Une BD documentaire nécessaire sur le lien entre femmes, beauté et féminisme. Cependant, je me suis parfois sentie assommée sous beaucoup d'informations sans avoir une conclusion précise de tous ces éléments.
Bien que son sujet est vaste et compliqué, je trouve que cette BD est une bonne accroche sur la thématique et donne envie d'aller plus loin.
Commenter  J’apprécie         00 ![Dans le palais des miroirs par Strömquist Dans le palais des miroirs](/couv/cvt_Dans-le-palais-des-miroirs_6264.jpg)
Bien loin d'un album d' "Achille Talon", ou bien même d' "Astérix", "Dans le palais des miroirs" est un livre qui, selon moi, se range bien plus du côté des essais, que de celui des bandes dessinées.
Après "Les sentiments du prince Charles" et "La rose la plus rouge s'épanouit" (entre autres), l'autrice suédoise continue son oeuvre féministe, continuant à décortiquer le monde qui nous entoure.
Livre chapitré en cinq parties, Liv Stromquist nous amène à repenser nos visions et avis sur la notion d'idéal de beauté actuel. Cela passe aussi bien par des références historiques sur des personnalités phares (de Maryline Monroe à Sissi l'impératrice) que par des citations de philosophes et sociologues.
De mon point de vue, le résultat est légèrement mitigé. La construction par chapitres, l'illustration colorée à la police flamboyante, la thématique approfondie... font de cet essai une oeuvre riche, qui m'a plu. Pourtant, j'en suis restée relativement extérieure, attendant un je-ne-sais-quoi n'arrivant pas, et une légère lourdeur dans les citations, parfois trop longues à mon goût.
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Composée d'images et de dessins, le style de cette bande-dessinée m'a ravie. Ça ressemble à un album de scrapbooking bariolé. Je suis fan. Liv Strömquist nous fait état de son chemin de pensée sur un vaste sujet : le monde, l'économie, les gens. On ressent sa révolte, sa lucidité et son envie de changement.
Ce livre est très bien construit, extrêmement documenté. Les pages peuvent être lourdes en informations mais, si on fait des pauses, il est possible de s'imprégner pleinement du sujet. J'oubliais également de vous parler de l'humour sarcastique de cette autrice qui m'a fait ricaner en pleine lecture. J'adore !
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Encore une BD fantastique.
Sur l'image, la beauté, la femme,... l'homme aussi mais il semble mieux s'en sortir.
C'est bigrement instructif.
C'est super facile à lire.
Les dessins ne m'emballent pas trop mais la force de cette bd n'est pas là.
J'ai offert ce livre à ma fille. A voir ce qu'elle en dit ! Si elle le lit !!!
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Ce n’est pas le premier roman graphique que je lis de Liv Strömquist, mais le premier que j’achète. Et je suis ravie de l’avoir fait! C’est le genre de livre pour lequel on peut avoir envie de se replonger dans une partie spécifique de temps en temps, et qui donne également envie de lire les philosophes et sociologues cités.
A lire et à offrir, pour toute personne qui s’intéresse aux diktats de la beauté et aux effets des réseaux sociaux.
Commenter  J’apprécie         00 ![Les sentiments du prince Charles par Strömquist Les sentiments du prince Charles](/couv/cvt_Les-sentiments-du-prince-Charles_7326.jpg)
Amour et Patriarcat ne font pas bon ménage...
L’autrice suédoise Liv Strömquist part de l’exemple du Prince Charles pour dresser un portrait doux amer des relations amoureuses hétérosexuelles dans notre société patriarcale. A la question « Etes-vous amoureux ? » posée lors d'une interview peu après ses fiançailles avec Diana, le prince avait répondu : « Oui... Quel que soit le sens du mot amour... ».
Saisissant le prétexte d’analyser cette étrange déclaration, Liv Strömquist décortique de manière à la fois très documentée et très amusante le rôle traditionnellement endossé par les hommes et les femmes dans leurs relations. Elle part de situations de la vie quotidienne pour démontrer à quel point ces schémas patriarcaux sont ancrés dans nos moeurs. On ne s’en offusque même plus. Elle prend également l’exemple d’amoureux célèbres pour étayer ces propos. Par exemple Big et Carrie de Sex and the City ou bien Whitney Houston et Bobby Brown ou encore Picasso et Jacqueline Roque.
Cette BD dénonce la manière dont sont construits la féminité et la masculinité dans nos sociétés et cela depuis la nuit des temps. Elle démontre comment toute cette construction aboutit à ce que dans l’imaginaire collectif les femmes soient forcément associées au soin des autres et à l’empathie.
J’ai trouvé les dessins très originaux, des traits noirs et nerveux correspondant bien au propos.
C’est un ouvrage drôle, incisif mais aussi sujet à une réflexion passionnante.
