Lucy Maud Montgomery

... Un premier tome signé Lucy Maud Montgomery dont j'ai adoré la série d'Anne de Green Gables. Emily est au antipode d'Anne mais on reconnaît dès les premières lignes la magnifique plume de l'autrice, avec cependant une toute nouvelle aventure aux côtés d'Emily au caractère si impressionnant et à la détermination sans faille. J'ai dévoré chaque chapitre, m'attachant très vite à la jeune fille et en découvrant son quotidien dans la famille Murray. Je me ferai un plaisir de continuer à lire cette épopée et je ne peux que vous conseiller de vous plonger également d'urgence dans sa lecture, Emily Bird Starr a beaucoup de choses à vous raconter et de grands projets à réaliser !
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Quelle belle découverte :)

Bon, on va pas se leurrer, c’est pas un roman enfant / ado. Pas qu’il soit inabordable, non. C’est juste que ça ne leur parlera pas.

Une claque dans ma face de quadra, un peu à la manière de the Lego movie. Pour ceux qui auront la référence.

Et pourtant, je suis celle qui montre le nuage en forme de bébé Yoda dans le ciel à mes collègues.

Bref, si vous avez besoin d’une bouffée d’insouciance, d’emphase et de fantaisie, vous êtes au bon endroit.

Je savais d’entrée que j’allais aimer ce roman. Je m’en doutais depuis ma lecture de La Vallée arc-en-ciel, qui m’avait déjà serré le cœur en annonçant, par le biais des pressentiments de Walter, le fils poète d’Anne Shirley, ce qui allait arriver : la 1ère Guerre Mondiale, l’attente, l’angoisse, le deuil. En revanche, si je m’attendais à le trouver poignant (au point de verser quelques larmes à la fin), je ne m’attendais pas à le trouver aussi drôle ni aussi moderne.



L’humour, d’abord. L’autrice a choisi de raconter cette histoire à travers les yeux d’une naïve jeune fille de 15 ans. Alors, certes, cela lui permet de raconter la perte de l’innocence et le choc des désillusions, comme si Rilla symbolisait à elle seule les aspirations de ce 20e siècle tout neuf ou presque. Mais ça lui permet aussi de la placer dans des situations cocasses qui prouvent que Rilla est bien la digne fille de sa mère. (Je pense notamment ici à l’histoire de la soupière ou à une certaine cascade lors d’un voyage en train.)



Et puis, ce ne serait pas un roman de Lucy Maud Montgomery si celle-ci ne s’amusait pas à dépeindre, sur un ton mordant mais non dénué de tendresse, le caractère et les petites manies de ses personnages, notamment celles de Susan, la gouvernante d’Ingleside, ou de sa cousine Sophia, ces deux vieilles dames respectables n’aimant rien tant que donner leur avis sur tout, y compris la politique et la conduite de la guerre.



Cet aspect-là m’a paru savoureux, et j’ai ri en voyant combien Susan critique le président américain Woodrow Wilson qui s’évertue à écrire d’innombrables tribunes pour justifier son refus, jusqu’en 1917, d’entrer en guerre. (J’avoue, cette histoire de tribune m’a fait penser aux innombrables numéros verts mis en place par notre gouvernement actuel : « Regardez, on ne fait rien mais on essaie de vous faire croire le contraire. »)



Mais ce qui m’a vraiment étonnée dans cette histoire, c’est que tout le monde vit suspendu au rythme des nouvelles du front. Forcément, elles arrivent avec quelques jours de retard, on est en 14-18, l’immédiateté de l’information, ça n’est pas encore pour tout de suite. Mais, quand même, à les voir éplucher le moindre article de presse, j’avais l’impression d’assister aux prémices de notre addiction aux chaînes d’infos en continu. La guerre est à la fois très loin des habitants d’Ingleside et en même temps omniprésente dans leur quotidien – un peu comme les guerres d’aujourd’hui ne sont jamais très loin de notre conscience et de nos pensées.



