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Critiques de Luke McCallin (58)
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Conspiration

Un roman multi face et captivant !

Tout d'abord le contexte : la première guerre mondiale, côté allemand, 1917. Un lieutenant responsable d'une unité d'élite, des troupes d'assaut.

Donc un roman qui ne se veut pas historique mais néanmoins documenté.



Un lieutenant curieux, investi, proche et apprécié de ses Hommes. Curieux investi aussi dans la recherche de la vérité pour faire toute la lumière sur la mort de nombreux officiers lors d'une réunion secrète, dont l'auteur désigné serait un sympathisant communiste de ses troupes, apportant une touche politique sans jugement



Enfin des déserteurs russes, des officiers mystérieux et dangereux terminent à faire de ce roman un vrai policier.



J'ai beaucoup apprécié cette lecture, animée sans exagération, relatant des problèmes de soldats qui sont malheureusement toujours d'actualité dans nos guerres actuelles, haletante et pimentée, vraiment un bon livre pour une fois du côté des Allemands (même si c'est au moment de la chute...)



Je ne connais pas l'auteur (découvert à la bibliothèque !) ni le héros, qui apparemment est présent dans d'autres roman, mais j'y reviendrai sûrement !



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Les cendres de Berlin

Reinhardt rencontre des difficultés pour résoudre cette enquête car il doit se méfier de tout le monde : sa hiérarchie, les commandements alliés qui manœuvrent en sous-sol les uns contre les autres.



Ce livre vaut plus pour sa longue et oppressante immersion dans le Berlin désolé de l’après-guerre que pour l'enquête menée par Reinhardt.



L'auteur a fait un remarquable travail d'historien. La description de la vie des Allemands dans Berlin dévastée par les bombardements est saisissante. Il décrit avec force détails les problèmes du quotidien : le ravitaillement, les embûches liées à l'occupation des différents alliés et les tiraillements entre, d'un côté, les Russes, et de l'autre côté, les Américains et Anglais qui cherchent à étendre leur pouvoir sur le territoire.



Je quitte avec regret cet inspecteur, solitaire, qui cherche à faire son travail du mieux possible sans prendre partie pour l'un ou l'autre camp. Il ressemble par certains côtés à Bernie Gunther de Philip Kerr.
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Conspiration

Le lieutenant Gregor Reinhardt est obstiné dans la recherche de la vérité. Comment trouver le vrai coupable de cette série de meurtres qui se produisent sur le front ouest quelque part en France. Membre d'une unité d'élite il est tantôt choyé tantôt malmené par sa hiérarchie. Très attachant ce personnage qui ne mesure pas ses efforts, que ce soit dans ses actions sur le front mais également dans son enquête.

J'ai fini cet opus à 2 h 30 du matin...
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L'homme de Berlin

Et un nouvel "héros" enquêteur de découvert, Gregor Reinhardt, côté allemand, à la lisière du national-socialisme dans ces périodes plus que troublées de la montée du nazisme à la fin de la seconde guerre mondiale, creuset de situations et de faits hors gabarits, et pouponnière à enquêtes hors normes.



Notre enquêteur, issu de l'Abwehr (renseignement militaire), antinazi désabusé par la vie, va s'acharner à retrouver l'assassin de l'un de ses collègues de travail.



Bien sur rien ne se passe comme la hierarchie militaire le voudrait, et entre pressions et intimidations, compromissions et investigations, Gregor va résoudre cette affaire complexe à souhait au prix de lourdes conséquences tant pour lui que pour d'autres.



Le dénouement est bluffant, indétectable, même si de nombreuses invraisemblances dans les dernières actions font un peu sourire. Mais dans le contexte de cette époque hors normes, où règnent une certaine anarchie et des clans militaires, pourquoi pas, tant que la trame générale se tient.



Sur cette période assez peu connue de la seconde guerre mondiale, la présence allemande dans les balkans, le roman brode une sérieuse histoire policière permettant de découvrir cette occupation, les oustachis croates alliés des nazis et leurs ennemis, les partisans serbes.

Bon évidemment des stéréotypes sont là et les personnages principaux n'échappent pas à un certain manichéisme.

Un peu plus de subtilité aurait été bienvenue.

Certaines longueurs ralentissent aussi le roman, qui aurait gagné à être un peu plus ramassé.



Nonobstant ces dernières remarques, ne boudons pas notre plaisir d'une lecture solide sur le fond et agréable sur la forme, et je poursuivrai la découverte des aventures de Gregor au fil des autres tomes.
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Conspiration

Première Guerre Mondiale.

