AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Magdalen Nabb (48)


Il ne fait aucun doute dans mon esprit que les partisans ont sauvé la mise... moins en s’attaquant à l’ennemi qu’en galvanisant le moral des gens, à qui ils ont redonné l'espoir et la force  de riposter.
Commenter  J’apprécie          10
Avoir des aventures, cela arrivait à la plupart des hommes qui avaient la chance d’attirer les femmes, mais négliger son épouse, c’était différent.
Commenter  J’apprécie          10
Avec un Florentin qui adoptait une attitude cynique et agressive pour dissimuler son émotion il fallait savoir attendre son heure. Et l'adjudant était de première force à ce jeu.
Commenter  J’apprécie          10
-Est-ce que vous aimiez le travail à la ferme ?
- Non, je l'ai détesté. Je détestais la campagne.
Pas étonnant. Après la première expérience qu'il en avait. Des orties bouillies et des avions qui mitraillaient le sol.
Commenter  J’apprécie          10
Vous vouliez un meurtrier et à présent vous en avez un. Il ne répond sans doute pas à vous espérances, mais c'est bien lui.
Commenter  J’apprécie          10
Il n'y eut aucun cadavre, ce soir-là. Florence dormit de son respectable sommeil de bourgeoise, derrière ses volets bruns bien clos, sous son manteau de brume humide, nichée au coeur de la profonde vallée de l'Arno, sous la vigilance nocturne des collines couronnées de cyprès. La cloche de la cathédrale sonna les heures, dans son campanile de marbre blanc, imitée par les carillons métalliques et discordants des clochetons de chaque quartier.
Commenter  J’apprécie          10
...ce qui suscite aussi de nombreux préjugés à leur égard parmi les citadins. Les gens ne voient que les bons à rien de fils qui trainent dans les bars, se bagarrent et vendent de la drogue ; ils ne voient pas le véritable berger, l'homme qui passe la majeure partie de son existence, en solitaire, occupe ses journées à fabriquer les fromages - ce qu'ils trouvent normal- et ses nuits à ne dormir parfois que deux heures, parce que c'est la période de l'agnelage.
Commenter  J’apprécie          10
Ce sont les détails qui font les bons polars : ici tout sonne juste. Si vous aimez les intrigues solides façon Agatha Christie ou Simenon, j’ai trouvé votre bonheur.
Commenter  J’apprécie          00
Pouvez-vous imaginer à quoi ressemble une ville plongée dans le noir, sans la moindre lumière ? Ce n’était pas seulement effrayant, c’était surnaturel, désolé. Une obscurité à laquelle les gens civilisés ne sont pas habitués.
Commenter  J’apprécie          00
On ne donne pas les dossiers des gens comme ça. Dans certains cas, le médecin de famille du patient peut demander à le consulter et, dans des cas plus rares, on laisse les étudiants en médecine consulter nos dossiers lorsqu’ils font des recherches. En revanche, on peut faire une photocopie du dossier du malade, une fois celui-ci sorti de l’établissement, s’il en fait la demande par écrit. Cet homme prétendait être un parent habilité à agir pour Anna Clementina Franci et il avait la demande écrite signée par elle… ne vous inquiétez pas, je ne lui ai pas fourni ce qu’il voulait.
Commenter  J’apprécie          00
On ne tue pas une femme parce qu’elle a un comportement un peu insolite et se met à nettoyer les rues à la nuit tombée. On la tue pour une raison valable qui n’a probablement rien à voir avec sa folie.
Commenter  J’apprécie          00
Quels que soit ses défauts, elle n’était pas du genre à s’apitoyer sur son sort. Elle pouvait peut-être vous flanquer un coup de balai, jurer comme un charretier ou même critiquer la nourriture que vous lui donniez comme si elle était au restaurant, mais elle n’a jamais cherché à se faire plaindre. De l’instant où elle sortait du lit le matin à celui où on parvenait à la persuader de rentrer se coucher, elle était là à s’activer ; à nettoyer, se disputer, jouer aux cartes, jurer… Elle ne se serait jamais de la vie suicidée, quels que soient ses problèmes.
Commenter  J’apprécie          00
Malgré tout, dépendre de ce que les autres songeaient à vous donner…
Commenter  J’apprécie          00
On lui donnait toujours un petit quelque chose… oh, on n’était pas les seuls. On apporte tous notre part, dans le coin. Je ne dis pas qu’on est des modèles de vertu. On est rudes et on démarre au quart de tour, vous voyez ce que je veux dire, mais on veille sur nos voisins, et c’est pas pour me vanter si je dis que ma femme en fait davantage que la plupart et que je ne l’ai jamais découragée.
Commenter  J’apprécie          00
On doit vieillir avant l’âge en conduisant un bus dans cette ville, commenta le cafetier, avec ces mes étroites et les gens qui se garent au beau milieu, bien qu’il y ait peu de circulation aujourd’hui...
Commenter  J’apprécie          00
Les maris ne devraient pas enseigner la conduite à leur femme. Ils n’ont pas la patience dont ferait preuve un étranger. Ils se mettent toujours en colère. Il est encore derrière moi.
Commenter  J’apprécie          00
Parmi les authentiques partisans, il en existait de toutes sortes : les idéalistes, les rebelles, ceux qui fuyaient la justice et trouvaient ainsi un moyen commode de disparaître de la circulation, et bien sûr les gars qui risquaient d’être appelés à servir dans la nouvelle république de Salo fondée par Mussolini, ou d’être embarqués en Allemagne pour mourir dans des camps de travail.
Commenter  J’apprécie          00
Quant à l’appellation « héros de la guerre », elle couvre plusieurs réalités. Il y a eu de nombreux héros du genre que je qualifierais d’« authentiques », ceux qui se sont volontiers sacrifiés pour les autres, et Pietro comptait parmi eux, ou est devenu l’un d’entre eux à la fin. Mais certains n’étaient que victimes des circonstances et d’autres de véritables imposteurs : c’est incroyable le nombre d’hommes qui se sont déclarés partisans une fois le conflit terminé, en s’inventant un nouveau passé après avoir combattu dans la GNR de Mussolini. Ils se sont juste débarrassés de leur uniforme après la défaite et se sont trouvé un foulard rouge pour rentrer à la maison
Commenter  J’apprécie          00
C’était une erreur, et je sais par expérience que les erreurs entraînent des désastres pires que ceux résultant d’intentions malveillantes.
Commenter  J’apprécie          00
Les gens ne voient pas plus loin que le bout de leur nez… Laissez-moi remplir votre verre, et pas de rouspétance ! C’est du bon vin et il ne peut vous faire que du bien… Et ceux qui se trouvent malins ont souvent moins de bon sens que les autres.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Magdalen Nabb (168)Voir plus


{* *}