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Critiques de Luc Venot (23)
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Même pas peur

Premier livre de cet auteur que je lis. Même pas peur nous parle d'enfants brisés, auxquels la vie n'a pas fait de cadeaux et on s'attache à eux, même s'ils commettent des actes abominables, allant jusqu'à tuer. Je sais, ça semble paradoxal, mais Luc Venot a su trouver les mots qui font ressortir nos émotions et on les comprend, ces gosses. On a très envie de les approcher, de les aider, de leur dire que non, leur vie n'est pas foutue, qu'ils peuvent vivre autre chose, que des jours meilleurs vont arriver s'ils saisissent les mains tendues, les coeurs ouverts. Et on ressent une demande, ou une attente, je ne saurais dire, mais leurs paroles lors de leurs échanges, aussi bien entre eux qu'avec quelques adultes bienveillants amènent à penser qu'ils n'ont trouvé que la violence, aussi bien comme échappatoire que comme cri désespéré qui résonne comme un gigantesque SOS. Et ils sont si touchants que ça brise le coeur.

À côté de ça, l'auteur leur oppose un flic et son équipe, des alcoolos antipathiques. Leurs propos consistent essentiellement en injures et insanités. Et la vulgarité poussée à ce point, désolée mais je n'adhère pas. Si encore ils étaient un poil humoristiques, peut-être que ça serait passé. Mais pas là. On n'a qu'une envie, que les passages les concernant défilent très vite pour revenir sur les enfants, seuls personnages intéressants du roman, du moins à mon sens.

J'ai donc un avis très mitigé sur ce livre, parce que l'idée de fond était vraiment bonne, l'auteur sait manifestement écrire, mais pourquoi s'égarer avec cette brigade de flics caricaturaux au possible, difficilement supportables, pour ne pas dire carrément insupportables.

En conclusion, si je suis mitigée à cause de ces enfants qui "jouent" parfaitement leur rôle, les côtés négatifs l'emportent alors non, je n'ai pas aimé ce bouquin, à mon grand regret.
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Même pas peur

Une bonne petite claque. Voici ce que représente ce thriller pour moi.



Des meurtres lents et sadiques mènent tout droit deux policiers, Hercule et Fab, à un foyer de la DDASS dans lequel adultes et adolescents se côtoient. Les victimes ont certainement mérité leur sort mais tout crime ne doit pas rester impuni. Rien ne justifie l'exercice de la Loi du Talion dans notre société moderne et, par conséquent, le ou les assassins doivent être mis hors d'état de nuire.



Pas de suspens sur l'identité du ou des tueurs, ni même sur les mobiles. C'est posé derechef, cela surprend, et nous entraîne dans une spirale contradictoire.

Pourquoi contradictoire?

Parce que les pans les plus sordides des maltraitances à enfants, hors et au sein de la DDASS, nous révoltent et nourrissent notre rage de parents. Mais doit-on pour autant excuser le sang versé en représailles? Mais où est donc cette société dont un des principaux rôles est de protéger les faibles, les jeunes et les innocents?

Contradictoire car lorsque nous voyons évoluer ces deux flics, que pas grand chose ne distinguent des pourris qu'ils sont censés arrêter, nous nous demandons si notre système ne fonctionne pas en dépit du bon sens.

L'auteur aurait pu tomber dans le voyeurisme des atrocités subies par les enfants. Mais non... malgré quelques scènes assez violentes et crues, il reste pudique et quelque peu délicat.

L'horreur est contrebalancée par la pureté. La pureté des sentiments qui rapprochent ces individus cassés: un adulte et trois adolescents que les épreuves ont fait mûrir trop vite. Les personnages de Michel, Antoine, Rio et Emilie sont attachants et secouent nos petits cœurs même meurtris; ceux de Fab et Hercule, agaçants au possible.



Un mélange d'humour décapant, de sensibilité entrelacés avec la cruauté et l'injustice de notre monde.

Des dialogues fleuris adoucis par la profondeur et la simplicité des liens qui se nouent.

Avant même les meurtres, les flics, les paumés, c'est une incroyable histoire d'amitié et d'amour entre écorchés de la vie. Un appel des blessures du cœur qui espère encore malgré tout et qui trouve écho. Une rencontre, une reconnaissance, des sentiments inconditionnels qui bouleverse les existences... sauf pour celui qui s'est engagé trop loin dans la haine...



