Leng Qin

Sans aucun doute notre dernier gros coup de coeur en littérature jeunesse pour cet album dans l'univers graphique n'est pas sans rappeler Ernest et Célestine avec un message d'ouverture et de tolérance suggéré aux enfants.

C'est le branle-bas de combat dans la forêt, la tempête arrive. Tout le monde se met au travail à l'intérieur des maisons pour se préparer, faire des réserves.

Tout le monde est à l'abri quand petit renard aperçoit par la fenêtre deux ombres menaçantes au loin.

A lire absolument !
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Minus est amoureux d’Ariane mais par timidité, il n’ose pas l’aborder. A l’occasion des vacances, une altercation avec l’effrayant Minos et sa bande va les lier dans une aventure extraordinaire.



Mais Minus se nomme en réalité Thésée et les jeunes héros devront se confronter à la légende et tenter d’échapper aux destins de leurs ancêtres !



Un roman enlevé avec beaucoup d’actions qui plaira aux jeunes lecteurs.



Les monstres seront aussi présents dans la narration avec bien entendu le terrible Minotaure mais aussi les silures.



Le langage frais et actuel aidera les lecteurs à entrer dans cette histoire qui joue avec la mythologie.



Un roman illustré à découvrir !
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Une tempête approche et tout le monde se met à l'abri. Mais qu'en est-il de ceux qui n'en ont pas ? Faut-il les accueillir ou se méfier d'eux ?



"L'abri" est un album jeunesse sur la solidarité. C'est fait avec délicatesse et finesse afin que chacun puisse deviner aisément le message caché de ce qui se passe dans nos sociétés.

Les dessins très doux de Qin Leng n'atténuent nullement la dureté du propos de Céline Claire : quand des "étrangers" frappent à notre porte, notre premier réflexe est de nous méfier et de nous refermer sur nous-même. Ce bel album montre intelligemment qu'il faut dépasser ce rejet car nous sommes tous les étrangers de quelqu'un. Et ce n'est pas un hasard si la main tendue est celle d'un enfant. Cette histoire est une ouverture à de riches discussions sur l'autre et le partage avec nos enfants, sans jugement ni morale. A mettre entre toutes les mains !

Attention coup de coeur...



C'est l'hiver, la tempête arrive. Tous les animaux font des réserves et se calfeutrent chez eux. Terriers, trous, tanières... tout est préparé pour affronter le pire.



Et voilà que sur le chemin, dans l'obscurité naissante, dans le vent qui se lève, dans la brume qui s'épaissit, apparaissent deux ombres. Deux frères ours qui demandent l'asile, contre un peu de thé. Un peu de feu. Un peu d'espace. Un peu de nourriture. Contre un peu de thé.



Cela fait penser à Brassens... Toi l'Auvergnat.



Puis la neige se met à tomber. Les deux ours se font un igloo. Pendant ce temps, la tanière des renards menace de s'écrouler. Les renards s'en vont et cherchent un abri. Chez les ours, bien sûr. Vont-ils ouvrir leur porte? Partager le peu qu'ils ont, alors que tout le monde les a rejetés?



Une histoire bien banale qui évoque l'actualité. A raconter encore et encore aux enfants pour qu'ils comprennent que l'on peut être nanti un jour et migrant le lendemain.



Cela m'a ému aux larmes par la simplicité du langage et le côté direct de l'histoire, sans ambages, sans fioritures.

Une tempête arrive, il faut se mettre à l'abri bien au chaud dans sa maison entouré des siens. Lorsque des étrangers de la forêt frappent à la porte chacun se regarde, scrute l'attitude de l'autre mais personne ne souhaite ouvrir. On se méfie de ce que l'on ne connait pas mais les enfants, eux, éprouvent bien plus d'empathie que nous adulte. La tolérance et l'entraide devraient être les bases d'une éducation, on inculque à nos enfants des notions que l'on a du mal a appliquer nous même, peut-être dans une optique de protection des nôtres plus que par peur de l'inconnu.



Cet album rappelle ce qui est important, dans une belle histoire d'aide à autrui et aux dessins d'une douceur magnifique, la forêt s'ouvre à l'autre et nous offre une belle leçon.
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Cet album est une pure merveille tant par ses illustrations que par le message fort et important qu’il délivre.

Les illustrations aquarelles de Qin Leng sont superbes et confèrent une vraie douceur à l’album. Des illustrations aux teintes de l’automne et de l’hiver vraiment magnifiques.



