Louis Frédéric

KAIRÔ
Dans l'architecture traditionnelle des temples bouddhiques et résidences nobles (shinden), couloirs couverts reliant divers pavillons ou salles.

DHARMA, Inde, «Loi», dans la philosophie hindoue, c’est la loi générale, le Devoir, la chose immuablement fixée, l’ensemble des règles et des phénomènes naturels régissant l’ordre des choses, des sociétés et des hommes. C’est le comportement éthique des individus, qui conditionne leur naissance et qui inclut toutes leurs actions (voir Karma).

Ne vous laissez pas aller à la colère. Pardonnez à un œil coléreux. Evitez le ressentiment si d’autres diffèrent de vous. Chacun a son propre esprit ou sa façon de penser. Si vous avez raison, je dois avoir tort. Je ne suis pas toujours saint et vous n’êtes pas toujours pécheur. Nous sommes tous deux de faillibles mortels, et qui est assez sage pour juger duquel d’entre nous est bon ou mauvais ? Nous sommes tous deux sages et fous alternativement…

le premier du genre, recense et identifie quelque trois milles divinités du bouddhisme de tous les pays d'Asie, en les classant dans l'ordre traditionnel, selon leur importance dans la vénération des fidèles. Il s'emploie à donner une explication de leurs formes et aspects parallèlement à la description et la localisation de la plupart de leurs représentations.

L'attrait de la culture chinoise était grand et beaucoup d'étudiants, d'artistes et de moines partaient sans cesse pour le continent ou en revenaient, rapportant avec eux non seulement des livres et des objets mais aussi des renseignements extrêmement précieux concernant les détails de l'administration des T'ang, l'organisation des armées, la distribution des terres, aussi bien que l'ordonnance des villes, des monastères et des temples.
Les artistes y acquéraient des expériences qu'ils avaient hâte de mettre à profit pour leur propre compte au Yamato . Comme résultat immédiat, le Yamato adopta le code des T'ang en 701 sous le nom de "code Taihô".

La réforme Taika
Aussitôt que l'empereur Kôtoku fut assis sur le trône, de nombreuses mesures furent prises par les nouveaux maîtres du pays afin d'éviter tout retour offensif des chefs de clan qui risquaient de mettre en danger le trône et plonger le pays dans le désordre. Après réaffirmation solennelle du principe de la seule autorité impériale, un édit fut publié en 646, déclarant que toutes les terres appartenaient à l’État.

J'ai diminué ma sagesse et accru mon amour, Je me suis avili ,j'ai abaissé mon âme noble.

Un pauvre homme, las de vivre dans sa misérable hutte, décida un jour de parcourir le monde en quête d'un trésor qui lui permettrait de mieux vivre. Il usa son corps sur les chemins, devenant de jour en jour plus pauvre et, au bout de longues années d'errance, eut envie de retrouver sa cabane. Il dépensa ses dernières forces sur le chemin du retour et, enfin revenu chez lui, s'appuya en chancelant sur le poteau de bois qui soutenait le toit de sa masure. Celui-ci, rongé par le temps et les vers, s'écroula soudain, laissant apparaître un trésor qui avait été caché là par ses ancêtres. Le pauvre homme revit en un instant toutes les pérégrinations qu'il avait effectuées, les chemins parcourus, les épreuves endurées, et rendit le dernier soupir, la main crispée sur le trésor qui était chez lui et dont il ignorait la présence.

C'est le Kaïlasha, la suprême demeure de Shiva. Imaginez Notre-Dame taillée dans un monolithe, un ivoire japonais à l'échelle de Gulliver, et vous serez encore très loin de la réalité. Là, il n'est plus question de grotte, mais d'un temple entièrement sculpté dans la masse même de la montagne, sans qu'une seule pierre ait été rapportée et dont les proportions sont admirables. Cette oeuvre incroyable, réalisée au VIII siècle sous le patronnage de la dynastie de Rastrakoutas, confond encore les architectures modernes, car tout le bâtiment a été construit à l'envers, c'est-à-dire en commençant par le sommet et en évidant peu à peu la roche inutile pour faire place à l'air.

Les petits cireurs sont très astucieux et, lorsque ces rusés gamins font irruption dans un compartiment, ils n'en repartent qu'après avoir tenté de déchausser la moitié des voyageurs pour nettoyer les chaussures. Mieux que personnes, ils connaissent l'art de voyager sans billet. Ils sont partout, gentils, souriants, adorables, espiègles, insupportables...

D'ailleurs, du temps même de Manou, s'il faut croire les exégètes, ce tableau de l'épouse idéal n'était que théorique: toutes sortes de mariages existaient et l'on en comptait jusqu'à huit, depuis la vente pure et simple de la pucelle impubère par ses parents jusqu'au viol accompagné du meurtre des parents, en passant par le rapt, la compromission et même le mariage d'amour.

Les maisons sont perpétuellement ouvertes aux quatre vents et aux regards des curieux. On s'habille, on se couche, on se lave, on mange au vu et au su de tout le monde, sans pudeur et sans vergogne, Hommes, femmes enfants, bébés, même couchent sur le trottoir, au milieu de la poussière, parmi les éplucheurs et les crachats...

Imaginez un pays plus grand que l'Europe avec plus de peuples et de langages que n'en peut compter notre vieux continent, des montagnes qui sont plus hautes du globe, des fleuves gigantesques aux crues catastrophiques, des forêts vierges sur lesquelles la mousson déverse annuellement des trombes d'eau, des déserts où l'homme crève de faim, de froid ou de chaleur suivant les saisons, des civilisations à peine plus évoluées que celle des hommes des cavernes des Eyzies, des monuments vieux de mille ans qui vous laissent haletants devant leur magnificence, des gens qui croient encore aux esprits des pierres et des arbres et des philosophes devenues eux-mêmes presque des dieux...