La fin est déchirante mais quelque peu inéluctable et attendue...

Mais un arc en ciel naît souvent après un orage, non?



Une bonne petite claque pour une lecture qui, a priori, ne rentrait pas dans mes domaines livresques de prédilection.

Maintenant... c'est à vous de tenter une rencontre avec Antoine, Rio, Emilie... et Michel!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Padre Cocaïne

Padre, un polar pastiche série B.. Z qui se (dép)lit sans peine.



L'histoire démarre sur les chapeaux de roues en plein cagnar au Portugal. Au volant, deux petites frappes ramènent dans leur coffre le Marseillais. Un colis à transmettre illico presto à Padre Cocaïne qui n'aime pas que l'on abuse de sa générosité, lui qui monopolise à l'excès et déteste plus que tout partager son bien mal acquis avec une meute de cinglés avides.



Les personnages haut-en-couleurs ne manquent pas de clichés :

En tête de série, Padre, le maître de la chnouf qui règne du haut de son nuage de poudre blanche et prêche la bonne (foi) sur son réseau de milliers d'âmes en en manque...de neurones comme le déjanté duo Alban et Momo, sorte d'Eric et Ramsy sous acide. Et puis, un couple drôlement assorti, la jolie Mélody bien plus dégourdi que son petit Gilou, un toxico complétement accro et à coté de ses pompes. Sans oublier des flics ripoux et vicieux qui se dédoublent et un drôle d'évêque à qui l'on ne donnerait pas le bon dieu en confession.



Dommage que le style parlé de Luc Véniot, les dialogues décalés et l'humour loufoque surpoudré rendent le mix un peu indigeste. Parfois marrant mais à la longue fatigant.



Merci aux éditions La Bourdonnaye et à Masse critique pour la découverte.



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Même pas peur

Bien mais manque de suspense beaucoup d'incohérences j'attend la suite car je pense que l'histoire n'est pas finie Roman touchant et prenant
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Même pas peur

Mention bien pour ce premier roman de 400 pages à petit prix en numérique http://telecharger-ebook.chapitre.com/ebook/article/1563975/403141/M%C3%AAme%2520pas%2520peur%2520%28version%2520int%C3%A9grale%29/Luc%2520Venot/3612220479831

On connaît l’auteur des méfaits dès les premières pages mais cette immersion dans le monde des maltraitances envers les enfants a de quoi secouer le lecteur. Seuls les professionnels de la prévention pourront en sortir indemnes (ou presque car ils partent déjà avec un handicap génétique). Dans les locaux improbables d’un foyer qui héberge sous le même toit les adultes d’un CHRS (Centre d’Hébergement et de Réadaptation Sociale) et un foyer de l’enfance, Antoine 15 ans, va rencontrer Michel, divorcé avec un fils du même âge, et va vouloir en faire son père. Tout le mal être qui s’exprime par la violence au nom de la vengeance nous tient en haleine et au cours de cette quête nous ferons la connaissance de Rio, d’Emilie et des éducateurs du foyer …, autant de personnages hauts en couleur et attachants. Difficile le lâcher la lecture avant la fin. Les dialogues crus s’il en est sont ceux de tous les jours pour ces paumés dont ils rythment les aventures.

Moment de lecture loin d’être bucolique mais un style terriblement efficace.

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Même pas peur

Captivant ! Au départ un peu réticente car je n'avais pas envie de me plonger dans un univers trop noir, j'ai été rapidement captivée par ces personnages si humains.

Comment ne pas s'attacher à Hercule, le policier qui supplie l'inculpé « Une main seule n'applaudit pas. Tu dois m'aider, j'ai besoin de toi » ou au présumé coupable qui répond : « Toi, t'es certain d'avoir été jeune' Moi, rien ne dit que je serai vieux. » ?

Touchante aussi la call-girl qui cherche à amadouer le vieil ours « si tu me laissais faire, je te réapprendrais les gestes qui sauvent l'âme. Je te réapprendrais à vivre et à être heureux. ».

Ces jeunes échoués dans un foyer, dans la vie ils cherchent à panser leurs blessures chacun à leur manière, tous poignants comme la dernière arrivée « elle ment pour qu'on s'intéresse à elle, comme d'autres se mutilent et se tailladent les avant-bras au cutter. Juste pour avoir un peu de réconfort, quelques regards tendres et compassionnels.(...) Elle a seize ans maintenant, mais sa cervelle de moineau lui fait poursuivre, encore et encore sa stratégie du mensonge. Il lui suffirait pourtant de déballer la vérité sur sa vie. Ça serait l'épouvante assurée pour n'importe quel quidam de bonne ou de mauvaise famille.».

