l’histoire, même si, de ce fait, tout va beaucoup plus vite comparé à ce qu’on a l’habitude de voir.
En effet, l’auteure ne s’attarde pas sur les conditions qui fait que nous en sommes arrivés là, ni sur l’intérieur à proprement parlé de la cave, du cœur et encore moins du grenier.
Ce serait peut-être le point faible de l’histoire. On ne voit que très peu de choses sur les conditions de vie des habitants (surtout le grenier, on ne sait vraiment rien, et la cave, vraiment peu).
Mais encore une fois, c‘est un mal pour un bien, parce que personnellement, avoir une dystopie Young Adult en un seul livre, je trouve ça génial !
Les personnages sont supers attachants et c’est d’ailleurs l’essence même de notre angoisse face à cette lecture, car dès les premières lignes on s’attache à Addy et Julian, et pourtant leurs destins, on le comprend vite s’entremêlent et sont dépendants l’un de l’autre.
Jusqu’au bout, Lena Jomahé nous offre du suspense et, plus on avance dans l’histoire, plus l’angoisse monte.
Je suis passée par toutes les émotions durant ma lecture mais j’ai vraiment adoré. C’est un beau coup de cœur !
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Il est vrai que ce roman m'avait tapé dans l’œil grâce à son résumé (oui, personnellement, ce n'est pas la couverture qui m'a attirée, au contraire ^^'). Il promettait bon nombre d'action, de retournements de situation et je dois dire que ce côté-là, j'ai été servie ! Je l'ai dévoré en très peu de temps, car l'auteure ne nous laisse jamais souffler, avec de nouvelles idées à chaque fin de chapitre. Ce livre approche donc du coup cœur, mais il manque un chouilla pour.
Nous sommes à l'An 250 après la quatrième guerre mondiale. À cause des ravages qu'on entraîné toutes ces guerres, le monde que nous connaissons n'existe plus. Afin de pérenniser l'espèce humaine, les survivants ont décidé de créer des coupoles, afin de ne pas être infecté de l'air environnant, qui n'est plus pur. Tous les ans, au mois de juin, le N.O.M organise des tests sur les jeunes de 16 ans, qui sont ensuite répartis dans plusieurs « camps ». Cependant, l'un de ces derniers semble plus dangereux que les autres. En effet, y sont envoyés des jeunes, qui sont appelés les « oubliés » car ils disparaissent de la surface de la Terre, sans savoir comment ni pourquoi.
Éléa, Simon et Aurore vont avoir 16 ans, et comme tous les autres, devront subir ces fameux tests. Comme tout le monde, ils craignent par-dessus tout les résultats, mais surtout être séparés. En effet, leur amitié est telle qu'ils ne font rien l'un sans l'autre. Un lien incassable est tissé entre eux et rien ne semble pouvoir les séparer.
Sauf le test. Ils vont être séparés, mais surtout mis à rude épreuve. Tout ce qu'ils pensaient de ce monde va être mis à mal, et leur vie va être irrémédiablement bouleversée. Cela, c'est ce qu'on comprend dans le résumé. Mais je dois dire que plus j'avançais dans le roman, plus les surprises étaient de taille ! On peut dire que l'auteure a de la suite dans les idées, et sait parfaitement les inclure dans ses écrits. Rien n'est laissé au hasard, tout suit un plan très bien adapté, et suivi à la lettre. J'ai été étonnée de certains faits, certaines révélations, et plus d'une fois j'ai eu envie d'entrer dans le roman pour tout bouleverser et surtout ouvrir les yeux des autres.
Je vais être honnête avec vous : à la lecture de ce premier tome, les images étaient tellement bien décrites et ancrées dans ma tête que j'avais l'impression de regarder un film. Je voyais toutes les réactions, les lieux, les nouveautés, les excursions, les entraînements au millimètre près, que c'était plus un film qu'un livre que j'avais l'impression de suivre. Et je peux vous dire que c'est très très plaisant ! Ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé, et je crois vraiment les doigts pour que ce texte soit repéré bien haut et qu'une idée de film naisse.
J'aimerai vraiment vous parler encore plus du contenu mais... je ne peux pas. L'auteure a eu l'idée (c'est malin pour écrire un avis, après!) de nous implanter des nouveautés à chaque page ou chaque chapitre. De révélation en révélation, ce roman est impossible à résumer en une seule fois. Il y a tellement de choses que l'on apprend dans ce premier opus, qu'en dire trop gâcherait vraiment la découverte. Je dirai juste une chose qui m'a beaucoup plu : l'idée des fils est vraiment excellente !
Concernant les personnages, ils sont divers et variés. Chacun à son caractère qui peut plaire ou déplaire, mais malgré tout, on s'attache à chacun d'eux, à un degré différent. Même si j'ai beaucoup aimé Eléa, parfois j'avais juste envie de la secouer et de la claquer. Certes elle a 16 ans, mais parfois ses réactions étaient tellement puériles que je levais les yeux au ciel. Elle est d'un naturel de feu, et du coup, elle pouvait très vite s'énerver, et la plupart du temps, soyons honnêtes, pour rien du tout. Elle amplifiait les choses sans s'en rendre compte, ce qui pouvait vite agacer. Autant les personnages que le lecteur.
Mais je dois dire que mon petit coup de cœur de personnages va à Gabriel. On ne le rencontre pas tout de suite, mais dès qu'on croise son regard, on ne peut que tomber sous son charme (les descriptions de l'auteure nous aide beaucoup, je l'avoue). Il est doux, prévenant, tendre. Tout ce qu'une fille peut rêver. Il protège aussi énormément ceux qu'il aime, parfois au péril de sa propre vie.
La plume de l'auteure, quant à elle, est très prenante. Dès les premières phrases on est happé par le récit, à ne plus pouvoir le quitter. Même si ce tome 1 est court, elle a su prendre son temps pour tout expliquer, sans pour autant nous abrutir d'un coup des explications. Au fur et à mesure, durant les conversations, les découvertes, elle nous explique d'où est venu ce nouveau mode de vie.
Et la fin... On a deux choix : soit on accepte ce que l'auteure nous offre, soit non. Moi, j'ai pas accepté. Enfin dans le sens du raisonnable, évidemment. Donc soit on reste assez extérieur à cette fin, soit on invective et l'auteure, et certains des personnages. Parce que... nos nerfs sont mis à rude épreuve tout le long, et on se dit qu'arrivé à la fin, elle va nous laisser souffler. Mais non. Il est des auteurs qui adorent le sadisme, et on peut dire que Léna Jomahé en fait partie ! Deux solutions s'offrent donc à moi : la torturer jusqu'à ce qu'elle m'offre la suite, soit lui faire les yeux doux et qu'elle me donne la suite de son plein gré. À méditer, donc.
En résumé, une série qui mérite d'être connue et de se trouver un lectorat de lecteurs qui saura apprécier ce que l'auteure a créé. Des actions, des rebondissements, des personnages attachants, une politique qui est loin d'être parfaite. Ici, Léna Jomahé nous offre une belle dystopie qui nous promet encore beaucoup d'aventures ! Dommage que la couverture ne rende pas hommage au contenu... Je lirai la suite avec grand plaisir ! Le tout va être d'attendre septembre 2015,,,,
* Je remercie les éditions Sharon Kena et Marion pour leur confiance *
Justine P.
Lien : http://lireunepassion.blogsp..
Nous sommes à l'An 250 après la quatrième guerre mondiale. À cause des ravages qu'on entraîné toutes ces guerres, le monde que nous connaissons n'existe plus. Afin de pérenniser l'espèce humaine, les survivants ont décidé de créer des coupoles, afin de ne pas être infecté de l'air environnant, qui n'est plus pur. Tous les ans, au mois de juin, le N.O.M organise des tests sur les jeunes de 16 ans, qui sont ensuite répartis dans plusieurs « camps ». Cependant, l'un de ces derniers semble plus dangereux que les autres. En effet, y sont envoyés des jeunes, qui sont appelés les « oubliés » car ils disparaissent de la surface de la Terre, sans savoir comment ni pourquoi.
Éléa, Simon et Aurore vont avoir 16 ans, et comme tous les autres, devront subir ces fameux tests. Comme tout le monde, ils craignent par-dessus tout les résultats, mais surtout être séparés. En effet, leur amitié est telle qu'ils ne font rien l'un sans l'autre. Un lien incassable est tissé entre eux et rien ne semble pouvoir les séparer.
Sauf le test. Ils vont être séparés, mais surtout mis à rude épreuve. Tout ce qu'ils pensaient de ce monde va être mis à mal, et leur vie va être irrémédiablement bouleversée. Cela, c'est ce qu'on comprend dans le résumé. Mais je dois dire que plus j'avançais dans le roman, plus les surprises étaient de taille ! On peut dire que l'auteure a de la suite dans les idées, et sait parfaitement les inclure dans ses écrits. Rien n'est laissé au hasard, tout suit un plan très bien adapté, et suivi à la lettre. J'ai été étonnée de certains faits, certaines révélations, et plus d'une fois j'ai eu envie d'entrer dans le roman pour tout bouleverser et surtout ouvrir les yeux des autres.
Je vais être honnête avec vous : à la lecture de ce premier tome, les images étaient tellement bien décrites et ancrées dans ma tête que j'avais l'impression de regarder un film. Je voyais toutes les réactions, les lieux, les nouveautés, les excursions, les entraînements au millimètre près, que c'était plus un film qu'un livre que j'avais l'impression de suivre. Et je peux vous dire que c'est très très plaisant ! Ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé, et je crois vraiment les doigts pour que ce texte soit repéré bien haut et qu'une idée de film naisse.
J'aimerai vraiment vous parler encore plus du contenu mais... je ne peux pas. L'auteure a eu l'idée (c'est malin pour écrire un avis, après!) de nous implanter des nouveautés à chaque page ou chaque chapitre. De révélation en révélation, ce roman est impossible à résumer en une seule fois. Il y a tellement de choses que l'on apprend dans ce premier opus, qu'en dire trop gâcherait vraiment la découverte. Je dirai juste une chose qui m'a beaucoup plu : l'idée des fils est vraiment excellente !
Concernant les personnages, ils sont divers et variés. Chacun à son caractère qui peut plaire ou déplaire, mais malgré tout, on s'attache à chacun d'eux, à un degré différent. Même si j'ai beaucoup aimé Eléa, parfois j'avais juste envie de la secouer et de la claquer. Certes elle a 16 ans, mais parfois ses réactions étaient tellement puériles que je levais les yeux au ciel. Elle est d'un naturel de feu, et du coup, elle pouvait très vite s'énerver, et la plupart du temps, soyons honnêtes, pour rien du tout. Elle amplifiait les choses sans s'en rendre compte, ce qui pouvait vite agacer. Autant les personnages que le lecteur.
Mais je dois dire que mon petit coup de cœur de personnages va à Gabriel. On ne le rencontre pas tout de suite, mais dès qu'on croise son regard, on ne peut que tomber sous son charme (les descriptions de l'auteure nous aide beaucoup, je l'avoue). Il est doux, prévenant, tendre. Tout ce qu'une fille peut rêver. Il protège aussi énormément ceux qu'il aime, parfois au péril de sa propre vie.
La plume de l'auteure, quant à elle, est très prenante. Dès les premières phrases on est happé par le récit, à ne plus pouvoir le quitter. Même si ce tome 1 est court, elle a su prendre son temps pour tout expliquer, sans pour autant nous abrutir d'un coup des explications. Au fur et à mesure, durant les conversations, les découvertes, elle nous explique d'où est venu ce nouveau mode de vie.
Et la fin... On a deux choix : soit on accepte ce que l'auteure nous offre, soit non. Moi, j'ai pas accepté. Enfin dans le sens du raisonnable, évidemment. Donc soit on reste assez extérieur à cette fin, soit on invective et l'auteure, et certains des personnages. Parce que... nos nerfs sont mis à rude épreuve tout le long, et on se dit qu'arrivé à la fin, elle va nous laisser souffler. Mais non. Il est des auteurs qui adorent le sadisme, et on peut dire que Léna Jomahé en fait partie ! Deux solutions s'offrent donc à moi : la torturer jusqu'à ce qu'elle m'offre la suite, soit lui faire les yeux doux et qu'elle me donne la suite de son plein gré. À méditer, donc.