Commenter  J’apprécie         00 ![Dans le palais des miroirs par Strömquist Dans le palais des miroirs](/couv/cvt_Dans-le-palais-des-miroirs_6264.jpg)
itation: « Comment, expliquer qu'une photo de Kylie, à amincie par des heures de fitness, aux pommettes sculptées dans ivoire et au fessier céleste, les gens/jeunes femmes n'éprouvent pas uniquement ce même sentiment de joie, de gratitude face à l'immensité de la création, que devant un coucher de soleil spectaculaire, une plage paradisiaque, ou un superbe perroquet ?»🧋
J'ai pris cette BD, car j'ai déjà lu les deux précédentes de l'auteur que je trouve drôle, mais qui nous pousse à nous poser des questions.
L'esthétique de ses bandes-dessinés est toujours très travaillée. J'aime beaucoup les différentes sortes de graphismes, de couleurs et d'esthétique, qu'elle prend soin de mettre dans son livre. Ce n'est pas simplement une bande-dessiné, c'est une histoire, une remise en question de la vie d'aujourd'hui. Ce besoin de s'afficher sur les réseaux sociaux, d'étaler sa vie en public… d'où nous vient-il ?
Toujours avec humour et avec piquant, Liv nous pousse à nous interroger sur quelque chose de notre vie quotidienne. Sur ce qu'il y en a de bien, ce qu'il y en a de mal.
Les images des réseaux sociaux, qui ne reflète pas souvent la réalité, nous nourrissent-elles d'envie impossible à assouvir ? Font-elles désormais partie des nouveaux codes pour la publicité ? Les réseaux sociaux transmettent-ils les codes de la normalité physique du « mince » tout comme les nombreuses publicités d'arrêt de bus ? Les rêves d'argents faciles et d'être influenceurs qui rentre dans la tête des jeunes sont-ils sains ?
Bref, c'est une étude sur les réseaux sociaux, comment on est arrivé là, est-ce que c'est du narcissisme, de l'égoïsme ? Elle donne son avis sur la question, sur ce qui est bien dans les réseaux et ce qui empoisonne notre vie.
J'aime vraiment le travail de Liv Stromsquist, j'ai donc passé un bon moment de réflexion avec cette BD, sans que ce soit « lourd » ! 🎏
Commenter  J’apprécie         00 ![La Rose la plus rouge s'épanouit par Strömquist La Rose la plus rouge s'épanouit](/couv/cvt_La-Rose-la-plus-rouge-sepanouit_6532.jpg)
Liv Strömquist se penche sur des questions liées à l’amour, au couple et à l’engagement. Elle décortique les relations amoureuses hétérosexuelles et analyse les comportements des femmes et des hommes, s'interrogeant notamment sur la fameuse « disparition de l'amour ». S’appuyant sur des textes philosophiques, littéraires et scientifiques, sur la mythologie, la pop culture et l’Histoire, les réflexions sont riches et pleines d’humour. J’ai notamment retenu les idées suivantes :
- Le lien entre disparition de l’amour et capitalisme, qui est responsable d'une rationalisation de l’amour et d'un comportement de consommateur vis-à-vis de celui-ci. La vision dominante qui valorise l’indépendance et le fait de considérer ses partenaires comme interchangeables serait liée à la société de consommation, ainsi qu’à un développement personnel qui survalorise l’auto-empowerement et l’ego immuable de l’individu, alors que tomber amoureux implique une métamorphose.
- La domination des valeurs dites masculines d'indépendance et de détachement émotionnel oblige certaines femmes à adopter ce même comportement pour gagner le respect des hommes.
- Au XIXe siècle, la masculinité s’exprimait par la constance et la capacité à s’engager. Désormais, le désir d’engagement n’est pas considéré comme viril pour un homme et est ridiculisé chez les femmes. J’ai apprécié la critique du mépris à l’égard des femmes qui expriment leur amour sans retenue.
Une BD très philosophique et pleine d’humour !
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La BD ne parle pas vraiment du Prince Charles ??
Elle parle du patriarcat, d'exemples et d'explications socioculturelles.
Elle est très bien documenté, et j'ai trouvé qq infos intéressantes mais dans l'ensemble, je ne m'y suis pas retrouvée.
Elle est un peu trop caricaturale à mon goût
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Une lecture nécessaire !
Non, la domination masculine ne va pas de soi !
Liv Strömquist, avec sa précision habituelle, son humour décapant, son regard critique vivifiant et créatif, nous propose de repenser les relations hommes-femmes à partir de cas concrets, et nous invite à changer de paradigme, en montrant que le fonctionnement dans lequel on accepte de rester est une construction qui peut être totalement revue, pour le bien-être de tous.
A. Boistard
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En voilà un graphique très intéressant. Il est complet, dense, riche et très bien documenté. L'autrice utilise l'humour et le dessin pour étayer des thèses réfléchies et poussées sur le concept de la beauté. C'est fascinant bien que dense, ça mérite une relecture ! J'ai vraiment aimé. le style m'a d'abord dérouté mais finalement ça m'a embarqué. C'est un essai-bd à mettre entre toutes les mains !
