Liv Strömquist

Une bande-dessinée rassemblant plusieurs résumés d'essai sociologique sur la place de la femme, des relations et de l'amour dans une société patriarcale et hétéro-normé.

C'est une bande-dessinée que j'ai mis un peu de temps à lire car on mange beaucoup d'information et il faut le temps des les ingérer.

J'ai apprécié cette remise en question de la société, des couples, et des normes avec lesquelles nous vivons.

Après j'ai trouvé qu'on survolé, et qu'on arrivait presque à la conclusion de Liv et que finalement je n'avais pas toute sa réflexion qui me permettait d'arriver à la même conclusion qu'elle. Et cela m'a légèrement gênée. Après je sais que si je veux en arriver aux mêmes conclusion qu'elle, je peux lire tous les essais sociologiques sur lesquels Liv Strömquist s'appuie.

Après ce que j'ai moins aimé, on a des constats qui ne sont finalement pas très reluisant et même assez déprimant, et donc ? Quelles sont les perspectives futures ? Comment peut-on améliorer les choses ?

Hormis ça, j'ai apprécié cette lecture, qui m'a à certain moment fait rire, mais j'en suis surtout sortie légèrement déprimée.
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Un peu déçue par ce nouvel opus de l'autrice que j'avais découverte avec l'Origine du monde. Contrairement à ce dernier titre, j'ai en effet trouvé le propos un peu confus, pas organisé.



En clair, on a du mal à voir où veut en venir Liv Strömquist et la lecture reste un peu anecdotique.

Tandis que j'avais l'impression d'avoir découvert des choses sur la représentation du sexe féminin à travers l'histoire et les civilisations précédemment, j'ai ici eu l'impression de lire quelques pensées liées à des femmes malheureuses, maltraitées, sans en tirer d'autre constat que l'amertume. Sans parler du chapitre sur les enfants qui pour moi n'apportait pas grand chose.

De façon documentée et analytique, Liv Strömquist invoque historiens, sociologues, philosophes et épisodes de la série Friends pour répondre à toutes sortes de questions existentielles.
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Liv Stromquist propose avec "L'origine du monde" un texte drôle et instructif sur la façon de concevoir le sexe féminin au fil du temps. Si je regrette que parfois elle compare des pommes et des poires (des sauts temporels ou géographiques trop importants à mon sens), il y a bien des des messieurs sérieux ou des jeunes femmes trop pudiques à qui cette lecture ferait du bien!

Liv Strömquist propose ici une chouette bd intelligente qui interroge et déconstruit le couple et sa place dans la société contemporaine. Un propos clair et bien échelonné partant de la popculture pour arriver à une généralisation intéressante sur la répartition "sexuée" de la société et ses représentations intimes. Pourtant, le propos militant risque d'en rebuter certains tant il est parfois, sous couvert de l'humour, violent. Il me semble donc que cet ouvrage ne prêchera que des convaincu(e)s mais tentez toujours de l'offrir aux célibataires désepéré(e)s ou aux fraichement largué(e)s, ça pourrait leur faire du bien

Tout est très bien expliqué, avec de nombreux exemples. J’ai vraiment apprécié ce côté là de l’oeuvre.



Le dessin ne m’a pas enchanté plus que cela, il est assez basique. Mais il va bien avec le texte, qui est sensé attiré bien plus notre attention. Je trouve que c’est très adapté, puisque ici le dessin est vraiment là pour illustrer le propos écrit.



Je vous conseille vivement cette BD d’une centaine de pages, qui met bien en avant les problèmes sexistes de notre société.
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Sur les relations hommes, femmes, sur l'amour, sur le couple, sur notre société et comment elle nous construit.

J'ai été biberonné aux films de Belmondo, aux séries Magnum, Starsky et Hutch, Albator.......... Et j'ai même pas trouvé ça bizarre que les filles étaient absentes ou potiches.

Alors la lecture de Liv Strömquist, ça décille pas mal même si ça pique beaucoup.

Une super surprise ! Preuve, s'il le fallait qu'un roman graphique peut-être ludique sur la forme et extrêmement bien documenté sur le fond. Il me fait songer à une sorte d'essai illustré. J'ai adoré cet ouvrage qui déconstruit plein de préjugés sur le sexe féminin. J'ai aimé sa manière d'explorer la multitude des perceptions dans le temps. Si je devais émettre une critique : je dirais que pour être absolument parfait, une édition revisitée qui inclurait aussi la ménopause serait top.

Très très cool. Les références scientifiques sont vraiment intéressantes et sous-côtées.



Sur l'exploitation hétéropatriarcale au sein du couple, je n'ai pas appris grand-chose. En revanche, sur l'amour, son traitement sociologique et du point de vue de la psychologie sociale, c'était passionnant. Assez révolutionnaire même.

