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Citations de Louis-Ferdinand Céline (2904)


Quand le moment du monde à l'envers est venu et que c'est être fou que de demander pourquoi on vous assassine, il devient évident qu'on passe pour fou à peu de frais.
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Une abominable débâcle, il en arrive tournoyant, des fantômes des quatre coins, tous les revenants de toutes les épopées... Ils se poursuivent, ils se défient et se chargent siècles contre siècles.
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- ça ne vous servira à rien ici vos études, mon garçon ! Vous n'êtes pas venu ici pour penser, mais pour faire les gestes qu'on vous commandera d'exécuter... Nous n'avons pas besoin d'imaginatifs dans notre usine. C'est de chimpanzés dont nous avons besoin... Un conseil encore. Ne nous parlez plus jamais de votre intelligence ! On pensera pour vous mon ami ! Tenez-vous-le pour dit.
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Après des années quand on y resonge il arrive qu’on voudrait bien les rattraper les mots qu’ils ont dit certaines gents et les gents eux-mêmes pour leur demander ce qu’ils ont voulu nous dire…Mais ils sont bien partis ! … On avait pas assez d’instruction pour les comprendre … On voudrait savoir comme ça s’ils n’ont pas depuis changé d’avis des fois …Mais c’est bien trop tard … c’est fini ! … Personne ne sait plus rien d’eux. il faut alors continuer sa route tout seul,dans la nuit. On a perdu ses vrais compagnons . On leur a pas seulement posé la bonne question ,la vraie,quand il était temps.à coté d’eux on ne savait pas . Homme perdu . On est toujours en retard d’abord . Tout ça c’est des regrets qui ne font pas bouillir la marmite.
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Figurez-vous qu'elle était debout leur ville, absolument droite. New York c'est une ville debout. On en avait déjà vu nous des villes bien sûr, et des belles encore, et des ports et des fameux même. Mais chez nous, n'est-ce pas, elles sont couchées les villes, au bord de la mer ou sur les fleuves, elles s'allongent sur le paysage, elles attendent le voyageur, tandis que celle-là l'Américaine, elle ne se pâmait pas, non, elle se tenait bien raide, là, pas baisante du tout, raide à faire peur. (199)
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[...] ... C'était le brigadier Le Meheu qui tenait le fond du corps de garde, les coudes sur la table, contre l'abat-jour. Il ronflait. Je lui voyais au loin les petites moustaches aux reflets de la veilleuse. Son casque lui cachait le yeux. Le poids lui faisait crouler la tête ... Il relevait encore ... Il se défendait du roupillon ... L'heure venait juste de sonner ...

J'avais attendu devant la grille longtemps. Une grille qui faisait réfléchir, une de ces fonts vraiment géantes, une treille terrible de lances dressés comme ça en plein noir.

L'ordre de route, je l'avais dans la main ... L'heure était dessus, écrite.

Le factionnaire de la guérite il avait poussé lui-même le portillon avec sa crosse. Il avait prévenu l'intérieur.

- "Brigadier ! C'est l'engagé !

- Qu'il entre ce con-là !"

Ils étaient bien une vingtaine vautrés dans la paille du bat-flanc. Ils se sont secoués, ils ont grogné. Le factionnaire il émergeait juste à peine, le bout des oreilles de son engonçage de manteaux ... ébouriffé de pèlerines comme un nuage artichaut ... et puis jusqu'aux pavés encore pleins de volants ... une crinoline de godets. J'ai bien remarqué les pavés plus gros que des têtes, presque à marcher entre ...

On est entrés dans la tanière. Ca cognait à défaillir les hommes de la garde. Ca vous fonçait comme odeur dans le fond des narines à vous renverser les esprits. Ca vous faisait flairer tout de travers tellement c'était fort et âcre ... La viande, la pisse, la chique et la vesse que ça cognait, à toute violence, et puis le café triste refroidi et puis un goût de crottin et puis encore quelque chose de fade comme du rat crevé plein les coins. Ca vous tournait sur les poumons à pas terminer son souffle. Mais l'autre accroupi à la lampe il m'a pas laissé réfléchir :

