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Critiques de Léopold von Sacher-Masoch (38)
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La comtesse rouge (BD)

Bof, pas fan de tortures à outrances dans une mise en scène qui flirt entre le grotesque et le gore. C'est un bien curieux mélange, mais entre les têtes des personnages et les tortures qu'il représente, on est à un mi-chemin entre le burlesque et l'horreur. Je n'ai vraiment pas aimé, d'autant que Pichard a un coup de crayon bien à lui, surtout dans les compositions de pages, et que ça fait ressortir les difficultés qu'il a à composer des images claires et lisibles. On se perd dans le sens de lecture, d'autant qu'il développe trop les pavés de textes entre les images.



L'histoire est l'adaptation de la vie de la comtesse Bathory, célèbre pour des crimes qu'elle aurait commis (point encore largement sujet à débat chez les historiens). Disons que je n'ai pas appris grand chose de plus que ce que la légende dit déjà, puisque tout le contexte politique autour de cette contexte et l'affaire du procès est largement passé à la trappe. J'accepte l'idée d'une adaptation de la légende sans souci, mais ce que je regrette c'est que l'histoire est assez brouillonne à mes yeux : on a des passages qui sont développés sur deux cases et à vous de vous débrouiller pour comprendre de quoi il en retourne (je pense ici au coup du braconnier qui m'a paru franchement obscur à la lecture). Pichard passe trop vite sur des moments importants et accumule les arrière-plans inutiles (souvent des gens se faisant torturer). C'est assez pénible à la lecture, et si vous n'êtes pas intéressé par l'esthétique ou l'aspect torture, il ne reste pas grand chose à retenir de la BD. Pour ma part je vais l'oublier directement.
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La Vénus à la fourrure

J'ai beaucoup aimé cette lecture. L'intrigue est distrayante et etonnament moderne -à l'époque du "toujours plus", c'est amusant de voir ces personnages repousser leurs limites pour (se) plaire. À croire que le masochisme de séduction aura toujours de beaux jours devant lui.



La seule critique qui me vient est adressée aux répétitions du texte : répétitions de vocabulaire probablement dues à la traduction (somme toute très plaisante ceci dit), et allers-retours un peu inutiles dans l'histoire. On sait où on va, alors un énième "rebondissement" est plus lassant qu'excitant et vient ternir le final -final extrêmement gentillet au regard du déroulé général.



La description des sentiments et des pulsions masochistes est formidable, juste et crue. Le détail des personnages et des tenues portées un régal pour l'imaginaire (probablement encore plus pour les amateurs de fouet).



J'ai pris plaisir à découvrir ce roman conseillé par une amie, et je le conseille à mon tour à ceux/celles qui sont curieux/ses de découvrir une philosophie et un dévouement amoureux hors-norme. N'y cherchez pas des envolées érotiques "classiques", il n'y en a pas. C'est un tout autre plat qui est servi ici.
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Femmes slaves

oeuvre beaucoup plus écrite que la vénus qui nous l'a fait connaitre.
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La Vénus à la fourrure

Comme souvent avec les classiques de la littérature de genre (Dracula, Dr. Jekyll...), l'histoire nous est rapportée à postériori par un tiers. Cette narration typique du XIXe peut sembler étrange à un lecteur contemporain, il faut donc se mettre dans l'ambiance avant de mettre la main dans les vieux pots à confiture ! 😏



Alors, oui, ce livre a été une vraie révolution et il reste un pionnier incontestable, il faut dire que tout le monde ne donne pas son nom à un fantasme ! Par contre si vous vous attendez à grimper aux rideaux, rappelez-vous que nous sommes au milieu du XIXe : le texte est bourré de références mythologiques, politiques et sociétales. 😚



Très "romantique" au sens littéraire du terme, notre héros qui s'ennuie d'une vie trop fade et frôle la neurasthénie va se découvrir prêt à faire des propositions indécentes à la belle Vénus. Mais gare à celui qui ne croit pas en ses propres souhaits, car ils vont être exaucés et bien plus encore. 🖤
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Femmes slaves

