Leon Goldensohn

» Ce livre est constitué par un choix opéré dans les entretiens qu’eut le psychiatre Léon Goldensohn avec 19 des accusés du Procès de Nuremberg. Les notes furent mises en forme après sa mort . Ces documents permettent d’approcher (malgré mensonges , esquives et dénégations) la mentalité de certains des chefs nazis ( Ribbentrop,Göring,Streicher,Hoss..) et , à ce titre , apporte un éclairage intéressant sur ces sinistres personnages et leur système.

Livre qui me laisse un arrière goût de déception. J'avais fondé beaucoup d'espoir sur une approche nouvelle du nazisme et de la seconde guerre mondiale, mais le livre n'atteint qu'une partie de ses objectifs et me laisse quelque peu sur ma faim.



Il est vrai qu'avoir le témoignage de prisonniers de Nuremberg, que ce soit comme témoins (mais accusés plus tard..) ou accusés, c'est fortement intéressant. Malgré cela, les témoignages se ressemblent pour la plupart dans la globalité, et le mensonge est trop évident dans les propos pour que ce soit vraiment intéressant. Ce n'est absolument pas la faute de l'auteur ou du psychiatre mais le fait est là : les témoignages se ressemblent tous car ils s'appuient tous sur les mêmes excuses et prétextes, et s'assassinent entre eux en reportant la faute sur les autres (notamment les morts, c'est plus pratique). Le livre en est donc devenu assez long à lire et redondant.



De plus, j'ai remarqué plusieurs erreurs et incohérences qui ont rendu le récit bancal car j'attends énormément d'exactitude dans ce genre décrits où on doit croire "sur parole".



Enfin, la partie témoin est presque plus intéressante puisque certains prennent moins les gants pour parler de leurs activités afin d'enfoncer les autres détenus, mais cela reste anecdotique (seuls quelques témoignages..) et surtout une fois de plus, impossible de discerner le vrai du faux car les mensonges sont évidents.



Le fait que le psychiatre ne soit pas du tout impartial m'a egalement fortement dérangée, car il est évident qu'il prend les accusés pour coupables. J'attendais plus de professionnalisme dans cette sphère, cela m'a perturbée et dérangée. Même si je suis globalement d'accord avec cet avis, j'aurais aimé avoir des faits non tachés par l'avis de quelqu'un d'autre (d'où l'intérêt que ça vienne d'un professionnel à la base..) pour pouvoir tester ma propre opinion directement dessus.



Voilà pour les gros problèmes qui font fortement baisser ma note. Ça, et plusieurs fautes d'orthographe et de formulation qui, bien que anecdotiques sur un livre de 770 pages environ, ont entaché ma lecture également.

Il est clair qu'il faut lire ce livre d'entretiens avec un bon dictionnaire historique à ses côtés. Il n'est pas toujours évident de savoir qu ia fait quoi du point de vue de l'Histoire, car Les Entretiens de Nuremberg ne font pas de rappel historique, ce n'est pas le but. Dès lors le lecteur est confronté à la mauvaise foi et aux mensonges, aux libertés prises avec les événements, des différents dignitaires du IIIè Reich interviewés par Leon Goldensohn, alors qu'ils attendaient leur procès à Nuremberg.

Imaginons un jeune psychiatre de 34 ans devant des calibres comme Dönitz, Hess, Kaltenbrunner, Speer, Göring !...et se bornant à dialoguer avec eux.

Car il s'agit bien d'interviews, pas d'interrogatoires. La fonction de Goldensohn n'était pas de leur extorquer des aveux.

Malgré la dimension très factuelle, les discussions font froid dans le dos. Nombreux sont les dignitaires qui se déchargent et fuient leur responsabilité en les considérant comme des aléas de guerre ou des choses dont ils n'avaient pas connaissance. A lire.

Par le biais de ce bouquin, on en apprend davantage sur l'organisation militaire et sur la situation de l'Allemagne en temps de guerre.

J'aime le parti pris de Goldensohn d'avoir orienter les accusés à nous parler de leur enfance, de leur famille. Les questions posées et retranscrites sont parfois piquantes mais toutes ont un réel intérêt et sont celles que, lecteurs, nous nous posons.