Gregor Reinhardt, envoyé sur le front ouest, se retrouve avec sur le dos une enquête dangereuse et inextricable... L'ennemi n'est pas forcément le plus évident... Reinhardt doit enquêter sur un meurtre perpétré lors d'une réunion secrète d'officiers... Le danger rôde de partout, insidieux, une grande masse noire s'abat sur l'âme de ses soldats... Gregor, encore jeune officier, prend l'enquête à coeur, trop peut-être pour sa sécurité... Un de ses officiers et ami a été tué et accusé, il veut à tout prix rétablir la vérité... Envoyé lors d'un raid éclair dans les tranchées côté français, il va découvrir l'implication des troupes envoyées par la Russie impériale, ce qui va déclencher une hécatombe, une série de meurtre, dans ce bourbier et enfer sur terre... Les corps et les âmes sont mis ici à rude épreuve, à coups de shrapnel et obusite....
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La maison pâle

L'auteur nous emmène à Sarajevo, à l'hiver 1944 et nous décrit une ville, à l'intérieur, en ruines, occupée par les Allemands. Ces derniers laissent les Oustachis la gouverner. Ces derniers commentent des crimes, viols sous l'oeil indifférent de l'occupant allemand. A l'extérieur, elle est encerclée par les Partisans.



Reinhardt se trouve affecté dans une compagnie de Feldjaegerkorps, section de police aux pouvoirs très étendus.



A peine arrivé, il est témoin d'un massacre de civils. Mais, il se rend compte qu'il y a probablement quelque chose de plus inquiétant derrière cette affaire.



Ce second tome est très intéressant de part sa description de la guerre dans ce coin de l'Europe. De plus, Gregor Reinhardt devient de plus en plus attachant.



J'attends avec impatience de savoir où vont le mener ses prochains combats
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L'homme de Berlin

Je viens de découvrir cet auteur et le personnage de Gregor Reinhardt.



Je dois dire que j'ai trouvé ce livre formidable.



J'ai découvert la géopolitique complexe de cette partie du monde sous le nazisme. Tito avait réussi à organiser un mouvement multiethnique pour combattre l'occupant et ses alliés. Mais ces problèmes raciaux et confessionnels ont ressurgi dans les années 1990 avec la chute du Mur de Berlin.



L'enquête menée par Gregor Reinhardt est très intéressante et palpitante jusqu'au dénouement.



Je place cet auteur dans la lignée de Philip Kerr et Harald Gilbers.
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Conspiration

Gregor Reinhardt le héros récurrent de Luke McCallin c est un peu le Bernie Gunther de Philip Kerr .Comme lui c'est un policier Allemand qui mène des enquêtes pendant la guerre .

Ici c 'est en 1918 où un soldat communiste placé sous les ordres de Reinhardt est suspecté d' avoir commis un attentat contre des officiers de son camp .

Mieux vaut être persévérant pour venir à bout des 600 pages car on peut être vite un peu perdu dés les premiers chapitres par la présence de nombreux personnages mais aussi et surtout se décourager devant la longueur de l enquête qui s' avère bien laborieuse .

Le contexte historique reste intéressant notamment avec l évocation d'un épisode moins connu du conflit :La participation aux combats sur le sol Français de troupes envoyées par la Russie Impériale .
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Les cendres de Berlin

Revoilà Gregor Reinhardt… à Berlin… en 1947, dans ce Berlin morcelé, détruit, avec des restrictions alimentaires, la peur, les règlements de comptes et la main mise par les quatre vainqueurs. Les alliés voulant remettre à flots l’Allemagne, chaque secteur repense la police allemande et Reinhardt réintègre son corps de métier, à un poste subalterne.

Quand une enquête l’emmène sur une série de meurtres d’anciens pilotes ayant œuvré en Afrique du Nord, avec mise en scène étrange, les 4 puissances s’y intéressent et posent leurs pions…

Entre difficulté du quotidien (notamment alimentaire), Reinhardt réutilise comme jamais son côté policier pour trouver le fin du fin. Il suit le meurtrier à la trace, malgré les errements. En outre, sa vie est chamboulée… entre un vieux camarade, un fils revenu des camps soviétiques, limite mort-vivant, le cinquantenaire essaie de ne pas sombrer, et n’éviter les pièges, les situations dangereuses, malgré sa propension à en découdre.

Cette dernière enquête nous fait regretter Gregor Reinhardt, ses aventures, ses blessures, ses convictions, ses forces et faiblesses.

