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Critiques de Lily Brett (45)
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Lola Bensky

Lola Bensky/Lily Brett/Prix Médicis étranger 2014

Lola, tout juste vingt ans, travaille pour une revue australienne branchée rock et voyage entre Londres et New York pour interviewer les personnalités du rock : Jimmy Hendrix, Cher, Mick Jagger, Cat Stevens, les Who, Barry Gibb, les Bee Gees, les Doors, Jim Morisson, Brian Jones, Janis Joplin etc… Nous sommes alors en 1967.

Contrairement aux gens de son âge, Lola n’arrive pas à se détendre. Elle est obsédée par un problème de poids. En bref, elle se trouve grosse.

La plupart du temps Lola ne pense pas au sexe contrairement aux personnes qu’elle interroge et qu’elle fréquente. Elle se demande souvent où a pu passer sa sexualité. Son esprit est occupé essentiellement par son travail, ses régimes amaigrissants, son père Edek et sa mère Renia. L’attachement à ses parents est très puissant, des parents encore traumatisés par le passé :

« L’espace que la majorité des autres parents gardent disponible pour leurs enfants est chez eux occupé par le passé. » dit Lola qui ispo facto éprouve un besoin obsédant de revivre le passé de ses parents. Les allusions constantes à Auschwitz et son cortège d’horreurs émaillent le récit comme un leitmotiv.

Sa judéité cause du tracas à Lola : elle pense qu’elle n’est pas une vraie juive parce qu’elle ne fréquente pas la synagogue et suit ses parents qui ont rejeté Dieu après leur calvaire dans les camps.

Et puis arrive le festival de Monterrey avec toutes les idoles réunies.

Lily Brett, l’auteur, s’est largement inspirée de son expérience personnelle pour dresser le portrait de Lola. Elle est née en Allemagne en 1946 de parents polonais, comme Lola, rescapés des camps de la mort. Elle vit à Melbourne.

Ce roman nous fait découvrir certains côtés des idoles des années hippies, certes mais le récit manque un peu de punch.

Et on parle de régime, et on parle chiffons, et on parle beaucoup pour ne rien dire : cela ressemble à certains moments à du bavardage.

Plus tard on retrouve Lola à 63 ans : elle a maigri mais se sent toujours grosse !! Elle est mariée et a trois enfants.

Les phrases totalement insipides se succèdent comme :

« Elle trouvait que porter des lunettes de soleil la rendait plus intéressante, et elle les a gardées même si la cabine était peu éclairée. »

Un récit autobiographique réservé aux amateurs.



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Lola Bensky

On va poser l’cadre parce que pour moi c’est super important ici. J’ai pu lire un peu partout que Lola Bensky était une plongée dans l’Amérique des années 70, où t’en apprenais plein sur la vie de Mick Jagger, de Jimi Hendrix et de toute la faune Woodstockienne. Alors comme c’est un milieu que je connais super mal en dehors des fantasmes d’adolescents dû aux pochettes de vinyles des vieux je me suis dis « wah trop cool allez go ! ». Bin mon vieux, j’ai été encore mieux servi que ça.



Oui oké, il sera question de libertés sexuelles, de drogues, d’interviews de stars et de futurs rocks stars (Jim Morrisson, Cher, Mama Cass,..) mais ce roman ne contient vraiment que deux chapitres consacrés aux interviews des légendes de la musique.



Lola Bensky est avant tout l’alter ego de Lily Brett, fille unique de rescapés des camps de la mort en Pologne, ayant vécue toute son adolescence en Australie. Comme Lily, Lola est devenue journaliste à 19 ans pour un célèbre magazine rock à Melbourne et a fréquenté des musiciens à l’aube de leur carrière, avec qui elle a entretenu des relations toujours très professionnelle, sans jamais goûter à leur mode de vie, à cause de bons nombres de ses phobies.



Parce que Lola Bensky a comme beaucoup d’enfants de survivants des troubles liés à son éducation (le besoin constant de soigner les autres, de gros problèmes de nourriture,…).



Troublant, bouleversant, il y règne une ambiance qu’on retrouve dans le Maus de Spiegelman, quand Art décrit la façon dont ses parents vivent aujourd’hui. Des parents qui restent prisonniers du passé, parlant aux morts à voix haute pendant qu’ils font la cuisine, ayant la peur constante de toujours manquer de nourriture mais détester le fait que leur enfant grossisse parce que dans les camps, seuls les nazis étaient bien portants.