Évidemment la plus grande difficulté est de trier les informations exactes et celles qui sont exagérées voire inventées ou omises par les accusés.



Je ne peux que vous le conseiller.

Léon Goldensohn était un psychiatre américain qui a rencontré, lors d’entretiens, les principaux mis en cause de l’édification du régime nazi et de sa barbarie dans les guerres d’agression et dans l’organisation de la solution finale.

Celui-ci a conservé ses carnets sur lesquels étaient retranscrits les témoignages de ministres, militaires et fonctionnaires qui ont détaillé leur vie et leur ascension au sein de cette nouvelle Allemagne.

Il apparait qu’en effet et pour la plupart, ces hommes n’ont pas travaillé pour le bien de leur nation et de leur peuple mais qu’ils ont été d’excellents soumis au service de la volonté d’un seul homme, j’ai nommé Adolf Hitler, dictateur absolu de ce nouveau régime.

Au travers de ces témoignages, nous comprenons bien mieux l’organisation politique et administrative du parti nazi lié directement à l’Etat et qui a réussi l’annihilation de tous contre-pouvoirs afin de mettre en place les mesures criminelles d’une idéologie insensée.

Les hommes tels que Goëring, Rosenberg, Speer, Schellenberg,…étaient incontestablement intelligents et capables d’humanité dans leurs vies privées mais ils se sont fourvoyés, par ambition, dans les rouages d’une machine mortelle qui les a rendu coupables directement ou indirectement de la destruction de plusieurs millions d’hommes, de femmes et d’enfants.

Seulement, Hitler, lui-même, et Himmler était absents lors de ce procès et nous mesurons l’importance de ce vide même si pour l’Histoire et l’Humanité, celui-ci était absolument nécessaire…



Mon avis:

Je pense ,qu’effectivement, ceux qui n’étaient pas idéologiquement en phase avec Hitler ou Himmler ont été coupables d’avoir été irresponsables!

Ils ont travaillé comme de bons fonctionnaires et exécutants en laissant aveuglément le crime et la corruption s’installer comme système de gestion d’un appareil politique suicidaire et inhumain.




Lien : http://franceblog.canalblog...

Le sujet est pour le moins alléchant. Les entretiens de Leon Goldensohn sont une source précieuse sur l'une des périodes les plus marquantes de l'Histoire.



Ensuite l'appréciation de cet ouvrage se fait en fonction des attentes que nous lui prêtons. Le m'attendais à une véritable analyse psychologique des dignitaires nazis avec un diagnostique clair et scientifique. Il n'en est rien, ou très peu du moins. Mais le contenu est loin d'être décevant. On peut également apprécier le fait qu'il est laissé au lecteur la liberté de se faire sa propre opinion sur le comportement des "patients" avec seulement quelques commentaires du psychiatre.



Au final si on croit sur parole les interrogés aucun ou très peu d'entre eux étaient nazis ou, du moins, croyaient en ses idéaux. Il faut un peu lire entre les lignes et dans cette tâche nous sommes bien aider par des remarques et des orientations que donne Goldensohn pendant les entretiens.



Un livre facile à lire et qui fournit des informations intéressantes sur la façon de penser et d'assumer des principaux dirigeants nazis. Destiné à tous ceux qui s'intéressent à la période de la Seconde Guerre Mondiale et à la psychanalyse.

J'ai adoré ce livre qui se lit sous forme d'entretiens direct entre le psy et le détenu. Certains démontre une forme de regret alors que d'autres sont encore convaincu du bien fondé de leurs actes. Passionnant de voir à quel point Hitler pouvait amener des gens à des actes si cruelles et encore penser que ca valait le coup.

Des hommes comme les autres qui n'ont fait que leur travail et/ou se sont fait abuser par une idéologie à laquelle ils croyaient dur comme fer.

Glaçant

très peu d'intérêt, des entretiens sans tournures spécifiques, sans analyses, pour recueillir des "ce n'est pas ma faute", "ce n'est pas moi", par des vainqueurs qui n'ont pas pris la mesure de l'évènement et par un psy complétement à côté de la plaque.