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Critiques de Livia Meinzolt (97)
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Le bruit des pages

C'est très mitigée que je referme ce roman !



Dans un premier temps, j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire et la première partie m'a semblé longue, très longue (j'ai même failli abandonner) ! Et puis, d'un coup, il a cette deuxième partie qui a donné un élan à ma lecture et que j'ai lu d'une traite tout en devinant le dénouement du roman... Puis, est arrivée la troisième partie et là, l'élan est retombé et j'ai tenu bon pour finir ma lecture !



Personnellement, j'ai trouvé les histoires passé et présent beaucoup trop similaires pour vraiment entrer dans chacune d'elles !

Côté personnages, j'ai eu beaucoup de mal avec le personnage féminin du présent et je n'ai pas ressenti dans son comportement son amour de la Russie. Par contre, j'ai aimé suivre les questionnements du personnage féminin du passé pour sortir du destin qui lui était tracé !



Alors qu'il y avait matière à avoir un joli côté historique, j'ai trouvé le fond de l'intrigue assez pauvre et je trouve dommage que ce pan de la Révolution Russe ait plutôt été survolé alors que j'aurai aimé le découvrir encore plus dans la partie historique !

Enfin, il y a tout cet enchaînement de références et extraits de titres de grands auteurs russes au fil des pages. Et là, je reconnais les avoir souvent lu en transversal car il y en avait beaucoup trop à mon goût... Et, aussi, parfois je les ai trouvé sans rapport avec ce que je venais de lire !



Un roman qui, à la base, avait tout pour me plaire mais qui me laisse un sentiment d'inachevé...
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La bibliothèque du manoir

c’est la première fois que je lisais un livre de ce genre et j’ai vraiment aimé lire chaque soir mon petit conte avec ma tisane et ma musique de fond parfois ! (Tim Burton themes pépite pour ces lectures !)



L’objet livre est vraiment sublime , je trouve le toucher très agréable et les illustrations avant chaque histoire étaient très belles et résumaient bien le thème !



J’ai été subjugué par la moitié des histoires , d’autres m’ont laissé un peu sceptique , peut être n’étais je pas dans le bon mood ..

En tous cas je vous conseille cette lecture totalement dans le thème autonomal
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Le bruit des pages

Ce livre est l'histoire du passé dans le présent et inversement. On navigue entre Paris et la Russie pour y suivre les aventures d'Eva, Polina, Dimitri, Sasha, Sergeuï, et Vitya.



J'ai aimé le fond de l'histoire, mais j'ai eu beaucoup de mal avec la forme. A mon sens, trop de longueurs, de descriptions pour essayer de poser les ambiances de chaque scène. En plus, étant complètement novice dans l'histoire et la langue russe, j'ai trouvé quelques oassages vraiment longs. Pour moi il y a aussi trop de citations, d'extraits de poèmes, livres. Il y a plusieurs fois où je me suis demandé s'ils étaient mis pour remplir de l'espace où pour apporter quelque chose au roman. Je me suis doutée du dénouement au cours de la 2ème partie et forcément la fin a été longue à arriver pour n'en être pas surprise.



Bref, entre ce livre et moi ça n'a pas matché, mais je félicite l'autrice pour le travail de recherches qu'il a dû exiger.

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Le bruit des pages

Ce titre accrocheur, une couverture si belle, tout ça devait présager un bon roman.



C’est un roman que j’ai refermée un peu avec soulagement. Le début était bien, c’était prometteur mais au fil des pages, j’ai commencé à ressentir de l’ennui.

De l’ennui du fait à trop de longueurs, des références littéraires, trop de philosophie, je me suis un peu perdue au milieu de tout ça.



Et pourtant je l’ai terminée parce que sans ça, c’est une belle histoire que nous raconte Livia, une histoire d’amour ou se mêle passé et présent, Paris et la Russie.



Sans doute que ça aurait pu être un coup de cœur, si il n’y avais pas eu toutes ses parties qui ont alourdies ma lecture, mais ça n’a pas été le cas.



Alors attention ce n’est que mon avis,à vous de vous faire le votre.

Car comme on le dis souvent «  il en faut pour tout les goûts » .
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Le bruit des pages

En lisant la 4ème de couverture, j'ai constaté que ce roman regroupait tous les ingrédients nécessaires pour me plaire !!



L'ambiance russe étant différente de mes lectures habituelles, j'avais hâte de m'y plonger.



J'en attendait beaucoup de cette lecture ... Trop visiblement.



Le rythme de l'histoire est lent tout comme l'évolution des personnages et de leurs relations rendant ainsi difficile ma lecture.



Les vingt dernières pages étaient réellement prenantes et si l'intégralité du livre avait été comme ça ma lecture ne serait pas passée loin du coup de coeur.
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Le bruit des pages

LE BRUIT DES PAGES de Livia Meinzolt publié chez Charleston



Premier roman de l’autrice, prix du livre romantique 2019

C’est un abandon pour moi, hélas je n’ai pas réussi à rentrer dans cette histoire aussi poétique soit-elle.

Trop lourd, trop de noms d’artistes et auteurs russes avec de trop longs résumés de leurs œuvres. L’histoire se mélange à l’histoire.



J’ai lâché le livre un peu après la deuxième partie.

