« ÉPINGLES »
J’ai toujours aimé lire des romans historiques, et en particulier sur la Seconde Guerre mondiale. Que ce soit des fictions, des pseudos fiction, ou des autobiographie. Je ne compte même pas le nombre de romans ayant ce thème dans ma bibliothèque. Toutefois en ayant vu la sortie du roman « Le ruban rouge » j’ai longuement hésité, pour finalement l’emprunter au CDI de mon lycée. Je n’aurais pas dû, vous ne pouvez pas savoir à quel point, je suis déçu de ne pas le posséder, qu’il n’orne pas ma bibliothèque.
Le ruban rouge, c’est un roman merveilleusement bien écrit, on est vraiment plongé dans l’horreur du camp de Birchwood, connu sous le nom d’Aushwitz-Birkenau. On suit ici l’histoire d’Ella 14 ans, qui se lie d’amitié avec Lily. Toutes deux, elles vont fuir la réalité des camps en entrant dans ce salon de couture afin de réaliser des vêtements pour les femmes des officiers nazis et des hauts gradés du camp.
Le talent d’Ella fait d’elle une personne chanceuse, comparée à l’atrocité du camp et des cheminées. Ella donne corps et âme dans ses réalisations par passion, mais aussi par survie, elle sait ce qui l’attend si elle échoue, et cette fin et tout sauf imaginable. Le ruban rouge déborde d‘originalité. Je n’avais jamais vu un tel roman sur la Seconde Guerre mondiale, il en vaut le détour. Lucy Adlington nous donne une Ella forte prête à tout pour survivre « Quand, tu doutes, lève le menton, carre bien des épaules et sois audacieuse ». Un personnage touchant Lily, mais aussi une ribambelle de survivants tous aussi importants les uns que les autres.
J’ai beau avoir quitté ce roman il y a un moment déjà, j’entends toujours Marta crier : épingles ! Ou encore le bruit des machines, des tissus qui se frotte, celui de la machine à repasser, de ses mouvements répétitifs, je perçois toujours le camp, comme si j’y avais été projeter, et c’est une sensation bizarre mais agréable.
De ma lecture, la seule chose qui m’a dérangé la fin, je ne la déteste ni l’adore, sur ce point je reste neutre, car toute lecture est différente. C’est un roman à mettre dans toutes les mains.
"Tous les moyens sont bons pour me soustraire à ceux qui m’entourent : ne pas voir, ne pas entendre, ne pas sentir, c’est la seule manière d’endurer cette réalité."
Avec tout mon amour, Loéva
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