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Critiques de Luigi Natoli (13)
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Histoire des Beati Paoli, tome 1 : Le Bâtard ..

Un jeune escrimeur à la tête chaude et au cœur tendre s’en vient à la capitale sur un affreux bidet. A peine entré en ville, il se querelle avec un gentilhomme accompagnant une belle jeune femme en carrosse. Cela doit forcément vous dire quelque chose, non ? Pourtant, nous ne sommes pas au début des « Trois Mousquetaires », mais aux premières pages du « Bâtard de Palerme », roman de cape et d’épée écrit au début du siècle par l’italien Luigi Natoli. Le jeune homme ne s’appelle pas d’Artagnan, mais Blasco de Castiglione et si, à l’instar du célèbre gascon, il vient chercher en ville gloire et fortune, il est surtout en quête du secret de ses origines. Né d’une paysanne et d’un grand seigneur au nom inconnu, il a passé sa jeunesse à errer de cité en cité, de pays en pays, menant joyeuse et orageuse vie. Après bien des pérégrinations, le voici donc à Palerme, la perle de l’ancien royaume de Sicile – perle rongée par la moisissure certes, mais toujours éclatante sous sa couche de déjections.



Avec son caractère de chien fou, Blasco ne tarde pas à accumuler les ennuis et les duels, mais pourquoi redouter le danger quand il vous permet de briller aux yeux d’une jolie femme ? Et, à Palerme, aucune femme n’a les yeux aussi éclatants que la belle donna Gabriella, épouse du cupide et puissant duc de la Motta. De fil en aiguille, de péripétie en aventures, Blasco va rapidement se retrouver mêlé un imbroglio de complots auxquels sa nature franche et ouverte ne l’a nullement préparé. Il y croisera le chemin de maint personnages amicaux ou hostiles, tels que le dangereux Matteo Lo Vechio « L’empereur des sbires », la douce Violante fille du duc de la Motta ou le très secret chevalier de la Floresta… Il sera surtout confronté aux redoutables Beati Paoli, secte mystérieuse régnant en maîtresse sur la ville Palerme et dont les actes de justice, aussi efficaces qu’expéditifs, font trembler la noblesse et la haute bourgeoisie.



Avec un scénario pareil, « Le bâtard de Palerme » me semblait délicieusement prometteur et j’ai débuté les premières pages avec enthousiasme, prête à me laisser immerger dans ce qui était réputé être « le grand roman de cape et d’épée italien ». Au bout d’une centaine de pages, j’avais déjà commencé à faire un peu la grimace. Première et principale constatation : si son récit débute peu ou prou comme la saga des Mousquetaires, Luigi Natoli n’est pas Alexandre Dumas. S’il sait tisser un scénario tout à fait correct, il lui manque en revanche la vivacité d’écriture du gros romancier mulâtre, l’intelligence de ses dialogues, son humour savoureusement burlesque et surtout sa capacité à créer des personnages attachants et inoubliables par la force même de leurs défauts.



Son Blasco de Castiglione est un parangon de vertu : il est brave, beau, généreux, désintéressé, respectueux, ouvert d’esprit… Bref, il est plutôt chiant. Vous me direz et vous n’aurez pas tort qu’il s’agit d’un inconvénient mineur si les autres protagonistes apportent au récit la fantaisie et le pittoresque dont celui-ci a fortement besoin. Las, ils sont tous plus plats et monofaciaux les uns que les autres : les méchants sont très méchants, les gentils très gentils et la dulcinée du héros est, comme il se doit, aussi candide et douce qu’un chaton aveugle (d’un autre côté, elle n’a que douze ans… Je vous jure, douze ans ! Il n’y que moi qui trouve ça franchement « Beurk » ? Blasco est donc courageux, beau, vertueux et… pédophile !)