Luke McCallin finit en beauté sa saga qui trace son sillon entre les Balkans et Berlin…

Un quatrième opus est accessible mais se concentre sur la Première Guerre mondiale et les tranchées avec Reinhardt et ses frères d’armes, croisés ou évoqués dans les 3 tomes.
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Conspiration

4ème tome de la vie de Gregor Rheinhart. Il est jeune et en plein front de l'ouest de la première guerre mondiale.

Entre les raids depuis les tranchées, les bombardements et les privatisations un attentat est perpétré contre une réunion secrète d'officiers.

Rheinhart doit enquêter car un de ses soldats et ami est considéré comme coupable.

Après de nombreux rebondissements on voit apparaître le futur enquêteur....
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La maison pâle

Déjà, à la vue du titre, je me suis posée la question « serait-ce une référence à la maison de la terreur, QG des Oustachis proche de la Miljacka ? »… si tel était le cas, vu les exécutions, tortures et ordureries perpétuées dans ce lieu (même la Gestapo était stupéfaite !), cela allait être sanglant… et particulièrement nauséabond !

Eh bien, j’ai été servie !

Donc, on retrouve Reinhardt au sein des Feldjaegerkorps enquêtant sur des exécutions et meurtres, quels qu’ils soient.

Dès le début, on plonge dans un massacre dont personne ne veut vraiment élucider, pour des raisons diverses, principalement par la complexité des Balkans entre croates, serbes, musulmans, chrétiens, juifs, partisans, communistes ou résistants… tout est mélangé et particulièrement explosif. Au milieu de cela, les oustachis qui, dans leur QG, torturent, exécutent et laissent pourrir ceux qui les dérangent. De l’autre côté, l’armée allemande sent le vent du boulet se rapprocher et se souhaite qu’une chose « dégager de ce bourbier, vite ! ».

C’est toujours un grand plaisir de retrouver Reinhardt tellement ce personnage, tourmenté, se retrouve toujours écartelé entre son devoir en tant que militaire, policier allemand, et ses valeurs personnelles, largement anti-nazies. Sa vie personnelle est chaotique, luttant contre ses démons, ses absents (sa femme et son fils) et ceux qui le détestent au sein de son propre camp. Il faut dire qu’il est particulièrement buté quand il prend un dossier à élucider !



Dans cet opus, malgré le tâtonnement de l’enquête, multiple et notamment contrariée, Gregor Reinhardt demeure frondeur et téméraire (trop parfois). Il s’accroche, avance, et oublie, quelque fois, les menaces qui rôdent vers lu.

Nous touchons ici aux arcanes des filières d’exfiltrations des nazis mais aussi des fascistes, tortionnaires et affiliés qui ont fleuri pour fuir l’Europe et les arrestations.

Comme le précédent, c’est un roman à lire avec attention car, au détour d’une phrase, l’auteur nous propulse vers un autre indice, et plusieurs points de vue se chevauchent… Nous sommes dans un bourbier, dans les Balkans et tout le monde essaie de sauver sa peau… y compris les éléments d’un des bataillons disciplinaires allemands qui luttaient eux-mêmes pour leurs peaux, quitte à tuer un des leurs pour se sauver…

Ce roman est encore plus documenté, intense, complexe et rondement mené… comme d’habitude, une petite notice explique aux non-initiés le contexte et une perspective intéressante – soyons honnêtes, que je lis en diagonale, connaissant bien cette période et ces lieux.
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L'homme de Berlin



Autant le dire tout de suite, Gregor Reinhardt entre dans le cercle des personnages dont je pourrais tomber amoureuse… avec Cecil Winge, Gereon Rath, Darian Richards, Max Liebermann et consorts !



Reinhardt nous entraîne donc en Yougoslavie, en 1943, à Sarajevo et aux alentours ; il fait partie de l’Abwehr, service de renseignements de l’armée, constituée en 1919, après une excellente carrière à la Kripo (police criminelle de Berlin).

En poste à Sarajevo, il va être appelé à enquêter, avec un binôme policier du cru, sur le double meurtre d’une journaliste croate, star locale (voire internationale), et un officier de l’Abwehr. Entre les secrets de cette journaliste/réalisatrice, amatrice de généraux (et pratiques sexuelles extrêmes), les partisans communistes (et leur chef Tito), les Oustachis (croates et pas en odeur de sainteté, aux pratiques tortionnaires effarantes), les SS en postes, les soldats des unités prêts à une nouvelle opération militaire en Yougoslavie, quelques espions, des anciennes gloires et les exactions qui vont avec, Reinhardt navigue en eaux troubles et surnage côté perso… il se remet avec peine de la mort de son épouse (avant-guerre), la double perte de son fils (idéologiquement et à Stalingrad), d’un alcoolisme latent et d’une envie de disparaître.