Peut-être n’était-ce pas le bon moment pour moi,

Je lirai quand même son deuxième roman qui est dans ma pal lui aussi.
Lien : https://instagram.com/descha..
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Le refrain de l'aube

C'est parti pour un voyage fascinant et rempli d'émotions.

Dans le présent nous sommes aux côtés de Riley qui part à la recherche de son père et dans le passé, nous découvrons l'histoire de Marianne sa mère, en Inde qui nous raconte sa rencontre avec Nobody.



J'ai beaucoup aimé cette double narration pour mieux comprendre le présent, les passages s'enchaînent bien, ce qui rend la lecture très fluide.



Livia Meinzolt a cette capacité à nous faire ressentir chaque moment vécu par ses personnages de façon intense.

C'est ce genre de roman que j'adore et qui me marque longtemps après l'avoir terminé grâce aux émotions ressenties.



Une très belle lecture que je recommande
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Le bruit des pages

Un roman très poétique et très romantique. L'écriture est magnifique, une histoire d'amour inscrite dans la Grande Histoire et dans deux époques différentes dans la majestueuse Russie.



Pourtant la magie n'a pas fonctionné. Les personnages d'Eva et Polina m'ont exaspéré. Les références systématiques aux poètes et philosophes quoiqu'il arrive étaient épuisantes.



Une belle lecture que j'ai trouvée fastidieuse.
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Le refrain de l'aube

Mon dernier voyage littéraire de l’année vient de se terminer il y a quelques instants avec ce roman.



J’ai voyagé entre l’Irlande et l’Inde. J’ai pu faire des rencontres et découvrir de beaux paysages malgré l’émergence de drogues (rassurez-vous je n’ai rien consommé ni bu).



J’ai fait la rencontre deux êtres en Inde qui se sont trouvés, ajustés, apprivoisés pour ne faire qu’un en 1999. Cet univers hippie fut une vague de fraîcheur pour moi.



Puis, j’ai fait la connaissance d’une jeune fille en 2019. Libre qui vit la vie à pleine dents lors de son voyage en Irlande avec sa meilleure amie. Plus qu’un voyage festif, il va être un voyage de découvertes pour briser le secret de sa vie.



J’ai été touchée par l’histoire de Nobody et par celle de Suzie. Les mots sont si bien posés et j’ai été transportée dès les premières lignes.



L’histoire est prévisible. Néanmoins, il est bien, des fois, de se laisser bercer par les mots et les histoires pour des moments de détente.



J’ai très envie de découvrir Le bruit des pages.



Je vous souhaite de très bons moments pour ce dernier jour de l’année

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La bibliothèque du manoir

« Quelque part à la lisière des rêves les plus étranges et des fantasmagories de l’esprit, il existe un manoir oublié de toutes et de tous, bâti dans le plus grand secret derrière une forêt des ombres. Auréolé de brume et de mystère, ce manoir a choisi l’atmosphère particulière de l’automne pour vous ouvrir ses portes…

[…]

Si vous lisez ces lignes, c’est que vous avez décidé de répondre à une invitation. Ou que vous vous apprêtez à le faire.

Alors venez, osez, entrez…

Nous vous souhaitons la bienvenue au manoir! »



La Bibliothèque du Manoir, Collectif @twinkleeditions



L’automne frappe à la porte, le vent froid s’infiltre, la pluie glacée frappe le carreau… rien de tel qu’une ambiance de saison pour lire ces dix contes victoriens écrits par plusieurs autrices et auteurs qui n’ont pour seul objectif que de nous transporter dans un monde étrange et fantasmagorique, peuplé de créatures et sortilèges, de portes qui grincent et de courants d’air, de brume et de pénombre… un univers propre à la semaine du 31 octobre!



« Connaissez-vous le mythe des loups-garous qui deviennent des meurtriers incontrôlables à la pleine lune? Eh bien, imaginez que le sort du Souffleur de Lumières était, en quelque sorte, semblable au leur.»



Chaque conte recèle des trésors d’enchantements, de maléfices, de peurs… mais de charmes aussi! Ma prédilection allant au conte de @laetitia.arnould Le Souffleur de Lumières.



« Il est des histoires, étranges ou familières, qui n’ont d’autre prétention que celle d’être racontées. Elles s’affranchissent des codes et des lois, semblent parfois hors d’atteinte, hors d’haleine, hors du temps. Sans le savoir, pourtant, elles s’inscrivent dans la mémoire populaire et refont surface dans les souvenirs jaunis, avec la même ténacité que le vent qui, d’octobre à décembre, emporte les feuilles d’automne.

À mon humble avis l’histoire du Souffleur de Lumières est de celles-là.»



Certains contes égrènent aussi quelques références littéraires, tel celui de @jeremy_angelo.books



« Victor Hugo, Alexandre Dumas, Jules Verne… la liste de génies d’Outre-Manche est longue. Même si Octave n’a pas trop le cœur à discuter littérature… »



Un recueil à découvrir! 👻
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La bibliothèque du manoir

Histoire de rester dans le mood automnale, "La Bibliothèque du Manoir" a accompagné mon mois d'octobre avec dix contes à l'ambiance spooky/victorienne. Ne réunissant que des auteurs français (dont certains que je connaissais déjà, comme Ellie. S. Green, ayant rédigé "Steam Sailors"), c'est une belle initiative que nous a réalisé la Twinkle Editions.