Restent l’ambiance de la Sicile du début du XVIIIe siècle, un contexte historique intéressant et une histoire plutôt bien troussée, riche en rebondissements et en coups de théâtre, à défaut d’être très originale. Les ténébreuses affaires des Beati Paoli ne sont pas non plus dépourvues d’intérêt, mais j’aurais préféré que l’auteur leur consacre davantage de pages, au lieu de se concentrer sur les lassantes et un poil malsaines affaires de cœur de Blasco. J’attendais beaucoup de ce roman dont on m’avait abondamment vanté les mérites et suis un peu dépitée d’en ressortir avec une vague impression de « Mouais, bof, c’était pas trop mal… Bon, si on passait à autre chose maintenant ? » Comme disait l’autre, on ne peut pas gagner à tous les coups, hein ?



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Histoire des Beati Paoli, tome 1 : Le Bâtard ..

Avant la mafia, il y a avait les sociétés secrètes. Et l'une d'entre elles, les Beati Paoli, dirigée par de la Floresta, viendra en aide au jeune Blasco qui cherche à éclaircir le secret de sa naissance et qui découvrira, par la même occasion, l'amour. Ces deux quêtes du héros s'entremêleront et lui vaudront la haine de puissants ennemis. Le Bâtard de Palerme est un roman de capes et d'épées comme on les aime : beaucoup d'aventures, de rebondissements, d'exotisme, d'amour, de mystère, etc. Je l'ai préféré aux Trois mousquetaires que, pourtant, j'adore. Je crois que les points de vue multiples, qui permettent de suivre non seulement le protagoniste mais également d'autres personnages importants de l'histoire, apportent une dimension supplémentaire à l'oeuvre. En plus, c'est une belle reconstitution historique de l'époque : tout évoque le sud de l'Italie du début du XVIIIe siècle, on a vraiment l'impression d'y être. Ne vous laissez pas décourager par ses 800 pages, la lecture de ce roman en vaut largement la peine.
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Histoire des Beati Paoli, tome 1 : Le Bâtard ..

La première fois que j'ai mis les pieds en Sicile, j'ai été fascinée par les multiples influences qui marquent l'histoire de l'île, façonnent ses paysages, son architecture et bien sûr ses habitants. Alors il a suffi d'un article dans Lire l'année dernière, présentant la réédition de L'histoire des Beati Paoli pour que je passe immédiatement commande au Père Noël. Deux mille cinq cents pages réparties en trois volumes, dont Le bâtard de Palerme est le premier. Une plongée dans l'histoire de la Sicile qui démarre au tout début du 18ème siècle tandis que l'île passe du giron espagnol (dont la gouvernance à distance hérisse la population et la noblesse siciliennes tandis que l'héritage de l'Inquisition maintient un climat de terreur) à la couronne de Savoie. Un espoir de stabilité, enfin... mais qui sera de courte durée.



Le bâtard de Palerme, c'est Blasco de Castiglione, un jeune homme fougueux originaire de Catane et venu dans la capitale sur la recommandation d'un moine qui l'avait recueilli après le décès de sa mère dans le terrible tremblement de terre qui a détruit Catane en 1693. Ce que Blasco ne sait pas encore mais qu'il ne tardera pas à découvrir c'est qu'il est le fils naturel de feu le duc de la Motta, Emanuele Albamonte décédé vingt ans plus tôt lors d'une bataille. L'actuel duc, Raimondo, frère cadet d'Emanuele est l'un des personnages les plus en vue du Royaume, en charge notamment de la sécurité et de la justice. Un homme ambitieux, dur et sans pitié qui n'a pas hésité à tenter d'assassiner sa belle-soeur et l'héritier qu'elle venait de mettre au monde lorsque la nouvelle de la mort d'Emanuele lui est parvenue. Cette dernière, paniquée, s'est enfuie avec le bébé et ils ont tous les deux été déclarés morts ce qui a permis à Raimondo de récupérer le titre et les biens. Après un premier mariage dont il a eu une fille, Violante, Raimondo a épousé la très belle Gabriella de vingt ans sa cadette. En arrivant à Palerme, Blasco tombe sous le charme de donna Gabriella avant d'être hébergé par le duc de la Motta et de se lier d'amitié avec Coriolano de la Floresta, un jeune noble sympathique et mystérieux. Tandis que Palerme se prépare à recevoir son nouveau roi, Blasco se trouve au coeur de multiples intrigues et il devra faire appel à toutes ses forces morales et physiques pour déjouer complots et tentatives d'assassinat.