Il m’est souvent arrivé ces derniers temps, au vu des déclarations belliqueuses de certains, de penser qu’on ne met jamais des enfants au monde pour les envoyer un jour à la guerre. La paix peut être trompeuse et nous donner un faux sentiment de sécurité que la folie des hommes s’applique à faire voler en éclats. Vu sous cet angle, c’est toute l’histoire d’Anne qui prend une dimension encore plus poignante car combien de femmes à l’âme poétique et rêveuse comme cette héroïne de fiction ont vu – et voient encore – une réalité bien sombre les rattraper et dévorer leurs enfants ?



Vous l’aurez compris, Rilla, ma Rilla m’a donné matière à réfléchir tout en venant titiller certaines craintes qui rôdent au fond de mon esprit. Il m’a donné aussi une vision extrêmement moderne de la 1ère Guerre Mondiale, comme jamais encore un livre, un film ou même mes cours d’histoire n’avaient réussi à le faire. Rédigé en 1921, on pourrait croire qu’il parle de nous tant le comportement de ces gens nous ressemble. Plus de cent ans nous sépare mais, franchement, rien n’a changé, et j’ai trouvé ça hyper intéressant.



Et puis, comme tous les romans de la série Anne Shirley, Rilla, ma Rilla est plein de chaleur, de tendresse et, malgré tout, de lumière. Je l’ai refermé le cœur un peu douloureux, certes, mais le sourire aux lèvres, en me disant qu’on ne peut pas toujours fuir la réalité dans les livres, mais on peut quand même y trouver de la résilience, de l’humour et beaucoup, beaucoup d’humanité.
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Wouhaaa j'ai lu ce livre en moins de 24h!!!



J'étais si bien dans cette histoire avec notre chère Anne, matilla, Matthew et tous les autres 🥰



J'ai vu la série il y a quelque temps, le tome 1 du livre est similaire ayla série sur les 2/3.

J'ai hâte de retrouver mes.personnages dans le tome 2!



Et c'est un coup de coeur 💓💓💓

Anne, une orpheline pétillante à l'imagination débordante vient basculer le quotidien terne de Marilla et Matthew, qui cherchaient pourtant à adopter un garçon. Un roman aux descriptions magnifiques portées par une petite fille attachante. Un livre poétique et envoûtant.

J’ai découvert avec grand plaisir le nouveau personnage imaginé par Lucy Maud Montgomery avec ce premier volume de la série « Emily ». La beauté des ouvrages des éditions Toussaint Laventure n’est plus à prouver. Quel délice d’avoir ces merveilleux livres chez soi, dans sa bibliothèque. Et l’univers poétique de l’autrice est à la hauteur de tout le talent déployé dans l’élaboration de ces précieux objets… Emily Byrd Starr vient de perdre son père. Leur relation était belle et libre. Mais à dix ans, l’orpheline doit être recueillie. Les Murray, la famille de sa mère, avec laquelle elle avait coupé les ponts, décide de jouer au tirage au sort son avenir. C’est Elisabeth qui prendra soin de l’enfant, à New Moon. L’endroit est pétri de règles mais a un charme fou, qui enchante la fillette. Et si tante Elisabeth est stricte, elle peut compter sur l’affection de tante Laura et de cousin Jimmy. Emily a besoin d’écrire. Le papier est rare à New Moon. Elle trouve tout de même des feuilles et commence une correspondance fougueuse avec son père, et devenir poétesse devient de plus en plus son désir le plus profond… Je savais qu’en 2024 devait sortir les aventures de « l’effrontée mais néanmoins délicieuse Emily Byrd Starr », de la même autrice que la série « Anne de Green Gables ». Je dois dire que je doutais de m’attacher à un autre personnage que cette merveilleuse Anne. Et pourtant, c’est chose faite. Emily a pour autant un caractère bien différent, moins naïf. Et elle a le fameux « regard des Murray », celui qui lui donne de l’aplomb face à l’intransigeante Elisabeth. Dans ce premier volume, la part belle est faite à l’écriture et sont retranscrites les longues lettres d’Emily à son père, truffées de fautes d’orthographes (ce qui peut surprendre). J’ai beaucoup aimé passer du temps en compagnie d’Emily, de ses amis. Je lirai la suite avec enthousiasme !
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La saga Anne de Green Gables est sans aucun doute l’un de mes plus gros coups de cœur littéraire de ces dernières années. Difficile de dire au revoir aux merveilleux personnages de Lucy Maud Montgomery : je me suis beaucoup attachée à Anne au fil des tomes et, bien qu’il fût déconcertant de la voir mise en retrait au profit de ses enfants dans les derniers volumes, la saga reste un vrai doudou qui fait du bien à l’âme.