On ajoute à cela que l'ouvrage est un magnifique objet, avec de superbes illustrations, et l'atmosphère est posée.



Tous les soirs, j'ai donc lu un conte de ce recueil, et ce jusqu'à Halloween. C'était mon petit rendez-vous sous la couette, comme quand je m'amusais à me créer des histoires d'horreur étant enfant.

Certains contes étaient enchanteurs, d'autres donnaient le frisson... Si j'ai apprécié toutes les nouvelles dans l'ensemble, je dirais avoir eu des petites préférences pour "Le Bourreau des Coeurs Eplorés" de Johanna Marines et A.J. Twice, et "La Fabrique Mécanique" de Camille Montgolfier, que j'ai trouvé vraiment originaux, et dont j'ai tout particulièrement apprécié la plume.



Hâte de lire "Là où réside l'hiver" de Laetitia Arnould lors des mois froids à venir !
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La bibliothèque du manoir

Je tiens à remercier les éditions Twinkles pour leur envoi des livres de la campagne ulule en parfait état et de m'avoir fait découvrir pas mal d'auteures, auteurs à la plume si addictive, que de plaisir de se plonger chaque jour dans un conte et surtout lire un livre bien illustré.



Dans Freak Show on y retrouve Eliott qui suite à un incendie quitte la ville de Sheffield et prend le train jusqu'à Birmingham, il ne se doutait pas qu'il allait tomber sur des monstres d'un freak show. Tout en cachant ce qu'il à fait la haut, il intègre ce freak show et il ne sera pas le seul à avoir des secrets.



Dans Le souffleur de lumières, l'histoire se déroule à Londres en octobre 1858 et on y retrouve comme le montre si bien le titre un souffleur de lumières qui vit la nuit, mais qui connait vraiment son histoire? Personne à part cette petite fille au violon errant sur les docks, bas-fond de la capitale, où sur les rives de la Tamise.



Dans le Bourreaux des cœurs éplorés, on y retrouve Ivy Lunacy qui suite à la mort de son mari va tomber amoureuse de la mort elle même. Elle est envoûtée par Mr Heartless. Elle va tout faire pour passer, repasser une ou plusieurs nuits dans ses bras.



Dans Sa voix au delà des voies, on y retrouve romane qui inaugure une ligne de chemins de fers en 1845? étant invité par son oncle. Elle ne se sera jamais doutée qu'elle tombera sur une drôle de créature lui faisant peur mais qui la guidera vers son rêve d'écrivaine.



Dans La fabrique mécanique, on y retrouve Louis Edouard qui lors d'un voyage entre la pension britannique et la maison de famille des Beaumont, lorsqu'il arrive avec une voyageuse à Beaumont tombe sur une ville remplie d'automates. et ces fameux automates servant les habitants se sont libérés.



Dans East End, l'histoire se déroule à Londres fin septembre 1888, on y retrouve Stanley qui se croit fou vu qu'il parle à des drôles de créatures. Sauf que Drake un ami imaginaire de son enfance l'appelle au sujet des meurtres dans les bas-fonds de Londres et le meurtrier vise que des farfadets, dragonnets ou fées.



Dans L'Amphytrion, à Manchester à la fin du XIXème siècle on y retrouve Octave qui offre l'hospitalité pour converser avec lui, si vous avez faim n'hésitez pas à vous rendre chez lui et régalez vous chez L'Amphytrion.



Dans Vous montez mademoiselle, on y retrouve Gabrielle qui rentre chez elle, sauf qu'elle va mettre la main sur le journal de Jeanne, une mystérieuse parente qui nous parle de voyage à bords de trains fabuleux. Qui était elle? Ces fameux trains n'étaient ils que le fruit de son imagination?



Dans Un songe d'automne, on y retrouve Abigail qui se voit engager au manoir des Grays. Elle doit veiller sur un homme ayant un mal étrange. Et plus elle passe de nuits à son chevet plus elle se rend compte que cela dépasse tout ce qu'elle imaginait jusque là. Quel mal ronge cet homme?



Dans le dernier conte La boutique de souvenirs d'Isadora, chaque 31 octobre les esprits déposent à Isadora des souvenirs à transmettre à leurs proches. Sauf qu'un jour le souvenir d'une jeune fille potentiellement en danger est retrouvé et il va falloir faire vite.



Un magnifique recueil de contes bien illustré avec diverses histoires si prenantes les une que les autres à lire et relire chaque années à l'approche d'Halloween.



Si vous aimez les contes particuliers, gothiques et inédits c'est ce livre qu'il faut lire.
Lien : https://myreadbooks.over-blo..
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La bibliothèque du manoir

J'avais envie d'une ambiance automnale et d'histoire courtes : ce recueil de contes est idéal pour la saison ! En plus d'être un bel objet-livre, il m'a transporté dans 10 histoires de 13 plumes différentes pour valoriser l'esthétique victorienne et célébrer les bons et mauvais côtés de cette époque. Bienvenue au manoir !



Mon avis général sur le recueil :



Côté esthétique, l’ouvrage est très soigné : couverture rigide, reliure au fil, papier épais, jolies illustrations qui collent bien au thème. C’est un livre que l’on a envie de garder dans sa bibliothèque et qui ravira les collectionneurs de belles couvertures.



