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Citations de Louise Millar (44)


En envisageant tous les jours le pire, je croyais pouvoir l'empêcher. Il paraît que ceux qui fonctionnent comme ça parviennent le plus souvent à survivre parce qu'ils y sont préparés. Ils connaissent par cœur le plan d'évacuation de leur avion, la sortie de secours la plus proche de leur chambre d'hôtel est gravée dans leur mémoire, tout comme la branche d'arbre à laquelle s'accrocher s'ils tombent dans la rivière.
Mais j'avais tort.
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Son coeur battait la chamade. Oh comme elle était lasse de tout ça!D'avoir peur, de mener sa vie en fonction des autres. Pourquoi sa mère ne l'avait-elle pas mieux armée?
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"Confier ses enfants à un ami ? Tout le monde le fait. Jusqu'au jour où cela tourne mal."
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Mon but : rendre le bruit d'une lame finement dentelée tranchant une tomate juteuse ou celui, plus sourd, d'une lame de couteau large découpant du fromage.
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Mon cerveau est comparable à un moteur avec des problèmes d'embrayage : il s'emballe sans aller nulle part.
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Monsters are made, not born.
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petits gouters entre amies
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Alors que Debs n'avait que 7 ans, Mme Shaw, sa maîtresse d'école, lui avait offert un exemplaire en cuir relié d'Oliver Twist. Depuis lors, et grâce à cette femme, elle adorait les livres. Pour leur beauté extérieure et leur poids, mais aussi pour le pouvoir d'évasion qu'ils représentaient, notamment celui de l'éloigner du petit appartement étouffant de sa mère sur Walthamstow, avec ses figurines de ballet sans âme et ses programmes de télé.
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e voudrais bien la croire, mais ce n’est pas évident. Ça me plairait d’appartenir à leur groupe. Si une de ces mères invitait Rae à jouer chez elle, je crois que je tomberais à genoux et lui baiserais les pieds.
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Suzy jure qu’elle déclinera leur invitation à boire un verre dans une de ces maisons de style Édouard VII du Driveway, la seule rue en dehors de la nôtre qui garantisse l’inscription dans cette petite école. Selon Suzy, il s’agit là du prix à payer pour « mettre nos gamins dans une école chic et prisée ». Et puis, « tu vaux bien mieux que ce troupeau de vaches chiantes et coincées qui osent te battre froid ».
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Quelques mères m’adressent un signe de tête puis se replongent dans leur agenda. Elles prennent date pour inviter les amis de leurs enfants. J’ai plusieurs fois essayé de comprendre ce qui clochait chez moi, et voici l’explication la plus plausible : « Callie » et « Tom » habitent à deux adresses différentes sur la liste de contacts de Rae. Contrairement à Felicity et Jonathan, à Parminder et David ou à Suzy et Jez.
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Il paraît qu’à Londres, avoir des enfants vous permet de faire connaissance avec vos voisins. Eh bien les miens, de voisins, doivent sortir de l’ordinaire, alors.
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Dès que je me retourne, mon regard tombe sur le porche de l’entrée et son inscription en brique qui date du siècle dernier : école de filles. Mes épaules s’affaissent instantanément. Le mur imposant de l’Alexandra Palace s’élève à l’arrière de l’établissement, menaçant. On dirait qu’il va engloutir le petit bâtiment victorien tel un raz-de-marée. Je passe les grilles en courant, prends à droite vers la section des tout-petits et décoche un de mes demi-sourires aux autres mamans.
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Malgré mon embarras, j’éclate de rire et saute sur le trottoir. Nous savons toutes les deux ce que nous avons à faire. Je vais chercher Rae et Henry ; Suzy s’occupe de récupérer Peter et Otto à la garderie. Pas besoin d’échanger le moindre mot. Notre routine est bien huilée : comme pour des chevaux dans un manège, il suffit d’un geste de la tête ou du pied vers l’école, l’aire de jeux ou la piscine.
— Je les emmène au parc, lui dis-je en claquant la portière.
— Cool, baby ! Sur ce cri joyeux, Suzy démarre en agitant la main au-dessus sa tête.
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Il est 15 h 25. Suzy a appuyé sur le champignon et mis seize minutes pour traverser le nord de Londres et rejoindre Alexandra Park dans sa décapotable jaune. Elle effectue un dérapage contrôlé et pile devant l’école, sans se préoccuper du panneau « Stationnement interdit ».

— Va les récupérer, ma cocotte ! hurle-t-elle à mon intention afin de couvrir l’horrible rock américain qu’elle met toujours à fond en voiture, pas le moins du monde perturbée par les regards réprobateurs des mères qui franchissent les grilles de l’école.
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Derrière moi, un bruit d’éclaboussure attire mon attention. La vieille dame sort de l’eau en montant les marches. Je suis surprise de constater qu’elle doit avoir dans les quatre-vingt-dix ans. Sa peau bronzée forme sur son corps comme un vieux drapé à mille plis. Je me souviens de ma grand-mère qui, après la mort de son mari, est restée assise devant la télé pendant vingt ans à attendre son tour. Une vieille dame se plante devant la télévision, une autre va se baigner dans un étang, un jour d’été, au milieu des martins-pêcheurs et des nénuphars. À quoi tient cette différence d’attitude ?
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On ne savait jamais à quoi s'attendre, avec lui, mais une chose était sûre : une semaine n'était terminée que s'il pouvait n'en faire qu'à sa tête. Terminée, fêtée, arrosée, tournée en dérision, critiquée, moquée puis effacée. Il était ensuite prêt à en attaquer une nouvelle le lundi suivant.
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Et... ah, les étoiles. Il y en avait des millions. Rien à voir avec le bout de ciel nocturne de Londres, moucheté de faibles lueurs, qui recouvrait la ville comme un couvercle inadapté.
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Et aujourd’hui, c’était la balade à l’étang de Hampstead Ladies !

— On devrait venir ici tous les jours, déclare Suzy alors que nous nous rhabillons. Comme tout le monde.

Les remarques de ce type déclenchent chez moi la même réaction que l’étang. Elles me donnent envie de me débattre, de chercher une base solide et familière à laquelle m’accrocher. En vain.
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Avant la naissance de Rae, je ne faisais jamais ce genre de choses. Puis je me suis rappelée que Suzy venait d’Amérique et non du Lincolnshire, comme moi. Pas étonnant qu’elle veuille suivre le parcours touristique. Quand Tom et moi avions passé un week-end à New York, j’avais insisté, moi, pour monter en haut de l’Empire State Building.
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