Lily Brett détonne dans ce décor, prise entre deux feux, celui de la mort, et celui de la vie qu’on doit mener comme bon nous semble. On s’amuse de voir à quel point Janis Joplin pouvait être franche, profondément humaine, tout comme Jimi Hendrix et Mick Jagger), on comprend l’admiration de Lola pour Mama Cass, parce que pour Lola, qui a toujours eu des problèmes par rapport à son physique, Mama Cass incarne tout ce qui la dérange mais qui a su néanmoins aller plus loin que son physique.



C’est aussi un combat de femmes mené dans un milieu très masculin, arrogant, d’adolescents balancés en freestyle dans le succès et qui pètent complètement les plombs, une jeunesse qu’on a souvent eu tendance à colorer sans tenir vraiment compte de la réalité.



Ça n’a pas du tout été la lecture musicale et instructive à laquelle je m’attendais, mais j’ai été agréablement surpris par la tournure qu’a pris le bouquin en cours de route.



Yapuka ! Bonne lecture les gars !

Sioux !
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Lola Bensky

Lola Bensky est grosse et maladroite et n'a absolument pas conscience de vivre la décennie musicale la plus excitante du moment.

Travaillant pour un journal musical, elle va rencontrer Mick Jagger, adorable et attentionné, Jimmy Hendricks, gentil et plein d'humour, Janis Joplin, torturée et amicale, Mama Cass ou encore Cher.

Dans le même temps, Lola lutte avec le souvenir des camps et avec sa vie parfois compliquée.

Une merveille d'humour et de tristesse que je vous recommande vivement.
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Show devant

Je suis tombée sur ce livre en jetant un oeil au Masse Critique de Babelio et j’ai été charmée par l’ambiance globale qui se dégageait tant du résumé que de la couverture en elle-même. Je l’ai donc choisi et j’ai ensuite été sélectionnée pour le recevoir en échange d’une critique. Je commence donc par remercier l’équipe de Babelio ainsi que la maison d’édition La Grande Ourse qui m’ont permis de découvrir une auteure qui, selon moi, gagne à être connue.



‘Show Devant’ raconte l’histoire de Ruth à qui son mari manque et qui doit s’occuper d’un père tantôt trop actif dans l’entreprise de sa fille, tantôt trop discret pour que cela ne cache pas quelque chose. Ruth découvre alors le projet délirant d’Edek, son incroyable papa, et va devoir gérer son excentricité ainsi que celle de ses deux amies.



L’histoire manque d’un brin de folie et ne brille pas par ses rebondissements mais elle n’en est pas ennuyeuse pour autant, et les personnages charmants et vrais sont la force de ce roman. Puisque le récit tourne surtout autour de leurs différentes personnalités et de leurs sentiments, on s’y attache inévitablement. Edek m’a beaucoup marquée, il m’a touchée à cause de ce qu’il a vécu, et je l’ai aimé pour bien des raisons. J’ai apprécié ses adorables fautes de langages, sa positivité et cette terrible énergie qu’il dégage en permanence. Mais l’adorer ne m’a pas empêchée de me ranger parfois (souvent) du côté de cette pauvre Ruth qui ne savait plus comment le gérer. Elle n’était pas aidée par ses enfants, son mari, son amie ni même son employée qui ne comprennent pas ce qu’elle reproche à son père et qui, eux, le trouvent formidable. Ils s’accordent également à dire que Zophia et Walentina sont elles aussi extraordinaires. Le problème ? Zophia est un peu trop proche d’Edek et cette romance n’est pas bien perçue par Ruth. Elle n’a rien contre l’idée que son père se trouve une petite-amie, mais l’extravertie Zophia à la forte poitrine n’aurait pas vraiment été son premier choix.



Aucun des personnages n’est parfait et aucun n’est détestable non plus, ils sont tous humains et le lecteur a le sentiment qu’il pourrait les croiser demain au coin de la rue, du coup ça les rend encore plus réels, presque palpables. On peut également se retrouver dans chacun d’eux et il n’est pas difficile de se plonger dans leur histoire car elle résonne d’une certaine façon avec la nôtre.