Ecrivain né en 1836 à Lemberg, ancienne capitale du royaume de Galicie, Leopold von Sacher-Masoch resta plus souvent dans les mémoires pour ses frasques sentimentales que pour son leg romanesque. Savez-vous d’ailleurs que le mot masochisme dérive directement du patronyme de l’auteur (je vous en dis plus dans le billet) ? Son oeuvre littéraire est aujourd’hui redécouverte. Dans Femmes slaves, un recueil de dix nouvelles livré en numéros de 1889 à 1891 dans la Revue des Deux Mondes et jusqu’alors jamais réunis dans un même ouvrage, Sacher-Masoch nous offre dix jolis portraits de femmes de tempérament !



Chose promise, chose dûe ! Comme je le signalais dans l’introduction, on doit donc le mot masochisme à Leopold von Sacher-Masoch. Ce n’est pas lui qui l’inventa, mais un dénommé Richard von Krafft-Ebing, fondateur de la sexologie, « qui l’a pioché dans l’autobiographie sexuelle d’un patient berlinois » :



"Lecteur des romans de Sacher-Masoch, Krafft Ebing s’empare de son nom pour désigner un mal connu depuis l’Antiquité sous le terme d’algolagnie (le plaisir par la douleur)."



Hormis cela, la très intéressante préface montre que Sacher-Masoch craignait que cet héritage relèguât son oeuvre au second plan, ce qui fut en effet le cas. De plus, elle nous rappelle l’importance jouée par la Revue des Deux Mondes, qui a fait connaître ses romans et nouvelles au lectorat français.



Les femmes slaves que nous portraitise ici l’auteur sont tour à tour aimantes, vengeresses, passionnées, futées… et toujours fortes. Theodora la Serbe se venge du baron qu’elle aimait en le capturant et l’obligeant à labourer ses champs jusqu’à ce que la mort survienne ; on n’est d’ailleurs pas loin du masochisme ! Melitza, l’épouse du prince du Montenegro, semble assouvie, mais elle se révèle pleinement dans les batailles et fait l’objet d’éloges de la part de son mari. Ursa est vendue par son mari à un sultan, mais elle finit par profiter de son état d’ébriété pour renverser les rôles et le vendre elle-même comme esclave ! Dix femmes, pour dix portraits vraiment vivants :



"C’était une jolie fille. Sa figure, ronde et fraîche, était pleine d’animation et d’intelligence. Véra était d’autant plus jolie qu’elle gardait assez de vanité féminine pour ne pas négliger sa toilette. De taille moyenne et svelte, ses mouvements, pleins de vivacité, s’harmonisaient admirablement avec ses yeux clairs et expressifs, avec son petit nez aquilin, indices d’une nature impressionnable et mobile, enthousiaste, volontaire et énergique."



Cet extrait décrit Vera, fille de pope, toute entière dédiée à la médecine et qui assiste les armées de libération contre les Ottomans en Bulgarie. Point important à mentionner : ces nouvelles mettent en effet en valeur des femmes de toutes les régions slaves de l’Empire austro-hongrois et offrent un joli panorama de l’histoire de ces pays, à l’image de la guerre russo-turque ou de la montée du sentiment national illustré par le Congrès panslaviste se tenant à Prague en 1948. Les nombreuses notes de bas de page confèrent un éclairage intéressant sur ce contexte historique.



Le chef d’oeuvre de Leopold von Sacher Masoch s’intitule Don Juan de Koloma ; je me suis promis de le lire. Le livre « Dix femmes slaves » constitue en tout cas une belle entrée en matière !
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La comtesse rouge (BD)

Une enfance pareille… Comment peut-on à tel point abîmer ses enfants?