- "Dis donc l'enflure, tu veux mes pompes pour te faire bouger ? ... Passe-moi ton nom ! ... ta nature ! ... Tu veux pas t'inscrire tout seul ? ... Veux-tu que j't'envoye une berouette ? ..." ... [...]
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La grande défaite, en tout, c'est d'oublier, et surtout ce qui vous fait crever, et de crever sans comprendre jamais jusqu'à quel point les hommes sont vaches. Quand on sera au bord du trou faudra pas faire les malins nous autres, mais faudra pas oublier non plus, faudra raconter tout sans changer un mot, de ce qu'on a vu de plus vicieux chez les hommes et puis poser sa chique et puis descendre. Ca suffit comme boulot pour une vie entière.
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C'est en écrivant d'Amour à perte d'âme, en vocabulant sur mille tons d'Amour, qu'ils s'estiment sauvés... Mais voici précisément, canailles ! Le mot d'infamie ! Le rance des étables, le vocable le plus lourd d'abjection qu'il soit !... L'immondice maléfique ! Le mot le plus puant, obscène, glaireux, du dictionnaire ! Avec "cœur !". Je l'oubliais cet autre renvoi visqueux ! La marque d'une basse intime, d'une impudeur, d'une insensibilité de vache vautrée, irrévocable, pour litière aristico-merdeuses extraordinairement infamantes... Chaque lettre de chacun de ces mots suaves pèse sa bonne demi-tonne de chiasse exquise... Tous les jury Feminas s'en dégustent, ne respirent que par ces étrons, à longueur de pâmoison, s'en ravissent intimement, festoyeusement "tout à la merde", s'en affriolent en sonnets, pellicules, conférences, mille tartines et téléphones et doux billets...
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Jamais je ne m'étais senti aussi inutile parmi toutes ces balles et les lumières de ce soleil. Une immense, universelle moquerie.
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Louis-Ferdinand Céline
"il s'agit de se mettre dans la ligne où vous place la vie et puis de ne pas en sortir, de façon à recueillir tout ce qu'il y a et puis de transposer en style"


