Lexi Ryan

Je ne ressens rien quand je suis entier et tu es partie en me laissant intact.

« -Je vous souhaite d'avoir toujours une étoile sur laquelle faire un voeu, Abriella, et une raison croire. »
« -Es-tu amoureuse de lui ?
- Quoi ?!
Je m'étrangle à demi.
-Qu'est-ce qui te prend ?
Cela dit, en toute bonne foi, il a dû toucher un point sensible : j'ai envie de fuir en courant. »
« Abriella, toutes les étoiles du ciel brillent pour vous. »

La magie a un goût d'arc-en-ciel

Nous sommes liés. Liés par quelque chose de plus grand que nous. Comme la lune ramène la marée sur le rivage, les étoiles me ramèneront toujours à Cally.

Une fois qu'une femme s'est emparée du coeur d'un homme, il ne le récupère jamais vraiment.

Une de ses mains me prend par la taille et il attire mon corps contre le sien,en me plantant les doigts dans la hanche.
-Je ne veux pas te dire comment t'habiller.Que tu portes une jupe sexy ou ta tenue de travail,la seule chose que je souhaite,c'est te déshabiller.Et je ne veux pas posséder ton esprit,je veux l'explorer.
Il m'effleure l'oreille de ses lèvres en parlant.Le désir se répand comme un courant électrique le long de ma colonne vertébrale.
-Mais,moi aussi,je veux que tu me laisse te baiser comme je veux te baiser.Mais seulement parce que tu es à moi,que chaque fois que je te touche,j'ai l'impression que j'ai été mis sur cette Terre pour te faire jouir.
Sa bouche s'ouvre sur la mienne.Je m'accroche à lui,je plante mes ongles dans ses épaules,mes jambes flageolent.Il me colle contre le mur de la maison et soudain,je voudrais que les autres disparaissent,pour que je puisse lui faire tenir la promesse que je lis dans ses yeux.
-Tu es à moi,Cally,murmure-t-il,et je me contrefous que ça fasse trop macho et possessif pour toi,parce que quand il s'agit de toi,je suis vraiment comme ça.

C’est drôle qu’il m’ait fallu toutes ces années et toutes ces souffrances pour comprendre que garder un secret ne change pas le passé. Le secret ne corrige pas nos erreurs, ne répare par les choses que nous avons brisées. Il ne fait que maintenir ouvertes les blessures de nos coeurs et bloque la lumière qui permettrait au bonheur de s’épanouir.

Personne n'a le pouvoir de me réparer, Asher. Toi, pas plus qu'un autre.

Ton passé va te rendre visite et t'apporter ton avenir en cadeau.

C’est grotesque. Un moment je prends mon pied comme une folle, son corps collé contre moi, le dos appuyé contre le frigo, et le moment d’après, il est là à s’excuser ! On était à deux doigts d’avoir ce qui, j’en suis sûre, aurait été le nec plus ultra du sexe dans la cuisine, et tout d’un coup, il a fallu que monsieur Gentil Garçon vienne tout foutre en l’air en s’excusant. Pour un mauvais garçon, il est plutôt du genre nul.

Maintenant, il est là à me regarder, assis à ma table de cuisine.

– On ne t’a jamais dit que tu étais lunatique ?

Il fait sans doute allusion au fait que je déambule furieusement dans la maison depuis qu’il a prononcé ce mot imbécile, au moment même où j’atteignais le septième ciel.

𝑻𝒖 𝒏𝒆 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒓𝒆𝒏𝒅𝒔 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝒑𝒂𝒔 ? 𝒎𝒖𝒓𝒎𝒖𝒓𝒆́-𝒋𝒆. 𝑪𝒆 𝒏'𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒔𝒆𝒖𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒍𝒂 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒐𝒏𝒏𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒕𝒖 𝒎'𝒂𝒔 𝒑𝒓𝒊𝒔𝒆, 𝒄'𝒆𝒔𝒕 𝒍𝒂 𝒗𝒊𝒆. 𝑻𝒖 𝒎'𝒂𝒔 𝒕𝒖𝒆́𝒆.