La rose la plus rouge s'épanouit 🌹 est une bande desssinée essai de Liv Stromquist qui aborde plusieurs théories sur l'amour. Ça semble du vu et du revue mais le médium change beaucoup de choses ! Au travers de dessins caricaturaux au style assumé, l'autrice nous livre un panorama des théories sur le fait de tomber amoureux, ou de ne pas y tomber justement et pourquoi c'est le mal du siècle que d'être mal aimé.e ! Et puis, on parle de la vie de Leonardo di Caprio et c'est plutôt marrant !



J'ai bien aimé ses théories mais personnellement je crois que j'aurais aimé lire un essai plutôt que d'avoir une bd au style moyen, un peu dure à lire niveau typographie alors que le propos est super qualitatif, mais c'est aussi le principe d'avoir un médium différent ! 🌹



En tout cas, ce livre m'a permis d'avoir des débats avec tous ceux à qui je l'ai fait lire, ce qui est la meilleure qualité d'un bon essai pour moi !

Un beau loupé selon moi, j'ai vraiment eu du mal à terminer cette Bd. Le comble selon moi est que le souci vient de la forme et pas du fond.



Pour le fond, le contenu est intéressant, les thématiques, sourcées, sont pointues et bien développées.

L'anecdote introductive donne le ton et lance la lecture.



Petits soucis sur le fond quand même :

1. Les références permanentes à des célébrités, parfois inconnues ne m'a pas plu : il me semble inutile de préciser "machin l'a fait donc vous aussi, donc c'est grave OK ?!". Je trouve plutôt que les femmes victimes présentées auraient pu faire l'objet d'un ouvrage à part constitué que d'anecdotes...

2. Un ton absolument et désespérément moralisateur. Pourquoi ne pas amener un propos, amener le lecteur à réfléchir plutôt que ce ton de morale ? Parfois même le lecteur est pris à parti en le cataloguant d'entrée comme un vieux réac. Ça m'a rendu la lecture pénible.



Pour la forme :

J'ai trouvé dommage de faire une bd pour autant de texte... Un essai aurait selon moi été plus approprié et plus digeste !! Car ici les images n'aident pas, bien au contraire.

Et enfin, mais c'est personnel, je n'ai pas aimé le style de dessin.



Par contre j'ai apprécié de s'attaquer à des sujets aussi difficiles, en prenant un angle et en s'y tenant. Ce me semble être un exercice osé et fastidieux.

Je n'ai pas encore terminé ce roman graphique mais je n'adhère pas du tout.

J'ai du en lire à peu près 2/3. Le sujet est très probablement intéressant mais pour moi le graphisme utilisé dessert le propos, le tourne en ridicule et je ne parle pas de la densité de texte et du côté illisible de celui ci (écrit en tout petit, dans une écriture proche d'une écriture manuscrite et des références partout notamment au niveau de la reliure de l'ouvrage).



Ça n'est que mon point du vue et je sais que beaucoup de personnes l'ont adoré mais cet ouvrage n'est visiblement pas fait pour moi.

Je rattrape peu à peu mes lectures des célèbres bande-dessinées documentaires de Liv Strömquist, et je me suis cette fois-ci arrêtée sur La rose la plus rouge s’épanouit. L’autrice suédoise continue son travail de réflexion humoristique sur les relations amoureuses - principalement hétérosexuelles - contemporaines. Dans cet ouvrage, elle confronte la manière dont nous envisageons nos relations amoureuses avec nos modes de vie capitalistes : pourquoi sommes-nous parfois tentés•es voire incités•es à « chercher » toujours mieux ailleurs ? Pourquoi valorise-t-on tellement la « consommation » des relations chez les hommes, au point que l’image d’une femme très amoureuse est perçue comme extrêmement négative et peu envieuse ? C’est, entre autres, à ces questions que répond Liv Strömquist, en s’appuyant sur des exemples concrets, issus de la pop-culture (Leonardo di Caprio, Beyonce…), mais aussi sur des sociologues tels•les qu’Eva Ilouz, qui a beaucoup écrit sur le sujet. L’ensemble donne une BD doc très foisonnante, mais c’est le style de l’autrice ! Si j’ai eu du mal à parvenir au bout de cases bien trop chargées en texte à mon goût, j’en ressors néanmoins avec d’intéressantes réflexions en tête, et plein de pistes pour les mener à bien !


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Je ne m’attendais pas à une « analyse » signe par signe puis à l’étude de compatibilité amoureuse pour terminer sur une critique sociologique de l’astrologie et de ce que le regain d’intérêt pour cette pratique illustre de notre société. J’aurai préféré que la critique théorique se fasse tout le long de la BD mais je pense que d’autres personnes apprécieront au contraire, l’ironie et la relecture satyrique de la description des signes astros.