Grande attaque contre le verbe
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Les êtres vont d'une comédie vers une autre. Entre-temps la pièce n'est pas montée, ils n'en discernent pas encore les contours, leur rôle propice, alors ils restent là, les bras ballants, devant l'événement, les instincts repliés comme un parapluie, branlochants d'incohérence, réduits à eux-mêmes, c'est-à-dire à rien. Vaches sans train.
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C'est l'âge aussi qui vient peut-être, le traître, et nous menace du pire. On n'a plus beaucoup de musique en soi pour faire danser la vie, voilà. Toute la jeunesse est allée mourir déjà au bout du monde dans le silence de vérité. Et où aller dehors, je vous le demande, dès qu'on a plus en soi la somme suffisante de délire? La vérité, c'est une agonie qui n'en finit pas. La vérité de ce monde c'est la mort. Il faut choisir, mourir ou mentir.
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Louis-Ferdinand Céline
Ils m'horripilaient tous à la fin ces ratés, ces enculés, ces sous-hommes.
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Voyager c'est bien utile, ça fait travailler l'imagination....Notre voyage à nous est entiérement imaginaire.Voilà sa force...........
Et puis d'abord tout le monde peut en faire autant. Il suffit de fermer les yeux.
C'est de l'autre côté de la vie
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Presque tous les désirs du pauvre sont punis de prison.
(Folio, p. 257)
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Dès juillet 1940, Céline s’attèle à la rédaction des Beaux Draps, son dernier pamphlet, qui sera p:ublié début 1941. Dans ce texte, nettement moins antisémite que les précédents, Céline donne son avis sur la « Révolution nationale » qui doit régénérer la France, et sur son Maréchal que Céline qualifie aimablement de « Prétartarin des nécropoles ». Au fond de lui-même, Céline ne croit pas au régime de Vichy, dirigé par un vieillard octogénaire et une clique d’arrivistes. Pour Céline, la reconstruction nationale passe par une pédagogie épanouissante pour l’enfant, une sécurité de l’emploi pour les travailleurs (tous fonctionnaires !) et l’instauration d’un « communisme à la française » qui ferait des Français un pays de propriétaires… L’on est très loin du « Travail Famille Patrie » des hiérarques de Vichy, et le pamphlet de Céline est interdit de vente en zone Libre. Cette déconvenue sera sans grande conséquence pour Céline. Protégé par ses relations, Céline peut vivre et écrire comme bon lui semble.
Certes on pourra lui reprocher une attitude prudente ou ambiguë vis-à-vis des autorités allemandes. Si Céline fréquente quelques hiérarques nazis, il ne partage ni leur cause, ni leur combat. Céline se considère comme le seul véritable antisémite au détriment de tous les autres. Pire, il n’hésite pas à se montrer défaitiste. Céline annonce (dès 1941) la victoire des Russes et prédit l’arrivée des chars soviétiques à Paris… Mais s’il n’aime pas particulièrement les Allemands, Céline ne s’engage pas pour autant dans la Résistance, même si il soigne quelques résistants qui sortent amochés des interrogatoires de la Gestapo. Avec les collaborateurs, Céline adopte également une attitude ambiguë. Céline connaît la plupart des journalistes pro-allemands, et entretient des relations épistolaires avec eux. Certaines de ces lettres seront publiées en « une » de leur journal. Céline laisse faire, mais refuse de toucher un centime de leur part… Au final Céline traverse sans encombre l’Occupation, soigne ses malades à Bezons, et rentre chez lui, à Montmartre, pour écrire ses romans. De cette époque troublée naîtront deux textes, Guignol’s band qui relate ses années à Londres en 1915, et une magnifique préface à Bezons à travers les âges, un livre écrit par Albert Serouille, historien de Bezons, que Céline prit en amitié. Seuls changements notables dans la vie privée de l’écrivain, son mariage avec Lucette Almanzor, et sa relation amicale avec Arletty, sa « payse » de Courbevoie.
Sixième vie : 1944-1951
Dès l’annonce du débarquement alliée en juin 1944, Céline, accompagné de sa femme et du chat Bébert, prennent la direction de l’Allemagne. Céline sait bien ce qu’il risque si les armées alliées libèrent Paris, et préfère prendre les devants… L’objectif de Céline est de rejoindre le Danemark, où il avait caché son or avant la guerre. Ce voyage à travers le Troisième Reich sera épique. D’abord réfugié à Baden-Baden (« Bains-Bains » ironisera-t-il plus tard) avec le gotha de la collaboration en déroute, Céline intrigue pour se rapprocher de la frontière danoise. Les Destouches échoueront en Prusse, dans un manoir occupé par des aristocrates allemands hostiles… L’expérience durera peu, et Les Destouches migrent pour Sigmaringen, ou les Allemands ont regroupé le gouvernement de Vichy et leurs obligés qui ont préféré fuir avant l’arrivée des armées alliées. De la fin 1944 jusqu’en mars 1945, les Destouches croupissent à Sigmaringen dans l’attente d’un visa pour le Danemark qui arrivera in extremis. Profitant du passage d’un train (où de ce qu’il en reste), ils s’embarquent pour le nord. Après un voyage apocalyptique de trois jours, les Destouches arrivent à Flensburg, dernier poste frontière avant le Danemark. Quelques heures plus tard, ils débarquent à Copenhague.