Cependant, cet ultime tome est un peu différent des autres pour des raisons évidentes : notre famille se retrouve en plein cœur des évènements de la première guerre mondiale. Il faut donc s’attendre à un ton plus sombre et dramatique que celui plus léger et lumineux auquel la saga nous avait habitué.



J'ai retrouvé avec grand plaisir la plume merveilleuse de Lucy Maud Montgomery et ses incroyables descriptions de paysages qui donnent envie de faire ses bagages et partir pour l’île du Prince Edouard. La Guerre occupe une place centrale dans ce volume, ce qui parfois vient un peu plomber le récit. Mais on peut dans ce cas parler d’une immersion parfaitement réussie : avec les habitants d’Ingleside, on est plongés dans cette longue attente insoutenable et douloureuse à attendre avec appréhension l’arrivée du courrier chaque matin. On partage avec eux les quelques moments de joie à l’annonce de bonnes nouvelles mais aussi d’immenses chagrins (mon cœur s’est brisé).



Au milieu de ce cauchemar, on va apprendre à faire la connaissance de Rilla, la plus jeune fille de Anne. On assiste tout au long du roman à la transformation de cette jeune adolescente frivole et choyée depuis l’enfance en une jeune femme des plus admirables. J’ai eu un peu mal avec elle au départ mais bien qu’elle soit très différente de sa mère, j’ai quand même fini par m’attacher à elle aussi.



C’est avec un gros pincement au cœur que j’ai quitté la famille Blythe à la fin de ce volume, j’aurais préféré leur dire au revoir en des circonstances plus légères et joyeuses. Rilla, ma Rilla est sans aucun doute le volume que j’aurais eu le plus de mal à lire de toute la saga. L’omniprésence de la guerre (et cette attente interminable, bien que réaliste) y est grandement pour quelque chose. J’avoue avoir eu du mal à arriver jusqu’au bout.



Cela reste malgré tout un autre joyau de l’autrice qui conclut une saga familiale attachante et lumineuse dont je me souviendrai sans doute longtemps.
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Suite tome 3 Rabi de retrouver Anne et tout son doux univers.

On a de nouveau personnage intéressant, on suis les histoire d amour et espère Anne et Gilbert ! Jusqu' à la dernière ligne !

Hâte de lire encore la suite et suivre leurs belle histoire d amour .

J aime tellement les descriptions de ce livre la douceur qu on y trouve.

Septième et avant dernier tome de la saga d' Anne Shirley. Ce livre-ci est plutôt différent des précédents. Le personnage d'Anne n'est plus centrale à l'histoire mais c'est bien tous ses enfants qui le sont. Ça avait déjà été amorcé dans le tome précédent mais Anne etait encore présente. Là il sagit d'une vraie rupture où c'est toute la tribu, et donc un nouvelle génération, qui sont au centre de l'histoire.

Lucy Maud Monthomery sait écrire les enfants, leurs caractères, leurs rêves, leurs bêtises. C'est attachant, mignon, assez drôle par moment aussi, même si le personnage d'Anne m'a manqué.

La plume est toujours aussi belle et la vallée arc en ciel représente certainement un petit paradis de nature. Ces livres sont réconfortants à leur manière même si je lui ai trouvé quelques longueurs. Dans l'ensemble j'ai passé un très bon moment de lecture.