Le message de l’album quant à lui est très important et vraiment bien amené . En refermant l’album, j’ai immédiatement pensé à la chanson de Georges Brassens « L’auvergnat ». Comme la chanson de Brassens, cet album nous montre qu’il faut savoir tendre la main, s’entraider et aller au delà des préjugés. Un album qui ouvre avec l’enfant à de nombreuses discussions et qui peut être retranscrit dans notre société actuelle.

Ce magnifique album sur le thème de la solidarité est un très gros coup de cœur et je pense qu’il devrait être mis entre toutes les mains.
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Je continue ma lecture d'Anne Schmauch !

Après Mémé Dusa et Un Troupal de Chevals, revoilà un texte ancré dans la mythologie.



Contrairement à Mémé Dusa, nous restons à Paris, et pendant la première partie du roman, seuls les noms peuvent nous mettre la puce à l'oreille. Les gens et les événements semblent presque normaux.



Nous sommes dans une cité, avec ses habitants sympathiques, et ses loubards qui sèment la terreur.

Le narrateur est surnommé par tous Minus, et il en souffre, d'autant que c'est assez justifié.

Son vrai prénom est Thésée, et finalement, c'est presque mieux d’avoir un surnom. Il est amoureux d'Ariane, une fille de sa classe. Si vous êtes aussi nul que moi en mythologie, ça ne vous alertera même pas !

(Et pourtant, j'ai lu il y a peu Ariane contre le Minotaure, mais je me refuse à mémoriser ces histoires de dieux complexes et embrouillées !!)

Mais on a des indices, semés tout le long du roman, qui se précisent peu à peu.



Une série d'aventures dangereuses va les emmener dans le labyrinthe des égouts, à la poursuite d'une bête ... (je vous laisse deviner) mais surtout à la recherche des sept petits frères et soeurs du copain de Thésée.

Peu à peu, notre sympathique Minus va se poser des questions sur lui, sa famille, et certains de ses voisins. Et faire quelques découvertes étonnantes.



Inutile donc de s'y connaître en mythologie pour suivre ces aventures palpitantes, mais au passage on découvre et on apprend pas mal.

Pour les élèves qui ont déjà eu une approche du sujet en classe, ça fait un joli rappel très ludique. Pour les autres, une première approche amusante, une jolie façon de mémoriser certains personnages.

Mais aussi ils peuvent se retrouver dans le personnage de ce sympathique Minus, si vite intimidé.



Ici, pas de bonus comme dans d'autre Pépix, mais des sous-titres de chapitres amusants ou intrigants.

Et des illustrations agréables.



J'ai eu cependant moins de plaisir à lire ce volume que les précédents, je n'ai pas eu de coup de coeur comme pour le Troupal, voire Mémé Dusa. Mais une bonne lecture amusante tout de même.
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Quatre familles d’animaux se partagent un coin de forêt, chacun dans son propre abri, quand la tempête est annoncée…



Dès lors, il faut se préparer, récupérer des réserves et se calfeutrer. Seul Petit Renard s’inquiète en pensant à ceux qui n’ont pas eu la chance de pouvoir se protéger.



Or justement, deux ombres s’approchent, qui inquiètent tous les petits habitants du lieu car ils ne les connaissent pas…



Un beau livre avec ses pages qui se laissent caresser et les illustrations qui prennent la forme d'aquarelles dans les teintes de l’automne et de l’hiver.



Le propos est intemporel. Il révèle la crainte de l’autre, de l’étranger et la difficulté du partage. Chaque espèce rejette, une à une, les demandes d’aide des deux nouveaux.



Pourtant, les arrivants proposent eux un échange. Ils ont du thé qu’ils souhaitent mettre en commun contre un peu de chaleur, de nourriture ou une petite place.



Face à la masse des habitants peureux, qui refusent d’ouvrir leurs portes, un seul va écouter son coeur et lier l’espace d’un court moment un lien qui va tout changer…



Un album plus que jamais à partager !


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La petite histoire

Dans la forêt, chacun se prépare, et s'abrite car une tempête arrive.

Bien au chaud dans les terriers, on patiente... TOC TOC TOC... Quand l'imprévu se présente.

Mon ressenti

Un récit tout en douceur pour parler de l'entraide qui permet de recevoir un secours quand on en a besoin à son tour. Savoir créer une ouverture pour pouvoir instaurer un lien puis une chaîne de solidarité. Cela rappelle aussi La cigale et la fourmi avec une autre morale, d'autres valeurs à cultiver.