Au niveau du contenu, l’ensemble des contes est cohérent au niveau de l’esthétique victorienne et en ce sens il tient ses promesses. On passe de Londres à la campagne brumeuse, de Manchester à Birmingham, dans les bas-fonds comme du côté des belles demeures aristocrates. Il se dégage de l’ensemble du recueil une sorte de mélancolie, que l’on pourrait retrouver chez Dickens, et peu d’histoires ont une fin très joyeuse ce qui renforce leur côté victorien. En effet, qu’ils soient pauvres ou riches, les personnages principaux sont en général assez malheureux dans leur vie. Le thème du jeune aristocrate rebelle qui ne souhaite pas suivre les traces de ses parents est assez récurrent, tout comme celui des trains, promesse de voyage ou de nouveau départ. Seule une histoire fait exception en introduisant du Steampunk et en situant son action en France (= La Fabrique Mécanique).



Concernant les genres des contes, en plus de l’esthétique victorienne, on retrouve du policier, du surnaturel, du fantastique, et même de la romance. Le Souffleur de Lumières apporte aussi un côté Légende Urbaine, qui s’inscrit totalement dans le conte.



Il y a 10 histoires, et 13 auteurs et de ce point de vue des styles très variés. A mon sens, autant le recueil garde une cohérence de thème autour du conte victorien, autant ce n’est pas le cas pour les styles d’écriture. Mais pour autant, cela ne gêne pas la lecture et cela permet de découvrir des auteurs inconnus, ce que j’ai beaucoup apprécié. Le seul bémol que j’ai trouvé à l’ensemble, est qu’après lecture, j’ai éprouvé des difficultés à me souvenir de chaque histoire excepté la dernière. J’ai dû relire le début de chaque conte pour rédiger cet avis. Ce qui me laisse à penser qu’il manquait peut-être quelque chose à chaque conte pour me marquer suffisamment et m’en souvenir.



Mon avis pour chaque conte :



FREAK SHOW, PAR ELLIE S.GREEN

Résumé : Après avoir déclenché un terrible incendie, Elliot fuit Sheffield et prend clandestinement un train pour Birmingham, où il rencontre les monstres d’un freak show itinérant. Tout en cachant son acte criminel, Elliot intègre la compagnie et va vite comprendre qu’il n’est pas le seul à avoir des secrets.



Mon avis : Ici l’autrice nous emmène dans un orphelinat effroyable où Elliot commet des vols ou des bêtises pour améliorer le quotidien des autres orphelins plus jeunes que lui. Elle dénonce en parallèle les conditions de vie des orphelins dans les institutions victoriennes. C’est sa bévue de trop qui va obliger Elliot à fuir et à rejoindre malgré lui un cirque de curiosité, un Freak Show, afin de survivre et de se trouver un nouveau foyer. L’histoire est racontée du point de vue de l’enfant et de ce qu’il perçoit du cirque, ce qui renforce le côté mystérieux et fantastique de son aventure. Car il s’agit d’un cirque spécial, à la fois repoussé par les religieux à cause des « créatures » qui y sont exposées, ostracisé par la population qui y voit des personnes contre-nature, mais aussi l’objet d’une curiosité morbide qui lui permet de vivre de sa différence. Les membres du cirque apparaissent toujours très polis avec le reste de la population car c’est le seul rempart qu’ils ont trouvé pour survivre. Au fil de l’histoire, Elliot va découvrir les secrets du cirque et en apprendre sur lui-même. Un joli rebondissement survient en fin de conte, que je n’avais pas vu venir ! Un conte sur la différence et le deuil.



LE SOUFFLEUR DE LUMIÈRES, PAR LAETITIA ARNOULD



Résumé : Octobre 1858. A Londres, le Souffleur de Lumières fait régner la nuit. Il est le pendant sombre de l’allumeur de réverbères, ou son descendant maudit. Mais qui connaît son histoire ou son vrai nom ? Personne, à part peut-être cette petite fille au violon, qui erre sur les docks, dans les bas-fonds de la capitale et sur les rives de la Tamise…



Mon avis : Le Souffleur de Lumière apparaît comme une légende urbaine dans ce conte. L’histoire est racontée par un narrateur extérieur qui analyse les actions du Souffleur et sa transformation progressive au contact d’une mystérieuse petite fille. J’ai beaucoup apprécié l’ambiance tout à fait victorienne de ce conte qui nous plonge dans un Londres brumeux, aux côtés d’un personnage fantastique tiré tout droit d’un cauchemar. La petite fille apporte une touche d’humanité et d’histoire dans ce conte, même si elle ressemble beaucoup à la petite marchande d’allumettes. Un conte sur ce qui nous guide dans la vie et sur les légendes de Londres.



LE BOURREAU DES CŒURS ÉPLORÉS, PAR A.J TWICE & JOHANNA MARINES



Résumé : Suite à la mort stupide de son premier mari, Ivy Lunacy tombe sous le charme de la Mort elle-même, personnifiée par l’envoûtant Mr Heartless. Dès lors, elle n’aura de cesse de tout tenter pour revivre une nuit -ou plusieurs – dans ses bras. De l’amour à la folie il n’y a qu’un pas… ou plusieurs trépas.