« Pourquoi ses enfants croyaient-ils qu’elle était la seule personne au monde qu’il fallait appeler dès que quelque chose clochait ? C’était peut-être une tendance universelle, cette façon de considérer sa mère comme le réceptacle de ses lamentations. »



Je n’ai pu que sourire en lisant ce passage car c’est toujours ma mère qui écoute mes plaintes parfois bien futiles, toujours elle que j’appelle dès qu’il m’arrive un petit tracas. C’est en ce genre de vérités que je me suis retrouvée et ce à de nombreuses reprises.



Concernant le style d’écriture, je l’ai trouvé agréable, posé et fluide. Sans être exceptionnel, il est quand même plein de charme et a su me conquérir. Alors même si je n’ai pas été totalement transportée par l’histoire qui manquait peut-être d’un peu de piquant, j’ai tellement aimé les personnages et le style, que je ne manquerai certainement pas de lire l’autre livre de Lily Brett, dont on m’a d’ailleurs dit du bien.



Je termine en disant que les recettes ajoutées à la fin sont une très bonne idée et que je les tenterai sûrement, (il faut lire le livre pour comprendre le lien), et que même si je comprends parfaitement le choix du titre français, que je trouve très adapté, j’adore le titre original qui a une réelle signification. Pour les futurs lecteurs qui ne comprennent pas forcément l’anglais, ‘You Gotta Have Balls’ signifie ‘Tu dois avoir les couilles’, dans le sens « Tu dois avoir le courage de faire ça », et ça prend tout son sens au moment où le projet d’Edek et ses deux amies prend forme. J’ai beaucoup aimé !



Je suis très heureuse d’avoir eu la chance de lire ce livre et de découvrir par la même occasion une maison d’édition et une auteure que je ne connaissais pas. J’ai passé un très bon moment avec cette lecture et je vous recommande de vous plonger dans ‘Show Devant’ dont les personnages ne manqueront pas de vous séduire.
Lien : http://plumebleuee.com/2016/..
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Lola Bensky

Une belle envolée dans les 60's, période clé de la naissance d''une génération d'enfants d'après guerre. Très attachant !
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Lola Bensky

J’ai trouvé ce livre profondément ennuyeux, au style plat et à la narration monocorde. Le personnage principal Lola Bensky, jeune fille quelque peu naïve et « godiche », mal dans sa peau, se laisse porter par les évènements de sa vie sans vraiment rien maîtriser. Toute son attention se porte sur ses problèmes de poids et les faux cils qu’elle a prêtés à la chanteuse Cher. Super important ! Il y a néanmoins quelques passages plus intéressants quand elle fait référence au passé de ses parents survivants d’Auschwitz. Bref, malgré toute ma bonne volonté, je n’ai pas dépassé la page 150…

Largement autobiographique, ce roman a reçu le Prix Médicis 2014 et a obtenu de très bonnes critiques presse.



Gwen (Conflans Sainte Honorine)

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Lola Bensky

Dans "Lola Bensky", la romancière australienne met en scène une héroïne née, comme elle, de parents rescapés d'Auschwitz.
Lien : http://rss.nouvelobs.com/c/3..
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Lola Bensky

Si vous aimez la musique des 60's et des 70's, si vous vous posez des questions pour savoir comment vivait une jeune femme anglo-saxonne en pleine révolution des mœurs et de la musique, précipitez-vous sur ce délicieux roman écrit par une auteure australienne.



Il vous plongera, avec une simplicité et un naturel confondants - bravo à Lily Brett qui scénarise ainsi sa propre vie avec le très léger décalage qui donne à son récit une force bien supérieure à une simple autobiographie ! - dans cette époque, comme si vous veniez de prendre une machine à remonter le temps !



Lire la suite de ma critique sur le site Le Tourne Page
Lien : http://www.letournepage.com/..
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Show devant

J’ai découverts ce livre un peu par hasard je dois le dire. C’est grâce à la masse critique de Babelio. Certes ce n’est pas vraiment mon genre de lecture mais pourquoi ne pas sortir de mes sentiers battus.

Show devant est l’histoire de Ruth, 54 ans dont le père, Edek qui quitte son pays pour venir vivre auprès de sa fille. Il vient l’aider dans son travail. Ruth a sa propre entreprise de correspondance et vient de se lancer dans les cartes à message personnalisé. Son père quant à lui est le gestionnaire des stocks, et quel gestionnaire. Ruth se retrouve avec une montagne de papier et des agrafes à profusion.