Arrivés sains et saufs dans la capitale danoise, Céline et Lucette s’installent dans un appartement mis à disposition par une amie danoise de l’écrivain et mènent une vie très discrète. Mais en France, l’Épuration bat son plein et l’auteur de Bagatelles pour un massacre est activement recherché pour être traduit devant la justice. Fin 1945, c’est presque par hasard que Céline est découvert par les autorités françaises. À la demande de l’ambassadeur de France à Copenhague, Céline est arrêté et est menacé d’extradition. Pour les avocats danois de Céline, une course contre la montre est engagée. Si, sur le principe, le Danemark ne s’oppose pas à l’extradition de l’écrivain, les juristes danois demandent des précisions sur les faits reprochés. Le but des avocats de Céline est de garder Céline le plus possible au Danemark et attendre que les passions s’apaisent en France. Cette stratégie s’avèrera payante. L’ambassade de France se heurte au pointillisme juridique des Danois, et finalement, les accusations s’étiolent, battues en brèche pas les avocats de l’écrivain. Pendant ce temps-là, Céline croupit en prison et clame son innocence. En 1947, il est libéré, mais reste prisonnier sur parole et ne doit pas quitter le Danemark. Les Destouches s’installent alors à Korsør, petit village à une centaine de kilomètres à l’ouest de Copenhague, où leur avocat met à leur disposition sa résidence secondaire. De 1947 à 1951 c’est dans ce cadre bucolique que Céline poursuivra la rédaction de son œuvre, préparera à distance sa défense, et ne cessera de correspondre avec ses amis parisiens pour ne pas être oublié.
En 1950 le procès par contumace de Céline s’ouvre à Paris. L’écrivain est condamné à 1 an de prison, à la confiscation de la moitié de ses biens, et à l’indignité nationale. D’un point de vue strictement juridique, Céline s’en sort plutôt bien. Mais il n’en demeure pas moins condamné. Aux yeux de Céline, qui clame toujours son innocence et qui ne comprend pas ce qu’on peut lui reprocher, c’est l’amnistie ou rien. Dès lors, l’écrivain change d’avocat et confie son dossier au sulfureux Jean-Louis Tixier-Vignancour, le spécialiste des causes perdues… L’avocat béarnais va bénéficier d’une nouvelle disposition juridique destinée à solder les derniers contentieux liés à l’Épuration, et présente son client sous le nom de « Louis Destouches ». Officiellement, personne ne fait le rapprochement entre « Louis Destouches » et l’écrivain Louis-Ferdinand Céline. Après ce tour de passe-passe juridique, Céline est amnistié, à la grande fureur d’une partie du gouvernement et de l’opinion publique. Nous sommes en 1951, Céline peut désormais rentrer en France. Libre.
Dernière vie : 1951-1961
Après un court passage par Menton, Céline, Lucette, trois chats et le berger allemand Bessy s’installent chez Paul Marteau, riche industriel admirateur de l’écrivain, qui l’héberge dans son luxueux hôtel particulier de Neuilly-sur-Seine. Un changement radical par rapport au Danemark… Au même moment, la situation matérielle de Céline s’arrange. À peine rentré en France, Céline signe un contrat avantageux avec Gaston Gallimard, qui souhaite réparer l’erreur de 1932. À partir de cette date, toute l’œuvre de Céline, à l’exception des pamphlets, sera rééditée par les éditions Gallimard, ainsi que les prochains romans. Une originale relation se nouera entre le puissant éditeur parisien et l’anachorète misanthrope, qui sera scandée par une correspondance pour le moins inhabituelle dans le milieu de l’édition… À la fin de l’année, les Destouches se portent acquéreurs d’un pavillon à Meudon, en banlieue parisienne, et peuvent commencer à vivre normalement.
Céline se remet à l’écriture, reprend son activité de médecin, tandis que sa femme donne des leçons de danse. En 1952 Céline opère son retour en littérature avec la publication de Féerie pour une autre fois. Un roman assez extraordinaire, très curieux pour l’époque, sans début ni fin, et qui sera un retentissant échec commercial… Deux ans plus tard, en 1954 c’est au tour de Normance (la suite de Féerie pour une autre fois) d’être publié par les éditions Gallimard, et de subir le même sort. Malgré ces déboires, Céline poursuit la rédaction de son œuvre. En 1957, Céline abandonne le roman pour se faire « chroniqueur » en publiant D’un château l’autre. Le sujet central du livre (les mois passés à Sigmaringen) fait scandale, et Céline lui-même, en rajoute une couche. Discret lors du lancement des deux précédents romans, Céline s’investit dans la promotion et accepte de recevoir des journalistes qui ne seront pas déçus du voyage à Meudon. Ceux qui espèrent une repentance, des excuses, pour ses écrits passés, en seront pour leurs frais. Au mieux, Céline reconnaît qu’il aurait dû se taire. Au pire, il n’hésite pas à dire que les juifs devraient le remercier pour le mal qu’il aurait pu leur faire… En 1957, Céline fait scandale, mais les ventes et la critique suivent. Sur sa lancée, Céline poursuit la rédaction de son œuvre et publie Nord, en 1960, qui relate sa fuite à travers un IIIe Reich déliquescent. La critique, enthousiaste, salue un très grand roman et le retour de Céline au sommet de la littérature.
Mais la santé de Céline se dégrade rapidement. Loin de se ménager, l’écrivain travaille à parachever sa « trilogie allemande » en rédigeant Rigodon. Céline achève son manuscrit le 30 juin 1961 et prévient Gaston Gallimard. Le 1er juillet, Louis-Ferdinand Destouches, plus connu en littérature sous le nom de Louis-Ferdinand Céline, meurt, suite à une rupture d’anévrisme. Pour éviter des débordements, Lucette Destouches annoncera le décès trois jours plus tard, une fois son mari enterré au cimetière des Longs Réages de Meudon, où il repose toujours.
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Louis-Ferdinand Céline
"Je donnerais tout Baudelaire pour une nageuse olympique !"
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La femme qui sait tenir compte de notre misérable nature devient aisément notre chérie, notre indispensable et suprême espérance.
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Agoniser ne suffit pas. Il faut jouir en même temps qu’on crève avec les derniers hoquets faut jouir encore, tout en bas de la vie, avec de l’urée plein les artères.
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Il avait le sens du désordre...il plaignait tous ceux qui ne l'avaient pas
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