En résumé, une série qui mérite d'être connue et de se trouver un lectorat de lecteurs qui saura apprécier ce que l'auteure a créé. Des actions, des rebondissements, des personnages attachants, une politique qui est loin d'être parfaite. Ici, Léna Jomahé nous offre une belle dystopie qui nous promet encore beaucoup d'aventures ! Dommage que la couverture ne rende pas hommage au contenu... Je lirai la suite avec grand plaisir ! Le tout va être d'attendre septembre 2015,,,,
* Je remercie les éditions Sharon Kena et Marion pour leur confiance *
Justine P.
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J'ai longtemps hésité avant de noter cette intégrale... Parce que qu'il y a pleins de bonnes choses comme l'humour, le style de l'autrice qui fait qu'on a du mal à lâcher sa lecture , les personnages bien construits. L'héroïne est tête à claque mais elle n'a que 22 ans donc je la trouve juste.
J'y ai vu aussi une analyse juste de ce que donne trop de pouvoirs dans une seule personne.
Alors pourquoi cette note ? Peut être mon cœur de midinette toujours présente... Qui fait que j'aurai aimé un autre arc dramatique pour changer les choses
J'y ai vu aussi une analyse juste de ce que donne trop de pouvoirs dans une seule personne.
Alors pourquoi cette note ? Peut être mon cœur de midinette toujours présente... Qui fait que j'aurai aimé un autre arc dramatique pour changer les choses
Profitant d’une offre dédicace de la maison d’édition plume blanche, j’avais acquis ce premier tome des oubliés en début d’année. J’ai reçu récemment le tome 2 et vais peut-être pouvoir rencontrer Léna Jomahé à l’occasion de la foire du livre de Brive. Je me suis donc dit qu’il était temps que j’attaque ma lecture.
Les oubliés, derniers jours a été un très bonne surprise (et ce n’est pas la 1ere chez cette petite maison d’édition). Dans un premier temps réticente au sujet de ma lecture : impression de déjà vu, société futuriste un peu dictatoriale qui impose leur destin à ses habitants, mensonges du gouvernement, aiguillage des adolescents dès leur 16 ans, rébellion… Pas mal d’aspects que l’on retrouve dans Hunger Games ou encore Divergente, mais qui sont aussi (pour certains) le propre de la dystopie ; de même, le principe des dômes a déjà été étudié chez Rebelles Editions avec la face cachées des dômes ou plus récemment Eurhope. Cependant, passée cette immersion un peu difficile, je suis totalement rentrée dans le récit de Léna Jomahé qui nous offre finalement une histoire originale (notamment avec les oubliés) et addictive. En effet, au cours de la journée, il ne me tardait qu’une chose : rentrer à la maison et découvrir la suite de l’intrigue.
Tout n’est pas parfait, mais l’ambiance générale du roman, les découvertes sur l’organisation de ce monde post IVe guerre mondiale et les interactions entre les personnages fonctionnent totalement.
Nous suivons énormément de personnages, que nous découvrons au fur et à mesure du roman, mais à aucun moment cela ne gêne la lecture ou n’est difficile à suivre et ce sont justement ces personnages hauts en couleur qui donnent du dynamisme au récit. Ces derniers sont très attachants (ou détestables pour certains), on les suit sur un bout de chemin et ils deviennent un peu nos enfants, pour qui on tremble et s’inquiète, bien qu’ils soient tout à fait capables de se débrouiller et soient là les uns pour les autres (que de stress sur la fin du livre tout de même ! mon petit cœur a été bien malmené).
C’est avec Eléa (pourtant l’un des personnages principaux) que j’ai eu le plus de mal. Elle est énergique, débrouillarde, intelligente (et toute petite !), et elle ferait tout pour ceux qu’elle aime, mais en même temps je l’ai trouvé un tantinet égoïste dans son entêtement à vouloir toujours participer à tout et son emportement dès que l’on ne satisfait pas à ce qu’elle attend ; elle agit comme une « gamine capricieuse », et même si le sujet le justifie, elle en fait trop, sans se préoccuper des conséquences. Il faut ne faut évidemment pas oublier qu’elle n’a que 16 ans et que la plupart des personnages sont jeunes, mais ils ont, à côté, tellement de responsabilités et des comportements plutôt matures que le fait de les voir se comporter en « gamin » déstabilise légèrement. C’est d’ailleurs également le reproche que je ferai sur la relation Gabriel/Eléa qui m’a beaucoup plu sur les débuts mais qui devient moins passionnante à mesure qu’Eléa prend de l’assurance et malgré le personnage de Gabriel qui est juste adorable (bien qu’un peu surprotecteur, mais c’est comme ça qu’on aime les héros non ?). J’ai particulièrement aimé le personnage de Clara et ai beaucoup apprécié les passages de son point de vue, malgré les petits sauts « 2 mois plus tôt » que je n’ai pas vraiment réussi à intégrer temporellement dans le déroulé du roman ; on se demande quelle est le lien de cette jeune fille, qui vit sur un autre continent, avec notre petite troupe… et j’avoue qu’après avoir refermé ce 1er tome, j’ai été feuilleter le 2nd et ai été ravie d’apprendre que je ne me suis pas trompée dans mes suppositions^^.
Le dernier point qui m’a dérangé, c’est la relation Eléa/Aurore/Simon, et notamment le fait qu’ils s’appellent entre eux « ma moitié », non seulement j’ai trouvé l’appellation un peu artificielle dans les dialogues, mais en plus, parler de moitié quand on est 3 ? (en même temps, « mon tiers » ne sonnait pas mieux !).
Bref, on termine l’aventure avec un petit aperçu du gouverneur, qui ne donne pas franchement envie de le rencontrer, mais nous donne franchement envie d’ouvrir la suite, et nous laisse impatient de savoir ce que l’auteur nous réserve.
Les oubliés, derniers jours a été un très bonne surprise (et ce n’est pas la 1ere chez cette petite maison d’édition). Dans un premier temps réticente au sujet de ma lecture : impression de déjà vu, société futuriste un peu dictatoriale qui impose leur destin à ses habitants, mensonges du gouvernement, aiguillage des adolescents dès leur 16 ans, rébellion… Pas mal d’aspects que l’on retrouve dans Hunger Games ou encore Divergente, mais qui sont aussi (pour certains) le propre de la dystopie ; de même, le principe des dômes a déjà été étudié chez Rebelles Editions avec la face cachées des dômes ou plus récemment Eurhope. Cependant, passée cette immersion un peu difficile, je suis totalement rentrée dans le récit de Léna Jomahé qui nous offre finalement une histoire originale (notamment avec les oubliés) et addictive. En effet, au cours de la journée, il ne me tardait qu’une chose : rentrer à la maison et découvrir la suite de l’intrigue.
Tout n’est pas parfait, mais l’ambiance générale du roman, les découvertes sur l’organisation de ce monde post IVe guerre mondiale et les interactions entre les personnages fonctionnent totalement.
Nous suivons énormément de personnages, que nous découvrons au fur et à mesure du roman, mais à aucun moment cela ne gêne la lecture ou n’est difficile à suivre et ce sont justement ces personnages hauts en couleur qui donnent du dynamisme au récit. Ces derniers sont très attachants (ou détestables pour certains), on les suit sur un bout de chemin et ils deviennent un peu nos enfants, pour qui on tremble et s’inquiète, bien qu’ils soient tout à fait capables de se débrouiller et soient là les uns pour les autres (que de stress sur la fin du livre tout de même ! mon petit cœur a été bien malmené).
C’est avec Eléa (pourtant l’un des personnages principaux) que j’ai eu le plus de mal. Elle est énergique, débrouillarde, intelligente (et toute petite !), et elle ferait tout pour ceux qu’elle aime, mais en même temps je l’ai trouvé un tantinet égoïste dans son entêtement à vouloir toujours participer à tout et son emportement dès que l’on ne satisfait pas à ce qu’elle attend ; elle agit comme une « gamine capricieuse », et même si le sujet le justifie, elle en fait trop, sans se préoccuper des conséquences. Il faut ne faut évidemment pas oublier qu’elle n’a que 16 ans et que la plupart des personnages sont jeunes, mais ils ont, à côté, tellement de responsabilités et des comportements plutôt matures que le fait de les voir se comporter en « gamin » déstabilise légèrement. C’est d’ailleurs également le reproche que je ferai sur la relation Gabriel/Eléa qui m’a beaucoup plu sur les débuts mais qui devient moins passionnante à mesure qu’Eléa prend de l’assurance et malgré le personnage de Gabriel qui est juste adorable (bien qu’un peu surprotecteur, mais c’est comme ça qu’on aime les héros non ?). J’ai particulièrement aimé le personnage de Clara et ai beaucoup apprécié les passages de son point de vue, malgré les petits sauts « 2 mois plus tôt » que je n’ai pas vraiment réussi à intégrer temporellement dans le déroulé du roman ; on se demande quelle est le lien de cette jeune fille, qui vit sur un autre continent, avec notre petite troupe… et j’avoue qu’après avoir refermé ce 1er tome, j’ai été feuilleter le 2nd et ai été ravie d’apprendre que je ne me suis pas trompée dans mes suppositions^^.
Le dernier point qui m’a dérangé, c’est la relation Eléa/Aurore/Simon, et notamment le fait qu’ils s’appellent entre eux « ma moitié », non seulement j’ai trouvé l’appellation un peu artificielle dans les dialogues, mais en plus, parler de moitié quand on est 3 ? (en même temps, « mon tiers » ne sonnait pas mieux !).
Bref, on termine l’aventure avec un petit aperçu du gouverneur, qui ne donne pas franchement envie de le rencontrer, mais nous donne franchement envie d’ouvrir la suite, et nous laisse impatient de savoir ce que l’auteur nous réserve.
Erika va fêter ses 22 ans dans quelques jours, et elle ne le sait pas, mais son destin l'attend !
Elle a toujours tout ignoré de ses ancêtres, de son passé et qui elle est en réalité ! Seulement voilà, il est temps pour Erika de faire face à tout cela, et ça ne va pas être simple.
(...)
Ce roman de 350 pages est juste MAGNIFIQUE ! Parfait !!! Pour moi c'est un GROS COUP DE COeUR !
L'histoire est menée avec brio, les personnages sont attachants, les émotions sont transmises, et l'action est très présente!
Tout ce qu'il me faut pour que je tourne les pages sans m'en rendre compte !
Lien : http://plusieursvies.eklablo..
Elle a toujours tout ignoré de ses ancêtres, de son passé et qui elle est en réalité ! Seulement voilà, il est temps pour Erika de faire face à tout cela, et ça ne va pas être simple.
(...)
Ce roman de 350 pages est juste MAGNIFIQUE ! Parfait !!! Pour moi c'est un GROS COUP DE COeUR !
L'histoire est menée avec brio, les personnages sont attachants, les émotions sont transmises, et l'action est très présente!
Tout ce qu'il me faut pour que je tourne les pages sans m'en rendre compte !
Lien : http://plusieursvies.eklablo..
Le nouveau monde, tome 1 Les oubliés de Lena Jomahé
An 250 depuis la 4ème guerre mondiale.
Désormais seules quelques grandes villes subsistent sous des dômes les protégeant de l'air vicié extérieur. Le monde a tellement changé que dorénavant chaque 21 juin, une Rafle a lieu afin de réaliser des tests sur les jeunes de 16 ans et ainsi décider de leur avenir.
Aucun choix, aucune concession. Ils seront alors Ouvriers, Grands ou Oubliés.
Cette année est celle de la Rafle pour Elea, Simon et Aurore. Que vont-ils devenir? Et si tout ne se passait pas comme prévu?