Mais voilà, tous font preuve d'humour bien vivant : « Qu'est-ce que tu vas faire, maintenant ? 'J'me verrais bien en gangster. 'Ah, oui ? Dans le privé ou dans le gouvernement ? 'Ministre de l'Intérieur' ça, ça serait de la balle ! 'Tu serais mon chef. 'T'imagines ! » Mais enfin, quand on est humain, on ne peut laisser faire car « ce sont les braves gens de Brassens qui vont les juger. Ceux qui ont passé un pacte silencieux entre eux. Le pacte de la bêtise, du mépris des autres et de la lâcheté. Le pacte de l'ignorance. »
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Même pas peur

Bien

trés bon roman touchant et plein d'émotion

Dommage pour la fin mais il faudrait une suite pour savoir ce que les jeunes sont devenues
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Même pas peur

Le commissaire Hercule Mapèch et son acolyte Fabulous-Fab essaient de résoudre des crimes particulièrement odieux.Chose déroutante, toutes les pistes mènent à un foyer de la DASS.

Luc Venot a écrit un thriller assez atypique. En effet, c'est l'une des rares fois où j'ai éprouvé de l'empathie pour les tueurs. Le roman balance entre faits sordides, amitié et compassion. Il faut bien avouer que tueurs et bons sentiments ne font pas bon ménage et pourtant ça fonctionne très bien! Les dialogues sont fleuris mais correspondent parfaitement aux protagonistes qui sont très attachants. Un livre poignant que je vous recommande chaudement.
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Même pas peur

Une excellente surprise.



Lu en une seule foulée, cette nouvelle m'a complètement happée.



Des meurtres, des enfants, un univers sombre et faisant froid dans le dos, cette nouvelle a de quoi faire peur, pourtant elle est savoureuse à souhait.



L'écriture est agréable, le tempo ajusté, en bref, une très bonne lecture.



Bonne lecture à tous.
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Même pas peur

au début je n'avais pas envie de lire ce livre mais en lisant les critiques je me suis laissé tenter et j'ai eu bien raison. En effet, on rentre très vite dans l'histoire, les personnages atypiques sont attachants. Même si on sait très rapidement qui est le meurtrier on a tout de même très envie de tourner les pages et connaître les histoires atroces de ces pauvres enfants. Seul bémol, langage très vulgaire et descriptions très crues des scènes de tortures mais je suppose que cela est fait pour rendre plus crédible.
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Padre Cocaïne

Je tiens à remercier Babelio et la maison d'édition La Bourdonnaye pour l'envoi de ce service presse que j'avais vraiment envie de découvrir.





La couverture en elle-même ne m'a pas réellement plu même si je l'ai trouvée parfaite pour le contenu du livre. C'est le résumé qui m'avait le plus donné envie de découvrir ce roman. En effet, je voulais savoir de quelle manière l'auteure allait mettre en place l’univers que je devinais épique.





Je tenais avant tout à vous prévenir qu'il y a certaines scènes de ce roman qui risquent de vous choquer car elles sont assez violentes voir gores et j'ai parfois eu de la difficulté à m'accrocher. Heureusement, il y a à côté des scènes un peu plus humoristiques qui détendent un peu l'atmosphère.



Tout d'abord, il faut que vous sachiez qu'il n'y a pas d'un côté les gentils et de l'autre les méchants car l'auteur nous montre ici que la barrière entre les deux est vraiment très mince. Les personnages que nous pensons être les héros sont au contraire les méchants et les méchants pas autant que nous pouvons le penser.



C'est une histoire vraiment originale et captivante qui a su retenir mon attention du début à la fin. Il y a de l'action à souhait mais également de nombreux retournements de situations qui nous empêchent de tomber dans l'ennui et qui nous permettent d’apprécier notre lecture un peu plus au fil des pages.



C'est le premier livre de l'auteur que je lisais et je n'ai pas été déçue bien au contraire. D'ailleurs, je pense que je vais me pencher un peu plus sur la question et peut être lire son autre roman qui je l'espère sera aussi bien que celui-ci.