J’ai adoré le travail des couleurs

Une lecture comme je les aime ! J'adore Liv Stromquist. A chaque fois, il est question de sujets serieux traités de façon humouristique et ludique ! Le Kiff. Dans son dernier opus, on parle d'astrologie (oui c'est un sujet sérieux). Elle détaille chaque signe, analyse leur compatibilité en expliquant les logiques utilisées et ... Dans sa dernière partie, l'autrice explique pourquoi aujourd'hui encore, l'astrologie est aussi présente dans nos vies. Pourquoi cela fait sens pour certains... Pourquoi on en aurait besoin. J'ai complétement adhérer de bout en bout à ses propos grace à une certaine légèreté au début et puis, grâce à ces exemples fouillés.



C'est simple, Liv Strömquist m'instruit à chaque fois !



Si c'était si bien me direz-vous, pourquoi ne pas mettre un 5/5. Eh bien parce que la part narcissique de mon être a été déçue de ne voir dédier que quelques pages pour les poissons alors que les autres signes étaient beaucoup plus étoffés !! Donc j'ai été déçue. Donc 0,5 en moins. Oui, je suis ainsi.

Mais en fait, c'est quoi la beauté ? Qu'est-ce qui fait que certains sont considérés comme beaux et d'autres non ? Quels avantages la beauté a-t-elle procurée dans le passé et procure-t-elle désormais aujourd'hui ?

Autant de questions auxquelles Liv Strömquist répond avec force références théoriques et une touche d'humour. Une BD qui fait réfléchir sur notre propre rapport au physique et permet de mieux comprendre (entre autres) le succès international de stars comme Kim Kardashian et Kylie Jenner.

À découvrir !

Miroir, oh mon BEAU miroir, dis-moi qui est la plus belle ?



Kylie Jenner ? Léa et sa soeur Rachel toutes deux compagnes de Jacob ? Marilyn Monroe ? Kim Kardashian ? La maman de Blanche-Neige ? Sissi l'impératrice ?



Dans le palais des miroirs est un roman graphique passionnant qui nous invite à réfléchir sur notre rapport à l'image : cherche-t-on d'abord à plaire à soi ou aux autres ? Comment s'affranchir des impératifs d'une société qui a mis sur un piédestal l'apparence ?



En partant de célèbres destins féminins réels/inventés, Liv Strömquist analyse avec subtilité et ironie la rivalité féminine qui se déploie depuis des lustres au nom de la beauté, du culte de la minceur, du diktat de la mode, du refus de vieillir et de notre quotient de baisabilité.



Cet album est divisé en cinq parties :

🪞 La jeune fille au miroir (pourquoi toutes les filles veulent imiter Kylie Jenner) ;

👀 Les yeux ternes de Léa (la relation entre mon physique et mes chances de trouver l'amour) ;

📸 Les traces fantomatiques (la photographie et la standardisation de l'idéal féminin)

🍎 La maman de Blanche-Neige (le caractère périssable de la beauté)

🤦‍♀️ Le tableau tyrannique (le poids de l'image quand on vieillit).



L'autrice suédoise que je découvre avec ce livre développe ses remarques pertinentes en s'appuyant sur des concepts sociologiques : le désir mimétique de René Girard, le devoir de plaire féminin de Leif Runefeldt, les traces fantomatiques de Susan Sontag etc.



Liv Strömquist délivre plusieurs messages : il faut arrêter de se comparer aux autres et de déifier les stars ! Et surtout, il ne faut plus, en tant que femmes, se tirer dans les pattes : si une nana est belle et peut en tirer gloire et fortune, tant mieux pour elle ! Sororité, point.



Concernant le graphisme, il détonne ! Insertion de photos, omniprésence du texte, jeu sur les polices d'écriture, le tout dans un dessin coloré, expressif et très documenté.



Dans le palais des miroirs : une BD d'actualité bougrement indispensable !

L'autrice suédoise de bandes dessinées Liv Strömquist, notamment réputée pour son engagement féministe, s’intéresse dans sa nouvelle BD à l’astrologie, une tendance très visible sur les réseaux sociaux.
Lien : https://www.lesoir.be/506468..

Il s'agit du premier ouvrage que je lis de Liv Stromquist.

Il traite de la beauté féminine et des réseaux sociaux qui influent sur la perception du physique.



Chaque sujet est amené avec un exemple sur une célébrité puis des arguments sourcés.

Le fait que ce soit un roman graphique permet de rendre la lecture fluide et plus agréable.

Je n'ai pas l'habitude des non fiction et celle-ci m'a plu. Elle permet de mettre des mots sur des idées déjà en nous.

Ce qui n’est pas au goût de son éditeur, ou de sa mère, qui lui déconseillent fermement de s’aventurer sur ce terrain miné. En bonne Verseau, Liv Strömquist fait fi des avertissements et publie « Astrologie », un condensé d’humour céleste qui décrypte les caractères de chaque signe et leur compatibilité amoureuse.
Lien : https://www.madmoizelle.com/..