Mon avis : C’est l’histoire qui m’a fait le plus sourire face aux manigances du personnage principal féminin, prête à tout pour une nouvelle nuit de folie avec la Mort. Ivy est une vraie garce, une mante religieuse, une veuve noire. Tout ce qui l’intéresse, ce sont des maris vieux, riches et qui meurent assez rapidement. La mort de son premier mari est juste improbable, mais les autres sont hilarantes. J’ai adoré les subterfuges qu’elle utilise pour ne pas se plier aux devoirs conjugaux avec ses légitimes. Quant à la mort, on la sent blasée devant cette folle dont elle n’arrive jamais à retenir le prénom et qu’elle s’efforce de ghoster tant qu’elle le peut. Mais rira bien qui rira le dernier. Je n’avais pas vu venir le final qui m’a bien surprise. Un conte sur la vénalité et l’amour fou aux conséquences désastreuses.



SA VOIX AU-DELÀ DES VOIES, PAR NANCY GUILBERT



Résumé : Romane est invitée par son parrain, le riche industriel Gordon Perkins, pour l’inauguration d’une nouvelle ligne de chemin de fer, en 1845. Elle ne peut se douter qu’elle va y rencontrer un personnage très singulier qui, s’il lui inspirera de la peur, la guidera d’une manière inattendue vers son rêve d’écrivaine…



Mon avis : Ce conte est une histoire de fantôme… de trains ! La première partie est l’histoire de Romane qui va vivre une expérience surnaturelle dans un train où elle a été invitée. La seconde partie est le roman que Romane va écrire suite à cette histoire et va propulser sa carrière d’écrivaine, chose impensable à l’époque victorienne (il fallait emprunter un nom masculin pour pouvoir être publiée et écrire pour une femme n’était pas très bien vu). J’ai aimé les piques lancées par Romane sur son oncle et sa tante richissimes qui l’invitent pour montrer qu’ils font oeuvre de charité auprès de leur propre famille. J’ai apprécié l’histoire du fantôme et des circonstances de sa mort qui dénoncent une industrialisation à l’extrême, au détriment des ouvriers. Pour autant, je n’ai pas vraiment frissonné face au surnaturel, peut-être parce que Romane elle-même n’avait pas trop peur (?). Néanmoins, la description des manifestations fantomatiques dans l’histoire étaient excellentes et très visuelles. Un conte sur les fantômes et la destinée.



LA FABRIQUE MÉCANIQUE, PAR CAMILLE DE MONTGOLFIER



Résumé : Au cours d’un voyage entre une pension britannique et la maison familiale de Beaumont, Louis-Edouard décrit sa ville dotée d’automates à la voyageuse qui partage son compartiment de train. Quand ils arrivent à Beaumont, toutefois, les choses ont changé et les automates qui servaient les habitants de la ville se sont libérés…



Mon avis : On rencontre dans ce conte le jeune héritier d’une famille française assez aisée qui règne sur un village où les automates gèrent le quotidien à la place des humains. Louis-Edouard est décrit comme un jeune garçon très conscient des apparences et de son futur rôle, mais surtout avec un bon coeur et l’envie de bien faire les choses. Sa rencontre fortuite avec cette voyageuse-aventurière va l’aider à résoudre un problème important dans son village, en lien avec une révolte d’automates. J’ai beaucoup apprécié la manière dont la voyageuse fait prendre conscience des choses au jeune garçon, lui apprenant à vivre sa vie en dehors des cours prodigués par sa pension. L’histoire de la poupée automate, leader de la rébellion est assez touchante. Celle de la rébellion en elle-même assez effroyable : un couvre-feu spécifiquement dédié aux habitants, l’obligation de se passer de tout aide manuelle. Cela fait prendre conscience de notre dépendance à la technologie à travers cette histoire. Une histoire avec une fin heureuse sur les dangers de la technologie et l’émancipation.



EAST END, PAR JENNIFER TELLIER



Résumé : Londres, fin septembre 1888. Stanley est convaincu qu’il est fou, puisqu’il converse avec des créatures surnaturelles. Mais Drake, l’un des amis imaginaires de son enfance, l’interpelle sur les meurtres qui se multiplient dans les bas-fonds londoniens et qui ne visent que des farfadets, des dragonnets et des faës…



Mon avis : Stanley est un jeune aristocrate qui fuit son devoir d’héritier en fréquentant le bas-peuple et les tavernes. Il aime les beuveries pour tromper son esprit et s’empêcher de devenir fou : il voit depuis son enfance des créatures surnaturelles qui conversent avec lui. Devant un père constamment déçu par lui, et une mère absente décédée prématurément, il se sent bien seul face à ce problème dont il ne peut pas parler. Quand enfin, il se décide à affronter les lutins et farfadets qui semblent avoir besoin de son aide, il plonge totalement dans la folie… Un conte sombre sur la quête de soi avec une référence à Jack l’éventreur et à Dr Jekyll et Mr Hyde.