Nous commençons ce roman la veille de la Rafle pour nos trois héros.
Elea, Aurore et Simon ont décidé en ce premier jour de vacances et dernier jour avant la Rafle de poursuivre leur tradition et donc d'aller nager au lac, pique-niquer et profiter tout simplement. Ils savent tous trois que leur dernière soirée en famille va être remplie d'émotions, de stress et de non-dits alors ils veulent se détendre et "oublier" un peu.
Dès les premières lignes, l'auteure sait nous mettre dans le bain. Cette dernière journée, nous la vivons avec eux. L'émotion, le stress, l'anticipation tout cela nous serre le cœur et les boyaux. Nos trois inséparables sont devenus quatre avec nous, même s'ils ne le savent pas :). Et tout comme eux notre cœur bat la chamade dans l'attente de ce qu'il va leur advenir.
Lorsque les résultats des tests arrivent c'est le drame. Nos trois inséparables ne le sont plus. De plus par un mauvais hasard il y a eu inversion dans les résultats et Elea se retrouve avec Simon après avoir été obligée d'abandonner Aurore, ce qui n'est pas du tout à son goût. Elle vitupère, se rebelle et crie à qui mieux mieux mais hélas cela ne change rien.
J'aime beaucoup Elea, elle ne se laisse pas faire, elle a du caractère malgré sa petite taille et son physique encore androgyne. On présage et on espère, rien qu'aux quelques réactions qu'elle a en quelques pages que d'elle viendra des changements ou du moins une rébellion.
Certains éléments du récit me font penser à une conspiration du N.O.M (Nouvel Ordre Mondial), mais dans quel but?
Les Oubliés semblent avoir un rôle mais on ne le découvrira que plus tard. Cependant le discours que l'on leur sert est bizarrement rempli d'espoir alors qu'en même temps ils sont appelés à ne plus avoir de contacts avec personne.
Et mon impression de conspiration ou du moins de secret s'est renforcée avec ce besoin de cacher ce qu'il se passe en dehors des dômes dès qu'ils en sortent par navette.
Vous comprenez donc bien mon impatience à découvrir la suite une fois les résultats des tests énoncés.
Tout cela ne pouvait que me lancer dans cette course folle à la vérité et surtout m'empêcher de fermer mon livre sans en connaître le but final.
Rien ne semble nous arrêter dans notre lecture. Outre l'action, l'humour y est aussi présent et nos héros sont toujours plus attachants au fil des pages.
De nouveaux personnages viennent se rattacher à eux avec leur caractère et leur spécificité et cela rajoute encore des éléments pour nous emporter dans ce livre.
J'ai même cru me retrouver avec Harry Potter et Poudlard avec la description du manoir ancien où Elea va faire ses études, les dortoirs au même étage mais chacun d'un côté de l'escalier, le grand réfectoire et la nature tout autour. Bon certain pourrait me dire que ça ressemble à un fac un peu stylée anglo-saxonne aussi lol. Mais moi ce point m'a fait sourire et poursuivre ma lecture avec encore plus d'impatience. Les petites anecdotes sur les livres d'"avant-guerre" qui parle d'anticipation vont en faire sourire plus d'un.
Nous allons donc de découvertes en découvertes au fur et à mesure de notre avancée dans la lecture. Et j'ai eu bien du mal à poser mon livre lorsque l'heure m'a indiqué qu'il était temps de dormir. Un peu de raison pour ne pas faire une nuit blanche mais ça a été difficile. Car lorsque l'action commence vraiment à se mettre en branle, on est happé par le mouvement. Et l'écriture de l'auteure nous emporte telle une déferlante d'émotions et de sensations.
Je peux déjà le dire ce livre n'est pas loin du coup de cœur.
Outre Elea et son caractère, Simon, Izzie ou même Gabriel nous donne envie de les suivre dans l'aventure. Avec eux nous nous sentons dans la peau de rebelles contre l'injustice et le despotisme d'un gouvernement menteur et sournois.
On ne peut rester insensible dans cette lecture.
Simon, le grand blond, plein d'humour et de gentillesse nous touche par son besoin de protéger Elea et Aurore.
Izzie, elle, ce serait plutôt son côté espiègle et extraverti qui en font le bout en train de la bande. En cela, elle s'entend super bien avec Simon d'ailleurs.
Et puis Gabriel, le beau gosse, rebelle jusque dans la mèche, sexy et surtout prêt à tout pour remplir son objectif.
Ce petit groupe va nous entraîner à sa suite et nous amener à rencontrer toutes sortes d'individus et d'aventures. Le cœur battant nous les suivons dans leur péripétie et c'est plein d'espoir et d'enthousiasme que nous tournons les pages.
De plus l'auteure a une plume tellement agréable que lorsqu'elle parle de sentiments ou de sensations nous sommes imprégnés par ses mots et lire ce livre est comme un hologramme sensoriel.
Le pire se passe lorsqu'arrivent les dernières pages, c'est le cœur battant et la respiration courte que je les lis. Je ne sais pas pourquoi mais je me sens apeurée. Un mauvais pressentiment me prend a la gorge.
Alors quand on voit la fin que l'auteure nous réserve, c'est un hurlement rauque qui sort de nos gorges serrées par toutes ces émotions.
Je pense que nous devrions remettre au goût du jour la torture du sel et de la chèvre ou du miel et des fourmis pour ces auteurs qui nous laissent à la fin d'un tome dans un profond désarroi et en même temps une telle excitation de connaître la suite.
Quels beaux moments de lecture je viens de passer. Merci.
An 250 depuis la 4ème guerre mondiale.
Désormais seules quelques grandes villes subsistent sous des dômes les protégeant de l'air vicié extérieur. Le monde a tellement changé que dorénavant chaque 21 juin, une Rafle a lieu afin de réaliser des tests sur les jeunes de 16 ans et ainsi décider de leur avenir.
Aucun choix, aucune concession. Ils seront alors Ouvriers, Grands ou Oubliés.
Cette année est celle de la Rafle pour Elea, Simon et Aurore. Que vont-ils devenir? Et si tout ne se passait pas comme prévu?
Nous commençons ce roman la veille de la Rafle pour nos trois héros.
Elea, Aurore et Simon ont décidé en ce premier jour de vacances et dernier jour avant la Rafle de poursuivre leur tradition et donc d'aller nager au lac, pique-niquer et profiter tout simplement. Ils savent tous trois que leur dernière soirée en famille va être remplie d'émotions, de stress et de non-dits alors ils veulent se détendre et "oublier" un peu.
Dès les premières lignes, l'auteure sait nous mettre dans le bain. Cette dernière journée, nous la vivons avec eux. L'émotion, le stress, l'anticipation tout cela nous serre le cœur et les boyaux. Nos trois inséparables sont devenus quatre avec nous, même s'ils ne le savent pas :). Et tout comme eux notre cœur bat la chamade dans l'attente de ce qu'il va leur advenir.
Lorsque les résultats des tests arrivent c'est le drame. Nos trois inséparables ne le sont plus. De plus par un mauvais hasard il y a eu inversion dans les résultats et Elea se retrouve avec Simon après avoir été obligée d'abandonner Aurore, ce qui n'est pas du tout à son goût. Elle vitupère, se rebelle et crie à qui mieux mieux mais hélas cela ne change rien.
J'aime beaucoup Elea, elle ne se laisse pas faire, elle a du caractère malgré sa petite taille et son physique encore androgyne. On présage et on espère, rien qu'aux quelques réactions qu'elle a en quelques pages que d'elle viendra des changements ou du moins une rébellion.
Certains éléments du récit me font penser à une conspiration du N.O.M (Nouvel Ordre Mondial), mais dans quel but?
Les Oubliés semblent avoir un rôle mais on ne le découvrira que plus tard. Cependant le discours que l'on leur sert est bizarrement rempli d'espoir alors qu'en même temps ils sont appelés à ne plus avoir de contacts avec personne.
Et mon impression de conspiration ou du moins de secret s'est renforcée avec ce besoin de cacher ce qu'il se passe en dehors des dômes dès qu'ils en sortent par navette.
Vous comprenez donc bien mon impatience à découvrir la suite une fois les résultats des tests énoncés.
Tout cela ne pouvait que me lancer dans cette course folle à la vérité et surtout m'empêcher de fermer mon livre sans en connaître le but final.
Rien ne semble nous arrêter dans notre lecture. Outre l'action, l'humour y est aussi présent et nos héros sont toujours plus attachants au fil des pages.
De nouveaux personnages viennent se rattacher à eux avec leur caractère et leur spécificité et cela rajoute encore des éléments pour nous emporter dans ce livre.
J'ai même cru me retrouver avec Harry Potter et Poudlard avec la description du manoir ancien où Elea va faire ses études, les dortoirs au même étage mais chacun d'un côté de l'escalier, le grand réfectoire et la nature tout autour. Bon certain pourrait me dire que ça ressemble à un fac un peu stylée anglo-saxonne aussi lol. Mais moi ce point m'a fait sourire et poursuivre ma lecture avec encore plus d'impatience. Les petites anecdotes sur les livres d'"avant-guerre" qui parle d'anticipation vont en faire sourire plus d'un.
Nous allons donc de découvertes en découvertes au fur et à mesure de notre avancée dans la lecture. Et j'ai eu bien du mal à poser mon livre lorsque l'heure m'a indiqué qu'il était temps de dormir. Un peu de raison pour ne pas faire une nuit blanche mais ça a été difficile. Car lorsque l'action commence vraiment à se mettre en branle, on est happé par le mouvement. Et l'écriture de l'auteure nous emporte telle une déferlante d'émotions et de sensations.
Je peux déjà le dire ce livre n'est pas loin du coup de cœur.
Outre Elea et son caractère, Simon, Izzie ou même Gabriel nous donne envie de les suivre dans l'aventure. Avec eux nous nous sentons dans la peau de rebelles contre l'injustice et le despotisme d'un gouvernement menteur et sournois.
On ne peut rester insensible dans cette lecture.
Simon, le grand blond, plein d'humour et de gentillesse nous touche par son besoin de protéger Elea et Aurore.
Izzie, elle, ce serait plutôt son côté espiègle et extraverti qui en font le bout en train de la bande. En cela, elle s'entend super bien avec Simon d'ailleurs.
Et puis Gabriel, le beau gosse, rebelle jusque dans la mèche, sexy et surtout prêt à tout pour remplir son objectif.
Ce petit groupe va nous entraîner à sa suite et nous amener à rencontrer toutes sortes d'individus et d'aventures. Le cœur battant nous les suivons dans leur péripétie et c'est plein d'espoir et d'enthousiasme que nous tournons les pages.
De plus l'auteure a une plume tellement agréable que lorsqu'elle parle de sentiments ou de sensations nous sommes imprégnés par ses mots et lire ce livre est comme un hologramme sensoriel.
Le pire se passe lorsqu'arrivent les dernières pages, c'est le cœur battant et la respiration courte que je les lis. Je ne sais pas pourquoi mais je me sens apeurée. Un mauvais pressentiment me prend a la gorge.
Alors quand on voit la fin que l'auteure nous réserve, c'est un hurlement rauque qui sort de nos gorges serrées par toutes ces émotions.
Je pense que nous devrions remettre au goût du jour la torture du sel et de la chèvre ou du miel et des fourmis pour ces auteurs qui nous laissent à la fin d'un tome dans un profond désarroi et en même temps une telle excitation de connaître la suite.
Quels beaux moments de lecture je viens de passer. Merci.
« Vous pensiez avoir une vie pourrie ?
Attendez de voir la sienne ! »
Voilà une citation qui donne le ton ! Donnez-moi une sorcière surpuissante avec un répondant et un humour décapant, enchérissez avec un méchant sacrément diabolique, ajoutez un vampire, certes un peu cliché, mais néanmoins carrément craquant, assaisonnez avec une prophétie puis pimentez le tout avec de la sensualité et de l'action. Vous obtiendrez ; « Blood Witch » de Léna Jomahé. Une intégrale qui dépote ! Première découverte de l'auteure pour moi, et je ne regrette pas ! Merci à Babelio et aux éditions Plume Blanche pour cette masse critique.