Plus l’enquête avance, plus les ramifications sont touffues, et les tensions entre les différentes communautés, idéologies, s’entrechoquent et se confondent. Là, il faut rajouter l’armée, l’opposition au sein de l’armée, les dirigeants nazis et les intégrations ethniques (fâcheuses, d’ailleurs même pour ces derniers).

Reinhardt, lui, plonge dans ce magna yougoslave qui est en ébullition et que l’on sent prêt à exploser (et imploser !). Les alliances se forment, avec les arcanes et les luttes de pouvoir qui forcent le militaire à revoir ses positions, sa façon de conduire ses interrogations, et sa vie, tout simplement.

J’ai profondément aimé ce premier tome, et principalement le personnage principal qui est tellement intéressant, bien défini, complexe ; il y a aussi l’enquête, les chausse-trappes et les faux-semblants, les rebondissements, les questionnements, les tiraillements…

Bref, j’ai hâte de me plonger dans le tome 2… qui suit dans quelques heures !!!

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La maison pâle

C'est le deuxième tome d'une trilogie et cela m'a manqué de n'avoir pas lu le premier. Il me fut difficile de suivre l'intrigue du fait des longs passages dans une bonne première moitié avec beaucoup de personnages à peine entrevus. Heureusement, l'écriture est agréable et l'histoire devient beaucoup plus prenante vers la fin.
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L'homme de Berlin

Si l'histoire complexe des Balkans vous intéresse et que vous souhaitez l'explorer à travers la fiction et le roman policier, alors ce livre est fait pour vous. Cet été, mon voyage itinérant en Croatie s'est peu à peu mué en "grand tour" en ex-Yougoslavie, me conduisant à Mostar puis à Sarajevo. C'est donc avec beaucoup d'intérêt que j'ai plongé dans l'enquête du capitaine Reinhardt, ancien détective de la Kripo (police criminelle), qui se retrouve en 1943 à Sarajevo, à devoir enquêter sur le meurtre d'un officier allemand et d'une journaliste oustachi. Sarajevo en 1943, c'est la ville où l'on trouve une variété prodigieuse de protagonistes (et sans doute aussi un "nid d'espions") : Partisans résistants communistes menés par Tito, SS, soldats de l'armée régulière allemande, oustachis croates commettant des exactions dignes des nazis, anciens de la guerre d'Espagne aux côtés des franquistes, et même des Anglais. Les intérêts se croisent, les alliances se recombinent, notre Reinhardt est dans une partie d'échecs permanente. A travers l'intrigue, l'auteur nous permet de mieux comprendre les tensions entre les différentes communautés, qui, à la mort de Tito, ont peu à peu conduit à la guerre de Yougoslavie en 1991. Durant ma lecture, j'ai procédé comme lors de mon voyage, j'ai consulté une carte, lu quelques articles d'encyclopédie en ligne afin d'avoir les idées claires sur l'histoire du pays : et le moins qu'on puisse dire, c'est que cette histoire est tellement touffue qu'il faut s'y reprendre régulièrement !

Seul bémol : la traduction qui ne rend pas justice au travail de l'auteur (une bibliographie et une annexe sont données en fin d'ouvrage). En effet, j'ai souffert du verbe "glapir", utilisé à tout bout de champ, de façon suffisamment répétée et remarquable pour que cela m'interpelle durant ma lecture !

Prochaine lecture pour poursuivre sur la même thématique : "L'eau rouge", de Jurica Pavicic, un auteur croate.
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Les cendres de Berlin

Début 1947, Berlin, secteur américain. Deux cadavres sont découverts dans un immeuble éventré où vivent chichement quelques familles. Reinhardt est sur la scène de crime. Une importante réforme de la police a eu lieu en octobre 1946 et progressivement des services de police se mettent en place mais dépendent encore beaucoup des forces d’occupation. Leurs moyens sont encore limités mais déjà efficaces par exemple en matière de médecine légale. Reinhardt est inspecteur à la division de Schöneberg. L’identification des cadavres s’annonce difficile, une seule certitude, une des deux victimes est un ancien militaire allemand.



Dans les pays anglo-saxons les titres de la série Gregor Reinhardt ont été salués pour leurs qualités historiques. C’est compréhensible tellement « Les cendres de Berlin » fourmillent d’informations habillement distillées au lecteur. Il y a tout ce qui concerne l’organisation administrative de Berlin dans les secteurs d’occupation, l’influence des américains et des soviétiques qui avancent leurs pions dans l’ébauche de reconstruction d’un Etat allemand.