Au niveau du contenu même du roman, si vous voulez en savoir assez pour vous donner envie de le lire, c'est vers la quatrième de couverture que je vais vous renvoyer car dans un premier temps, je la trouve vraiment intéressante et assez originale et dans un second temps car elle en dévoile à mon avis juste assez pour nous donner envie.





Il y a vraiment beaucoup de personnages mais je vais quand même vous en présenter les deux protagonistes qui sont mes personnages préférés. Il s'agit de Corto et d'Alban qui sont tous les deux inséparables même si Corto doit souvent réparer les bêtises d'Alban qui n'hésite pas à se mettre en danger sans vraiment le vouloir. Ce sont des jeunes hommes vraiment intéressants et auxquels je me suis attachée. J'ai souvent éclaté de rire car ils se mettent dans des situations épiques.





En résumé, je ne m'attendais pas autant à apprécier ce livre même si malheureusement, il n'a pas manqué grand-chose pour qu’il soit un coup de coeur. C'est un livre vraiment intéressant que je ne peux que vous recommander.

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Même pas peur

C'est grâce à un ami Facebook que j'ai découvert les livres de Luc Venot et franchement merci Brad pour ton ressenti qui m’a donné envie de le lire, je suis tombée sous le charme de sa plume et de ses mots, je sais que je dois être un peu fêlée mais j'adore les histoires de vengeance , la haine qui sort des personnages leur fait commettre les pires atrocités , dans cette histoire ça va très loin et j'ai passé un super moment de lecture .

Une enquête de choc avec un flic hors du commun, Hercule celui qui rit quand on ------, c'est avec humour et qu'est-ce que j'ai ri. Avant tout une belle histoire d'amitié oui entre un homme, écorché vif et des mômes de foyer, donc beaucoup d'émotions et de souffrance, un peu d'amour et surtout la soif de vengeance , vous réfléchirez plusieurs fois avant de vous en prendre à un gamin . Un livre qui déboite tout, qui m'a donner beaucoup de rage et encore plus envie d'être une lectrice rebelle et épanouie car j'ai pris mon pied.

Je vous le conseille vivement et maintenant je passe au suivant. Je l'ai vu l'arc en ciel moi aussi.



Merci Luc il va falloir continuer à nous écrire des histoires comme on aime hein !!!
Lien : https://sabineremy.blogspot...
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Même pas peur

“Même pas peur” est un livre qui m’a laissé un sentiment très mitigé.



L’histoire de ce groupe d’enfants meurtriers, voire même serial-killers pour certains, est très touchante bien qu’horrible. Même si on n’adhère pas à la violence du geste, l’auteur nous fait entrer dans leur monde et partager leur souffrance. Les enfants sont particulièrement bien décrits et on sent une tendresse particulière pour ces petits esquintés par la société et pourtant encore récupérables si on leur tendait la main.



De l’autre côté on a un inspecteur et sa brigade, alcooliques notoires, chargés de l’enquête et leur vie pathétique entre alcool et blagues à deux balles.



Entre les deux on a les quelques moments de bonheur que ces gosses abandonnés à eux-mêmes, arrivent à arracher à leur quotidien avec l’aide bienveillante de quelques adultes compréhensifs.



Cela donne un mélange de tristesse et quelque fois de drôlerie entre deux cris d’horreur.



Mais voilà, je n’adhère pas du tout à l’écriture. Entre jurons, injures, vulgarité et caricatures (spécialement de la police qui n’est pour l’auteur qu’une bande d’incapables alcooliques), ce livre, qui aurait pu être de toute beauté, ressemble à une mauvaise imitation d’un San-Antonio, humour en moins, et c’est dommage.



Les dialogues entre les personnages n’ont absolument rien de réalistes et sont aussi grossiers que ceux qui les prononcent.



Je me suis surprise régulièrement à sauter les chapitres concernant l’enquête de police pour me concentrer sur ceux avec les enfants qui sont, en contraste, particulièrement bien écrits.



Je mets donc une étoile spécifiquement pour l’histoire et une pour les enfants. Je rajoute une étoile pour la couverture qui est très intrigante. je me suis surprise à de nombreuses reprises à me demander ce qu’avait vécu la petite fille en photo pour avoir ce regard si dur pour son âge.
Lien : http://lesnouvellesplumes.ovh
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Même pas peur

Un livre qu'on a du mal à lâcher, on suit l'histoire de ces enfants que la vie a maltraités, l'écriture est fluide et on se laisse emporter par cette belle histoire, j'y ai versé ma petite larme.
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Padre Cocaïne

J'ai enchainé sur le deuxième livre de l'auteur ayant adoré, Même pas peur.