Des livres sur les vampires, il en existe plein. Avec son titre, Léna Jomahé trouve son équilibre en réussissant à se démarquer tout en reprenant certains codes de cette littérature. J'ai passé un très bon moment de lecture. L'écriture est fluide et dynamique. Je note simplement quelques répétitions par moment, mais rassurez-vous, rien qui n'alourdisse outrageusement le texte.
Côté personnages, nous suivons l'histoire du point de vue d'Erika. Humaine lambda au premier abord, elle est finalement la Captain Marvel du monde des sorcières. Niveau pouvoir, parlons peu, parlons bien : elle dépose tout le monde sur place, clairement. Un peu cliché me diriez-vous ? Et bien au vu de la fin, je vous réponds non. En plus d'avoir une puissance colossale, c'est aussi une poisseuse dans l'âme. Cette nana attire les ennuies « comme des abeilles à un pot de miel. J'aurai pu vous parler des mouches, mais vu ce à quoi elles s'accrochent ça n'aurait pas été très flatteur pour [s]a petite personne! » Elle possède également un humour à toutes épreuves, complètement décalé et piquant. J'ai aimé son franc parlé même si cette tête de mule m'a parfois agacée avec son comportement. Par moment je l'ai trouvé un peu trop excessive.
Stan, second protagoniste principal, est quant lui très juste dans son caractère. Vampire canon (on lui pardonne hein, parce qu'on craque aussi parce qu'il est séduisant ne nous mentons pas), il défend de belles valeurs telles que la fidélité , l'intégrité ou encore la liberté. Il met notamment un point d'honneur à tenir ses promesses. J'ai aimé ressentir cette dualité qu'il éprouve entre ce que sa raison lui dicte de faire et ce que son coeur lui impose. Une chose est sûre : Erika et Stan c'est caliiiiente ! Et encore une fois, malheureusement cela devient un peu trop excessif du côté d'Erika dans la seconde partie de l'ouvrage.
Au second plan, il y a une belle équipe de personnages : Isabelle, touchante meilleure amie. Soraya, meilleure amie, d'enfance cette fois, avec qui Erika entretien un lien fraternel émouvant. Oma, la grand-mère au fort caractère (nul doute qu'Erika a de qui tenir!). Gordon, le grand-méchant-loup (euh non, vampire) qui ne rigole pas. Martin, que j'aurai apprécié voir un peu plus développé. Barney, connu essentiellement pour son prénom pourri ! Lol. Et bien d'autres encore.
Côté histoire, Léna Jomahé a su captiver mon attention avec un scénario dynamique riche en rebondissements. Heureusement que les éditions Plume Blanche ont eu la bonne idée de publier cette intégrale car si j'avais du faire parti des lecteurs n'ayant que le tome 1 sous le coude je l'aurai très mal vécu ! Quelle fin de première partie ! L'auteure maltraite ses personnages et n'hésite pas faire des morts. C'est un digne cliffhanger. Heureusement, j'ai pu enchaîner avec la suite.
Et la fin... OMG ! La fin ! Ce choix est culotté et très audacieux, j'ai aimé cette prise de risque. Il fallait oser, Léna Jomahé l'a fait. D'abord terriblement frustrante sur le coup elle m'est apparût comme particulièrement ingénieuse ensuite. De plus, l'auteure nous offre deux fins... la sienne mais aussi une alternative pour celles et ceux qui ne s'en remettraient pas. Vous pouvez choisir l'une ou l'autre ou bien les deux. Peu importe votre choix le tout sera cohérent. Ce qui est d'autant plus fort, c'est que certains des petits points négatifs qui m'ont chagrinés (comme l'excès d'Erika par moment lors de diverses situations, ou encore le petit manque d'explications que j'ai ressenti dans certaines scènes. Manque que je ne peux pas vous exposer sans spoiler) trouvent leur sens peu importe la fin choisi. Et ça, c'est plutôt fort (en chocolat ! Dsl j'avais envie de la faire).
En conclusion, une très bonne lecture, non sans petits défauts mais qui sait se démarquer grâce à ses nombreuses qualités. J'ai tout simplement adoré suivre cette histoire. Un dernier mot pour le livre objet : sobre, mais élégant, j'adore. Et puis, n'oublions pas les bonhommes bâtons présents à chaque début de chapitre pour vous donner le ton de ce qui va suivre ! ;)
De Léna Jomahé, j'ai le tome 1 du diptyque « Les oubliés » depuis un certain temps dans ma pal, je ne manquerai pas de le sortir prochainement pour continuer de découvrir l'auteure.
Une belle découverte !
Attendez de voir la sienne ! »
Voilà une citation qui donne le ton ! Donnez-moi une sorcière surpuissante avec un répondant et un humour décapant, enchérissez avec un méchant sacrément diabolique, ajoutez un vampire, certes un peu cliché, mais néanmoins carrément craquant, assaisonnez avec une prophétie puis pimentez le tout avec de la sensualité et de l'action. Vous obtiendrez ; « Blood Witch » de Léna Jomahé. Une intégrale qui dépote ! Première découverte de l'auteure pour moi, et je ne regrette pas ! Merci à Babelio et aux éditions Plume Blanche pour cette masse critique.
Des livres sur les vampires, il en existe plein. Avec son titre, Léna Jomahé trouve son équilibre en réussissant à se démarquer tout en reprenant certains codes de cette littérature. J'ai passé un très bon moment de lecture. L'écriture est fluide et dynamique. Je note simplement quelques répétitions par moment, mais rassurez-vous, rien qui n'alourdisse outrageusement le texte.
Côté personnages, nous suivons l'histoire du point de vue d'Erika. Humaine lambda au premier abord, elle est finalement la Captain Marvel du monde des sorcières. Niveau pouvoir, parlons peu, parlons bien : elle dépose tout le monde sur place, clairement. Un peu cliché me diriez-vous ? Et bien au vu de la fin, je vous réponds non. En plus d'avoir une puissance colossale, c'est aussi une poisseuse dans l'âme. Cette nana attire les ennuies « comme des abeilles à un pot de miel. J'aurai pu vous parler des mouches, mais vu ce à quoi elles s'accrochent ça n'aurait pas été très flatteur pour [s]a petite personne! » Elle possède également un humour à toutes épreuves, complètement décalé et piquant. J'ai aimé son franc parlé même si cette tête de mule m'a parfois agacée avec son comportement. Par moment je l'ai trouvé un peu trop excessive.
Stan, second protagoniste principal, est quant lui très juste dans son caractère. Vampire canon (on lui pardonne hein, parce qu'on craque aussi parce qu'il est séduisant ne nous mentons pas), il défend de belles valeurs telles que la fidélité , l'intégrité ou encore la liberté. Il met notamment un point d'honneur à tenir ses promesses. J'ai aimé ressentir cette dualité qu'il éprouve entre ce que sa raison lui dicte de faire et ce que son coeur lui impose. Une chose est sûre : Erika et Stan c'est caliiiiente ! Et encore une fois, malheureusement cela devient un peu trop excessif du côté d'Erika dans la seconde partie de l'ouvrage.
Au second plan, il y a une belle équipe de personnages : Isabelle, touchante meilleure amie. Soraya, meilleure amie, d'enfance cette fois, avec qui Erika entretien un lien fraternel émouvant. Oma, la grand-mère au fort caractère (nul doute qu'Erika a de qui tenir!). Gordon, le grand-méchant-loup (euh non, vampire) qui ne rigole pas. Martin, que j'aurai apprécié voir un peu plus développé. Barney, connu essentiellement pour son prénom pourri ! Lol. Et bien d'autres encore.
Côté histoire, Léna Jomahé a su captiver mon attention avec un scénario dynamique riche en rebondissements. Heureusement que les éditions Plume Blanche ont eu la bonne idée de publier cette intégrale car si j'avais du faire parti des lecteurs n'ayant que le tome 1 sous le coude je l'aurai très mal vécu ! Quelle fin de première partie ! L'auteure maltraite ses personnages et n'hésite pas faire des morts. C'est un digne cliffhanger. Heureusement, j'ai pu enchaîner avec la suite.
Et la fin... OMG ! La fin ! Ce choix est culotté et très audacieux, j'ai aimé cette prise de risque. Il fallait oser, Léna Jomahé l'a fait. D'abord terriblement frustrante sur le coup elle m'est apparût comme particulièrement ingénieuse ensuite. De plus, l'auteure nous offre deux fins... la sienne mais aussi une alternative pour celles et ceux qui ne s'en remettraient pas. Vous pouvez choisir l'une ou l'autre ou bien les deux. Peu importe votre choix le tout sera cohérent. Ce qui est d'autant plus fort, c'est que certains des petits points négatifs qui m'ont chagrinés (comme l'excès d'Erika par moment lors de diverses situations, ou encore le petit manque d'explications que j'ai ressenti dans certaines scènes. Manque que je ne peux pas vous exposer sans spoiler) trouvent leur sens peu importe la fin choisi. Et ça, c'est plutôt fort (en chocolat ! Dsl j'avais envie de la faire).
En conclusion, une très bonne lecture, non sans petits défauts mais qui sait se démarquer grâce à ses nombreuses qualités. J'ai tout simplement adoré suivre cette histoire. Un dernier mot pour le livre objet : sobre, mais élégant, j'adore. Et puis, n'oublions pas les bonhommes bâtons présents à chaque début de chapitre pour vous donner le ton de ce qui va suivre ! ;)
De Léna Jomahé, j'ai le tome 1 du diptyque « Les oubliés » depuis un certain temps dans ma pal, je ne manquerai pas de le sortir prochainement pour continuer de découvrir l'auteure.
Une belle découverte !
Attention cet avis est entièrement subjectif et ne reflète que mon opinion sur l'oeuvre ci-dessous :)
J'ai reçu “Blood Witch” par Léna Jomahé via une boxe Kube et, comment dire, sa lecture a été très très trèèèès laborieuse. le soucis c'est que je ne supporte plus du tout la bit-lit. Quand j'avais quinze ans j'en raffolais, maintenant, à vingt-six ans, cela ne provoque en moi que des râles profonds d'agonies et une éternelle stink face (vous savez cette expression où nous plissons les yeux, retroussons le nez et serrons les dents à nous en faire mal, tout ça en même temps). Alors oui, je déteste la bit-lit mais brillant par mon étourderie naturelle, je ne l'ai absolument pas précisé en remplissant mon formulaire, ledit formulaire qui très distinctement hurlait « Aller les gars ! Envoyez moi de la bit-lit, je n'attends que ça !! »
Parlons de « Blood Witch » maintenant, même si j'étais très dubitative à sa découverte, je me suis plongée dans l'ouvrage avec une once d'espoir en poche. Espoir que j'ai vite perdu peu après le début du deuxième chapitre où j'ai commencé à comprendre qu'entre la plume de Léna Jomahé et moi cela n'allait jamais coller. J'avais l'impression de lire l'une de ces histoires sur Wattpad où le narrateur s'adresse directement aux lecteurs et où tout est dit mais jamais rien n'est montré, ce qui devient vite très frustrant. On enchaîne des pages et des pages de dialogues qui ne mènent à rien, dont on se moque complètement, mais qui sont là uniquement pour prouver à quel point Erika est une badass qui ne se laisse pas faire et qui est toujours prête à envoyer bouler n'importe qui à l'aide de piques assassines et de grands cris rageurs (le point d'exclamation devrait porter plainte contre Léna Jomahé pour abus). Sauf que voilà, selon moi, Erika a un humour de merde, un BON GROS humour de merde. L'humour de ce mec lourdingue qui essaye de te draguer à moitié bourré à 2h du mat' dans un bar. Et on doit se le farcir à chaque foutue page de ce bouquin. Ajoutez à ça la personnalité complètement infantile d'Erika et vous avez de quoi vous arrachez les cheveux pendant cet agréable moment de lecture. (Oui je ne cherche même plus à cacher mon sel).