L’AMPHITRYON, PAR JEREMY ANGELO



Résumé : Manchester, fin XIXe. Hormis le 31 octobre de chaque année, Octave de Cielmonde offre l’hospitalité en échange d’une simple conversation. Si votre estomac crie famine et que vous avez beaucoup de bagout, n’hésitez pas à franchir le seuil de sa porte, et régalez-vous chez l’Amphytrion. Si vous l’osez…



Mon avis : Octave est un être étrange dont on ne connaît pas grand chose, si ce n’est qu’il se repaît d’histoires et de compagnie plus que de nourriture. On croirait une légende urbaine comme celle du Souffleur de Lumières… Ce conte est le récit de la journée du 31 octobre, la seule date dans l’année où Octave n’invite personne. On en ignore la raison mais il semblerait que ce jour soit maudit et que l’hôte y révèle sa face la plus sombre. Malgré tout, un invité surprise fort malpoli et trop curieux va braver l’interdit en frappant à la porte d’Octave. J’ai beaucoup apprécié le fait de menus détails dans cette histoire comme le fait que le menu soit appétissant en fonction de la conversation de l’invité, ou qu’Octave ne semble pas vivant mais apprécie la compagnie de tous. Un conte sur l’adage : « La curiosité est un vilain défaut » et la solitude.



VOUS MONTEZ, MADEMOISELLE ? PAR SACHA BAZET



Résumé : Alors qu’elle retourne sur les terres de ses origines, Gabrielle met la main sur le journal de Jeanne, une mystérieuse parente. Dans ce carnet, la jeune femme fantasque évoque des aventures incroyables à bord de trains fabuleux. Qui était Jeanne ? Et ces trains étaient-ils bien plus que le fruit d’une imagination foisonnante ?



Mon avis : Encore un conte sur une jeune aristocrate qui souhaite s’émanciper de ses parents et de sa condition. Sauf qu’ici, elle revit le cheminement d’une parente qui a vécu la même chose à travers son journal intime. Et s’il existait une garde fantôme dans la montagne, à partir de laquelle on pouvait embarquer à travers des trains tous plus intéressants les uns que les autres ? Mais cette gare existe-t-elle vraiment ou est-elle le produit de l’imagination d’une jeune fille malade ? J’ai beaucoup apprécié les différents trains : celui des courtisanes, celui des scientifiques, de la bibliothèque, des aventuriers, des architectes-paysagistes, de la moralité… Tout se prête à un voyage imaginaire très intéressant. J’ai aussi apprécié le fait que l’héroïne gagne en maturité et ouvre les yeux sur sa condition privilégiée au fil de l’histoire. Le conte en dit long également sur l’attitude des aristocrates face aux membres de leur famille qui ne se plient pas aux conventions fixées par leur rang. Le final est ambiguë avec une fin ouverte, ce qui laisse au lecteur la possibilité d’imaginer la suite de l’histoire. Un conte sur l’émancipation et l’identité.



UN SONGE D’AUTOMNE, PAR LIVIA MEINZOLT



Résumé : Lorsque Abigail est engagée au manoir des Gray, elle s’attend à veiller un jeune homme atteint d’un mal étrange. Mais ce qu’elle découvre au fil des nuits passées au chevet de Gabriel est bien plus complexe qu’elle ne l’imaginait. Se pourrait-il que la malédiction des Gray soit plus qu’une simple superstition des villageois ?



Mon avis : L’histoire est une romance autour de deux personnages qui ne sont pas issus de la même classe sociale. Abigail est pauvre et doit travailler pour survivre. Gabriel est un nanti, malheureusement atteint d’une maladie héréditaire mystérieuse. J’ai apprécié le fait que l’héroïne fasse preuve de rationalité dès le départ au sujet de la malédiction de la famille de Gabriel, même si elle remettra en question son jugement à un moment donné de l’histoire. La malédiction révèle des secrets de famille honteux qui sont assez représentatifs d’une époque où les aristocrates abusaient de leur pouvoir auprès de leurs domestiques. L’autrice a un style assez poétique très agréable à lire, notamment dans ses descriptions de paysages et d’ambiance automnale. Un conte sur l’amour et la vengeance.



LA BOUTIQUE DE SOUVENIRS D’ISADORA, PAR KARINE MARTINS



Résumé : La « Boutique de souvenirs d’Isadora » n’a de boutique que le nom. Rien ne se vend, mais se transmet. Chaque 31 octobre, les esprits déposent des souvenirs à remettre aux vivants. Un jour, le souvenir d’une fillette, potentiellement en danger, est retrouvé. Commence alors une course contre la montre pour la chercher, à partir d’un seul indice : un dessin.



Mon avis : Sans doute mon conte préféré du recueil. Au niveau du genre, on oscille entre le fantastique et le policier auprès du personnage principal un peu alcoolique qui se fait engager auprès de la gérante un peu folle d’une boutique étrange. Au fil de l’histoire, on comprend qu’Isadora est un être fantomatique qui délivre les souvenirs des disparus à leurs familles afin de les aider à faire leur deuil. J’ai trouvé son rôle assez touchant mais le personnage est vraiment très étrange. Elle est décrite comme une silhouette fantomatique, habillée comme une poupée, et qui se soucie peu des apparences ou des conventions. A l’inverse, William est plutôt soucieux de la protéger du danger extérieur et d’arrondir les angles. Les deux personnages se complètent bien. J’ai beaucoup apprécié l’enquête qu’ils mènent pour retrouver la petite fille du dessin, même si William doute un instant de l’existence d’Isadora, ce qui apporte une touche de fantastique. J’aimerais lire d’autres histoires dans le même univers, d’autres enquêtes. Un conte sur le deuil et les secondes chances.



