Louison Nielman

Un roman sur la puberté féminine et l'acceptation de soi.

Angèle est en 4e dans un internat car elle a intégré une section danse. C'est sa passion, qui lui permet de libérer son corps et d'exprimer tout ce qu'elle ressent. Car au quotidien Angèle est terriblement introvertie. Elle a du mal à accepter les premiers signes de la puberté et a peur de quitter l'enfance, de voir son corps devenir un objet de désir. Aussi, même si elle en est encore au stade "planche à pain", elle se cache sous des vêtements trop larges. Très solitaire, elle n'a qu'une copine, Zoé, et a du mal à communiquer avec les autres. Sa chambre est son refuge et elle a pu obtenir d'y rester seule. Aussi quand on lui annonce brusquement en cours d'année l'arrivée d'une nouvelle élève avec laquelle elle va devoir la partager, Angèle le ressent comme l'arrivée d'une ennemie et se monstre hostile. Très vite pourtant Loélie la fascine. Toute en rondeur, l'adolescence assume ses formes et n'hésite ni à mettre des vêtements moulants, ni à rembarrer vertement les quolibets des garçons qui y voient un comportement sexy. Face au mutisme teinté d'agressivité d'Adèle, elle se montre également désarmante de bienveillance et peu à peu une amitié va naître entre les deux jeunes filles. Angèle va alors découvrir que Loélie cache elle aussi bien des souffrances sous son apparent détachement.

J'avais beaucoup aimé "Trahie" et "Féminine" de Louison Nielman et c'est avec un a priori très positif que j'ai commencé ma lecture. J'ai été un peu déçue. La thématique est très intéressante et c'est un livre qui devrait toucher les adolescentes qui sont mal dans leur corps. On y retrouve l'importance d'exister pour soi-même de non dans le regard des autres. Mais autant j'avais ressenti les précédents comme des romans coups de poing, autant j'ai eu dans celui-ci une impression de dilution, comme si l'histoire avait du mal à se mettre en place. Elle est racontée par Angèle, mais l'écriture ne m'a pas donné l'impression d'être dans la tête d'une adolescente. J'espère pourtant du fond du coeur que les jeunes lectrices n'auront pas les mêmes réticences et que ce roman trouvera son public, permettant à celles qui sont mal à l'aise face aux changements de leur corps de se sentir comprises et de mieux s'accepter.

Le livre Féminine est très intéressant car il parle d'une jeune fille qui aime la boxe et le rugby, il y a un garçon qui aime bien faire des remarques sexistes mais la fille va le remettre a sa place. Il y a une petite histoire d'amour avec un garçon qui lui est très présent pour la jeune fille, il va l'aider quand elle en aura besoin. Ce livre est très passionnant et il peut aider à être plus sûr soit même. la jeune fille a un caractère de feu et c'est ce qui m'a intéressant car elle est indépendante, elle croit en elle et elle se laisse pas faire

L'internat oblige à partager son espace.



Angèle a toujours réussi à éloigner les autres. C'est alors que son collège lui impose de partager sa chambre avec une nouvelle élève.



Si elles sont toutes les deux passionnées de danse, leurs corps et leur relation à leur corps sont à l'opposé.



Alors qu'Angèle souhaite prolonger l'enfance avec un corps tenu à distance, Loélie impose et défend le déploiement de ses formes. Mais pour toutes les deux, la danse est un refuge et une libération, voire une sorte d'exutoire.



Face à l'attitude naturelle de la jeune fille, la barrière érigée par Angèle cède peu à peu...



Un joli roman qui évoque simplement et efficacement le difficile rapport au corps des adolescents. Le regard des autres, filles ou garçons, les préconisations maladroites des familles, le soutien de l'infirmière scolaire sont autant d'angles proposés.



Le message, à travers le chemin de la naissance d'une amitié, est celui d'une étape qui doit se faire en fonction de chacun avec une temporalité et des modalités différentes.