Je sais que mon aversion pour le genre bit-lit a complétement détruit toute objectivité que j'aurais pu avoir à la découverte de cette histoire. Je sais aussi que j'aurais très bien pu dire « C'est dommage mais ce livre n'est pas pour moi » et en rester là MAIS j'ai lu les 509 pages de ce livre. J'ai supporté Erika et ses hormones pendant les 509 pages de ce livre, parce que ma libraire Kube m'a parlé d'une fin inattendue et j'étais là pour ça. J'étais prête à me dire « Alex t'es vraiment qu'une idiote aigrie bourrée de préjugés, ce livre est plutôt cool au final », j'étais prête à présenter mes excuses à cette oeuvre malmenée…et puis je suis arrivée à cette fameuse fin.
…
J'ai refermé le livre et suis vite passée à autre chose.
Cette review est déjà beaucoup trop longue alors je vais présenter sous forme de liste ce que j'ai aimé et ce que je n'ai pas aimé.
/ !\ Attention spoiler / !\
J'ai aimé :
- Léna n'a pas peur de tuer ses personnages et d'utiliser une imagerie assez gore. (Après les persos qu'elle tue sont assez inutiles et si peu travaillés qu'en réalité leurs morts nous font pas grand chose)
- le lore vampirique classique est respecté et utilisé (le soleil, obtenir la permission pour entre chez quelqu'un…)
- le wordbuilding (bien que succinct)
- Ce que l'auteure a voulu faire avec la fin, malheureusement s'était bien trop précipité et bâclé. Cela donne l'impression que Léna voulait en finir une bonne fois pour toute avec son histoire afin de ne plus perdre trop de temps dessus. On se retrouve donc avec un cas « Daenerys Targaryen » (merci à Léna de ne pas avoir rédigé un chapitre posthume)
J'ai pas aimé :
- Erika
- Erika et ses hormones qui adorent se faire plaquer contre un mur/une porte/le sol par un vampire blond.
- Erika et son pedigree de malade. Ses parents ont été créé juste pour qu'on puisse dire à Erika « Rolalala, tes parents étaient trop puissants alors t'imagine comment tu vas être, toi ? Tu vas être la plus puiiiiiiiiiiissante de nous tous !! Tu seras trop trop trop forte ! Et tout ça en même pas une semaine ! Wouaaah »
- Elle devient aussi une vampire mais puisqu'elle est uberspéciale, elle peut se déplacer sous le soleil sans craindre la mort. Et elle est devenue encore plus forte ! Est-ce que vous saviez qu'Erika est très forte ?? Nan mais genre vraiment VRAIMENT forte ! C'est la plus forte de tout l'univers entier !
- le vampire blond et love interest s'appelle Stan. Je vous laisse réfléchir là-dessus.
- La majorité des persos ne sont là que pour faire avancer l'histoire d'Erika. Ils existent pour Erika et rien d'autres. On pourrait interchanger leurs noms, on ne le remarquerait pas.
- le Grand Méchant est un flou artistique complet. Je ne sais pas si l'auteure a seulement réussi à cerner la personnalité qu'elle voulait lui donner.
- INSTA LOVE + ÂME SOeUR. Lorsque cette histoire de lien est entrée en jeu, j'ai été à deux doigts de tout abandonner en me disant que je valais mieux que ça. L'idée qu'une personne nous est destinée dès la naissance est trop facile, résultat on se retrouve avec une romance plate et réchauffée où l'on attend juste avec dépit que les hormones d'Erika la poussent à sauter sur…*soupir*…Stan. Elle le fait, deux jours après l'avoir rencontré (parfaitement crédible pour de l'attirance sexuelle mais là c'est plus profond ok ! C'est le début du big love alors qu'ils n'ont rien fait pour établir les bases d'une relation plausible, ah si, ils se disputent souvent et Stan arrivent toujours à plaquer Erika contre une paroi plane en montrant les crocs, ça doit bien compter pour quelque chose non ??)
- Une fois qu'Erika couche avec Stan et que la tension sexuelle n'existe plus entre eux, Stan est vite devenu obsolète. Il se fait donc enlever afin de service de plot device pour démontrer la nouvelle puissance d'Erika (au bout de sept jours hein! et sans galérer) et puis on ne le voit presque pas dans le livre 2. Ça montre à quel point il était utile pour l'intrigue (C'est une blague, personne n'est utile sauf ERIKA)
- le reveal que la mère d'Erika est toujours vivante pour se faire zigouiller deux pages plus loin. J'avoue j'ai ri et je ne pense pas que ce soit l'effet recherché par l'auteure.
- Cette fin complètement sortie de derrière les fagots, juste là pour choquer gratuitement les lecteurs. Spoiler, ça ne marche pas.
- La fin alternative ??? WTF ?? Je n'arrive pas à comprendre comment l'éditeur a accepté de publier ce truc. Pire. Je n'arrive pas à comprendre comment l'auteure a pu écrire ce truc ! LE PLUS GROS CLICHÉ DE TOUTE L'HISTOIRE DES CLICHÉS ! Même Léna sait que c'est nul, je la cite : « Une fin totalement différente de la première, mais qui ne vous fera pas m'aimer pour autant. Tant pis pour vous, vous n'aviez qu'à pas râler. » Elle nous sert de la crotte, nous dis que c'est de notre faute parce que nos goûts s'apparentent à de la crotte et que nous avons donc perdu a jamais le droit de nous révolter face à cette bouse monumentale. (Oui, je sais que c'était supposé être sarcastique, mais sans surprise, je n'aime pas non plus l'humour de Léna, je suis pourrie comme ça.)
- Pleins d'autres détails que j'ai la flemme de retranscrire.
- Erika
/ !\ Fin spoiler / !\
Théorie : Léna Jomahé est une troll professionnelle et je me suis faite avoir comme une bleue. Au moins cela expliquerait la raison derrière l'existence de « Blood Witch »
Voilà, maintenant que je ne suis qu'un amas de sel ambulant, je ne pourrai plus jamais faire face à quelqu'un se prénommant Erika en gardant une expression neutre.
J'ai reçu “Blood Witch” par Léna Jomahé via une boxe Kube et, comment dire, sa lecture a été très très trèèèès laborieuse. le soucis c'est que je ne supporte plus du tout la bit-lit. Quand j'avais quinze ans j'en raffolais, maintenant, à vingt-six ans, cela ne provoque en moi que des râles profonds d'agonies et une éternelle stink face (vous savez cette expression où nous plissons les yeux, retroussons le nez et serrons les dents à nous en faire mal, tout ça en même temps). Alors oui, je déteste la bit-lit mais brillant par mon étourderie naturelle, je ne l'ai absolument pas précisé en remplissant mon formulaire, ledit formulaire qui très distinctement hurlait « Aller les gars ! Envoyez moi de la bit-lit, je n'attends que ça !! »
Parlons de « Blood Witch » maintenant, même si j'étais très dubitative à sa découverte, je me suis plongée dans l'ouvrage avec une once d'espoir en poche. Espoir que j'ai vite perdu peu après le début du deuxième chapitre où j'ai commencé à comprendre qu'entre la plume de Léna Jomahé et moi cela n'allait jamais coller. J'avais l'impression de lire l'une de ces histoires sur Wattpad où le narrateur s'adresse directement aux lecteurs et où tout est dit mais jamais rien n'est montré, ce qui devient vite très frustrant. On enchaîne des pages et des pages de dialogues qui ne mènent à rien, dont on se moque complètement, mais qui sont là uniquement pour prouver à quel point Erika est une badass qui ne se laisse pas faire et qui est toujours prête à envoyer bouler n'importe qui à l'aide de piques assassines et de grands cris rageurs (le point d'exclamation devrait porter plainte contre Léna Jomahé pour abus). Sauf que voilà, selon moi, Erika a un humour de merde, un BON GROS humour de merde. L'humour de ce mec lourdingue qui essaye de te draguer à moitié bourré à 2h du mat' dans un bar. Et on doit se le farcir à chaque foutue page de ce bouquin. Ajoutez à ça la personnalité complètement infantile d'Erika et vous avez de quoi vous arrachez les cheveux pendant cet agréable moment de lecture. (Oui je ne cherche même plus à cacher mon sel).
Je sais que mon aversion pour le genre bit-lit a complétement détruit toute objectivité que j'aurais pu avoir à la découverte de cette histoire. Je sais aussi que j'aurais très bien pu dire « C'est dommage mais ce livre n'est pas pour moi » et en rester là MAIS j'ai lu les 509 pages de ce livre. J'ai supporté Erika et ses hormones pendant les 509 pages de ce livre, parce que ma libraire Kube m'a parlé d'une fin inattendue et j'étais là pour ça. J'étais prête à me dire « Alex t'es vraiment qu'une idiote aigrie bourrée de préjugés, ce livre est plutôt cool au final », j'étais prête à présenter mes excuses à cette oeuvre malmenée…et puis je suis arrivée à cette fameuse fin.
…
J'ai refermé le livre et suis vite passée à autre chose.
Cette review est déjà beaucoup trop longue alors je vais présenter sous forme de liste ce que j'ai aimé et ce que je n'ai pas aimé.
/ !\ Attention spoiler / !\
J'ai aimé :
- Léna n'a pas peur de tuer ses personnages et d'utiliser une imagerie assez gore. (Après les persos qu'elle tue sont assez inutiles et si peu travaillés qu'en réalité leurs morts nous font pas grand chose)
- le lore vampirique classique est respecté et utilisé (le soleil, obtenir la permission pour entre chez quelqu'un…)
- le wordbuilding (bien que succinct)
- Ce que l'auteure a voulu faire avec la fin, malheureusement s'était bien trop précipité et bâclé. Cela donne l'impression que Léna voulait en finir une bonne fois pour toute avec son histoire afin de ne plus perdre trop de temps dessus. On se retrouve donc avec un cas « Daenerys Targaryen » (merci à Léna de ne pas avoir rédigé un chapitre posthume)
J'ai pas aimé :
- Erika
- Erika et ses hormones qui adorent se faire plaquer contre un mur/une porte/le sol par un vampire blond.
- Erika et son pedigree de malade. Ses parents ont été créé juste pour qu'on puisse dire à Erika « Rolalala, tes parents étaient trop puissants alors t'imagine comment tu vas être, toi ? Tu vas être la plus puiiiiiiiiiiissante de nous tous !! Tu seras trop trop trop forte ! Et tout ça en même pas une semaine ! Wouaaah »
- Elle devient aussi une vampire mais puisqu'elle est uberspéciale, elle peut se déplacer sous le soleil sans craindre la mort. Et elle est devenue encore plus forte ! Est-ce que vous saviez qu'Erika est très forte ?? Nan mais genre vraiment VRAIMENT forte ! C'est la plus forte de tout l'univers entier !
- le vampire blond et love interest s'appelle Stan. Je vous laisse réfléchir là-dessus.
- La majorité des persos ne sont là que pour faire avancer l'histoire d'Erika. Ils existent pour Erika et rien d'autres. On pourrait interchanger leurs noms, on ne le remarquerait pas.
- le Grand Méchant est un flou artistique complet. Je ne sais pas si l'auteure a seulement réussi à cerner la personnalité qu'elle voulait lui donner.
- INSTA LOVE + ÂME SOeUR. Lorsque cette histoire de lien est entrée en jeu, j'ai été à deux doigts de tout abandonner en me disant que je valais mieux que ça. L'idée qu'une personne nous est destinée dès la naissance est trop facile, résultat on se retrouve avec une romance plate et réchauffée où l'on attend juste avec dépit que les hormones d'Erika la poussent à sauter sur…*soupir*…Stan. Elle le fait, deux jours après l'avoir rencontré (parfaitement crédible pour de l'attirance sexuelle mais là c'est plus profond ok ! C'est le début du big love alors qu'ils n'ont rien fait pour établir les bases d'une relation plausible, ah si, ils se disputent souvent et Stan arrivent toujours à plaquer Erika contre une paroi plane en montrant les crocs, ça doit bien compter pour quelque chose non ??)