Ce récit autobiographique est terrible. Bénédicte a grandi à Reims, où avec son frère aîné Philippe, ils doivent se gérer seuls, puisque leurs parents travaillent de nuit. Bénédicte a alors sept ans. Le père est violent, il a la main leste. Bientôt, il ajoutera l’agression sexuelle aux coups. La mère est alcoolique et cumule les tentatives de suicide, que la petite Bénédicte doit gérer seule. C’est elle, en pleine nuit, qui va à la cabine téléphonique du coin appeler les secours. On lui apprend le mensonge et le vol. Les parents, la mère particulièrement, l’utiliseront tant qu’ils pourront. Heureusement, sa grand-mère maternelle, bien qu’elle se refuse à accabler sa fille, tendra la main à Bénédicte et l’aidera à se construire.



Un récit choquant. En tant que maman, ma fille étant mon moteur, je ne peux pas comprendre qu’on puisse infliger cela à ses enfants. Pourtant, malgré les maltraitances qu’elle a subies, Bénédicte ne s’apitoie pas. Elle livre un témoignage. Elle montre que même si les épreuves semblent vouloir avoir raison de nous, il est toujours possible de s’en sortir, à force de volonté. Elle aime la vie ; l’espoir et la détermination sont les moteurs de son adolescence. Elle n’est jamais triste ; son frère et elle survivent, se soutiennent et apprennent à faire avec les moyens du bord.



Ce témoignage est un exutoire ; Bénédicte est une personne simple, qui souhaite montrer qu’il faut s’accrocher et apprécier toutes les petites choses que la vie nous offre. Parce qu’elle dit que même si la vie peut être vacharde, elle est un cadeau qu’il faut chérir.



Un livre lu d’une traite, impossible de le poser avant d’avoir tourné la dernière page. Un grand merci, Bénédicte, de la confiance que vous m’avez accordée.


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Les Batteuses d'hommes

Chez La Musardine ont été éditées ces nouvelles (collection "lectures amoureuses"), précédées de Souvenir d'enfance et réflexion sur le roman, qui permettent de comprendre ce qui a obsédé Sacher-Masoch depuis l'enfance : puni par une parente éloignée de son père nommée Zénobie, il s'est forgé cette image de la femme cruelle, vêtue d'une fourrure, qui châtie les hommes de son fouet.

Le volume comprend sept textes : La Dompteuse, Kasimira, Krach en amour, Un duel à l'américaine, Martscha, La Hyène de la Poussta, La Dame blanche de Machow.

La pièce majeure est La Hyène de Poussta. Elle raconte comme la jeune Anna Krauer, issue d'une famille pauvre et rêvant devant les belles vitrines, éveille le désir du baron Steinfeld. Il l'adore, lui fait maintes promesses, lui achète robes et bijoux, lui fait mener la belle vie mais, la troisième année, il se lasse d'elle et l'abandonne pour une femme de son rang qu'il épouse.

Anna Krauer, enceinte, accouche dans un parc et noie son enfant. Elle jure de se venger de lui et de faire payer à tous les hommes.

Elle se fait embaucher dans un cirque et elle devient une cavalière émérite, d'une grande vertu. Les homme se pâment devant elle, mais elle médite sa stratégie. Elle doit devenir puissante et riche pour réaliser sa vengeance. Son identité a changé, comme sa couleur de cheveux : elle sera Sarolta Parkany, femme fatale si belle et si cruelle que les hommes meurent d'amour pour elle.

Cette nouvelle a un goût de comtesse Bathory : on y trouve un château dirigé par une veuve sanguinaire, assistée d'une sorcière et de servantes qui l'aident à assouvir son plaisir. C'est la nouvelle que j'ai préférée, même si les autres ont aussi leur charme. Leur point commun est que la femme est toujours fatale, souvent libre, d'origine hongroise, polonaise, ukrainienne, et qu'elle prend plaisir à fouetter les hommes qui supplient pour être ses esclaves.