Un livre à partager !


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J'ai adoré ce livre. À lire absolument. Il est bousculant, doux, pleine de justesse!



J'ai passé de supers moment à découvrir et à suivre les personnages.



Merci pour ce roman, je le conseille à toutes les personnes qui souhaitent voyager le temps d’une histoire

Dans cette histoire, une jeune fille (14 ans) a été prise en photo nue à son insu par son petit ami et la photo se retrouve sur les réseaux sociaux. À partir de là, la descente aux enfers commence. C'est un sujet très souvent traité dans la littérature jeunesse. L'écriture est accessible pour des jeunes lecteurs, et Louison Nielman met vraiment l'accent sur le mal-être ressenti par Apolline, et insiste beaucoup sur sa souffrance psychologique en tant que victime. Le but étant, je pense, de prendre résolument le parti de la victime afin d'inciter les éventuelles victimes réelles à oser parler de leur situation, leur montrer que des adultes peuvent les aider. Pour ma part, j'aurais bien aimé voir un peu plus le point de vue du garçon, même si je comprends bien que l'objectif du roman aurait été quelque peu dilué, car finalement, cette fiction apparaît quasiment comme un livre pédagogique.

L'un des jouets préférés de Martin, c'est sa trottinette. Alors quand il la voit toute écrabouillée, il a déjà une idée du coupable en tête: son petit frère de trois ans, Nino. Ce petit frère n'était pas désiré par Martin, mais il faut bien faire avec... Seulement, ce soir, la maman des garçons rentre les yeux rougis de larmes et emmène Martin à l'hôpital voir son frère. Plus de peur que de mal, mais Martin s'en veut d'avoir eu de mauvaises pensées.

Un chouette livre pour enfant avec une belle morale. Agréable à lire, la lecture est aérée pour permettre aux enfants fraichement lecteurs de s'y retrouver. Les dessins sont très beaux. Une bien belle découverte! Merci à Babelio et sa masse critique de nous avoir permis de découvrir la trottinette de Martin.

[Tout d'abord, merci à Babelio et la maison d'édition Langue au chat pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une masse critique]. Un joli album cartonné, adapté aux mains des tout-petits. Les illustrations sont magnifiquement crayonnées, l'histoire poétique est pleine de bienveillance et d'amour. Apprendre a écouter son coeur, avoir confiance en soi.

Reçu il y a une dizaine de jours et lu tout autant pour l'histoire du soir avec ma presque 3 ans, elle adore!

Et ma petite main dans la tienne - Louison Nielman – Maud Legrand



C’est un album très poétique et doux, adapté pour les petits. Son format carré avec ses pages cartonnées est parfait pour les petites mains des jeunes enfants.



Une petite fille évoque, à la première personne, des moments tout simples de la vie et la présence rassurante de sa maman.



Un livre sur l’importance d’écouter son cœur et faire ce qui est bon pour soi, sur la complicité et la confiance entre une maman et son enfant, sur la bienveillance et l’amour nécessaires pour grandir et s’épanouir.



Le texte est court et poétique. L’illustration met en scène les situations de jolie manière avec douceur et des détails que les enfants aimeront repérer et regarder.



Un très joli album tout en douceur et poésie. 🥰





Je remercie les éditions Langue au chat @langue_au_chat_editions et Babelio @babelio_ pour l’envoi de ce magnifique album dans le cadre de la masse critique Babelio. Je l’offrirai cet été à ma petite fille !


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C’est dur d’être unique

Le titre de ce livre est : FÉMININE. L’éditrice s’appelle Floria Guihéneuf. Sa date de publication est 2020. Et l’autrice s’appelle Louison Nielman. Louison Nielman a écrit plusieurs livres pour les enfants, mais je trouve que le livre qui ressemble le plus à Féminine est Trahie. Elle a refermé son cartable de professeure pour devenir psychologue clinicienne. Lire et écrire ont toujours

été un besoin pour elle.