Une réécriture sympathique de l'épisode mythologique de Thésée et du minotaure. Pourtant ce ne fut pas un coup de foudre dès le départ. J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, ( cela avait déjà était le cas pour Mémé Dusa) d'une part parce que je l'ai lu avec mon fils de 7 ans qui n'avait pas encore les codes mythologiques et que ne comprenais pas trop pourquoi je trouvais ça drôle et d'autre part parce que la transposition dans la réalité actuelle me semblait téléphonée. Je n voyais pas trop où l’auteur voulait en venir, si on allait être dans le mythe ou juste le clin d’œil. Les personnages m'ont dérouté. : Sybille Mage, le père de Thésée et son karaté aquatique...

C'était surtout Minos le biker, la terreur de la cité, qui me gênait le plus.

Et puis, à partir de la descente dans les sous-sol de l'immeuble , l'histoire m'a paru moins tirée par les cheveux, j'ai savouré l'humour et les trouvailles pour faire correspondre mythes et le Paris contemporain.

Au final, j'ai beaucoup apprécié cette revisite et je la recommanderai chaudement à mes collégiens.

Très bel album qui met en avant la question de l'entraide, de la solidarité et qui pose une question simple. Si quelqu'un frappait à votre porte, seriez-vous prêt à l'accueillir alors qu'une tempête s'annonce ?

Dans cet album on voit donc différents animaux (sangliers, renards, écureuils, lapins et oiseaux) se préparer pour la tempête qui s'annonce en faisant des réserves et en se calfeutrant les uns chez les autres en attendant que la tempête passe. Très bien, sauf que 2 ombres s'avancent dans la brume et demande l'hospitalité. Hospitalité que nos 2 ours ne vont pas trouver car ils ont peur de ces étrangers. Ils ne savent pas ce qu'ils veulent. C'est simple pourtant : juste un abri. Mais pourtant c'est si compliqué quand on ne connaît pas les intentions de la personne qui frappe à votre porte. Un album avec de magnifiques dessins, un texte clair, simple et juste surtout.

Un texte qui fait réfléchir en ce temps d'hiver où tout le monde n'a pas la chance d'avoir un toit...

Un matin, alors qu'une tempête s'annonce, plusieurs familles se mettent au travail pour se protéger. Lorsque tout le monde a rentré ses provisions, que chacun est bien calfeutré chez soi, deux inconnus s'approchent. Les familles les observent de loin, s'inquiètent et leur refusent l'aide qu'ils demandent.



L'album est construit en trois parties. Dans la première partie, on voit les familles se préparer à la tempête et on s'inquiète un peu pour elles mais rapidement tout le monde est prêt. Dans la seconde partie, on voit arriver les inconnus, on comprend un peu la méfiance des diverses famille mais on s'inquiète un peu pour ces étrangers qui demandent de l'aide mais proposent aussi de partager ce qu'ils ont. Dans la troisième partie, nous avons un retournement de situation : les deux étrangers se sont construis un abris et c'est eux qui vont devoir accepter ou pas de partager ce qu'ils ont.

Tout cela est très traditionnel mais aussi tendre, délicat. Le petit renard sert de file rouge à l'album. C'est lui qui s'inquiète pour les autres avant même que des inconnus n'apparaissent, c'est lui aussi qui apporte de l'aide et finalement c'est cette même aide qui va sauver sa famille. Il y a une petite morale avec l'idée qu'il faut partager mais l'album n'est pas vraiment moralisateur.

Il s'agit plutôt d'une jolie petite histoire autour de l'entraide avec de belles illustrations qui là encore sont assez classiques mais très jolies.

Il y a dans tout l'album un petit soucis de réconfort qui est bien agréable.


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Branle-bas de combat dans la forêt, la tempête arrive ! Tous ses habitants s'y préparent activement. Ils ramassent du bois, font des réserves et se mettent à l'abri.

Le vent se met à hurler mais ce n'est pas grave car tous sont à l'abri. Cependant, à travers la brume qui s'épaissit, on distingue deux ombres qui avancent au loin.

Cet album aborde en toute simplicité une thématique qui résonne particulièrement en cette période. Le froid s'installe progressivement et nombreux sont ceux qui malheureusement ne bénéficient pas de la chaleur d'un foyer.