En conclusion : La Bibliothèque du Manoir est beau recueil de contes qui vous plongera dans une ambiance victorienne idéale pour l’automne. Si vous aimez enquêter, frissonner ou tout simplement retrouver l’ambiance des romans de Dickens, venez découvrir ces histoires toutes plus différentes les unes que les autres. Cependant, ne vous attendez pas forcément à des fins heureuses : comme dans Dickens, la vie est dure et difficile dans les bas-fonds de Londres, même si l’on vous apportera une lueur d’espoir de temps à autre...

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Le refrain de l'aube

J’ai été complètement embarquée dans cette histoire de recherches des origines entre passé et présent.

Riley m’a tout particulièrement touchée dans sa quête et ses réactions. Je me suis aussi retrouvée sur ses pas ayant fait un circuit en Irlande il y a quelques années.

Nous voyageons aussi en Inde lors de flashback pour comprendre le « drame » qui a boulversé la vie de Marianne. Le dépaysement est également bien présent de ce côté même si cela m´a été un peu moins parlant.

▫️

J’ai passé un excellent moment de lecture avec ce livre.
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Le bruit des pages

Eva, étudiante en lettres a reçu en héritage d'un vieil ami une librairie pleine d'anciens ouvrages entassés et poussiéreux au milieu desquels elle découvre un tableau qui , selon le testament doit toujours être conservé dans la librairie .



Eva, la passionnée de culture et littérature slave se met alors à imaginer la vie de la jeune fille russe qui le personnage central du tableau , et entreprend la rédaction du journal que celle-ci, qui s'éveille à l'amour et qu'elle prénomme Apollinarya aurait pu écrire dans les années 1916-1917.

Les différents épisodes du journal d'Apollinarya en Russie au début du siècle viennent alors s'intercaler entre les chapitres relatant la vie actuelle de celle qui le crée, Eva, un siècle plus tard, à Paris . Il semble parfois que leurs deux destins se croisent …...



« C'est un beau roman, c'est une belle histoire, c'est une romance …. »chantait en son temps Michel Fugain.

Il possède tout ce qui peut ravir les lecteurs ou lectrices de ce genre : un double potentiel romanesque avec deux récits intimistes qui s'entrelacent, une exaltation sentimentale, une écriture chargée d'émotion, de longues phrases à l'image des passions .

A cela s'ajoute un certain « exotisme » apporté par de nombreuses références historiques et littéraires à la Russie d'avant la révolution bolchevique .

Rien d'étrange à ce que le roman ait reçu le Prix du Livre Romantique 2019.



Malheureusement pour moi, je n'en ai pas goûté les saveurs …..Il m'a semblé lourd et plutôt indigeste

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Le bruit des pages

Eva hérite d'une vieille librairie sous condition de de conserver un tableau. datant de 1916. Le récit oscille entre l'histoire d'Eva , parisienne, en 2016 et l' écriture d'un journal ,issue de son imagination ,qui se passe en Russie en 1916

Ce livre ne me laissera pas un bon souvenir . J'ai été tenté d'abandonner de nombreuses fois sa lecture. J'ai fini par lire certaines pages en diagonal pour arriver au bout de ce livre.

Je n'ai pas trouvé les personnages attachants. J'ai trouvé beaucoup beaucoup de longueurs dans les descriptions et références, tant littéraires que musicales ou artistiques.

Je vais enfin passer à d'autres lectures qui m'attendent.



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Le bruit des pages

Si je n’ai que moyennement apprécié le voyage dans lequel nous embarque ce récit, la destination, elle, était des plus romantiques. C’est un fait. Je comprends aisément comment ce livre a réussi à séduire le jury du Prix du Livre Romantique pour terminer lauréat de l’édition 2019.



La poésie est présente au sein de chaque ligne et la qualité littéraire de l’ouvrage est remarquable. L’auteur a sans l’ombre d’un doute effectué de nombreuses recherches pour pouvoir écrire cette œuvre. Et quelle passion pour la Russie dans sa globalité ainsi que pour sa culture tant littéraire que musicale et artistique ! C’est remarquable.



Ce livre peut donc sans hésitation être qualifié de « romantique ». Réaliste par contre… un peu moins. Mais c’est aussi cela qui fait son charme (du moins pour certains).



Personnellement, ce n’est pas tant le côté « étrange » qui m’a dérangé mais bien le nombre de références et le niveau intellectuel et poétique du récit. La Russie n’a jamais fait partie de mes passions et même si j’ai apprécié découvrir ce côté-là du monde ainsi que sa culture, je crains n’être un peu passée à côté de la passion que l’auteur essaye de nous transmettre. Je me suis même demandée si j’étais assez cultivée (ou passionnée) pour oser apprécier ce livre à sa juste valeur.



Les références sont nombreuses, le contexte est romantique mais très ciblé, les personnages peuvent être vus comme hautains ou condescendants, comme s’ils appartenaient à un autre monde, un monde supérieur… Je ne pense pas que c’était le but de l’auteur mais cela ne m’a pas empêchée d’avoir cette impression de ne pas me sentir à ma place. L’identification à ces personnages qui valorisent la musique, la philosophie, les belles paroles et l’art avec un grand A, fut en tout cas très difficile. Poésie, peinture, opéra… le tout dans un décor russe du début du XXème siècle. Clairement, nous ne sommes pas dans du feel-good mais bien un cran au-dessus niveau littérature.