Féminine parle d’une fille qui s’appelle Gabrielle, elle n’est pas comme les autres filles dans sa classe, elle s’habille comme les garçons, elle ne se laisse pas faire par les insultes que les autres lui disent (surtout Maël le garçon

populaire de la classe), elle est très indépendante et n’a jamais besoin d’aide, elle joue aussi au rugby et fait de la boxe. Mais il y aura aussi un peu d’amour dans l’histoire.

Personnellement, j’ai beaucoup aimé cette histoire. Je trouve que c’est bien de montrer que les filles aussi peuvent être fortes et qu'on n’a pas besoin de faire

comme le reste du monde, on peut être unique avec nos goûts différents. J’ai beaucoup aimé lire ce livre, normalement je ne suis pas le type de personne à

rester lire pendant des heures mais celui-là je n’arrivais pas à le poser. Je recommande ce livre.

En rayon tout-petits, j'aggrippe ce joli format. J'aime beaucoup les couvertures épaisses "rembourrées". Ca donne une texture en main sympathique. Cet album traite des peurs des petits. Leurs imaginations sont débordantes dès le plus jeune âge. Comment ainsi les protéger quand la nuit vient ? Derrière les rideaux, sous le lit, quelqu'un vient ! Ca ne s'explique pas mais on peut tenter de les rassurer avec cet album. Ne pas se moquer, être à l'écoute et proposer comment s'en débarrasser ! Les illustrations sont sympathiques et colorées. Mon petit était captivé.

C’est l’histoire d’une jeune collégienne nommée Apolline qui est en classe de quatrième.

Lors d'une fête, Apolline fait la rencontre d'Aurian, un lycéen en classe de seconde. Il devient rapidement son petit-ami. Tout va pour le mieux pour le jeune couple jusqu’au jour où Aurian prend une photo d’Apolline nue à son insue. Le jeune homme laisse ses amis voir la photo et la poster sur les réseaux sociaux. Celle-ci circule pendant plusieurs jours et la plupart des élèves du collège et du lycée la voient. Appoline va vivre un véritable enfer. Pour échapper à ses harceleurs, la jeune fille se cloitre chez elle, ne parle plus à ses amis qui ne peuvent la comprendre. Incapable d'en parler à ses parents et victime de cyber harcèlement, Appoline ne peut rien faire pour se défendre. Va-t-elle s’en sortir ? Va-t-elle vouloir mettre fin à ce cauchemar d’une manière radicale ?



J’ai trouvé ce livre très intéressant et instructif. Le fait qu’il reflète la vie d’une jeune adolescente m’a beaucoup attiré. J’ai trouvé le vocabulaire poétique parfois un peu difficile à comprendre mais toujours très inspirant. La façon dont l’auteur raconte l’histoire comme si c’était la sienne m’a plongé dans ce récit, c’est un point très positif ! Le seul point négatif est qu’on se rend compte que ce livre est écrit à fin ludique. Je ne dis pas que ce n’est pas bien, au contraire. Je trouve ça dommage parce que, de mon point de vue, la lecture est une façon de s’évader, de ne plus penser au monde réel et aux problèmes existants.

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Je recommande ce roman pour les personnes aimant lire les récits de vie, des livres reflétant des épreuves de la vie, mais je le déconseillerai aux personnes qui ont été victimes de cyberharcèlement.

Le roman intitulé Féminine de Louison NIELMAN a été publié en mars 2021 aux éditions Scrinéo engagé. Il raconte l’histoire de Gabrielle MASSET, âgée de 15 ans qui, suite à la mutation de son père, est contrainte de s’adapter à un nouveau collège en cours d’année scolaire.

Le temps de trouver ses marques, cette féministe à l’allure androgyne va s’imposer auprès de ses nombreux camarades comme une fervente défenseur de l’égalité de genres.

