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Citations de Lily Haime (509)


J'explosai de rire. Il fera un bon motard. Autant dire qu'il ferait un bon mari, un bon parti. En somme, il avait l'approbation d'une bande de loubards qui n'étaient jamais d'accord d'ordinaire.
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Aime-moi lorsque je le mérite le moins, car c'est alors que j'en ai le plus besoin.
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Pourquoi tu m'as soigné quand j'étais blessé. Si aujourd'hui tu me quittes à nouveau avec le coeur brisé.
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Frappe !
Frappe, Gabriel.
Plus fort !
Encore !
No bajes los oros.
Quelques échos du passé.
Es-tu en colère, Gabriel ?
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Si je suis ce que je possède et que je perds tout ce que j'ai, qui suis-je ?
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Il s’éloigna et je soupirai. Pourquoi me faisais-je toujours avoir aussi facilement ?
Pourquoi ?
Sans doute pour des moments comme celui-ci. Pour le voir faire demi-tour et revenir vers moi. Le sentir poser ses lèvres sur ma joue.
Un baiser aussi bref qu’éphémère.
Mais un baiser quand même.
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– Devient un homme, Damien. Parce qu'Aliocha en est un depuis de nombreuses années. Et qu'il a besoin de quelqu'un de valeur à ses côtés. De quelqu'un sur qui il peut compter. Qui soit là pour lui et pour Nick. De quelqu'un de fort. Alors, demande-toi si, oui ou non, tu es cette personne-là.
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Je n'ai pas d'avenir. Je n'ai pas de vie. Je n'en veux même pas. Je sais qui je suis et il y a longtemps que je me suis fait une raison. Alors, ne vient pas tourner autour de moi en souriant, en cherchant à devenir mon ami. Parce que je serai incapable de ça. Et qu'au bout du compte, c'est toi quI subiras mes conneries. »
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Personne ne peut comprendre que cette brutalité c'est notre façon de nous aimer, de nous expliquer, de nous retrouver, de nous excuser, de nous punir, de nous abandonner.
Tout ce que je lui cède, il a su me le donner.
Tout ce que je lui avoue, il me l'a murmuré.
Tout ce que je regrette, il me l'a pardonné.
Tout ce que j'espère, il me l'a offert.
Tout ce que j'endure, il l'a déjà supporté.
Julien connaît la beauté de mon amour.
La noirceur de mon âme.
Le dessin de mes pensées.
Le goût de toutes mes larmes.
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Ce que je pense, c'est que cette guerre est plus trouble et bien moins définie que vous l'imaginez. Ce que je pense, c'est que les Alliés connaissaient l'horreur de la Shoah bien avant nous et qu'ils l'ont regardée de loin, attendant que ce soit "le bon moment" pour intervenir ; comme si le bon moment n'avait pas été l'instant exact où cette horreur a commencé. [...] Ce que je pense, c'est qu'on ne remerciera jamais assez les petites gens qui ont pris le risque de cacher ceux qui ont été si recherchés. Ce que je pense, c'est que nos héros ne portent pas d'uniformes. Que la politique n'est qu'un ensemble de mots et qu'on ne récupèrera jamais les absents, qu'ils soient mort sous les coups des Allemands ou sous les bombes des Alliés.
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- Si je dois mourir Engel, répétai-je, alors que ce soit par toi. Que ce soit sous ton regard. Promets-le moi.
Il ne le fit pas, préférant m'entraîner dans ce monde que nous avions créé pour nous y réfugier.
Il n'était pas parfait, ni même tranquille.
Mais lorsque nous nous y retrouvions, nous pouvions simplement fermer la porte et ne plus entendre les cris qui retentissaient de l'autre côté.
C'était peut-être un phare abandonné sur des côtes dangereuses.
Peut-être un bateau qui naviguait sur une mer turbulente, pris entre deux tempêtes.
Un simple moment où fermer les yeux et se laisser emporter par ce que certains appelaient l'amour. Et qu'ici, dans cette chambre, en ce mois de février 1944, n'était rien d'autre que notre plus belle aberration.
Notre plus grande déraison.
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Ce ne fut pas doux.
Ce fut un lâcher prise.
Ce fut une manière de pleurer enfin tous nos morts et toutes nos pertes. De hurler contre l'horreur, contre tout ce qu'on nous prenait, contre cette guerre. De frapper de toutes nos forces, pour expulser les colères qui nous bousillaient.
Et s'aimer quand même.
S'aimer malgré tout.
S'aimer à s'en rendre complètement fous.
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— Putain de merde ! Avec qui es-tu, Vicky ?
Si j'avais réfléchi un peu, je ne lui aurais sans doute pas parlé sur ce ton. Mais je n'étais certainement pas dans mon état normal, sans compter que c'était plutôt à lui de poser ce genre de question puisque j'aurais dû l'appeler depuis deux bonnes heures déjà.