J’ai beaucoup apprécié le début de l’histoire ainsi que sa conclusion, mais la partie centrale du roman m’a un peu perdue. Je suis donc assez mitigée sur ce roman. D’un côté, je l’ai trouvé très abouti et exceptionnellement bien écrit, surtout pour une si jeune auteure ; mais d’un autre côté, je n’ai pas réussi à rentrer dans l’histoire complètement ni à apprécier à sa juste valeur les références et la poésie du texte. Je ne le recommanderais pas à tout un chacun mais bien à ceux qui aiment particulièrement la culture Russe et la poésie ainsi que les classiques style « Les Haut de Hurlevents ». Une belle histoire, mais pas pour tous les publics.
Lien : https://atouchofbluemarine.w..
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Le bruit des pages

La couverture de ce livre n’est pas seulement belle. Elle invite à la lecture. Cette première page du livre a beaucoup d’atouts pour me plaire : le titre en référence aux livres, cette jeune femme virevoltante dans ce temps indéfinissable, entre présent et début XXème, la légèreté, la délicatesse et une promesse que l’auteure a su tenir : des moments de lecture intenses.

Deux héroïnes se partagent cette œuvre : une jeune femme à la marge d’une société où elle ne semble pas s’intégrer parfaitement. Rêveuse, en quête d’idéaux, romancière, aventurière d’un passé russe révolutionnaire, c’est Eva… Mais aussi, Apollinariva, son alter égo du passé, à son image, passionnée, idéaliste aussi, en quête d’un amour impossible.

La magie de ce roman réside dans le choc des rencontres, impalpables, irréalistes. Seules les écritures peuvent créer ce monde fictionnel qui fonctionne parfaitement entre les mains de Livia MEINZOLT.

Les références littéraires sont nombreuses et pertinentes. Comme dans La Bibliothécaire de GUDULE (œuvre de littérature pour les plus jeunes), on savoure les entrées dans d’autres pensées et d’autres romans avec un plaisir immense.

Le bruit des pages est très agréable à découvrir mais ce qui est fantastique (le mot est assez pertinent dans ce contexte), c’est cette ouverture vers d’autres… d’autres auteurs, d’autres siècles, d’autres mondes et d’autres pensées.

L’histoire d’amour est touchante, unique, magique, tragique. Le contexte est un petit bijou d’anecdotes et de faits. Les descriptions ne manquent ni de détails, ni d’intérêt. J’ai savouré cette histoire pour le fond et pour la forme, pour l’intrigue, la passion, les idées… Bref ! Je n’ai pas boudé mon plaisir. Je reviendrai vers cette auteure, incontestablement.
Lien : https://alapagedeslivres.wor..
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Le bruit des pages

Comment vous parler d'un roman comme celui ci ?

Il est si beau ! C'est un roman qui se savoure et se déguste. Il faut prendre le temps de le lire pour s'immerger. Il est plein de poésie, de charme. Les personnages sont passionnants et passionnés. Ils sont touchant et volontaire ! C'est un véritable voyage à travers les époques que nous offre l'autrice mais aussi à travers l'art littéraire et la peinture.

Ce livre est merveilleusement bien écrit ! J'avais l'impression "d'y être". Il y a tant d'amour qui se dégage de ces pages. Ce roman amène tant de réflexion.

J'ai rarement lu un livre comme celui ci.

Foncez!!!
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Le bruit des pages

Quel régal !



Bon déjà, si je dois être 100% honnête avec vous, je dois vous dire que tout ce qui touche de près ou de loin à la Russie me fascine. Ne me demandez pas pourquoi, c'est comme la culture écossaise, je ne saurais vous expliquer cette attirance. Donc, déjà je pars avec une irrésistible envie de découvrir Eva et Apollinarya.



Je crois que ce qui m'a le plus surprise à la lecture de cette romance,  c'est la facilité avec laquelle l'autrice nous fait tourner les pages du livre. Une plume magnifique, un roman bourré de références littéraires françaises et russes, une librairie qui semble à l'abandon offerte en guise d'héritage, un mystérieux tableau que l'on ne doit retirer de la librairie sous aucun prétexte. On reste tout de même sur une romance, mais il y a tant d'enrichissements qu'elle passerait presque au second plan. L'autrice fait référence à énormément d'auteurs, notamment du Siècle des Lumières sans que l'on tombe dans un roman philosophique destiné à l'élite.



Autre chose que j'ai beaucoup aimé : l'alternance des chapitres entre Eva dans le présent et Polina, le personnage fictif d'Eva, dans le passé. Je me suis même surprise à attendre avec impatience ces retours dans la Russie du 20ème siècle. Découvrir Polina, son caractère, ses rêves, ses sentiments mais aussi la voir de plus en plus résister à cette bourgeoisie dans laquelle elle est coincée...Vous allez me dire que l'on reste encore une fois dans le schéma classique du roman à l'eau de rose, avec le beau jeune homme, d'une classe sociale différente, qui lui ouvre les yeux bla-bla-bla...Et je vous répondrais : Et alors ? C'est si bien écrit que les pages se tournent encore plus vite que ce que l'on pensait ! Et puis, vous n'avez pas lu la fin ;)



Alors, n'attendez plus et réchauffez votre coeur avec ce joli roman, en plus la saison des plaids et du chocolat chaud est arrivée :)



Vous pouvez retrouver l'ensemble de mes chroniques sur mon blog : www.unavocatencuisine.com
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