Pour commencer, j’ai été séduite par Gabrielle qui incarne la principale héroïne du livre. C’est une fille en classe de troisième avec des cheveux en pétards, des vêtements larges et des énormes baskets qui dit les choses comme elle les pense. Elle pratique les sports qu’elle aime (la boxe, le rugby), défend ses opinons, montre clairement qui elle est, ce qui la définit et la dérange. Authentique, c’est une écorchée vive capable d’empathie (Gabrielle appelle les secours quand Maël fait une mauvaise chute en skate) mais aussi de froideur (elle ne montre aucune émotion quand Capucine lui parle de la relation amoureuse passée de Maël et Manon), qui assume ses choix.

Ce qui l’insupporte le plus, ce sont les remarques déplacées et sexistes des personnes qui l’entourent. Parmi ces commentaires qui la font réagir, il y a par exemple certaines paroles comme « C’est vrai qu’en termes de rondeurs, vous ne faites pas rêver », « poulette », « Hot dog ! Dommage, moi je préfère les chiennes chaudes, les vraies, pas les bassets » prononcées par des élèves de sa classe.

Ensuite, j’ai envie de dire que ce récit m’a interpellé car il me rappelle une sensibilisation des gendarmes au collège sur les thèmes du harcèlement en milieu scolaire et du harcèlement avec les téléphones et les réseaux sociaux. À cette occasion, l’ensemble des élèves présents avaient participé à un jeu de rôle sur cette thématique. Je me souviens que chaque élève de ma classe avait incarné soit le rôle du harceleur, du témoin ou de la victime.

De la même manière, suite à des comportements déviants observés par le CPE notamment lors du cross (humiliations, blagues lourdes sur les apparences physiques...), les élèves de troisième bleu (celle de Gabrielle) du collège Simone-Veil (en Normandie) ont eu l’occasion de prendre part à un théâtre forum organisé du 8 au 15 avril 2020 autour du thème du sexisme afin de favoriser le mieux vivre ensemble.

Pour cet exercice qui avait finalement enthousiasmé tous les participants, y compris les plus timides, deux intervenants extérieurs prénommés Jeff et Marina s’étaient déplacés. Ils avaient accepté, selon les désidératas des élèves, d’intervertir parfois les rôles des garçons et des filles pour une meilleure prise de conscience collective de la notion de l’égalité homme/femme (Capucine a pu par exemple jouer le rôle masculin d’un patron de garage).

À l’issue des séances et des scénarios proposés, les langues s’étaient déliées et les relations garçons/filles s’étaient apaisées. Les mentalités avaient bel et bien évolué positivement.



Enfin, j’aimerai souligner l’habileté déconcertante avec laquelle Louison NIELMAN parvient à faire plonger le lecteur au cœur des paradoxes et des excès de l’adolescence.

Plus exactement, son écriture fluide et facile à lire traduit parfaitement les émotions que peut ressentir un collégien lambda entouré d’autres adolescents du même âge.

Ainsi, au fil du livre, on découvre d’abord Gabrielle, la rebelle, celle qui se montre au grand jour, avant de saisir dans le dernier chapitre qu’elle est tourmentée par sa vie amoureuse et son orientation sexuelle : le baiser de Timéo a la même saveur que celui qu’elle a reçu de Léa juste avant de quitter Clermont-Ferrand !

À ses côtés, il y a aussi Maël aux multiples facettes : c’est à la fois un beau garçon viril et machiste qui fanfaronne au milieu de ses pin-ups mais aussi un guitariste compositeur romantique doué de sentiments qui a le béguin pour Gabrielle. Malheureusement pour lui, ses sentiments ne sont pas réciproques.

À noter également la présence de Manon, très attachée à son apparence physique qui se comporte comme une dévergondée pour répondre aux attentes des garçons, celles de Capucine avec ses mèches colorées, son visage parsemé de cicatrices d’acné, qui aime enchaîner les ragots, ...