Le véritable point fort de ce livre est les personnages attachant. On retrouve des personnages que l’on pourra croiser tous les jours. Le personnage qui m’a vraiment marqué est Edek avec son langage bien à lui est son passé d’ancien déporté dans le camp de concentration. Ruth ne sait pas vraiment comment le géré et sa relation avec Zophia ne va pas arranger les choses. Quant à Ruth, cette femme s’épanouie vraiment dans son métier mais son père et l’absence de son mari la déstabilise.

L’ensemble nous donne un récit sur les relations père-fille, les relations amoureuses des personnes de 90 ans. On ne peut que succomber à ce récit. Mais ne vous attendais pas à avoir des surprises mais une belle leçon de vie.



La plume de l’auteur m’a vraiment plus. Elle est fluide et plein d’originalité. Je vais peut-être me laisser tenter par d’autres ouvrages de l’auteur. Je n’ai pas vraiment compris la couverture su livre qui pour moi n’est pas vraiment en accord.



J’ai aussi découvert une nouvelle maison d’édition. Je vais aller faire un tour dans leur catalogue pour voir si d’autre ouvrage.

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Lola Bensky

il est difficile de résumer ce livre...on pourrait parler de la vie d'une journaliste atypique australienne, dans le milieu rock.....



on suit les périples du personnage, comme on feuilleterait un magazine : les pages people, la rubrique santé régime, la mode, les conseils de bien être.....

c'est plaisant, le coté superficiel est là pour pallier la difficulté à ouvrir sérieusement les pages psychologie ! ;-))



on suit donc Lola la journaliste d'un pays à l'autre, elle surfe d'une interview à une autre, ,s'interessant aux quotidiens des stars rencontrées...

On prend l'avion avec elle, on se questionne- plus qu'elle ! - sur sa difficulté à gérer sa vie autrement qu'en se laissant porter par le courant....





Cela donne un roman facile à lire ou décousu, selon le caractère du lecteur et .....son goût pour les magazines féminins ;-)...



Ludique, plus sérieux qu'il n'en a l'air car, si la dame semble plus s'interesser à ses faux cils et à son tour de taille, c'est afin de ne pas se poser des questions plus sérieuses notamment sur la vie de ses parents survivants d'Auschwitz.

Les rencontres avec les stars et l'époque est également interessant...



un bon livre de vacances, pour ma part il m'a donné envie de découvrir une autre oeuvre de l'écrivain, ses poèmes...et de me plonger sur certaines biographie du monde musical
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Show devant

Ruth qui jusqu’à présent avait une vie bien cadrée se retrouve seule du jour au lendemain : son mari est parti pour le travail à l’autre bout du monde. Son père, vieux monsieur de 80 ans d’habitude si envahissant prend également ses distances et préfère partir à la découverte des petits restaurants de NY avec une Polonaise aux décolletés déconcertants.



Lily Brett tout en pudeur nous décrit une relation père fille sincère mais maladroite. On devine beaucoup de non-dits entre ce père excentrique et sa fille un peu rigide.



Ils ne se disent rien. Au détour de certains gestes, certains mots tout est dit. Même si Ruth a des difficultés à comprendre la nouvelle vie de son père, elle prend sur elle et le soutien.



A travers tous ces changements Ruth va se découvrir plein de ressources, elle qui craignait de ne pas être capable de se retrouver seule va enfin apprendre à se connaître.



Ce roman est très agréable à lire, c’est drôle et plein de tendresse. Et n’oublions pas un des personnages les plus importants de ce récit : New York.

New York et ses quartiers, ses restaurants, sa musicalité …. On a vraiment le sentiment d’y être (enfin je suppose), on sent les odeurs, les épices. Quand on « entend » Edek parler avec son accent on ne peut pas résister !
Lien : http://le-club-des-incorrigi..
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Lola Bensky

Un roman autobiographique d'exception. Lola Bensky rencontre toutes les stars de la fin des années 60 et en parle avec un simplicité déconcertante. Parallèlement, elle raconte l'histoire de ses parents rescapés des camps, mais surtout la sienne : celle de fille de rescapés. Comment survivre avec des survivants ?
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Show devant

Un livre à déguster pour son optimisme, l’amour retrouvé à tout âge, le lien père-fille, et la réconciliation entre les peuples. On y rit parfois. On y pleure aussi.
Lien : http://next.liberation.fr/li..
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Show devant

Dans Lola Bensky, premier roman de Lily Brett à être traduit en français, l’auteur nous contait les péripéties hilarantes d’une jeune australienne boulotte catapultée en plein Swinging London, dans un milieu rock dont elle ne connaissait rien et se retrouvait à recueillir les confidences des stars pour un magazine en vue. Lola était Lily.