Un bémol : l'édition de La Musardine est truffée de fautes. Le traducteur (sans doute celui d'époque) n'est même pas mentionné.
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La Vénus à la fourrure

Séverin, jeune aristocrate amoureux d’une statue de Vénus, rencontre Wanda, incarnation pour lui de la déesse de l’amour.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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La Vénus à la fourrure

En 1870, paraît ce roman aux consonances autobiographiques dans lequel l'auteur théorise ce qui deviendra plus tard le masochisme.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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La Vénus à la fourrure

Leopold von Sacher-Masoch a donné naissance au terme masochisme. Ce roman est là pour servir d'exemple. Séverin jouit uniquement par la souffrance En Wanda, il trouve la maîtresse parfaite, capable de manier le fouet. il finit par signer un contrat qui le lie par l'honneur à devenir l'esclave de Wanda. Quelques humiliations plus tard, la coupe est pleine et il s'en retourne à sa vie d'avant. Ce livre a été une source intarissable pour les psychiatres qui en ont relevé plein de perversions. Bien entendu, le style est ampoulé et poussiéreux. On n'écrit plus de nos jours comme on le faisait à l'époque. Un livre un peu creux ...
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La Vénus à la fourrure

Avec ce roman, Leopold Sacher-Masoch a été à l’origine du terme masochisme, qui désigne la douleur comme vecteur de plaisir. Pourtant, il est ici question de l’amour éperdu de Léopold pour Wanda, une femme compliquée. Pour accéder à cet amour qui lui paraît impossible, il est prêt à devenir son esclave, à s’humilier comme jamais, à accéder au moindre désir de la belle. L’auteur rue dans les brancards et met à mal les conventions sociales en présentant un être fragile, qui accepte l’inacceptable par passion folle. L’image de la femme est ici mise à rude épreuve, ainsi que les codes puritains. Il ne faut pas oublier que ce roman a été publié en 1870. A travers ce livre, la femme est vue comme une mangeuse d’hommes », un objet sexuel sachant manier le fouet. De quoi faire hurler les féministes !
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La Vénus à la fourrure

l'intérêt de ce roman est ses reprises par lae monde de la psychanalyse sur le concept de masochisme et de masochisme pervers.
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Histoires Galiciennes

Sous le titre « histoires galiciennes » sont regroupées 5 nouvelles : « Don Juan de Koloméa », « Frinko Balaban » et « Clair de lune » sont des histoires d’amour tragique alors que « la justice des paysans » et « le mariage de Valérien Kochanski » sont plutôt des tableaux de la société. Le Don Juan publié en 1864 est très réussi. Les nouvelles sont accompagnées d’une explication : « Contes d’amour et de sang, de révolte et de passion, dans le décor d’un éternel champ de bataille, on découvre dans les Histoires Galiciennes , en filigrane ou en traits fortement accusés, ce qui donna un nom au « masochisme », cette jouissance dans la souffrance. » De ce point de vue les nouvelles forment un tableau intéressant. Il est cependant gâché par l’antisémitisme de l’auteur qui sans cesse se moque des Juifs.
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La Vénus à la fourrure

« L’amour, c’est la guerre des sexes », l’homme et la femme sont des ennemies, oubliant parfois leur lutte dans un moment d’illusion. En amour, un seul choix : être le marteau ou l’enclume, fouetter ou être fouetté car « qui ne sait soumettre l’autre à sa loi sentira bientôt sur sa nuque un pied prêt à l’écraser ». Dialectique du maître et de l’esclave et règle d’Histoire : l’homme est livré à la femme par la passion, et la femme, livrée à sa propre loi depuis Hélène et Dalila jusqu’à Catherine II et Lola Montès témoigne de la cruauté qui fait sa vraie nature. Cruauté souveraine du désir : « Se donner où l’on aime et aimer tout ce qui plaît », infidélité où se brise la passion. Ainsi la guerre des sexes est partout dans l’Histoire, et la cruauté de la femme est celle de l’histoire elle-même. Dans ce déchirement d’un monde qui meurt (voyez 1848 !), dans ces brouillards et ces encens, Vénus meurt de froid et c’est pourquoi elle se couvre de fourrures.
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La Vénus à la fourrure

