Lola Lafon

Avec Chavirer, Lola Lafon met en scène une jeune danseuse abusée par des adultes. Un roman choral et politique.
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Dans le sillage de #MeToo et de l'affaire Matzneff, Lola Lafon décortique les mécanismes d'une prédation organisée.
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Dans la continuité de #MeToo, ou encore de l’affaire Gabriel Matzneff, la littérature se déploie autour de ces thématiques. Le dernier roman de Lola Lafon, Chavirer, navigue précisément entre pouvoir et arts, dans le monde de la danse. Des jeunes filles, en proie à des prédateurs, dans un contexte trop particulier.
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Un nouveau sous-chapitre toutes les deux pages en moyenne, c'est quelque chose qui m'énerve rapidement. L'histoire en elle-même est vraiment complexe, je me suis souvent perdue, l'intrigue vantée en 4ème de couverture peine à démarrer, il faut attendre plus de 100 pages pour qu'on en dessine les premiers contours, c'est vraiment soporifique. Ce n'est pas indigeste, car c'est très bien écrit, mais l'intrigue est trop longue à démarrer, je me suis beaucoup trop ennuyé... Et au passage, je déteste le format du livre, au secours. Dommage.

Plus que le harcèlement sexuel dans le sport et le fait de surfer sur la vague Me Too, ce qui devient, après tout assez convenu, l'intérêt du roman m'a semblé résidé dans une analyse forte de ce qu'est l'adolescence, et mieux encore, dans le parcours d'une danseuse, la passion de la danse. Ce sont les meilleurs chapitres. La construction est un peu brouillonne, on s'y perd dans le temps et les personnages. Mais quelle écriture ! On ne peut pas s'ennuyer.

Très bon roman. J'ai particulièrement apprécié la façon dont l'auteure choisit de construire son histoire, où Cléo est à la fois une victime et la méchante auprès d'autres jeunes filles. Le consentement et le pardon/l'impardonnable sont au cœur de ce roman superbement travaillé et écrit.

le nouveau livre de Lola Lafon suit l'actualité qui est la base de ses romans.Içi il s'agit du mouvement mee too entre autres

"n'avoir rien fait rien dit mais avoir tout laissé s'accomplir",c'est un résumé de la vie de Cléo.Avoir participé et précipité dans l'abîme de jeunes ados.

Belle écriture, froide qui relate les faits.On n'a aucune empathie pour son personnage qui connait à la fin du livre une certaine rédemption en avouant à ses "victimes" son rôle. Ecriture journalistique peut être un peu trop mais peut être qu'un tel sujet méritait ce style.

Une écriture subtile et écorchée qui dépeint les mécanismes pervers de la pédophilie dans les années 80. L’auteure ne tombe jamais dans le voyeurisme, au contraire, elle parvient à délivrer un roman juste et poignant. Cléo est une héroïne que j’aurai du mal à oublier.

Beau récit, par petites touches, autour d'un réseau d'exploitation enfantine, sur la culpabilité d'une de ses victimes. Personnages attachants de filles et de femmes qui cherchent leur voie dans la « France d'en bas », amitiés et amours, et la Danse, centrale, comme passion et comme exigence. Magnifique roman qui dénonce sans militantisme et qui incite à la libération de la parole.

Face à la prédation sexuelle organisée et à ses dégâts potentiellement irréversibles, une poignante et intelligente approche oblique du sentiment de culpabilité d’une victime et de ses méandres systémiques.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2020/09/13/note-de-lecture-chavirer-lola-lafon/
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Un roman très bien mené qui démonstration le mécanisme d'emprise, la culpabilité des victimes mais aussi l'adolescence. Par certains côtés, ce roman m'a fait penser au livre Le consentement dans la précision de l'écriture et le souci d'une certaine forme de réhabilitation. 13 ans si jeune et se sentaint si responsable inversement des rôles avec le sentiment pour cette ado de devenir celle qui envoie au danger. Je vous le recomande.

Un début exceptionnel et puis ça s essouffle et se perd, seule l écriture reste mais le charme s est évaporé dans des méandres alambiqués et à demi mots pour décrire la culpabilité, l impuissance, la vulnérabilité et la nécessité de l oubli ... dommage car le talent et la sensibilité de l écrivaine ont été largement mis à contribution .

Dans la lignée post me too,nos suivons ici l'embrigadement de très jeunes filles dans un réseau de vieux cochons....ce n'est pas un règlement de comptes de femme aigrie,mais une très belle analyse de la fragilité,du doute ,de la candeur et des regrets piteux.Livre d'une grande finesse,sans pathos ni voyeurisme,très prenant où nous suivons les désastres que font ces prédateurs,argentés de plus,ainsi que les notions de consentement et de frontière si durs à situer à ,l'adolescence.Le style et pointu,acéré léger comme le pas de ces danseuses.Triste et sobre.

Avec « Chavirer », Lola Lafon donne un roman terrible mais nuancé où la prédation sexuelle se nourrit de promesses non tenues.
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Autour du consentement, des remords et du pardon, l’écrivaine Lola Lafon livre « Chavirer ».




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Difficile de rester insensible à ce roman lorsqu’on avait 13 ans dans les années 80. Une époque où certaines stars s’affichaient même publiquement entourées de très jeunes fans.

Un roman sur le début de l’adolescence, ses doutes, ses rêves et puis un jour une rencontre: une femme qui va jeter de la poudre aux yeux de ces jeunes filles et les manipuler. Ces jeunes filles vont devenir femmes. Comment vivre ensuite avec ce lourd secret, le poids de la culpabilité, la recherche du pardon, ... ?

Merci à l’auteure pour ce roman poignant.

Huit mois après Le consentement, de Vanessa Springora, c’est au tour de Lola Lafon de nous entraîner dans les bas-fonds du mouvement #metoo avec son magnifique roman Chavirer.
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Avec «Chavirer», l’autrice française aborde avec finesse et hauteur violences sexuelles et choc des classes.




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Belle écriture pas de jugement ni de manichéisme un beau livre sur la culpabilité.