Toujours une joie de retrouver Anne, de la voir grandir, mûrir, devenir une véritable jeune femme, mais qui gardera toujours son âme si particulière.



Si ce tome m'a moins plu (pas assez de Gilbert), c'est parce qu'Anne y rencontre une foultitude de gens, trop de gens et qu'on se pert dans des querelles familliales assez insignifiantes à mon goût. Le gros défaut d'Anne, c'est de trop se soucier de ce que les autres pensent d'elle, ce qui peut parfois conduire à des situations cocasses.

Mais une fois encore, dans ce tome, Anne lie son âme à une maison. Windy Willows, cette pension pour veuves et femmes célibataires. Dès le premier regard, c'est le coup de foudre. Ses bibelots, ses habitantes, sa lumière dorée mais poussièreuse, sa tour, Anne est conquise.

Toujours directrice d'école, elle s'efforce de faire le bien et de conduire dans le droits chemin des enfants parfois bien malicieux. Anne écrivaine, Anne enquêtrice, Anne entremetteuse et surtout Anne amoureuse.

C'est tout cela que vous pourrez découvrir dans ce nouvel opus.



Plus matûre, toujours barde de la nature, Anne évolue de la plus belle des manières. Mais à quand les retrouvailles avec ce si cher Gilbert ?



♥

Gros coup de cœur pour ce premier tome de la série Anne. Je l’ai lu en 4 jours, 4 jours de douceur, de nature, de candeur. J’ai tellement appréciée cette enfant innocente et originale qui arrive à Green Gables et change la vie des habitants d’Avonlea. J’ai très hâte de suivre Anne dans la suite de ses aventures !! 🌸🦋🍀

Un second tome tout aussi poétique que le premier : la joie simple du quotidien, les rencontres qui rythment la vie d’Anne… J’aime toujours autant les descriptions romantiques et réalistes de l’auteure !

Coup de cœur pour Paul Irving 🫶



J’aime retrouver cette douceur dans l’écriture. Une lecture lente qui fait du bien !

Quel plaisir de retrouver l'écriture poétique de Lucy Maud Montgomery avec une nouvelle héroïne, Emily, qui partage de nombreux points communs avec Anne Shirley : un caractère bien trempé, une grande sensibilité, une imagination débordante, un sens de l'émerveillement face à la beauté de la nature, sans compter un incident capillaire... Difficile donc de ne pas les comparer !



"C'était un endroit où naissait la magie. Là-bas, elle renouait plus facilement avec ses racines féeriques... [...] Tant qu'elle ne l'aurait pas décrit, ce paysage la blesserait de sa beauté. Ensuite, elle lirait son texte à son père. Elle ne devait pas omettre la façon dont la cime des arbres sur les collines dessinait une délicate dentelle noire contre la bordure du ciel. Et soudain, l' espace d'un ultime et glorieux instant, l'illumination" lui vint. "



Emily Byrd Starr n'a que dix ans lorsque son père bien-aimé meurt d'une longue maladie. Orpheline - elle a perdu sa mère à l'âge de 4 ans - elle est confiée à ses deux tantes maternelles, Tante Elizabeth et Tante Laura, qui vivent à New Moon. La famille de sa mère, les Murray, est connue pour son orgueil légendaire, et Emily, qui avait vécu une vie très libre jusqu'alors, va devoir se soumettre aux exigences et aux traditions imposées par cette famille.



Emily rêve de devenir une poétesse célèbre, et l'écriture de poèmes et de nouvelles fait partie intégrante de sa personnalité. Elle se confie à son défunt père, qui a toujours été son confident, dans des lettres qu'elle garde cachées. Ses écrits sont son refuge, où elle déverse son quotidien, mais aussi ses peines et ses colères. Elle tombe sous le charme de sa nouvelle maison et se fait des amis : la belle et impétueuse Ilse, Teddy, un doux peintre en devenir, Perry, l'intrépide et ambitieux garçon de ferme, sans oublier son attachant cousin Jimmy, lui aussi poète.