Dans Show devant, Lily Brett continue à mettre en scène sa propre existence, sous les traits de Ruth, une femme new-yorkaise d’âge mûr qui a fondé, avec succès, une agence de cartes de vœux « psychologisantes ». Tout va bien pour Ruth. D’accord, elle s’inquiète pour sa ligne (c’est une ancienne grosse). D’accord, elle est névrosée (elle est américaine). Mais elle gère. Jusqu’à ce qu’elle fasse venir son père d’Australie. Edek a quatre-vingt sept ans. C’est un vieux juif veuf, d’origine polonaise, unique survivant d’une famille décimée à Auschwitz. Edek a une patate d’enfer. Malgré un anglais balbutiant (qui entraîne nombre de quiproquos désopilants), Edek veut tout voir, parler à tout le monde, s’occuper de tout et surtout de la gestion des stocks de l’entreprise filiale. L’argent n’a aucune importance. Il n’en a pas. Alors, pourquoi ne pas dépenser celui de Ruth, commander des stocks de papier toilette pour les vingt ans à venir et débarquer toutes les trois minutes dans son bureau pour vérifier la bonne marche de l’établissement ? De quoi faire péter les plombs à Ruth/Lily. Mais il est si gentil, si seul, si attendrissant. Et elle se sent tellement coupable. Puis, il ne manquait plus que ça, il décide d’accueillir chez lui Zofia et Walentina, deux dames polonaises rencontrées lors d’un pèlerinage sur la terre de ses ancêtres. Zofia a la soixante-dizaine pimpante et fait parfaitement les boulettes. Edek se met en tête d’ouvrir un resto. Il n’y connaît rien. Ruth tente de l’en dissuader. Elle sait qu’il court à l’échec. Le resto de boulettes fait un malheur.

lire la suite : https://blackrosesforme.wordpress.com/2016/10/08/show-devant-de-lily-brett/
Lien : https://blackrosesforme.word..
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Lola Bensky

Lola Bensky a 19 ans et entame une carrière de journaliste sous les meilleurs auspices : c'est les années 60 et l'explosion de la pop; Le livre démarre d'ailleurs avec une belle rencontre avec Jimi Hendrix. Il y en aura d'autres tout au long de l'histoire, toutes aussi marquantes : Mick Jagger, Jim Morrison, Cher, Janice Joplin, quelle belle galerie de personnages ! Mais Lola a deux soucis de poids au propre comme au figuré qui l'entravent dans son existence : elle lutte contre ses kilos en trop et contre le silence de ses parents qui ont été déportés et ont perdu dans les camps leur famille respective. Le poids de Lola est un sujet de discorde avec sa mère qui détestent les gens corpulents : dans les camps de la mort, seuls les nazis et les prisonniers qui les aidaient avaient de l'embonpoint.

Comment se construire auprès de personnes aussi traumatisées ? Malgré de multiples soucis de santé comme autant de séquelles de ce passé insurmontable (insomnie, agoraphobie, crises d'angoisse), Lola parviendra à mener une vie professionnelle et personnelle épanouie. C'est ce parcours que raconte Lola, le double de Lily Bret, avec beaucoup d'humilité, d'intelligence, de recul et d'humour aussi, tout en renouvelant notre vision des fabuleux musiciens qu'elle croise.
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Lola Bensky

Nous faisons la connaissance de Lola lorsqu'elle a dix-neuf ans et est journaliste pour un journal rock australien. Elle interviewe toutes les stars de l'époque, ce qui donne lieu à d'incroyables portraits, saisissants de naturel. C'est un premier aspect de ce roman, qui a priori ne m'attirait guère et qui pourtant m'a séduite rapidement.