Et franchement, d'Artagnan à côté, c'est un amateur. Le beau Blasco fait tourner les têtes et chavirer les coeurs entre deux duels rondement menés qui lui valent ensuite respect et amitiés viriles. L'intrigue qui tourne autour de l'usurpation de l'héritage par le duc de la Motta conduit le lecteur de rebondissement en rebondissement sans le lasser une seule seconde. Le sbire, Matteo Lo Vecchio est une parfaite figure de méchant à la fois rusé, calculateur et fourbe. En face, la société secrète des Beati Paoli agit dans l'ombre pour rétablir la justice là où ses membres la jugent bafouée. Et forcément, le duc de la Motta est dans son collimateur...



Outre l'éclairage historique, la question de la justice est au centre de l'intrigue via la confrontation des idéaux servis par les Beati Paoli qui instruisent, jugent et punissent selon leur bon vouloir et sans tenir compte des dommages collatéraux, et la conviction de Blasco toujours porté à défendre les innocents quitte à laisser filer un coupable.



On se régale à se laisser porter par le romanesque de cette épopée dans la veine d'Alexandre Dumas. On apprécie la description minutieuse de la société sicilienne de l'époque, marquée par l'opposition entre une noblesse assoiffée de pouvoir et n'ayant de cesse de montrer sa puissance et sa richesse (on comprend mieux ensuite les vestiges de l'architecture que l'on peut encore admirer) et un petit peuple oscillant entre misère, débrouille et quolibets. On retrouve un plaisir un peu oublié, celui des romans de l'adolescence, Les Trois Mousquetaires, Le bossu, Les rois maudits...



Tout comme j'avais adoré explorer Malte (autre endroit qui me fascine) dans l'excellent livre de Tim Willocks, La Religion, je me suis laissée transporter avec grand plaisir dans les aventures de Blasco de Castiglione. Si vous avez envie d'un bon pavé pour cet été, voilà qui pourrait occuper vos heures de sieste et contribuer à vous changer les idées. Moi, j'ai déjà rendez-vous avec la suite...
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Histoire des Beati Paoli, tome 2 : La mort ..

Après Le bâtard de Palerme, voici le tome 2 de la fantastique Histoire des Beati Paoli, une épopée sicilienne devenue culte grâce à la plume de Luigi Natoli qui n'a rien à envier à Alexandre Dumas ou Eugène Sue. C'est d'ailleurs à ce dernier que j'ai beaucoup plus pensé avec ce deuxième volet tandis que le premier m'avait évoqué l'univers des Trois Mousquetaires. Il y a dans La mort à Messine le savoir-faire addictif des grands feuilletonistes du XIX ème siècle, une force romanesque qui aurait pu tenir le peuple en haleine si l'histoire avait été distillée par épisode dans les journaux de l'époque.



Moins de capes et d'épées, beaucoup plus de sentiments mais toujours autant d'aventures. Voici les ingrédients qui offrent au lecteur un plaisir d'autant plus fort qu'il fait vibrer la fibre des souvenirs d'adolescence... Nous sommes en 1762. Quarante ans ont passé depuis que nous avons quitté Blasco de Castiglione et son ami Coriolano de la Floresta. La Sicile a changé plusieurs fois de mains au gré des guerres et des conquêtes des grands royaumes sans que la société n'évolue réellement. Le joug des puissants opère toujours, la noblesse produisant des rejetons pleins de morgue et d'orgueil. Alors quand le jeune et valeureux Cesare de Brancaleone ose poser les yeux sur la belle Giovanna, le père de la belle, marquis d'Oxorio met toute son ingéniosité à écarter celui qu'il considère comme un aventurier du chemin de sa fille. Comme si on se débarrassait ainsi d'un chevalier amoureux et bien décidé à braver les pires obstacles pour les beaux yeux de sa belle. On devine que le parcours sera long. Cesare pourra compter sur le soutien de frère Benedetto, un moine ermite qui lui sauve la mise alors qu'il tente d'échapper à ses poursuivants... Si le lecteur est tenu peu à peu au courant des secrets qui entourent Cesare et des révélations qui font rebondir l'intrigue, le jeune homme, lui avance sans savoir.