J'ai trouvé les personnages autour d'Emily beaucoup moins charismatiques que ceux d'Anne de Green Gables, mais sachant que ce roman est quasi autobiographique et qu'il s'agit de l'héroïne préférée de l'auteur, j'ai hâte de découvrir la suite des aventures d'Emily et de me faire une idée d'ensemble de cette trilogie. Histoire à suivre...

Deuxième tome de la saga c est parti



Très bonne suite de la série. J accroche toujours à l esprit de Anne et au style d’écriture de l autrice. C est toujours aussi poétique et embarquant qu’avant.

Le livre est en plus magnifique alors que demander de mieux ?

Peut être un peu plus d’émotion ou de péripéties car si il n y avait pas le style de Lucy Claude Montgomery, l’histoire serait légèrement ennuyante.

Mais un très bon livre tout de même et je lirais la suite avec plaisir.

A bientôt !

Je trouve cette saga très mignonne, poétique et agréable à lire. Mais j'avoue qu'au bout de 3 tomes, je me pose la question d'un intérêt à continuer.



On suit toujours notre jeune Anne, qui entre à l'université avec notamment Gilbert. Entre ses nouveaux amis, les événements à Green Gables, et les demandes en mariage, on découvre les quatre années d'étude de notre protagoniste.





En fait, c'est qu'il ne se passe pas grand chose. On découvre un peu son quotidien d'étudiante (mais pas tant que ça, j'ai d'ailleurs compris quelles études elle suivait qu'au moment de la remise de diplôme), il se passe quelques trucs à Avonlea (mais cela manque de détails pour avoir un intérêt crucial) et surtout on suit les demandes en mariage qu'Anne reçoit mais qui lui font plus perdre espoir en l'amour qu'autre chose. Là où dans le tome 1 je trouvais qu'on avait l'intéret d'une petite fille qui passait son temps à faire des bêtises non intentionnellement, maintenant nous avons juste une jeune adulte qui fait des choses d'adulte. Et c'est quand même moins intéressant à mon goût. Mais si on a quelques jolies scènes d'amitié, de tristesse, d'espoir... L'histoire manque de rebondissements, mais cela est dû à la période à laquelle elle a été écrite. Même au niveau de la romance, moi qui ait l'habitude de lire des histoires d'amour passionnées, ici c'est forcément beaucoup plus calme et moins prenant. D'autant que je passe mon temps à comparer avec la série télévisée.



C'est donc une jolie lecture, qui se lit facilement et qui permet de continuer à suivre la jeune Anne dans sa découverte des joies et des tristesses de la vie. Mais je ne sais pas si j'irai plus loin dans la saga.

Difficile de résister aux couvertures enchanteresses de cette série concoctée par Monsieur Toussaint Louverture Edition. C'est d'ailleurs la principale raison qui fera que ce titre restera dans ma bibliothèque : l'aspect collection.



Par contre, pour tous ceux qui s'attendent à des nouvelles sur le passé d'Anne à Avonlea, des petites aventures sur notre héroïne pétillante à l'imagination fertile qu'on aime tant, je vous annonce que vous risquez d'être déçus. Anne est absente. On ne la voit qu'en filigrane, mentionnée ici ou là, quelques passages éclairs comme protagoniste secondaire, etc. On ne prolonge pas nos délices avec Anne.



Mais on prolonge nos délices dans ces petites communautés d'Avonlea et des villages avoisinants. On y retrouve des personnages hauts en couleurs. On y retrouve de l'humour, un sourire apparaissant souvent à nos lèvres. On y retrouve ce côté chaleureux, doudou. On y retrouve tendresse, affection, amour, sous toutes ses formes, nous procurant ainsi beaucoup d'émotions.



Ainsi, si vous êtes prêts à accepter l'absence d'Anne et que vous chérissez l'ambiance qui découle des romans de cette "série", allez-y sans soucis et savourez la délicieuse plume de Lucy Maud Montgomery merveilleusement traduite et mise à l'honneur dans cet objet livre magnifique.