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J'ai ri à la blague récurrente du livre (seconde image, détail du dessin), qui m'a rappelé certains rendez-vous... Si vous passez par ici, je vous embrasse, je sais que vous étiez mal à l'aise aussi 😉
Le propos est donc sur l'amour : comment, qui, avec qui, pourquoi, quid de la monogamie ? Le passage sur l'exploitation masculine (Encore ? Oui) des pratiques amoureuses féminines est clair et intéressant. En gros, les femmes expriment leur amour en prenant soin de l'autre qui est alors tout gonflé de cette force de celui qui se sait aimé. Il peut alors shine bright like à diamond dans le monde extérieur 💎
Et la remise du prix du "petit ami le plus provocateur de l'histoire" m'a fait rire en grinçant des dents. On pense charge mentale, violences conjugales, effacement des compétences féminines et exploitation. Tout ça en parlant d'amour.
Commenter  J’apprécie         00 ![L'origine du monde par Strömquist L'origine du monde](/couv/cvt_Lorigine-du-monde_8649.jpg)
Essentielle sera mon qualificatif pour cette bande dessinée. J'ai entendu parler de Liv Stromquist à maintes reprises, notamment grâce au podcast "le cœur sur la table" qui la cite très souvent. Je n'avais jamais pris le temps de la lire car je partais avec des a priori, j'avais peur qu'elle soit trop extrême dans ses propos, trop clivante entre les relations hommes/femmes. Eh bien après l'avoir lue, cela m'a fait prendre conscience du caractère essentiel que revêt ce genre de BD, qu'on s'en fiche de la forme que prend l'auteur.e, et que l'important c'est le contenu. Avec beaucoup de références littéraires et historiques, beaucoup d'humour, de trash (et tant mieux), Liv Stromquist donne l'historique et la réalité de plusieurs sujets concernant la femme : le tabou sur le mots vulve, les tergiversations multiples sur le clitoris, le tabou sur les règles, et tout ça sur un temps très long s'étendant souvent à plusieurs siècles. On comprend beaucoup de choses, dont l'énergie brûlée par les hommes dans l'histoire pour s'épancher sur le sujet des femmes, donner leur avis à la place du notre. Cette critique n'a pas un but de propagation mais juste de transmission de prise de conscience.
A lire, par le plus grand nombre de personnes !
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Superbe graphique, tant par ses dessins que pour son contenu ! Un contenu de qualité, pédagogique, qui est d'une utilité considérable au 21ème siècle.
En effet, amis des réseaux sociaux, si vous voulez porter un point de vue plus critique et plus lointain sur les processus psychologiques qui œuvrent sur la toile, c'est le livre qu'il vous faut !
Identification, envie… rien de tel que de savoir comment tout cela fonctionne pour mieux s'en débarrasser (Ne dit-on pas que le savoir c'est le pouvoir ? )
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Amusant : ce livre parle de la beauté, avec un dessin franchement laid (je ne suis pas la seule a le dire !)
Malgré cela le propos fait mouche, les thèses reprises par l’auteure sont rendues parfaitement compréhensibles, elle décortique très efficacement la dictature de l’image et des réseaux sociaux.
On a envie de fermer son compte Instagram pour toujours !
Ce livre devrait être étudié dans les écoles.
j’ai particulièrement aimé la séquence sur Marylin, objectivée à l’infini par le photographe et les médias.
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Une nouvelle bande-dessinée (/essai) passionnante signée Liv Strömquist.
Elle s'attaque aujourd'hui à la beauté réelle ou imaginée, mais toujours porteuse de sens.
Elle ne se contente pas d'interroger les origines des standards de beauté mais questionne leur invention et tente d'expliquer l'intérêt qu'ils eu ont eu dans les sociétés passées et actuelles.
Mais au delà de tout cela elle explore les ressentis des femmes, face à ce coup du sort (on est belle ou on ne l'est pas, ou un peu). Et cela fait du bien de sortir de l'injonction du "la beauté est intérieure", "on peut tous être beau si on le décide", etc. Et cette objectivité, enfin sur papier, fait vraiment du bien.
Attention néanmoins à quelques redondances avec l'un des opus précédents : Les sentiments du prince Charles, pour ce qui concerne le mariage au fil des siècles.
Mais gros coup de coeur sur la vie de Sissi l'impératrice, si loin des clichés télévisuels.
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Dans ce documentaire dessiné, Liv Strömquist s’attelle à déconstruire mythes et légendes autour du sexe féminin.
Elle creuse pour mieux comprendre de quelle manière les hommes ont construit tout un folklore pour mieux invisibiliser les organes reproducteurs féminins et à fortiori celui du plaisir, le clitoris.
Ont comprend pourquoi et comment cette construction sociale a été utilisée pour que les femmes occupent la place qui leur a été désignée et ainsi laisser aux hommes celles de choix.
La lecture idéale pour découvrir l’autrice.
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