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3.54/5 (sur 92 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Sarrebourg , 1978
Biographie :

Aurélien Loncke est un écrivain français, auteur pour la jeunesse.

Après des études de lettres modernes, il a travaillé quelques années dans une école primaire, où il essayait de donner aux élèves le goût de la lecture.

Il vit maintenant à deux pas de la baie de Somme.

Source : www.ecoledesloisirs.fr/
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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
De ses poches en lambeaux, il sortit : une clé, un morceau de ficelle, un mouchoir brodé pas trop sale (qu'il offrit à Sucette pour essuyer la morve au bout de son nez), un bonbon, un canif à manche de nacre, un bouton de gilet, une pince à cheveux (pour Fanette) et un chéquier. Cette maigre récolte les laissa tous de marbre. En revanche, la pièce de cinq sous qu'il fit danser au milieu des flocons illumina les sept visages noirs de poussière, pas lavés depuis des lustres et tellement maigres. Cette petite pièce de rien du tout, brillante comme un soleil d'été, promettait qu'une épaisse tranche de pain au sucre, par exemple, remplirait les ventres dès ce soir. Chaque coeur s'emplit alors d'une joie bienvenue, assez grande pour faire oublier les morsures de l'hiver.
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« Léger comme une traînée de poussière, il s'aventura sur la tête des immeubles voisins, allant tout en souplesse de flaques d'ombre en taches de lune, d'angles aigus en angles droits, de lucarnes en cheminées. Ah ces cheminées... Rectilignes, tordues, terminées ou non par une mitre en fer pointue, la plupart suffisamment larges pour le Père Noël et certaines juste assez pour ses lutins. Il y en avait partout, des avenues entières, et toutes effleuraient les étoiles du bout de leur fumée. »
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« Suite à cette chute, il roula deux fois dans la neige. Son manteau prune blanchit. Ses joues vertes aussi. Mais l'assassin rattrapa vite son retard : ses jambes étaient longues et ses foulées, immenses. Plus loin, mais pas beaucoup plus loin, Gabbin traversa l'avenue Alfred-Charlot et son enfilade d'échoppes. Vent dans le dos, il longea le cinéma, la librairie, la boutique de marionettes. À son passage éclair, un arbre frissonna, deux compagnies de pigeons s'envolèrent, un fifre accéléra le tempo et joua allegro. Quinze enjambées plus tard, passant devant des boulangeries, des charcuteries, des confiseries, il emporta avec lui, piégés dans ses guenilles de laine, des parfums de sucre et de sel.(…) Ses jambes qui pédalaient dans le vide, ses bras qui ramaient à une cadence folle, et tout le reste du corps qui tremblotait... Il tomba des nues d'abord, à la renverse ensuite, mais pas dans les pommes. Flûte ! Au jeu du chat et de la souris, Gabbin la souris gagna cependant quelques miettes de terrain qu'il faillit perdre au coin de la rue. »
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Toupin, c’était une brute avec le menton en galoche, les oreilles en chou-fleur et une bouche en cul-de-poule. Autour de lui, ses canailles habituelles : Baltazar Boulrot, surnommé « Poire renversée » par allusion à sa grosse tête posée sur un cou trop fin, et qui possédait autant de neurones que ce fruit a de pépins.
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Birvoul mangea avec appétit les derniers mètres de la rue, riant, chantant, se félicitant d’avoir mené cette course tambour battant. Il n’avait certes pas battu son record, mais cette descente à deux avait pour lui une saveur toute particulière qu’il n’oublierait pas. Gabbin non plus. On ne voyage pas tous les matins sur une usine à secousses.
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Il faut toujours sourire quand les autres s'y attendent le moins : la surprise a tendance à rendre la gentillesse contagieuse. (p.21)
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- Et zut ! Grogna Tibotie avec une bouille de cocker dépressif : lèvre qui pendouille et regard humide.
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C'est pas juste... pleurnicha Sibotie avec cette voix cassée de ceux qui n'ont rien et se retrouvent avec encore moins. Y a des gosses qui ont tout et on ne les vole jamais. Nous, on a que le magicien pour nous divertir et v'là qu'on nous le fauche. Non, c'est pas juste.
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Les vrais copains sont une des grandes richesses de la vie
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Mme Fizziwizz - c'était son nom - vendait en effet de tout dans son épicerie-boulangerie-mercerie-tabac-confiserie : des clous de trois centimètres et demi, de la confiture de pêche avec des amandes dedans, de l'encre violette, des bonbons qui changent de goût tous les dix coups de langue, des feux de Bengale qui crépitent en chansons, des crayons en bois de rose, du thé à la banane, des miroirs qui font la peau belle, des violons sans fausses notes, des bougies tempête, des écharpes en laine d'Écosse, des bulbes de tulipes bariolées, de tout. Mme Fizziwizz vendait de TOUT.
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