Anna dans sa maison de Rêve est le cinquième tome de la saga de Anne, avec un peu de retard (2 ans) je me permets d'enfants critiquer ce livre.

J'ai véritablement adoré ce cinquième tome, j'ai de nouveau été plongée dans l'univers féerique d'Anne et Gilbert dans leur jolie maison, avec les arbres, les fleurs...

L'histoire est emprunte de réalisme, on rencontre plein de personnages vraiment atypiques, Diana qui est mariée avec ses enfants, Marilla, Rachelle...

Elle était également très touchante puisque Anne n'est pas seulement un personnage, mais une personnification de la Femme en elle-même, avec ses joies et ses malheurs, comme avec sa fausse couche.

Je pense que pour l'instant, c'est l'un des tomes de la Saga de Anne que j'ai préféré !

J'ai initialement lu Anne de Green Gables après vu la série Anne with en E.

J'ai adoré ce premier roman, il était très doux et agréable à lire, très touchant, on reconnaît très bien le caractère d'Anne.

J'ai énormément aimé comment chaque chapitre était une petite histoire un peu isolée. J'ai été plongée dans la campagne canadienne de la fin du XIXème, avec les fleurs, les amis d'Anne.

Toutefois, j'ai été surprise parce que certains personnages ne sont pas comme dans la série (l'instituteur par exemple) mais cela ne gâche en rien ma lecture !!

On retrouve dans ce livre différentes chroniques autour de personnages vivant à Avonlea ou non loin.

On retrouve la belle écriture de Lucy Maud Montgomery mais ce tome n'a pas la même saveur que la série consacrée à Anne car celle-ci n'apparaît que furtivement ou est seulement évoquée durant ses chroniques.

Marilla et Mathew Cuthbert, deux frère et soeur d'un âge avancé attendent un jeune orphelin vigoureux pour leur prêter main forte à la ferme.

Mais voilà que les attend à la gare, non pas un garçon mais une fille de onze ans, constellée de tâches de rousseur. Anne Shirley va débarquer à Green Gables avec sa vivacité, son romantisme, sa sensibilité et son imagination débordante pour marquer à jamais ses habitants.



Lu il y a un an, Anne de Green Gables m'a retournée. Il y a tant de justesse et de poésie dans cette histoire. Malgré tout mon engouement, je vais tâcher de donner une structure à cette critique.



Tout d'abord, la plume de l'autrice est à l'image de son époustouflante héroïne : poétique, libre, juste et touchante.



Green Gables est le théâtre des aventures de Anne. Et quel théâtre ! Une nature verdoyante, de charmantes maisons . . .

Mais ce lieu, sous le regard de Anne se transforme en un royaume enchanté et onirique.



Je dois tout de même consacrer quelques lignes à cette héroïne qui m'a tant marqué.

Anne a la faculté de s'approprier son environnement de la plus belle des manières, de romantiser sa vie. Avec elle, le chant des oiseaux ou le bruissement des feuilles est propice à la rêverie.

La petite ferme des Cuthbert devient son domaine et terrain de jeux par excellence. Les animaux sont ses amis et confidents.

Le plus beau, c'est qu'elle "contamine" les gens autour d'elle. Elle les touche comme elle touche le lecteur.

Malgré son intarissable imagination et son éternel optimisme, Anne a connu des choses tragiques, à peine pensables.

Elle divague et laisse aller son esprit, s'imagine à la Cour en habit de princesse ou en oiseau dans les cieux. Cela ne l'empêche pas de faire valoir son avis et d'exprimer son mécontentement (surtout quand on l'a pense inférieure à ses homologues masculins). Anne veut faire avancer les choses.

Elle est déraisonnablement bavarde et préfère courir dans les champs plutôt que de faire la couture.



Entre charmantes petites histoires et livre de développement personnel, Anne de Green Gables est un des plus beaux livres que j'ai lu, je vous le conseille vraiment tant pour sa fraîcheur que pour sa justesse.

Bonnes lectures !