Pour conclure, ce livre vise à dénoncer les comportements sexistes au sein des collèges tout en abordant la quête d’identité des adolescents. Gabrielle MASSET, l’héroïne principale du roman qui ne rentre pas dans les critères habituels de la féminité m’a plus particulièrement touché car, tout au long du roman, elle a été en quelque sorte le porte-drapeau de la lutte pour l’égalité des genres.

Dans le même ordre d’idées, à savoir le combat en faveur de l’égalité homme/femme, le film intitulé Billy Elliot réalisé par Stephen DALDRY met en scène un jeune garçon de onze ans du Nord-Est de l’Angleterre qui bouscule l’idéologie de sa famille (les garçons pratiquent la boxe) en s’élevant contre eux mais aussi contre les stéréotypes de genre pour danser dans un corps de ballet professionnel.

Gabrielle est une fille qui se fait insulter tous les jours.Elle aime le rugby et la boxe .Mael le garçons populaire de la classe l'insupporte.Elle va se battre mentalement pour résister aux insulte de Mael marius.bertrand

Un peu déçue par cette histoire, même si je pense qu'elle peut être intéressante pour les adolescents. Il n'y a pas de suspens, on sait dès le départ qu'Apolline va être une victime. Alors les premiers chapitres permettent de comprendre que l'adolescente doit être maîtresse de son corps, de savoir dire non. Cependant, Aurian la prive de son intimité en prenant une photo et en laissant son camarade modifié le statut de son snap. C'est ainsi que commence son "enfer", d'autant plus que la photo est screenée et son image dénudée circule sur les réseaux sociaux avec les commentaires qui en résultent. Elle ne pourra s'en sortir qu'avec l'aide d'adultes et l'accompagnement de ses parents. Il est donc question de droit à l'image, de cyberharcèlement. Cela permet effectivement de donner des pistes aux adolescents, d'échanger sur ce sujet. Cela ne m'empêche pas de penser que l'histoire était figée dès le départ. C'est dommage.

Un roman ado sur le thème du sexisme qui plaira sans aucun doute et est très pédagogique. Gabrielle, nouvelle, dans son établissement, aime la boxe, le rugby et globalement le sport. On la juge garçon manqué. Capucine est miss potin, Manon, la fille facile, Maël, le macho et Timéo, le garçon sensible. Nous avons le point de vue de tous ces personnages à travers différents épisodes de la vie lycéenne même si parfois j'ai eu des difficultés à savoir de qui on parlait. Quelques situations étaient traitées très (trop ?) rapidement comme lors de l'arrivée de Gabrielle à la boxe puis nous passons aux matchs de rugby sans vraies transitions. Par contre, les réactions des filles sont très intéressantes et les petites piques du quotidien qu'elles subissent sonnent "justes". Le théâtre forum était également une bonne idée puisque cela se développe dans les établissements scolaires et l'auteure a su exprimer les craintes des ados mais surtout les réflexions et les bienfaits de ce type d’intervention. A la fin, les questions sur la sexualité sont un plus. Un roman à avoir dans les CDI. #Féminine #NetGalleyFrance

Je suis assez partagée sur ce roman, en effet la thématique est plus que d'actualité et il est certain que le livre plaira aux lecteurs ados. Il est court et va a l'essentiel. L'égalité filles-garçons et les clichés qui sont soulevés sont bien connus ainsi que l'exercice mis en place dans la collège. C'est peut-être ce déjà lu, déjà vu qui me laisse sur ma fin. Il n'y a pas beaucoup de nouveautés et je trouve que le texte parfois manque un peu de profondeur. je pensais que le passage au club de boxe allait aboutir a quelque chose d'important mais au final ce sont les entrainements de rugby qui sont abordés donc c'est un peu un moment inutile, tout comme les interventions de la maman qui auraient pu être développés mais qui saupoudrent le court roman.