Une cavale en compagnie de personnages atypiques, j'ai dévoré ce livre en peu de temps dimanche après-midi, je savais bien que j'allais passé un moment de lecture très exaltant .

Du grand délire entre pétages de dents et situations explosives, des éclats de rire dans mon salon, des moments bien gore qui me délectent toujours autant ça c'est mon petit coté sadique .

Ce livre est un petit bijou, très fidèle à son style d'écriture, l'auteur nous emporte dans un univers Tarantinesque ( mot inventé ) .

Avec toujours des moments d’émotions, l'amitié des personnages se renforce au fur et à mesure des pages, la mission confiée à nos héros par leur grand big boss le Padre sera effectivement pleine de violence, d'action, et la folie qui loge dans le cerveau de certains acteurs de cette histoire va très très loin.

Il y a tout ce qu'il faut pour passer un super moment, je vous conseille vivement de lire Padre Cocaine c'est excellent .
Lien : https://sabineremy.blogspot...
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Même pas peur

Même pas peur, c'est l'histoire d'Antoine et Rio, deux jeunes ados que la vie n'a pas épargnée. Antoine et Rio, ce sont deux amis, deux frères de galères, bien trop adultes pour leur âge.

En parallèle, il y a Hercule et Fab, deux flics, qui enquêtent sur une série de meurtres précédés de tortures. Le profil des victimes est toujours le même, et après enquête on se rendra compte qu'ils avaient sans doute achevé leur vie comme ils le méritaient...



J'ai trouvé ce livre criant de réalisme. j'ai parfois eu du mal, au début de la lecture, à suivre le récit c'est écrit "un peu comme on parle". J'ai parfois eu l'impression d'être témoin direct des échanges entre les personnes, comme si j'étais planquée dans un coin de la pièce où l'action se déroule, ce qui est bon signe car ça veut dire que j'étais vraiment dedans. Le contexte est difficile, mais je me suis prise à avoir de la compassion pour le meurtrier....

L'histoire est également une fabuleuse histoire d'amitié entre plusieurs écorchés de la vie, adultes et adolescents.



Une mention bien pour ce livre !
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Padre Cocaïne

Au départ, je dois dire que je fus un brin décontenancé voire perdu dans les quatre histoires qui alternent, se croisent dont on sent bien qu'elles vont se rejoindre totalement, mais le mystère -ou l'opacité- reste entier. Puis je me suis attaché à Alban, totalement barré, Chinois adopté à 2 ans et abandonné à 4 et à Corto aux manières élégantes, plein d'attentions pour les gens qu'il aime. Et l'écriture vive, rapide et souvent drôle de Luc Venot m'a permis d'avancer sans difficulté et de prendre vraiment goût à ma lecture, car dès lors que tout se met en place, c'est un bouquin qu'on ne lâche plus. Certains passages sont excellents comme cette description d'un des deux flics portugais, qui reprend pas mal de stéréotypes des flics de fiction et annonce clairement la couleur : "A même pas 26 ans, il est totalement désabusé par la nature humaine, complètement blasé, vicieux, teigneux. Presque le flic parfait. Il manque encore de méchanceté, mais Figo se dit que ça viendra avec l'expérience et le dégoût." (p.24) Un autre m'a marqué parce qu'il m'a fait beaucoup rire : la visite par Alban et Momo sous acide, de la ménagerie d'un zoo, (p. 129 à 135) avec en point d'orgue la découverte des éléphants... Je vous laisse le plaisir de la surprise lorsque vous lirez le roman.



Le réseau monté par Francis Dibramar est une énorme pieuvre et lorsqu'on y est entré -pas toujours volontairement- il est impossible d'en sortir. Le réseau, c'est une variation moderne du mythe de Faust dans le monde peu reluisant des gangsters. Dibramar est le diable qui achète les âmes de ses futurs collaborateurs. Lorsqu'iceux ont signé, ils sont protégés, soignés, vivent très bien, souvent assez paisiblement jusqu'au moment où il leur faudra rendre service, n'importe lequel à n'importe quel prix : "Dibramar est plus grand que toutes les mafias, les triades, les Yakusas. Supérieur aux États, aux armées... C'est un grand sorcier." (p.168). Il ne peut pas perdre, vacille à peine, il faut dire qu'il a su et sait toujours s'entourer ; il a de multiples contacts politiques, tant en France que dans le monde.