Vous savez quoi ? C'est jouissif ce truc. Luigi Natoli tricote une intrigue qui rendrait jaloux les scénaristes de Homeland et autres séries contemporaines. Il joue parfaitement des conflits de génération, parvient à mettre en valeur de beaux personnages féminins qui luttent pour grignoter un peu d'autonomie et de liberté. Secrets, trahisons, complots, mensonges, exils, réapparitions miraculeuses... il se passe quelque chose à chaque coin de page. Si la secte des Beati Paoli semble un peu en sommeil, son influence est bien palpable et l'on sent qu'il suffirait d'une étincelle pour que son activité reprenne comme au bon vieux temps. Je n'en dis pas plus parce que certains d'entre vous qui me lisez n'avez peut-être même pas encore lu le tome 1. Sachez simplement que ce Natoli est très fort, jusqu'à glisser deux petites phrases en fin de tome qui vous font directement courir jusqu'au troisième (bon je vais attendre un peu quand même... il fait près de 1000 pages).



Petite anecdote, lue dans un numéro de ELLE du mois d'août : notre Premier Ministre actuel avait justement mis à son programme de lecture estival le tome 3 de la saga, Coriolano. Il avoue, avec un peu d'avance sur nous avoir dévoré les deux premiers. Il a le goût du romanesque donc.
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Histoire des Beati Paoli, tome 1 : Le Bâtard ..

J’ai entamé cette lecture avec une certaine crainte, à cause de la taille de ce sacré pavé et de son sujet, mais celle-ci s’est rapidement dissipée et je me suis complètement passionnée pour les aventures de Blasco.



L’histoire commence en 1698, lorsque est annoncé le soudain décès du duc de la Motta. Sa jeune épouse s’apprête à mettre au monde leur premier enfant. Si c’est un fils, il héritera du titre et des biens de son père, si c’est une fille tout reviendra à don Raimondo, frère cadet du duc. Au grand désappointement de celui-ci, la duchesse met au monde un fils. Mais don Raimondo, avide et ambitieux, n’a pas l’intention de renoncer à la fortune qu’il considère comme sienne. Echappant de peu à la mort, la duchesse parvient à laisser son enfant en sécurité avant de mourir. En 1713, un jeune chevalier arrive en ville. Blasco de Castiglione souhaite retrouver le moine qui l’a élevé et lever le mystère sur ses origines. A la même époque, don Raimondo, devenu duc depuis que la duchesse et son fils ont été déclarés morts, reçoit des menaces des Beati Paoli.



Dans ce roman de cape et d’épée, classique de la littérature italienne, on retrouve tous les codes du genre : un gentil très gentil, des méchants très méchants, de belles dames en détresse, des complots, des assassinats,… Tout y est ! Je ne me suis pas ennuyée une seconde dans cette histoire romanesque, au rythme soutenu, aux multiples rebondissements. Je me suis passionnée pour la confrontation entre les Beati Paoli, secte secrète et justicière, et don Raimondo, toujours aussi cruel, assisté du sbire Matteo Lo Vecchio, fourbe et retours à souhait ! J’ai trouvé les personnages secondaires nettement plus intéressants que le héros du roman, un peu trop parfait pour être vraiment attachant. Mais Gabriella, Matteo Lo Vecchio, Coriolano, voilà des personnages intéressants et difficiles à cerner !



J’ai toutefois deux bémols. Tout d’abord l’histoire d’amour entre Blasco et Violante, la fille de don Raimondo. Outre le fait que sa jeune amoureuse manque cruellement de personnalité, j’ai trouvé leur histoire bien fade. En dehors du fait bien entendu, que la belle ait seulement 12 ans quand Blasco en a 25. Je sais bien qu’à l’époque les jeunes filles se mariaient parfois très tôt, mais quand même, j’ai trouvé ça un peu dérangeant.