Mais bon, relativisons les jeunes lecteurs eux ne verront pas tout cela et se concentreront sur les faits de cette jeune fille au fort caractère et aux agissements de la gente masculine, qui heureusement évoluent !

Un très très beau livre proposé par les éditions Macha et par Louison Nielman. Comment parler de sujets tabou et difficile comme celui-ci ? J'ai été impressionné par la facilité avec laquelle l'autrice nous plonge dans cette histoire, tout en nous expliquant pourquoi cela arrive mais surtout que faut-il faire quand ça arrive.



On nous parle donc ici de tyran familiale, un père violent, alcoolique, qui bat sa femme et terrorise tout le monde. Au delà de l'aspect familiale, l'aspect relationnel est aussi dénoncé. Son père est au final un réel "pervers narcissique", très jaloux, très manipulateur. Ce roman explique ce qui n'est pas normal de la part d'un père mais aussi de la part d'un copain/copine/mari/épouse, ce qu'est une relation toxique en fait. Et c'est assez rare pour être souligné je trouve, dans les YA surtout, ça à tendance à être mal dénoncé voire même glorifier. Ici ce n'est pas le cas, on voit que ce n'est pas normal et bon d'être comme ça.



Dès les premières pages on vit le changement de Céleste. Elle a parlé et arrive donc dans un centre. Un changement qu'elle a du mal à accepter au départ. Une séparation avec sa mère qu'elle ne comprend pas, des souvenirs qui reviennent (ce qui nous permet de découvrir comment était son père), les sentiments de culpabilité et de désespoir qu'elle ressent. Tout ceci est parfaitement expliqué. Pourquoi elles ne peuvent se voir que deux heures par semaine avec sa mère ? Pourquoi, elles, les victimes sont-elles punies ? On retrouve une très jolie phrase "ma mère n'a rien fait, moi non plus, alors...". On nous explique aussi que la loi ne peut rien pour une femme qui n'accepte pas d'être aider mais surtout qu'il faut être sur qu'elle n'a participer à aucune torture psychologique envers sa fille avant de la lui confier. C'est très bien expliquer aussi qu'il est normal de ressentir les émotions qu'elle ressent, elle a juste besoin de se confier et c'est ce qu'elle fait..



Ce qui est bien amené du coup c'est ce besoin de parler (je tiens à préciser qu'à la fin on a une liste de numéros utiles). Il est dit à un moment "Appeler le numéro des enfants maltraités, le 119 ? C'était sa mère que l'on frappait surtout, ils ne pourraient rien [...] Céleste ne savait pas encore que ce numéro est une aide précieuse pour tous les enfants". Et hop message passé en 2 phrases. Je précise aussi que ce livre est une véritable bouffée d'espoir pour ces enfants. Que faire ? Parler. Est-ce que ça sert ? Bien sûr.



Ce que j'ai beaucoup aimé aussi c'est le côté psychologique qui est évoqué. Pourquoi ce père est comme ça ? Parce qu'il a manque d'affection, d'amour. Il n'a pas eu de modèle, il ne sait pas aimer. Il les aimes mais d'une mauvaise manière. C'est aussi expliqué aux enfants que le monde n'est pas manichéen comme dans les Disney. Les méchants ne sont pas juste méchant pour être méchant il y a des raisons derrière ça. Cependant elle ne dit pas qu'il faut pardonner ça, elle explique simplement pour faire comprendre que vous avez souffert, mais il a souffert aussi c'est pour cette raison qu'il est comme ça. Ça permet aussi d'expliquer qu'il ne faut tout de même pas reproduire ça.



La collection Instant T est une très bonne collection en préparation. Une collection qui est prévu pour parler de ce genre de sujet tabous pour les adolescents à partir de 11 ans. Et je pense que c'est réellement une très très belle collection en prévision. Je pense que je m'intéresserais aux prochaines parutions.
Lien : https://taevinn.blogspot.com..