Luc Venot écrit là un polar original, drôle et violent, un peu comme les films de Quentin Tarantino -c'est la première image qui me vienne, je dois confesser ici un manque évident de culture cinématographique, sûrement d'autres noms viendront aux esprits de lecteurs plus avisés que moi en la matière-, là où la violence survient juste après ou avant une scène de franche rigolade, où elle peut être atténuée par un dialogue drôle et décalé (je pense à la scène de la balle perdue dans la voiture dans Pulp Fiction). En plus de toutes les belles choses que j'ai dites sur ce roman, je trouve la couverture très réussie (et très Tarantino-cinématographique), et chez La Bourdonnaye, les livres existent aussi en versions numériques à des prix très abordables.
Lien : http://lyvres.over-blog.com
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Padre Cocaïne

On entre dans un monde de mafieux tous très attachants, je ne saurais même pas vous dire lequel a eu ma préférence, car aucun ne se détache de l’autre, ils ont tous une personnalité différente et se complètement à merveille, ce qui les rends très intéressants.

Nos protagonistes sont complètement loufoques et l’humour omniprésent apporte du piment à l’histoire.



**La suite sur le blog***
Lien : http://lestribulationsdunele..
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Padre Cocaïne

Tout d’abord je voudrais remercier les éditions La Bourdonnaye et Babelio de m'avoir offert ce livre lors de l'opération Masse Critique.

J'ai n'ai pas vraiment aimé ce livre même si je ne l'ai pas détesté non plus. En fait, j'ai eu du mal avec les personnages qui ne m'ont pas plus séduite que ça pour la plupart. J'ai par exemple bien aimé Corto et Alban, qui m'ont fait rire à certaines occasions mais la majorité des autres m'a laissée indifférente.

En plus, je m'attendais à lire une comédie, drôle de bout en bout mais il s'avère que j'ai mal interprété le résumé : le livre se place vraiment dans le monde de la drogue, très présente et que je ne côtoie jamais (d'où peut-être mon manque de réaction face aux personnages sous son emprinse), de l'argent, du meurtre et de l'illégalité. Un gros décalage par rapport à mes espérances donc, avec un livre sur des sujets que je n'affectionne pas particulièrement.

En définitive, c'est un livre qui m'a laissée froide : je ne l'ai ni aimé, ni détesté.
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Padre Cocaïne

Voilà une lecture des plus originales. Ici, pas la peine de chercher le gentil et le méchant… Tout n’est pas noir ou blanc mais tout est gris. Celui qu’on imagine être le gentil se retrouve parfois voire même souvent le méchant. Celui qu’on imagine être le méchant n’est finalement pas si méchant que ça. Comment se retrouver dans toute cette histoire ? En se laissant emporter par l’histoire et en s’attachant aux personnages.



Tout commence avec la disparition de drogue et d’argents… Le grand chef alias Padre cocaïne ne peut pas laisser passer ça… Un enlèvement ? Les gendarmes ne peuvent pas laisser passer ça… Il faut retrouver la victime et les ravisseurs…

Le lecteur se retrouver embarquer dans une histoire sans queue ni tête. Enfin, ça c’est l’impression que l’on a début car très rapidement on comprend que tout est lié. Chaque personnage n’est pas là par hasard, il a un rôle un jouer.

En parlant de personnage, ils sont assez nombreux mais cela ne nous empêche pas de nous attacher aux plus récurrents. J’ai adoré Corto sans oublier Alban ou Francis. Une fois de plus, il ne faut pas se fier aux apparences. Non seulement, comme je vous l’ai dit, les méchants ne sont pas ceux que l’on croit mais les moins intelligents ne sont pas ceux qui paraissent les plus bêtes…

Je ne vous en dirais pas plus mais sachez que les personnages de ce roman sont très originaux, très surprenants et très attachants.



Avec une plume tranchante, drôle et sarcastique, Luc Vénot nous emmène dans l’univers de la drogue, de la corruption. Il nous apprend à nous méfier des apparences.



Pour conclure, j’ai passé un moment de lecture très agréable et plein de surprises.
Lien : http://mabiblio1988.blogspot..
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