L'album traite d'une question sociétale délicate. Que feriez-vous si des étrangers frappaient à votre porte ? Leur offririez-vous un peu de thé ? Partageriez-vous votre feu ?

L'histoire est contée avec délicatesse et énormément d'intelligence. Point de moralisme ici. L'album véhicule un message de tolérance, d'ouverture !

Les illustrations à l'encre et à l'aquarelle accompagnent parfaitement la délicatesse du texte. Elles sont splendides. Le tout est infiniment élégant.

Un véritable coup de cœur ❤

Les pages se tournent d'elles-même, avec l'avidité de savoir le fin mot de cette épopée mais avec la nostalgie de quitter tout ce petit monde de la Place des Fêtes. J'espère que l'auteure a prévu de nous écriture encore des aventures grecques à la sauce de nos jours car ça marche et j'en redemande ! J'applaudis ce roman et je le conseille sans aucune hésitation pour un très large public car il va plaire, c'est certain, vous ferez des heureux en offrant, prêtant cette histoire et finalement, à vous de vous lancer également dans le mythique labyrinthe de l'antiquité pour affronter un monstre qui va vous faire frissonner ! Aurez-vous le courage?
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Un très bel album, un brin poétique, avec des dessins colorés très doux.

Ils sont tous tellement adorables et se réveillent de manière différente. Quand ils sont au courant pour la tempête, tout le monde participe pour être prêt, c'est très bien cela, même les enfants.

Une fois abrité, à l'abri, ils sont brièvement soulagés, mais quand ils voient 2 inconnus ils se méfient et n'osent ouvrir leurs portes. Cela est triste, mais il est aussi difficile de faire confiance à un inconnu, encore plus ces derniers temps dans la société actuelle et avec les serial killers.

J'ai adoré l'innocence du petit renard, l'enfant, qui a une jolie idée, il ne peut pas faire plus, mais il offre déjà quelque chose.

On remarque aussi que chaque fois que quelqu'un demande un service, il offre quelque chose en retour. De belles notions d'entraide et de partage.



Mention spéciale à la fin très belle.



Un bel album à découvrir.

Dans la forêt, une mauvaise nouvelle s'annonce… « La tempête ! La tempête arrive ! » Chacun se prépare à y faire face. On se met au travail : on ramasse des branches, on fait des provisions, on fait un bon feu et on se calfeutre confortablement en attendant la tempête.

Mais voilà qu'aux fenêtres, on distingue deux inconnus qui bravent le vent et s'approchent de la porte : toc toc… « Non, désolé, notre feu est presque éteint, allez voir ailleurs ! », « Ah non, notre stock de nourriture n'est pas suffisant pour en nourrir d'autres, désolé… » ou encore « Nous sommes déjà bien serrés, il n'y a plus de place pour vous ici, allez donc voir à côté » sont les seules réponses qu'obtiennent les deux nouveaux venus.

Or les animaux de la forêt devraient réfléchir avant de fermer ainsi leur porte, car, dehors, la tempête gronde et menace… Elle pourrait même inverser la situation, et briser l'abri des habitants sylvestre pour pour les faire errer, à leur tour, en recherche d'un abri…



Tout d'abord, je tiens à préciser que les dessins et les aquarelles de Qin Leng sont absolument délicieuses et collent parfaitement avec le récit. Quant aux couleurs, elles laissent un petit goût de reviens-y sur la langue qui ne laisse pas indifférent.



Ensuite, le récit est dynamique et touchant de par sa simplicité, voire même de par son innocence. Céline Claire arrive ainsi à transmettre un message, souvent difficile à entendre (dérangeant peut-être ?), avec beaucoup de douceur.



D'ailleurs, en parlant de thématique, cet album est plus actuel que jamais. En effet, ce livre traite, comme vous aurez pu le comprendre, de toute personne à la recherche d'un abri. Il montre que les rôles peuvent bien vite s'inverser, et pose la question, avant de proclamer haut et fort notre « non » plus ou moins percutant, : « et si j'étais à sa place, comment j'aurais voulu qu'on me traite ? ».

D'autres thématiques fortes comme la solidarité, la tolérance ou la compassion agrémentent encore un peu plus l'histoire…



Cet album est donc une petite pépite et j'ai passé un très bon moment à le découvrir !

Dessiné en traits vifs imitant le mouvement, coloré tendrement à l'aquarelle, l'album aurait pu se contenter d'être beau. Il dispense un message fort qui résonne dans l'actualité, suggérant la tolérance et la solidarité par l'exemple.
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