Le deuxième aspect est lié aux origines de Lola. Ses parents sont tous deux des survivants d'Auschwitz. Elle est née dans un camp de transit en Allemagne, avant que la famille ne gagne l'Australie. Ce passé va peser lourdement sur toute la vie de Lola, Il faut dire que ses parents, Renia et Edek ne lui épargnent pas les souvenirs, à quatre ans elle sait déjà précisément ce qui se passait dans les chambres à gaz.



Autre tourment, Lola est trop grosse, surtout aux yeux de sa mère. Sa vie n'est faite que de régimes élaborés, commencés ou pas, suivis ou pas et son aspect ne la satisfait jamais.


Lien : http://legoutdeslivres.canal..
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Lola Bensky

Vu le résumé en quatrième de couverture, je m'attendais à quelque chose de l'ordre du people; une personne qui raconterait des détails croustillants sur telle ou telle célébrité. Mais pas du tout. Première surprise donc. C'est une journaliste qui travaille pour un magazine musicale, et elle enchaîne les interviews. Ces interviews ne sont pas communes et c'est là la deuxième surprise, parce qu'elles sont parsemées de références à l'histoire des parents de Lola qui ont réchappé des camps de concentration... et des conséquences sur la vie de leurs enfants. Et sur sa vie à elle Lola.

Intéressant, agréable à lire, mais parfois un peu long. Le message en filigrane reste le plus fort.

L'écriture, surprenante, nous donne l'impression de lire en ''je'', alors que c'est le récit de Lola. Mais Lily Brett transparaît par moment...
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Lola Bensky

C'est la biographie d'une femme né après la guerre dans un camp de transit. Ses parents juifs ne sont pas bavards, et son très triste d'avoir perdu toute leur famille. Un comportement qui va rendre cette femme angoissée. Le thème des survivants aux camps de la mort est traité avec pudeur, leur douleur est compréhensible. La référence au poids et aux calories est usante. Un livre agréable à lire mais sans plus, car parsemé de longueurs.
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Show devant

Livre avec un personnage touchant. Joli récit
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Lola Bensky

J’ai passé un sympathique moment de lecture avec ce roman… mais je dois avouer que je m’attendais à autre chose. Je pensais lire un roman pétillant comme il m’avait été décrit, et j’ai lu au final un roman extrêmement triste.



Commençons par les aspects sympathiques du roman. Son principal attrait réside dans les rencontres de Lola avec les stars du rock des années 60 : Jimi Hendrix, Mick Jagger, Mama Cass, Cher, Janis Joplin. Des portraits et conversations en toute intimité avec des légendes, moi, j’adhère totalement ! Sachant que le livre a une portée autobiographique, je me demande si ces propos ont été réellement tenus. Quand bien même ce ne serait pas le cas, je décèle une sincérité dans les lignes de Lily Brett, qui souhaitait à travers les pages de son livre, faire ressortir la personnalité de ces personnes. Et elle a réussi, avec brio !



Le roman aborde également la thématique très intéressante, et que je n’avais jamais vu à ce point exploitée, de l’héritage des enfants de parents déportés lors de la Seconde Guerre Mondiale. J’ai vraiment ressenti le poids qui pesait sur Lola, la manière dont le poids de son histoire familiale pesait sur elle, l’influence que les morts avaient sur sa vie de famille, et sur le coup porté sur les croyances de ses parents. L’autrice aborde avec beaucoup de pudeur les questions de religion et de tradition. Comment se construire et vivre sa vie dans une période de changement totale de moeurs, dans le milieu du rock’n’roll, au sein d’une famille si particulière ?



Je suis par contre plus mitigée sur l’histoire du roman en elle-même, qui est, ma foi, inexistante. A part nous expliquer la vie de Lola, aucun fil rouge ne vient agrémenter les chapitres. Et ça me manque, surtout quand on nous présente un livre que fait des allers retours temporels… De ce fait, j’ai trouvé que les passages d’interviews de stars du rock n’avaient au final pas de sens. Elles sont le prétexte à des réflexions de l’auteure sur son poids ou sur Dieu, mais rien de bien concret. J’ai limite trouvé que c’était un prétexte pour dire ‘J’ai interviewé telle et telle légende du rock »…



Lola Bensky est un roman intéressant, mais un peu maladroit dans sa forme, et qui tente de traiter d’une thématique très sombre par le biais d’interviews de stars du rock, ce qui ne m’a pas tout à fait convaincue.
Lien : https://matoutepetiteculture..
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