« Abriella, toutes les étoiles du ciel brillent pour vous. »


- Finn -

𝑨𝒃𝒓𝒊𝒆𝒍𝒍𝒂, 𝒕𝒐𝒖𝒕𝒆𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒆́𝒕𝒐𝒊𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒖 𝒄𝒊𝒆𝒍 𝒃𝒓𝒊𝒍𝒍𝒆𝒏𝒕 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒗𝒐𝒖𝒔

- Tu n'as pas lu le mémo ?
Une brise passe sur nous, apportant son odeur vers moi. Des effluves de savon pour homme et d'aftershave. C'est un parfum dans lequel je pourrais m'envelopper pour me laisser dériver au loin.
- Quel mémo ? demande-t-il.
- Celui qui dit que le quaterback est censé sortir avec la chef des pom-pom girls ?
- Hmm. Je suis déjà sorti avec une pomp-pom girl. C'est très surfait. Pourtant, si tu voulais porter l'uniforme, je ne serais pas contre, poursuit-il en posant sur mes jambes un regard éloquent.

- Normalement, je prends le large quand je commence à éprouver des sentiments pour une femme. Mais le problème avec toi, dit-il dans un murmure, c'est qu'il est déjà trop tard. Je suis tombé amoureux de toi.

– Alors, c’est comment, le boulot ?

Je hausse les épaules.

– Oh, tu sais. À chaque jour son lot d’étudiantes qui me traitent de salope parce que je refuse de mentir sur leur nombre d’heures de bénévolat pour valider leur cours de sciences politiques.

– Tu pourrais rentrer à la maison.

Elle sourit pour adoucir sa suggestion. Elle sait qu’elle le dit trop souvent, mais cela ne l’arrête pas.

– Tu me manques aussi. Et ne t’inquiète pas, j’ai promis à maman que je serai là pour aller à l’église ce week-end.

– Ce serait bien que tu viennes ce soir. On sortirait avec les copines ! On avait prévu d’aller chez Brady comme au bon vieux temps.

Je fais tout mon possible pour ne rien laisser paraître, mais Hanna fait quand même du rétropédalage.

– Ou alors on pourrait rester à la maison. Boire un coup, jouer aux cartes et tout ça. Ce serait marrant. Bien sûr, si on ne veut pas boire devant les petites, il faudrait aller dans la nouvelle maison de Nix, ou chez Krystal, mais je suis sûre qu’elles n’auraient rien contre.

– Mon ange !

Hanna tourne la tête vers Nate qui l’appelle du fond de la pièce et cela m’évite d’avoir à répondre à son invitation. Le QG de la campagne présidentielle de Guy se trouve à Indianapolis, donc le trajet pour rentrer à New Hope n’est certes pas si terrible, mais le risque de rencontrer Sam, lui, l’est.

Quand Hanna retourne la tête vers l’écran, elle est toute pâle.

– Liz, tu devrais peut-être mettre les infos. Sur WCBF.

– D’accord…

J’attrape la télécommande sur la petite table, j’allume la télé et je mets la chaîne nationale.

– Je suis désolée, dit Hanna.

Je regarde l’écran en clignant des yeux, mais le titre qui s’y affiche n’a aucun sens pour moi.

Elle rigole, ce qui allume le feu dans ma poitrine, alors je la prends dans mes bras et je la serre contre moi. Sans la moindre intention de jamais la lâcher.

J'ai envie d'elle, une envie si enivrante, si puissante qu'elle se fait passer pour du besoin. J'ai envie d'elle. Elle me manque. Mais rien de tout cela ne compte parce que je ne peux pas lui pardonner.

Je suis amoureux d'elle.
Cette révélation devrait peut-être me faire sourire ou, du moins, me faire plaisir, mais je suis terrorisé, au contraire.
Je suis amoureux d'Elizabeth Thompson.

Et si personne ne peut me réparer?
-Tu n'as pas besoin d’être réparée
Ses lèvres ébauchent un sourire triste et il écrase une larme de son pouce
-C'est comme tes mosaïques.La beauté est déjà là, tu ne fais que la découvrir. Lache prise, chérie
-J'ai peur de voler en éclats
Il prends ma main et la porte à ses lèvres qu'il passe tout le long des points de suture qui vont de mon poignet à ma paume
-Au milieu des éclats, je te trouverai