— Tu m'entends, Vicky ? gueulai-je.
— Je t'entends très bien, espèce de soûlard.
Il devait se situer entre l'agacement et l'amusement teinté de moquerie.
— Tu veux que je vienne te chercher ? me proposa-t-il.
Oui, qu'il vienne. Qu'il me ramène.
Qu'il s'occupe de moi. Qu'il ne me quitte pas.
— Darius et moi t'en serions étrénel... éternite... éternellement reconnaissants.
— Tout ça, ouais ! gueula Darius en se penchant vers moi.
Vicky soupira et je regardai l'heure à ma montre. Il n'était que 23 heures. Nous n'avions pas eu besoin de beaucoup de temps pour nous mettre dans cet état.
— Où êtes-vous ?
— Au Local, bafouillai-je. Irish pub sur...
— Je connais, me coupa-t-il. J'arrive.
Il arrivait. Je souris comme un idiot et Darius en avala sa gorgée de travers.
— Je t'adore, Vicky, fis-je en raccrochant.
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« — Non, lui balançai-je.
— Si, répliqua-t-il.
Nos regards se braquèrent l’un dans l’autre avec la force d’un défi. Mais pas seulement. Dans ce regard-là il y avait la lueur du gamin de huit ans que j’avais rencontré, la détermination du jeune homme qu’il était devenu, l’humour de la personne qu’il était, une envie de moi que je ne comprenais pas, un besoin que je dise oui, même si je n’étais pas certain qu’il sache lui-même pourquoi c’était si important que je sois là ou non.
Mais ça l’était.
Ça l’était vraiment.
Alors je capitulai.
— Tu me fais chier, Niky !
Il rit en brandissant un poing en l’air.
Il s’éloigna et je soupirai. Pourquoi me faisais-je toujours avoir aussi facilement ?
Pourquoi ?
Sans doute pour des moments comme celui-ci. Pour le voir faire demi-tour et revenir vers moi. Le sentir poser ses lèvres sur ma joue.
Un baiser aussi bref qu’éphémère.
Mais un baiser quand même.
— À toute à l’heure alors, me dit-il en faisant un pas en arrière, les yeux braqués sur moi.
— Okay.
Il me fixa encore quelques secondes interminables et disparut vers le gymnase.
Je déglutis.
Mon cœurs battait si vite qu’il me faisait souffrir.
J’avais les mains qui tremblaient.
Et un sourire timide aux lèvres.
Un rire s’échappa d’entre mes lèvres et résonna dans le parking, de nouveau vide.
— Niky, dis-je doucement.
Pas pour qu’il m’entende, il était déjà trop loin. Mais juste pour le prononcer.
Juste pour le plaisir de le dire.
Pour cette sensation.
Niky… »
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« Vicky se tourna vers moi.
— Merci, Gabriel.
Il avait posé un coude sur le rebord de la fenêtre et son poing fermé soutenait sa tête qui dodelinait au rythme des mouvements de la voiture.
— Tu n’as pas à me remercier.
Il rit un peu tristement.
— Ça me plaît de pouvoir le faire, souffla-t-il en se tournant vers la fenêtre. Ça me plaît de pouvoir t’appeler et de savoir que tu vas venir. Ça me plaît que tu t’inquiètes, même si tu le fais en criant. Ça me plaît que tu sois là pour moi »
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Les raisons… Nous en avions tous des centaines derrière lesquelles nous cacher. Certaines que nous brandissions comme des armes. D’autres que nous utilisions pour obtenir gain de cause. Quant aux quelques-unes qui restaient, nous les gardions en stock pour les jours où nous aurions besoin de nous défiler.
Voilà à quoi se résumaient nos raisons ! 
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Les premières fois sont aussi fortes qu'éphémères.
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Que le temps soit venu pour un homme bien de quitter ce monde, ou qu'un prisonnier ait tranché la gorge d'un criminel de haut vol dans une prison sécurisée.
Au bout du compte, un voile se pose toujours sur le coeur de ceux qui restent.
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J'avais des bouquins qui débordaient des étagères de ma chambre, ce n'étais pas comme si je ne lisais jamais. Crystel m'avait donné le goût de ces évasions, de ces mondes de mots, de phrases et de ponctuations. De ces aventures qu'on ne connaissait qu'entre les pages d'une belle histoire.
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Je l’avais senti en moi, ce que j’avais de plus terrible ; tout se tendait vers cet endroit. Vers ce ring où des gladiateurs des temps modernes offraient leur rage comme un spectacle.
Il n’y avait pas de place pour les larmes.
Pas de place pour la peur.
Pour autre chose que la fureur qui frôlait chaque peau, qui faisait frémir chaque cœur.
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