La Vénus à la Fourrure, soyons clair, est un roman érotique. S’il ne m’a pas paru choquant, il faut avouer que certaines scènes sont relativement explicites, et que s’il ne s’agit que de dialogues, les conversations des deux amants sont parfois relativement crues, pour l’époque du moins. Mais le tout est habilement mené, alimenté d’observations qui m’ont parues très poétiques, appuyées parfois sur des références à la mythologie romaine et à l’histoire qui se sont avérées passionnantes, d’envolées sentimentales qui éloignent ces scènes de toute vulgarité.



Le narrateur, Séverin, y raconte par le biais d’un manuscrit qu’il remet à son ami, son aventure avec Wanda von Dunajew. Après l’avoir convaincue de ses sentiments et lui avoir fait part, plus tard, de ses penchants sexuels quelque peu surprenants pour cette jeune veuve, il signe un contrat avec elle établissant les bases, les règles de leur nouvelle relation, qui fait de lui un esclave au service de cette idole qui doit toujours être vêtue de fourrure lorsqu’elle lui fait du mal, symbole par excellence de la femme dominatrice (un passage du livre explique cet intérêt de la fourrure, lié à une représentation que l’auteur en a, et que je préfère vous laisser découvrir). De là se suivront bien des péripéties, des provocations, la frontière s’estompe et les amants se perdent, s’abandonnent à ce jeu qui n’en est plus un et qui détruit le narrateur qui ne sait plus s’il y prend du plaisir ou s’il souffre démesurément.



* Ce que cela nous apprend sur l’origine du masochisme



Le livre, emprunt d’une dimension autobiographique non dissimulée, offre une approche subtile de la notion et de ce qu’elle induit. Il offre une immersion dans la conscience du narrateur, troublé par des désirs qui se révèlent progressivement et qui entraînent la stupeur de celle qu’il aime – à sa façon – avant de la pousser elle-même à entrer dans ce jeu compliqué, douloureux, ambigu. L’auteur parvient à nous rendre ces désirs et les évènements qui en découlent compréhensibles, et à aborder le tout d’une manière délicate, poétique, et bien moins choquante qu’elle ne pourrait l’être, par conséquent. L’approche est très psychologique, avec des dimensions, parfois, à la limite du psychanalytique. A ma grande surprise, j’ai aimé ce livre qui m’a paru très riche à tous points de vue, et je n’hésiterais pas à le recommander à quiconque serait curieux d’en savoir davantage, et à tous ceux qui s’intéressent un peu aux différentes manières d’expérimenter les sentiments amoureux, le désir, la relation à l’autre.
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La Vénus à la fourrure

Un classique à lire, malgré le fait d'avoir le sentiment de tourner un peu rond dans la narration...
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La Vénus à la fourrure

I have just finish reading Venus in Furs, the book by Sacher-Masoch a few days after I have seen « La Venus à la fourure » it’s adaptation by Roman Polansky. Though the movie is certainly a very good one, thanks to the director of course but thanks to the performances of both Emmanuelle Seigner and Mathieu Amalric too, it is astonishly far from the book. Of course an adaptation is often taking some distance from the book and has to take, but in this peculiar case the distance itself worthy to thing about it. First the film is a huit-clos about the rehearsals of a play which is itself a play which is a stage adaptation of the book. Double reflection, then, a picture of a picture, then. The choice of this scenario by itself kind of change radically the purpose. The film is all about power, power of desire more than power of love, but power anyway. Even if it ends with “At present we have only the choice of being a hammer or anvil” the book is a love story. Big difference, indeed. But beyond any other consideration the book have been written before Sado-masochism become just an other sort of sexual behaviour as acceptable as any other. After Sade and before e-porn, Venus in furs stays one of these books that deserve to be on the shelf of anybody’s ideal library
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La Vénus à la fourrure

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