Et je n’ai pas du tout apprécié le changement de personnalité d’un personnage du roman. Je ne souhaite pas trop en dévoiler si vous décidez de lire ce roman, mais ce personnage gentil bien que sans grand intérêt au départ, devient une brute effroyable et cruelle. Ce naturel était-il auparavant caché son un joli masque ? Est-ce son parcours qui l’a transformé ? Je ne sais ce que voulais suggérer l’auteur, mais j’ai été décontenancée par la tournure prise par l’histoire à partir du milieu de la troisième partie. De ce fait, je n’ai pas autant apprécié la dernière partie, dans lequel ce personnage, devenu l’antagoniste de Blasco, tient un rôle essentiel.



Mais en dehors de l’histoire de tous ces personnages, Luigi Natoli laisse la part belle à la Sicile et à Palerme, dont il nous raconte l’histoire politique, artistique et culturelle. Il s’étend longuement sur la vie quotidienne des habitants, riches et pauvres, de la cité.



Un roman foisonnant avec lequel j’ai passé un excellent moment (long moment, 1055 pages tout de même !). Il s’agit d’ailleurs du premier tome d’une trilogie, j’espère me plaire autant avec les suivants.


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Histoire des Beati Paoli, tome 1 : Le Bâtard ..

Jubilatoire!



Un très gros roman de cape et d'épée se déroulant surtout à Palerme, mais aussi dans la campagne sicilienne, justement sur les lieux où nous avons passé les vacances de Pâques 2016!



Palerme en fête, regarde partir les Espagnols en 1698 et accueille le nouveau roi de Sicile, savoyard. La ville est parée de tribunes, d'arcs de triomphe, des tapisseries pendent du palais royal, le spectacle est solennel. On savait festoyer en ce temps-là!





Juillet 1718, une armada espagnole est de retour. Le roi savoyard a déçu la noblesse sicilienne qui regrette le temps où les Espagnols "dont l'oeuvre en Sicile se résumait à une formule simple : "faire de l'argent, enrichir le clergé et la noblesse, pendre le plus de monde possible et ne se préoccuper de rien d'autre..."



Blasco de Castiglione monté sur une sorte de rossinante arrive dépenaillé, provoque en duel le prince d'Iraci, corrige les valets des grandes familles. Il vient à Palerme rechercher un religieux qui connaît le secret de ses origines....



Batailles, duels, fêtes, secrets de famille. Mais aussi intrigues amoureuses, rapt d'une religieuse, scandales et sérénades tournant au charivari nocturne. Intervention d'une société secrète les Beati Paoli. On ne s'ennuie pas un instant dans ce très gros livre qui me fait penser aux Trois Mousquetaires que j'ai dévoré il y a bien longtemps.



J'ai adoré cette lecture et n'attendrai pas longtemps pour lire la suite : il reste encore deux gros volumes!
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Histoire des Beati Paoli, tome 3 : Coriolano





J'ai pris un plaisir de lecture presque adolescent, comme à 12 ans les 3 Mousquetaires, ou Le Comte de Monte Cristo. Je me suis laissé embarquée dans les enlèvements de la prisonnière d'un couvent, dans les conspirations et coups tordus des parents de Giovanna, les recherches des titres de noblesse de Cesare....et bien sûr les amours contrariées, les duels, les réunions secrètes...



Je ne me suis pas lassée de ce feuilleton interminable (après les 2 premiers tomes,  1870 p) parce que je me suis promenée avec un  plaisir toujours renouvelé dans Palerme. J'ai préféré ce dernier épisode parce que le contexte historique et presque révolutionnaire avec l'accaparement des grains par les spéculateurs est particulièrement bien évoqué.



Comme j'étais curieuse de la véracité des faits, je me suis documentée sur Luigi Natoli : site de l'éditeur Métailié ICI 



J'ai été étonnée de ce que ce roman qui ressemble aux romans romantiques du 19ème siècle ait été écrit au 20ème siècle. Luigi Natoli était journaliste et historien, on peut lui faire confiance pour la vérité historique.
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Histoire des Beati Paoli, tome 1 : Le Bâtard ..