- Une fois qu'Erika couche avec Stan et que la tension sexuelle n'existe plus entre eux, Stan est vite devenu obsolète. Il se fait donc enlever afin de service de plot device pour démontrer la nouvelle puissance d'Erika (au bout de sept jours hein! et sans galérer) et puis on ne le voit presque pas dans le livre 2. Ça montre à quel point il était utile pour l'intrigue (C'est une blague, personne n'est utile sauf ERIKA)
- le reveal que la mère d'Erika est toujours vivante pour se faire zigouiller deux pages plus loin. J'avoue j'ai ri et je ne pense pas que ce soit l'effet recherché par l'auteure.
- Cette fin complètement sortie de derrière les fagots, juste là pour choquer gratuitement les lecteurs. Spoiler, ça ne marche pas.
- La fin alternative ??? WTF ?? Je n'arrive pas à comprendre comment l'éditeur a accepté de publier ce truc. Pire. Je n'arrive pas à comprendre comment l'auteure a pu écrire ce truc ! LE PLUS GROS CLICHÉ DE TOUTE L'HISTOIRE DES CLICHÉS ! Même Léna sait que c'est nul, je la cite : « Une fin totalement différente de la première, mais qui ne vous fera pas m'aimer pour autant. Tant pis pour vous, vous n'aviez qu'à pas râler. » Elle nous sert de la crotte, nous dis que c'est de notre faute parce que nos goûts s'apparentent à de la crotte et que nous avons donc perdu a jamais le droit de nous révolter face à cette bouse monumentale. (Oui, je sais que c'était supposé être sarcastique, mais sans surprise, je n'aime pas non plus l'humour de Léna, je suis pourrie comme ça.)
- Pleins d'autres détails que j'ai la flemme de retranscrire.
- Erika
/ !\ Fin spoiler / !\
Théorie : Léna Jomahé est une troll professionnelle et je me suis faite avoir comme une bleue. Au moins cela expliquerait la raison derrière l'existence de « Blood Witch »
Voilà, maintenant que je ne suis qu'un amas de sel ambulant, je ne pourrai plus jamais faire face à quelqu'un se prénommant Erika en gardant une expression neutre.
Un livre qui en contient deux est pour moi toujours délicat à chroniquer, car je ne dois pas trop en relever.
Le tome 1 est vraiment parfait et j'ai vraiment beaucoup aimé suivre Erika dans sa quête d'identité et de réponses. J'ai adoré l'univers fantastique et l'approche de l'auteur face au monde surnaturel. L'histoire est bien menée et ficelée, j'ai avancée au même rythme que notre Erika en ne sachant pas ce qui va advenir par la suite. Dans ce premier livre, on reçoit toutes les cartes pour avancer, pour comprendre le destin de la jeune femme et assimiler son changement de vie.
Le tome 2, je ne rigole plus du tout, Erika n'a plus le choix que de prendre son destin a bras le corps et à faire des choix. L'aventure est plus sanglante, plus rythmée, plus vive et surtout j'ai eu un sentiment que tout s'accélérait. C'est à la fois beau et effrayant. Dans toute cette tourmente Erika ne perds en aucun cas son sens de l'humour qui m'a tellement fait sourire tout le long des deux tomes.
La fin m'a surprise et je ne m'attendais pas vraiment à ce dénouement, je m'attendais quelque chose de plus doux et de plus romantique. Finalement la surprise passée, je me dit que c'était cohérent avec le reste de l'histoire et qu'elle est parfaite ! L'auteur nous propose une autre fin, plus douce et je la trouve moins crédible et là encore je m'attendais à quelque chose de plus romantique. Je ne sais pas pourquoi j'avais dans l'idée que la fin serait plus pétillante et plus joyeuse.
Erika évolue au fur et à mesure que les pages se tournent. Je trouve que finalement elle accepte bien son destin et ne se pose pas beaucoup plus de questions que ça. J'ai apprécié ce personnage qui me semblait sympathique, pleine d'humour et fière dans ses baskets. Ce qui nous fait aimer la jeune femme c'est son humour et son insolence. Elle apporte avec elle une fraicheur sans prise de tête dans un univers où les êtres surnaturels sont très sérieux. Dans le deuxième tome, j'ai cru également à ce personnage, mais finalement elle perd les pédales et devient une toute autre personne. Plusieurs autres personnages tournent autour d'Erika et je pensais que certains d'entre eux comme Stan, Isabel ou même Soraya saurait la remettre dans le droit chemin. L'amour ou l'amitié qui la lit à ses personnes n'ont pas su lui faire entendre raison.
En Bref: Ce gros pavé a été pour moi une très bonne lecture addictive et entrainante. J'ai beaucoup aimé me plonger dans cet univers de la " Blood Witch " qui m'a fait passer un bon moment.
Lien : http://mellysbook.kazeo.com/..
Le tome 1 est vraiment parfait et j'ai vraiment beaucoup aimé suivre Erika dans sa quête d'identité et de réponses. J'ai adoré l'univers fantastique et l'approche de l'auteur face au monde surnaturel. L'histoire est bien menée et ficelée, j'ai avancée au même rythme que notre Erika en ne sachant pas ce qui va advenir par la suite. Dans ce premier livre, on reçoit toutes les cartes pour avancer, pour comprendre le destin de la jeune femme et assimiler son changement de vie.
Le tome 2, je ne rigole plus du tout, Erika n'a plus le choix que de prendre son destin a bras le corps et à faire des choix. L'aventure est plus sanglante, plus rythmée, plus vive et surtout j'ai eu un sentiment que tout s'accélérait. C'est à la fois beau et effrayant. Dans toute cette tourmente Erika ne perds en aucun cas son sens de l'humour qui m'a tellement fait sourire tout le long des deux tomes.
La fin m'a surprise et je ne m'attendais pas vraiment à ce dénouement, je m'attendais quelque chose de plus doux et de plus romantique. Finalement la surprise passée, je me dit que c'était cohérent avec le reste de l'histoire et qu'elle est parfaite ! L'auteur nous propose une autre fin, plus douce et je la trouve moins crédible et là encore je m'attendais à quelque chose de plus romantique. Je ne sais pas pourquoi j'avais dans l'idée que la fin serait plus pétillante et plus joyeuse.
Erika évolue au fur et à mesure que les pages se tournent. Je trouve que finalement elle accepte bien son destin et ne se pose pas beaucoup plus de questions que ça. J'ai apprécié ce personnage qui me semblait sympathique, pleine d'humour et fière dans ses baskets. Ce qui nous fait aimer la jeune femme c'est son humour et son insolence. Elle apporte avec elle une fraicheur sans prise de tête dans un univers où les êtres surnaturels sont très sérieux. Dans le deuxième tome, j'ai cru également à ce personnage, mais finalement elle perd les pédales et devient une toute autre personne. Plusieurs autres personnages tournent autour d'Erika et je pensais que certains d'entre eux comme Stan, Isabel ou même Soraya saurait la remettre dans le droit chemin. L'amour ou l'amitié qui la lit à ses personnes n'ont pas su lui faire entendre raison.
En Bref: Ce gros pavé a été pour moi une très bonne lecture addictive et entrainante. J'ai beaucoup aimé me plonger dans cet univers de la " Blood Witch " qui m'a fait passer un bon moment.
Lien : http://mellysbook.kazeo.com/..
J'ai découvert ce livre en fouillant dans la bibliothèque de ma mère. Le résumé m'a donné envie, la couverture moins et je dois dire que ma lecture fut très décevante.
Dès le prologue, j'ai eu une hésitation quant au véritable âge d'Elea.
Puis j'ai enchaîné les chapitres, dépitée. L'histoire est beaucoup trop rapide et surtout trèèèèèès prévisible. À peine arrivée, déjà on lui révèle tout. L'histoire d'amour avec Gabriel je ne veux même pas en parler tant je l'ai trouvé clichée. Ils viennent de se rencontrer et déjà c'est le coup de foudre, et 2 chapitres plus loin ils s'embrassent.
Et il y a les personnages en général. Je n'ai accroché avec aucun. Ils n'ont pour moi rien qui les démarque, rien qui pourrait les rendre intéressants ou me donner envie de connaître leur histoire. Peut-être est-ce moi mais j'ai trouvé qu'ils pleuraient tout le temps. Et Éléa va te faire une crise de jalousie sans qu'il n'y a de raison. Puis il y a le fait que tout le monde soit en couple, je n'ai rien contre, mais là j'ai trouvé ça forcé. Dès qu'on a un perso hop on le met en couple avec quelqu'un.
Pour conclure, ce livre je n'ai absolument pas accroché, voir détesté. Moi qui suit grand public, qui adore ce genre de scénario j'ai été très déçue. Ma bibli est rempli de Young Adult (Hunger Games, Divergente, Labyrinthe...), mais celui-là je vais avoir du mal à le ranger avec. Je le nommerai plutôt Young Young Adult, c'est-à-dire pour les adolescentes de 14 ans qui recherchent un livre niais emprunt à l'amour, supérieur à l’aventure.
Dès le prologue, j'ai eu une hésitation quant au véritable âge d'Elea.
Puis j'ai enchaîné les chapitres, dépitée. L'histoire est beaucoup trop rapide et surtout trèèèèèès prévisible. À peine arrivée, déjà on lui révèle tout. L'histoire d'amour avec Gabriel je ne veux même pas en parler tant je l'ai trouvé clichée. Ils viennent de se rencontrer et déjà c'est le coup de foudre, et 2 chapitres plus loin ils s'embrassent.
Et il y a les personnages en général. Je n'ai accroché avec aucun. Ils n'ont pour moi rien qui les démarque, rien qui pourrait les rendre intéressants ou me donner envie de connaître leur histoire. Peut-être est-ce moi mais j'ai trouvé qu'ils pleuraient tout le temps. Et Éléa va te faire une crise de jalousie sans qu'il n'y a de raison. Puis il y a le fait que tout le monde soit en couple, je n'ai rien contre, mais là j'ai trouvé ça forcé. Dès qu'on a un perso hop on le met en couple avec quelqu'un.
Pour conclure, ce livre je n'ai absolument pas accroché, voir détesté. Moi qui suit grand public, qui adore ce genre de scénario j'ai été très déçue. Ma bibli est rempli de Young Adult (Hunger Games, Divergente, Labyrinthe...), mais celui-là je vais avoir du mal à le ranger avec. Je le nommerai plutôt Young Young Adult, c'est-à-dire pour les adolescentes de 14 ans qui recherchent un livre niais emprunt à l'amour, supérieur à l’aventure.
A l'issue de ma lecture, je ne sais pas si celle-ci se destine aux adolescents ou à un public plus averti.
Ici on retrouve les ingrédients de toute bonne dystopie qui se respecte: un monde futuriste où les humains n'ont plus le droit de choisir leur avenir (tiens un petit air de Divergente!), des jeunes femmes et hommes qui se rebellent contre le système et qui partent en guerre et puis bien sûr une histoire d'amour..."Les oubliés" possèdent toutes ces caractéristiques mais il manque à ce livre la finesse de certains autres. Si l'histoire est bien construite, il y a quand même un goût de déjà vu. Bien sûr, il est difficile de rivaliser avec les grands "blockbusters" que sont Hunger Games, Divergente ou bien encore Labyrinthe. Il faut donc tirer, à mon avis, son épingle du jeu avec des personnages à la forte personnalité et aux histoires complexes. Et c'est justement ce qui manque ici. Pas un instant Elea, personnage principal, ne m'a paru être cette héroïne largement décrite. Elle manque de profondeur à moins que ce ne soit une question d'écriture. Autant l'auteure est douée pour créer un monde imaginaire, autant on tombe dans la mièvrerie quand il s'agit de décrire ses personnages. Les histoires d'amour qui se multiplient sont dignes d'un roman à l'eau de rose: un regard, un sourire, un baiser, les jambes qui tremblent, le coeur qui bat et voilà nos guerriers de 16 ans tombés en pâmoison. Bref, ça ne fonctionne pas du tout pour moi. Ce trop grand contraste entre des scènes violentes et ce côté un peu "niais", il faut bien le dire, dessert le livre et c'est bien dommage car il y a dans cette histoire un réel potentiel.