Berlin est en ruine, la population manque de tout. Des gamins orphelins tentent de survivre en chapardant et parfois en se livrant à des trafics. Les soldats de la Wehrmacht sont peu à peu libérés des camps de prisonniers ( c’est le cas de son fils Friedrich qui a combattu sur le front de l’Est ). Ces retours ne se passent pas sans poser de nombreux problèmes. C’est un des points sur lequel Luke McCallin base son récit. Ces militaires allemands doivent tout d’abord obtenir un certificat de dénazification, les archives de la SS et du Parti nazi détenus par les alliés au Centre de documentation de Berlin renseignaient sur les activités autrefois légales et illégales après-guerre. Le retour à la vie civile des anciens militaires est difficile; même sans passé fasciste, ils se retrouvent rejetés par les civils allemands. Ils se réfugient dans la solidarité, la fraternité et l’entraide entre anciens compagnons d’arme alors que les alliés leur interdisent de se rassembler et de se réunir. Gregor Reinhardt n’échappe pas à ce sentiment de défiance et souffre de ne pas pouvoir être l’homme qu’il voudrait être. Cet aspect psychologique est pertinent et ses conséquences jalonnent l’enquête.



Le contexte historique rythme les investigations de l’inspecteur Rheinhardt, que ce soit les relations entre américains et soviétiques qui deviennent vite rivalités notamment pour s’octroyer la collaboration des savants allemands ou le traumatisme des allemands ayant vécu deux fois les déchirements de deux défaites militaires ( Première et Seconde Guerre mondiale ).



Luke McCallin annonce à la fin de ce roman qu’il ne poursuivra pas le récit de la vie de Gregor Reinhardt au-delà de 1947. Mais son passé de combattant de la Première Guerre mondiale est une source passionnante d’inspiration pour l’auteur. Les lecteurs devraient donc retrouver Gregor Reinhardt prochainement …



Luke McCALLIN – Les cendres de Berlin, titre original « The ashes of Berlin », Angleterre 2016, traduit de l’anglais par Nicolas Zeimet pour les Éditions du Toucan, parution avril 2018. ISBN 978-2-81000-817-9
Lien : http://mille-et-une-feuilles..
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Les cendres de Berlin

Gregor Rheinhart est de retour à Berlin. Aidé par les américains il a retrouvé sa place à la police criminelle.

La ville est partagée entre les puissances alliées.

Un double crime est perpétré et on confie une des enquêtes à Gregor.

Les tensions sont vives.

La vengeance semble le moteur de ces crimes.

Un excellent thriller historique....
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La maison pâle

On retrouve Gregor Rheinhart dans la peau d'un feldjäger une troupe d'élite aux pouvoirs étendus.

Une série de crimes, des cadavres méconnaissables.

En cette fin de guerre et l'arrivée des partisans il faut aller vite.

Les ennemis ne sont pas toujours ceux que l'on croit....
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L'homme de Berlin

Gregor Rheinhart était inspecteur à la Kripo de Berlin avant la guerre. Actuellement il est à l'armée dans l'Abwehr.

Il est chargé de l'enquête sur l'assassinat d'une journaliste et d'un gradé membre de la police secrète.

On découvre toutes les tensions qui existent à Sarajevo entre les différentes troupes sur place.

Son enquête sera très difficile et les ennemis ne sont pas toujours ceux que l'on croit...
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La maison pâle

 Emporté par la lecture de “L’homme de Berlin, je lis à la suite ce deuxième “épisode qui le suit chronologiquement. Nous sommes quelques semaines avant la fin de la seconde guerre mondiale, moment où les différents acteurs pensent à survivre ou à continuer leurs trafics, magouilles et crimes. Le héros, muté dans un service de police militaire, cherche les auteurs de crimes particulièrement odieux. Les “candidats sont nombreux ; oustachis, SS, Partisans… Comment garder son intégrité et sa dignité, tel est l’enjeu, au-delà de la survie. Les règlements de compte qui feront des dizaines de milliers de victimes se profilent. Magnifique roman policier et leçon d’Histoire tragique, une fois encore.
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L'homme de Berlin

Le roman se déroule sur fond de l’occupation de la Yougoslavie par les Allemands avec leurs alliés oustachis. La guerre civile est d’une extrême violence entre les “communautésˮ et les actes de génocides sans nombre. Au milieu de cette démence un inspecteur de l’Abwehr essaie de démêler les circonstances d’un double meurtre au milieu des luttes d’influences entre les services et les magouilles personnelles, guerre sur front de l’est, guerre des partisans… On voit se dessiner les prémisses de la guerre qui ensanglanta la Yougoslavie dans les années quatre vingt dix, un prélude. Magnifique roman policier et leçon d’Histoire tragique
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