Signe des temps, on voit pousser les livres sur le développement personnel de l'enfant encore plus sûrement que les pissenlits au printemps.



Ici, Noah le panda est agité. Comme nos enfants, finalement, qui réagissent au stress ambiant et surtout à celui des parents. Ces parents sont d'ailleurs totalement absents du livre. Ce qui (à mon avis) est un gros problème. Le message véhiculé vers l'enfant est: calme-toi (éventuellement avec l'aide de massages, d'exercices et des parents), pendant que le monde autour de toi est agité du bocal.



Je ne suis pas sûr que cela soit tout à fait adéquat. On va masser l'enfant. Lui apprendre à respirer. Lui apprendre à se calmer, se poser... pendant que ses parents lui répéteront de se dépêcher, et pendant que le monde autour de lui tournera de plus en plus vite. Bof.



Si l'exercice n'est pas global, je ne pense pas qu'il conduise à des résultats durables.



Parlons alors des exercices à réaliser. Deux pages de description en fin d'ouvrage. Les exercices de respiration, de détente, de zénitude... cela ne se décrit pas, cela se montre et cela se vit. On atteint là une des limites (et sans doute la plus importante) de ces ouvrages bien intentionnés qui poussent dans les librairies et les bibliothèques et dont l'effet premier est de culpabiliser les parents deux fois... Une première fois parce qu'ils sont incapables d'élever leur gosse... Et une seconde fois, parce qu'ils seront incapables de mettre en oeuvre les conseils présents dans ce type d'ouvrages.



Bref, jetez cet ouvrage et allez au parc à vélo avec votre gosse, un ballon de foot sous le bras. C'est sans doute la meilleure manière de canaliser ses émotions, d'apaiser son stress et de l'amener à se dire qu'il est quelqu'un d'important.

Tout parent a un jour été confronté à une obsession alimentaire chez son enfant. Les pâtes choisies pour cet ouvrage en sont le meilleur exemple. Il est assez rare que l'enfant veuille du caviar ou du homard à chaque repas. Par contre, il semble n'y avoir aucune limite aux pâtes. Petit-déjeûner, déjeûner, dîner, collation... certains enfants laissent supposer que tout peut se faire à base de pâtes.



Au-delà de l'histoire qui va faire sourire et s'attaque avec dérision au problème, la série dans laquelle cet ouvrage est publié ambitionne d'aller plus loin. On parle de développement personnel de l'enfant. On a donc un dossier en fin de livre. 2 pages qui permettent d'aller plus loin. C'est un peu pompeux à mon avis, et un peu court si on veut vraiment approfondir le sujet. Cela plaira à certains parents qui aiment les circuits scolaires alternatifs. S'en faire pour ses enfants, c'est le propre des parents. Cela dit, à l'âge de l'enfant dans le récit, je ne pense pas qu'il y ait lieu de s'inquiéter. Les déviances et désordres alimentaires sont d'un autre ordre que de vouloir "toujours des pâtes".



Je reste persuadé qu'au-delà d'un dossier pédagogico-psychanalytico-développemental... une bonne histoire fait toujours mouche. Surtout quand ledit dossier est court. Et ici, nous avons tous été surpris par une fin tire-bouchonnée.

Comment rassurer des parents d'adolescent(s) au quotidien sur leurs doutes, remises en question, leur envie de baisser les bras et/ou face aux claques verbales reçues telles des boomerangs? Les parents ne manqueront pas de se reconnaître dans ce guide plein d'humour, où une fratrie Grand Doudou , Bibiche et Mini Pousse représentent les ados types! Divisé en différentes rubriques, les changements d'humeurs, le linge de l'ado, la chambre de l'ado, le choc des générations... pleines de bons conseils rassurants qui peuvent se lire dans un ordre aléatoire, où les maître-mots "dialogue et patience" demeurent assurément n° 1.