Disons le tout net (en étant bien d'accord avec d'autres lecteurs): n'est pas Dumas qui veut. Manquent essentiellement à Natoli le sens des dialogues et l'humour à fleurets mouchetés de notre Alexandre national. Mais bon. Ne boudons pas notre plaisir: il y a ce qu'il faut de rebondissements, dans ce premier tome des Beati Napoli (ancêtres de Cosa Nostra), pour en soutenir la lecture. Même si l'auteur est intarissable et tire un peu à la ligne (le volume dépasse les mille pages, mais les aventures de nos héros pourraient se prolonger d'autant... d'où l'existence de deux autres volumes à suivre). Et puis, il y a en toile de fond la Sicile au 18ème siècle, sous la domination alternée de l'Espagne de Philippe V et du duché de Savoie de Victor-Amédée II, après le traité d'Utrecht. On peut aussi considérer ce livre comme un guide touristique qui ne nous laisse rien ignorer de la géographie palermitaine. Allez, en route pour le tome 2 !
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Histoire des Beati Paoli, tome 1 : Le Bâtard ..

Lecture obligatoire pour tout amateur des "Trois Mousquetaires" ou des "Pardaillan".
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I Beati Paoli

Remarque: il ne s'agit pas d'un auteur inconnu comme affiché et que je ne parviens pas à rétablir.

Auteur :Luigi Natoli.



Palerme, de 1698 à 1718

Comme l'affirme Adriana Chirco, c'est un roman " historique" qui, au delà de la vraisemblance avec des personnages et des événements réellement arrivés et historiquement documentés, reste une délicieuse fresque de la Palerme du début du XVIII è siècle absolument reconnaissable encore de nos jours.

Ce sont 700 pages d'Histoire de la Sicile, de ses rois, de son aristocratie et son train de vie fastueux, des changements de royauté et des batailles qui s'en suivent... et l'histoire romanesque des personnages, entre rires et larmes, intrigues et rebondissements. Les bons et les méchants, les purs et les retors, tous les ingrédients qui retiennent le lecteur.

Place à mon ressenti : j'ai fait confiance aux amies enthousiastes. Eh bien, je dois avouer que j'ai trouvé ce roman très long et que je me suis ennuyée dans la deuxième moitié.

La cause peut-être au fait que je l'ai lu en italien dans la version publiée en 1949. L'italien n'est pas ma langue maternelle ce qui requérait une attention plus soutenue, bien que l'écriture en ait été pour tout public puisque publié en feuilleton .

D'autre part, je ne connais pas la Sicile et les descriptions minutieuses des lieux étaient quelque peu lassantes.

Je reconnais l'érudition de l'historien et la puissance efficace de l'écrivain.

ce qui est certain, c'est que les protagonistes sont ancrés dans ma tête, non avec leur visage, mais avec leur caractère.
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Histoire des Beati Paoli, tome 1 : Le Bâtard ..

Un roman de cape et d'épée qui, même s'il est bien dodu ( autour des mille pages) , se lit avec avidité , un "page turner "dirait-on aujourd'hui. Un grosse brique au goût d'adolescence pleine d'aventures,de rebondissements, d'amour... Dans la lignée des "Bossu", "Capitaine Fracasse" et autres "Mousquetaires" en moins manichéen peut être car si Don Raimondo est un salaud, c'est aussi un père qui aime sa fille, si le petit Emanuele est une victime, il deviendra bourreau, si Donna Gabriela pèche, c'est par amour, ... même Coriolano et Blasco ont leurs failles, leur défauts et c'est ce qui les rend attachants. Le mystère aussi est présent avec ces justiciers de l'ombre que sont les beati paoli défendant les pauvres, les humbles, les abandonnés contre les abus des puissants.

Sans compter toute la dimension historique et méconnue de l'histoire de Sicile, une île au destin tourmenté et riche et au peuple débrouillard et solidaire.
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Histoire des Beati Paoli, tome 2 : La mort ..

Un Tome 2 qui laisse présager un final de grande qualité
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Histoire des Beati Paoli, tome 1 : Le Bâtard ..

UN GRAND LIVRE DIGNE DE DUMAS
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