Ici on retrouve les ingrédients de toute bonne dystopie qui se respecte: un monde futuriste où les humains n'ont plus le droit de choisir leur avenir (tiens un petit air de Divergente!), des jeunes femmes et hommes qui se rebellent contre le système et qui partent en guerre et puis bien sûr une histoire d'amour..."Les oubliés" possèdent toutes ces caractéristiques mais il manque à ce livre la finesse de certains autres. Si l'histoire est bien construite, il y a quand même un goût de déjà vu. Bien sûr, il est difficile de rivaliser avec les grands "blockbusters" que sont Hunger Games, Divergente ou bien encore Labyrinthe. Il faut donc tirer, à mon avis, son épingle du jeu avec des personnages à la forte personnalité et aux histoires complexes. Et c'est justement ce qui manque ici. Pas un instant Elea, personnage principal, ne m'a paru être cette héroïne largement décrite. Elle manque de profondeur à moins que ce ne soit une question d'écriture. Autant l'auteure est douée pour créer un monde imaginaire, autant on tombe dans la mièvrerie quand il s'agit de décrire ses personnages. Les histoires d'amour qui se multiplient sont dignes d'un roman à l'eau de rose: un regard, un sourire, un baiser, les jambes qui tremblent, le coeur qui bat et voilà nos guerriers de 16 ans tombés en pâmoison. Bref, ça ne fonctionne pas du tout pour moi. Ce trop grand contraste entre des scènes violentes et ce côté un peu "niais", il faut bien le dire, dessert le livre et c'est bien dommage car il y a dans cette histoire un réel potentiel.
Un monde dystopique. Tous les adolescents de 16 ans vivent la Rafle. Ils sont emmenés et subissent des tests pour découvrir quel métier ils feront plus tard. Et donc, dans quel groupe social ils se retrouveront. Chacun d'entre eux a peur de devenir un oublié, ceux qui disparaissent suite à la Rafle.
Une idée de base qui est intéressante. J'ai peut-être trop buguée sur l'histoire d'amour, un peu mal exploitée. Mais le personnage principale, quoique excentrique, change de ce que l'on peut voir.
Un avis plus long vous attend sur le blog si vous voulez en savoir plus.
Lien : http://blondes-and-litterair..
Une idée de base qui est intéressante. J'ai peut-être trop buguée sur l'histoire d'amour, un peu mal exploitée. Mais le personnage principale, quoique excentrique, change de ce que l'on peut voir.
Un avis plus long vous attend sur le blog si vous voulez en savoir plus.
Lien : http://blondes-and-litterair..
J’aime beaucoup que pour une fois un livre avec des vampires et des loups garou ne soit pas un truc cliché à l’eau de rose.
Le livre monte crescendo et vous balance de plus en plus d’événements inattendus dans la gueule.
Donnez moi une sorcière néophyte surpuissante qui ne sait pas se contrôler, un vampire un peu cliché mais super sexy et craquant, saupoudrez le tout d’une prophétie sanglante. Et vous obtenez cette histoire déjantée orchestrée par l’esprit sûrement dérange de Léna Jomahé !
Elle nous prévient à la quatrième de couverture et dès le début du livre : « vous allez me détester ».
Cependant le point faible de l’histoire pour moi c’est étrangement son perso principal.
On peut trouver le personnage d’Erika très cliché, très « je suis une badass qui envoie balader tout le monde et qui n’obéit qu’à moi même ». Comportement qui peut être agaçant pour certaines personnes. Elle a un humour de merde digne d’un mec relou qui essaie de vous draguer en boîte et une personnalité très infantile. Mais je l’ai accepté totalement dans la mesure que c’est le style du livre, et que je savais très bien dans quoi je m’embarquais ! Donc je m’y attendais et ça ne m’a pas déranger et oui, elle m’a fait rire !
Je ne dirais pas que c’est un coup de cœur ni même qu’il fait partie de mes livres préférés de cette année.
Mais c’est un livre qui fait ressentir tellement d’émotions déstabilisantes qui ne peut pas vous laisser indifférent ! Je pense que c’est soit tu as accepté ce côté décalé et tu y prend plaisir, soit tu as détesté ça 😂
Mais si vous avez envie de lire un livre qui change et aimez être dérouté, il est parfait d’autant plus durant cette période d’Halloween .
De plus c’est exactement pour ce côté différent que j’ai eu envie de le lire !
Le livre monte crescendo et vous balance de plus en plus d’événements inattendus dans la gueule.
Donnez moi une sorcière néophyte surpuissante qui ne sait pas se contrôler, un vampire un peu cliché mais super sexy et craquant, saupoudrez le tout d’une prophétie sanglante. Et vous obtenez cette histoire déjantée orchestrée par l’esprit sûrement dérange de Léna Jomahé !
Elle nous prévient à la quatrième de couverture et dès le début du livre : « vous allez me détester ».
Cependant le point faible de l’histoire pour moi c’est étrangement son perso principal.
On peut trouver le personnage d’Erika très cliché, très « je suis une badass qui envoie balader tout le monde et qui n’obéit qu’à moi même ». Comportement qui peut être agaçant pour certaines personnes. Elle a un humour de merde digne d’un mec relou qui essaie de vous draguer en boîte et une personnalité très infantile. Mais je l’ai accepté totalement dans la mesure que c’est le style du livre, et que je savais très bien dans quoi je m’embarquais ! Donc je m’y attendais et ça ne m’a pas déranger et oui, elle m’a fait rire !
Je ne dirais pas que c’est un coup de cœur ni même qu’il fait partie de mes livres préférés de cette année.
Mais c’est un livre qui fait ressentir tellement d’émotions déstabilisantes qui ne peut pas vous laisser indifférent ! Je pense que c’est soit tu as accepté ce côté décalé et tu y prend plaisir, soit tu as détesté ça 😂
Mais si vous avez envie de lire un livre qui change et aimez être dérouté, il est parfait d’autant plus durant cette période d’Halloween .
De plus c’est exactement pour ce côté différent que j’ai eu envie de le lire !
C'était complètement barré ! Et totalement kiffant !
On débarque dans une intrigue plutôt classique au départ. On suit notre personnage féminin, Alex qui est journaliste, badass à souhait, tête de mule et qui n'a pas sa langue dans sa poche, qui va, accompagnée de sa meilleure amie flic, essayer de résoudre une affaire. Ou même deux...
Humains, métamorphes, vampires y'en a pour tous les goûts dans cet univers. Alex est terriblement attachante bien que totalement inconsciente par moments on va pas se mentir !
J'ai ri, j'ai été totalement investie par l'enquête, j'ai eu peur pour nos personnages. J'ai trouvé la relation d'Alex avec sa meilleure amie Cora hyper réaliste et très touchante. Elles s'engueulent comme des sœurs mais s'aiment de manière fusionnelles. C'était très beau à suivre.
Ça se lit très bien, la plume de l'auteure est géniale, c'est super drôle et sarcastique. C'est déjanté, ça va à 1000 à l'heure.
Les révélations finales m'ont un poil déçue car j'ai trouvé ça un peu simple et attendu mais ça ne m'a aucunement gâchée ma lecture. J'ai haaaaate de lire le tome 2 et de retrouver Alex (et surtout Samael) dans une nouvelle enquête !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Ceci est mon extra Plume Blanche de l'année. Sorti en exclusivité chez France Loisirs fin 2019, il ne faisait donc pas partie du pack. Ceci n'est par contre mon premier Lena Johamé donc je savais déjà apprécier sa plume ^^ La couverture de Dégénérescence et son super résumé m'ont hautement convaincue, et après avoir tourné la dernière page, je peux vous confirmer que le contenu également !
Nous plongeons dans une dystopie au cœur de laquelle le dérèglement climatique a conduit a une réorganisation du monde tel que nous le connaissons. Différents royaumes ont vu le jour, tous, à priori construit sur le même schéma ; le peuple est divisé en trois catégories : le Cœur où évoluent la royauté, les nobles et les privilégiés ; le Grenier, vaste espace de culture qui pourvoit à l'alimentation du royaume et la Cave, espace sombre et décrépit des travailleurs manuels. Les disparités et inégalités entre les différents secteurs sont nombreuses et il est quasiment impossible de quitter son secteur de naissance. Le roi fait régner un climat de terreur et les contestataires emmergent.
Une maladie mortelle sévit : la D.O.V. (dégénérescence des organes vitaux), si elle ne touche que les privilégiés du Cœur, c'est parmi le petit peuple que ces derniers vont piocher leurs donneurs, ceux qui vont servir à remplacer les organes touchés.
Le résumé parle d'une rencontre. Mais celle-ci ne survient sur tardivement dans le récit. Le début du roman est plutôt lent, alternant les quotidiens de Julian, jeune délinquant de la Cave, et d'Addy, princesse et future reine du Royaume.
Les descriptions de Léna Jomahé sont parlantes, on ressent la rage ou encore l'impuissance des personnages ; l'injustice latente et la détresse du peuple. Sa plume touche, émeut. Les "méchants" personnages sont d'une inhumanité criante, endoctriné dans un système qu'ils servent aveuglément. Certains par soif de pouvoir, d'autres pour conserver leurs avantages, d'autres encore par ignorance peut être ?
Addy est une jeune femme altruiste, qui sait ce qu'elle veut et impose sa vision des choses à son entourage. Elle reste pourtant impuissante, contrainte de suivre les décisions de son père, même si elle est une excellente négociatrice il faut le reconnaître. Proche de la nature, elle s'interroge sur la justesse du système et s'intéresse aux anciens temps, dont on ne parle plus, pour éviter les remises en question.
Julian souhaite un monde meilleur pour sa famille. Pour ça il est prêt à frapper fort. Même si cela signifie décevoir son petit frère et sa mère. Il conserve une grande rage en lui et ne comprend pas qu'aucune action ne soit menée pour dénoncer les conditions de vie de la Cave et du Grenier.
Au moment de la rencontre, nous en avons déjà appris beaucoup. Pourtant, nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Tout s'accélère, devient extrêmement prenant. Dans une course contre la montre, Addy et Julian se découvrent, les préjugés qu'ils pouvaient avoir l'un à propos de l'autre tombent. Et cette révélation qui éclate… Et là on se dit : mais non !! (franchement je n'ai absolument rien vu venir alors que ça semble tellement évident). Le coup de massue.
Cette fin absolument parfaite. Dure mais parfaite.
Bref. Je crois que ça faisait bien longtemps que je n'avais pas lu de dystopie et ça me donne vraiment envie d'en relire !
Lien : https://sawisa.wixsite.com/y..
Nous plongeons dans une dystopie au cœur de laquelle le dérèglement climatique a conduit a une réorganisation du monde tel que nous le connaissons. Différents royaumes ont vu le jour, tous, à priori construit sur le même schéma ; le peuple est divisé en trois catégories : le Cœur où évoluent la royauté, les nobles et les privilégiés ; le Grenier, vaste espace de culture qui pourvoit à l'alimentation du royaume et la Cave, espace sombre et décrépit des travailleurs manuels. Les disparités et inégalités entre les différents secteurs sont nombreuses et il est quasiment impossible de quitter son secteur de naissance. Le roi fait régner un climat de terreur et les contestataires emmergent.
Une maladie mortelle sévit : la D.O.V. (dégénérescence des organes vitaux), si elle ne touche que les privilégiés du Cœur, c'est parmi le petit peuple que ces derniers vont piocher leurs donneurs, ceux qui vont servir à remplacer les organes touchés.
Le résumé parle d'une rencontre. Mais celle-ci ne survient sur tardivement dans le récit. Le début du roman est plutôt lent, alternant les quotidiens de Julian, jeune délinquant de la Cave, et d'Addy, princesse et future reine du Royaume.
Les descriptions de Léna Jomahé sont parlantes, on ressent la rage ou encore l'impuissance des personnages ; l'injustice latente et la détresse du peuple. Sa plume touche, émeut. Les "méchants" personnages sont d'une inhumanité criante, endoctriné dans un système qu'ils servent aveuglément. Certains par soif de pouvoir, d'autres pour conserver leurs avantages, d'autres encore par ignorance peut être ?
Addy est une jeune femme altruiste, qui sait ce qu'elle veut et impose sa vision des choses à son entourage. Elle reste pourtant impuissante, contrainte de suivre les décisions de son père, même si elle est une excellente négociatrice il faut le reconnaître. Proche de la nature, elle s'interroge sur la justesse du système et s'intéresse aux anciens temps, dont on ne parle plus, pour éviter les remises en question.
Julian souhaite un monde meilleur pour sa famille. Pour ça il est prêt à frapper fort. Même si cela signifie décevoir son petit frère et sa mère. Il conserve une grande rage en lui et ne comprend pas qu'aucune action ne soit menée pour dénoncer les conditions de vie de la Cave et du Grenier.
Au moment de la rencontre, nous en avons déjà appris beaucoup. Pourtant, nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Tout s'accélère, devient extrêmement prenant. Dans une course contre la montre, Addy et Julian se découvrent, les préjugés qu'ils pouvaient avoir l'un à propos de l'autre tombent. Et cette révélation qui éclate… Et là on se dit : mais non !! (franchement je n'ai absolument rien vu venir alors que ça semble tellement évident). Le coup de massue.
Cette fin absolument parfaite. Dure mais parfaite.
Bref. Je crois que ça faisait bien longtemps que je n'avais pas lu de dystopie et ça me donne vraiment envie d'en relire !
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Le commencement du livre m'a fait pensé aux Chroniques Lunaires sans réellement savoir pourquoi. Mais aux fils des chapitres, on sent que l'histoire prend sa totale indépendance. J'aurais vraiment aimée qu'Eline change, mais bon c'est pas grave. On ne saura jamais ce qui aurait pu se passer entre Addy et Julian. La fin est cependant bien car ils prouvent qu'ils ont réussi à accomplir leur révolution.
Un nouveau livre de Lena Jomahé ? Bah oui, évidemment qu'il allait arriver dans ma bibliothèque ! (OK, de base, j'ai acheté le pack 2019, mais bon !). Et alors, j'ai aimé ce livre ou pas ? Dans son ensemble, oui, même s'il est vrai qu'Erika m'a quelque peu énervée à des moments !
Erika vit une vie somme toute banale. Elle a son appartement, un petit boulot pour payer ses factures et va à l'université. Rien de bien particulier, jusqu'au jour où elle croise le chemin d'un jeune homme qui lui prouve qu'elle est loin d'être normale et qu'une grande destinée l'attend. Mais est-ce que Erika est prête à se jeter les deux pieds dans cette aventure ? Il paraît qu'elle n'a pas véritablement le choix, en réalité...
Je vous préviens tout suite : à ceux qui commenceront ce roman, j'espère qu'avec vous, vous avez une bonne dose d'humour, saupoudrée de dérision et de sarcasme. Car disons-le clairement, si ce n'est pas le cas, la cohabitation avec Erika risque d'être compliquée ! Certes, je disais plus haut qu'elle était une humaine comme les autres, mais aussi très chiante, très sarcastique et un poil agaçante par moment.
Néanmoins, elle fait rire, souvent, même. Mais je vais vous dire une chose : maintenant qu'elle est entrée dans cet univers qu'elle ne connaît pas, elle n'est pas au bout de ses surprises. Bon, quand on connaît un peu l'auteure, on sait qu'elle n'aime pas quand ses personnages vivent au pays des bisounours. Donc c'est certain qu'Erika souffre, la rendant encore plus réaliste que si tout lui tombait dans la main en un claquement de doigts.
Et puis, il faut dire que l'univers que dépeint l'auteure est vraiment intéressant. Elle casse les codes pour faire un savant mélange de plein de choses. Mais ça passe tellement bien ! Dans certains cas, ça pourrait ne pas passer, mais ici, Lena Jomahé s'en sort avec brio. Elle prend des légendes, les mélange entre elles et se les réapproprie pour les faire à sa sauce. Et j'ai adoré ce côté neuf qui fait du bien.
Il est difficile de trop vous parler de l'intrigue, étant donné que c'est une intégrale qui relie les deux tomes, mais vous n'aurez pas le temps de vous ennuyer. Il arrive tellement de choses, les rebondissements sont tellement légion, qu'Erika n'a pas non plus le temps de souffler et de se poser. (bon, je ne vous cache pas qu'elle m'a quand même gonflée avec ses hormones la moitié du roman et qu'au bout d'un moment, ça faisait un peu trop). Mais le reste de l'intrigue tient son lecteur en haleine et le surprend à chaque fois.
Et pour avoir lu les deux fins (oui, Lena nous offre une fin alternative), je peux confirmer que je suis #teamvraiefin qui, même si elle est loin des belles fins qu'on voit souvent (n'oubliez pas que c'est Lena Jomahé l'auteure !), est clairement plus réaliste et plus... logique quand on y pense. Pour ma part, je la trouve parfaite comme elle est !
En résumé, voilà une nouvelle histoire qui vous fera rire (beaucoup), frissonner (un peu), grimacer (souvent) et avoir des sueurs froides (quasiment tout le temps). L'auteure manie avec brio des légendes qu'elle mélange, nous offrant son point de vue. Avec sa plume toujours aussi prenante, elle nous promet une aventure hors du commun avec des personnages agaçants, certes, mais attachants et très bien travaillés !
Lien : http://lire-une-passion.weeb..
Erika vit une vie somme toute banale. Elle a son appartement, un petit boulot pour payer ses factures et va à l'université. Rien de bien particulier, jusqu'au jour où elle croise le chemin d'un jeune homme qui lui prouve qu'elle est loin d'être normale et qu'une grande destinée l'attend. Mais est-ce que Erika est prête à se jeter les deux pieds dans cette aventure ? Il paraît qu'elle n'a pas véritablement le choix, en réalité...
Je vous préviens tout suite : à ceux qui commenceront ce roman, j'espère qu'avec vous, vous avez une bonne dose d'humour, saupoudrée de dérision et de sarcasme. Car disons-le clairement, si ce n'est pas le cas, la cohabitation avec Erika risque d'être compliquée ! Certes, je disais plus haut qu'elle était une humaine comme les autres, mais aussi très chiante, très sarcastique et un poil agaçante par moment.
Néanmoins, elle fait rire, souvent, même. Mais je vais vous dire une chose : maintenant qu'elle est entrée dans cet univers qu'elle ne connaît pas, elle n'est pas au bout de ses surprises. Bon, quand on connaît un peu l'auteure, on sait qu'elle n'aime pas quand ses personnages vivent au pays des bisounours. Donc c'est certain qu'Erika souffre, la rendant encore plus réaliste que si tout lui tombait dans la main en un claquement de doigts.
Et puis, il faut dire que l'univers que dépeint l'auteure est vraiment intéressant. Elle casse les codes pour faire un savant mélange de plein de choses. Mais ça passe tellement bien ! Dans certains cas, ça pourrait ne pas passer, mais ici, Lena Jomahé s'en sort avec brio. Elle prend des légendes, les mélange entre elles et se les réapproprie pour les faire à sa sauce. Et j'ai adoré ce côté neuf qui fait du bien.
Il est difficile de trop vous parler de l'intrigue, étant donné que c'est une intégrale qui relie les deux tomes, mais vous n'aurez pas le temps de vous ennuyer. Il arrive tellement de choses, les rebondissements sont tellement légion, qu'Erika n'a pas non plus le temps de souffler et de se poser. (bon, je ne vous cache pas qu'elle m'a quand même gonflée avec ses hormones la moitié du roman et qu'au bout d'un moment, ça faisait un peu trop). Mais le reste de l'intrigue tient son lecteur en haleine et le surprend à chaque fois.
Et pour avoir lu les deux fins (oui, Lena nous offre une fin alternative), je peux confirmer que je suis #teamvraiefin qui, même si elle est loin des belles fins qu'on voit souvent (n'oubliez pas que c'est Lena Jomahé l'auteure !), est clairement plus réaliste et plus... logique quand on y pense. Pour ma part, je la trouve parfaite comme elle est !
En résumé, voilà une nouvelle histoire qui vous fera rire (beaucoup), frissonner (un peu), grimacer (souvent) et avoir des sueurs froides (quasiment tout le temps). L'auteure manie avec brio des légendes qu'elle mélange, nous offrant son point de vue. Avec sa plume toujours aussi prenante, elle nous promet une aventure hors du commun avec des personnages agaçants, certes, mais attachants et très bien travaillés !
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Ce livre a été un vrai coup de coeur pour moi ! Dès le début, on est plongé dans l'histoire, la dystopie qui est vraiment bien expliquée et détaillée par l'auteur m'ont plongé entièrement dans le récit. La plume de l'auteure fait que le livre se lit tout seul et l'histoire est très fluide.
J'ai adoré les personnages que ce soit Eléa le personnage principal, Simon, Izzi ou encore Gabriel, je me suis vite attachée à tous et à l'histoire qu'ils nous comptent, à leur passé.
J'ai trouvé que Eléa était une personne très courageuse pour son âge mais aussi très déterminée et sûr de ce qu'elle veut. Elle est aussi colérique quand on est pas d'accord avec elle et je trouve que c'est ce qui la rapproche de nous, qui nous fait nous sentir plus proche de son personnage, en plus de la disparition de sa meilleure amie.
Par contre, quand à lui Gabriel est plus mystérieux, avec ses yeux verts et ce visage magnifique. On connait un bout de son histoire mais malgré tout j'aimerai en découvrir un peu plus sur lui dans le deuxième tome, découvrir un peu plus son histoire. Il a un rôle très important dans l'histoire et je pense qu'il va être déterminant dans le tome 2.
Et comme dans chaque dystopie, il y a une rébellion. Et comme les personnages principaux, j'ai adoré découvrir les personnages de la rébellion, leur façon de vivre et une partie de l'histoire de ces gens qui fuit le N.O.M. On découvre une tout autre manière de vie et c'est encore une fois ce qui m'a plu dans ce livre.
Les descriptions des paysages en dehors des coupoles sont vraiment réalistes par rapport aux réactions des personnages et c'est quelque chose qui m'a fait énormément sourire par leur étonnement.
Lien : http://unliivrealamain.blogs..
J'ai adoré les personnages que ce soit Eléa le personnage principal, Simon, Izzi ou encore Gabriel, je me suis vite attachée à tous et à l'histoire qu'ils nous comptent, à leur passé.
J'ai trouvé que Eléa était une personne très courageuse pour son âge mais aussi très déterminée et sûr de ce qu'elle veut. Elle est aussi colérique quand on est pas d'accord avec elle et je trouve que c'est ce qui la rapproche de nous, qui nous fait nous sentir plus proche de son personnage, en plus de la disparition de sa meilleure amie.
Par contre, quand à lui Gabriel est plus mystérieux, avec ses yeux verts et ce visage magnifique. On connait un bout de son histoire mais malgré tout j'aimerai en découvrir un peu plus sur lui dans le deuxième tome, découvrir un peu plus son histoire. Il a un rôle très important dans l'histoire et je pense qu'il va être déterminant dans le tome 2.
Et comme dans chaque dystopie, il y a une rébellion. Et comme les personnages principaux, j'ai adoré découvrir les personnages de la rébellion, leur façon de vivre et une partie de l'histoire de ces gens qui fuit le N.O.M. On découvre une tout autre manière de vie et c'est encore une fois ce qui m'a plu dans ce livre.
Les descriptions des paysages en dehors des coupoles sont vraiment réalistes par rapport aux réactions des personnages et c'est quelque chose qui m'a fait énormément sourire par leur étonnement.
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