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Critiques de Mahmoud Hussein (11)
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Ce que le Coran ne dit pas: essai

Le dogme : le texte du Coran ne peut être soumis à une quelconque interprétation humaine. C'est Dieu, c'est comme ça.

La réalité : le texte du Coran est un dialogue du Prophète et ses compagnons avec Dieu. Il faut donc recontextualiser les versets car ils s'inscrivent dans l'histoire d'un peuple, d'un lieu et d'une langue. Ils doivent donc être adaptés selon tout cela. C'est au croyant du faire le tri, de réfléchir sur le texte grâce à un corpus : Al-sîra (le Prophète selon ses compagnons) et les Hadith (dits du Prophète). D'ailleurs l'ordre des versets tel qu'il est donné n'est pas l'ordre de la Révélation (d'où l'importance de la CONTEXTUALISATION).

Tel est le propos de ce petit essai, abordable même par ceux qui n'y connaissent rien ou pas grand chose. Les grandes lignes sont tracées, présentant les textes, le Prophètes, le lieu, le temps. Pas de termes techniques, de détails pointus. L'essentiel pour comprendre les enjeux. Comme ils se disent, c'est un texte de combat, issu de leurs autres essais. Libre à chacun de voir plus loin, pour nourrir ses arguments...
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Ce que le Coran ne dit pas: essai

Un essai assez court qui prône une lecture plus libre et personnelle du Coran. Au travers l'histoire de l'écriture coranique et de nombreux exemples, l'auteur défend la thèse que le Coran doit se contextualiser pour être compris.
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Tenir tête aux dieux

Mahmoud Hussein est le pseudonyme réunissant deux auteurs : Bahgat El Nadi et Adel Rifaat.

 Ce court roman (167 pages) se déroule dans l'Egypte de Nasser en 1959.

Le héros est un jeune étudiant en médecine idéaliste, marxiste mais hésitant à se définir communiste.  Il a été raflé comme de nombreux opposants au régime, interné sans jugement, à la Citadelle du Caire puis dans un camp au Fayoum. Nadia lui écrit chaque jour. Ses lettres, sa présence qu'il sait faire surgir lui donne la force de garder sa dignité devant les humiliations de ses geôliers. 





S'opposer aux dieux, ce titre avec les dieux au pluriel en Egypte, m'avait fait penser aux dieux des pharaons. Erreur! Le jeune homme fait allusion à Homère qu'il a découvert avec la littérature étrangère et Marx. Ulysse, en tuant le Cyclope, et les bœufs du soleil, a provoqué la colère des dieux. Pénélope lui fait penser à la fidélité de Nadia. Les épreuves d'Ulysse, aux siennes. 



S'opposer aux dieux, s'opposer aux gardiens. Pour conserver les lettres de Nadia il a su provoquer le terrible chef aux lunettes noires du camp d'Al-Fayoum. En s'opposant à lui, il a gagné l'estime de ses camarades. Au bagne d'Abou Zabaal, il conservera cette ligne de conduite malgré les coups. L'éditeur laisse à la fin un cahier de feuilles blanches. Pour que le lecteur en écrive la fin? 



On peut lire ce livre comme un roman d'amour, ou comme un roman historique se déroulant dans l'Egypte de Nasser. 
Lien : https://netsdevoyages.car.blog
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Tenir tête aux dieux

Le dernier ouvrage d'Bahgat Elnadi et d'Adel Rifaat, signé sous le pseudonyme de Mahmoud Hussein, raconte la grande rafle de 1959 ordonnée par Nasser à travers le regard d'un étudiant.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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Al-Sîra : Le Prophète de l'islam raconté par ses ..

Un livre intéressant avec une naration à la porté de tout le monde. Beaucoup de nouvelles chose à connaître et surtout le désir de connaître la suite (Tome 2).
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Tenir tête aux dieux



C’est un texte original et pleinement actuel que nous offre Mahmoud Hussein , pseudonyme qui inclut en réalité deux essayistes , Baghad El Nadi et Adel Rifaat .Le narrateur est un jeune étudiant égyptien .Il est idéaliste, rebelle, généreux, avide de justice et d’équité pour les citoyens de son pays .Pour calmer quelque peu les ardeurs de ces révolutionnaires trop bouillants et excessivement impatients, Nasser décide de les interner, au cours d’une grande rafle survenue en 1959,dans le camp de concentration du Fayoum. Le récit du narrateur pourrait ressembler à bien d’autres témoignages du même type, ceux des anciens prisonniers ou victimes de régimes autoritaires ; il ne tombe pas dans ce piège et emprunte une autre voie, beaucoup plus efficace, celle dune autocritique lucide, celle d’une interrogation sur la nature même de ses engagements moraux .Ainsi le narrateur repense-t-il à un vieux paysan, entrevu avant son incarcération, un être humain symbole de ce qu’il veut combattre : la fatalité, le conservatisme, la résignation : « J’aurais dû lui en vouloir, mais je comprenais son indifférence. Au fond, j'éprouvais la même à son égard .Le monde dont je rêvais pour lui répondait d’abord à mes souhaits à moi .Une Egypte indépendante et fière où chacun serait libre de penser et de faire ce que bon lui semblerait, ce n’était pas son souci. »

Poursuivant son introspection sur la justesse de ses convictions, le narrateur parvient, aisément, à situer l'importance numérique de ses partisans, et leur représentativité : « Qui étions-nous ? Que représentions-nous ? Un millier d’opposants de gauche, globalement catalogues comme marxistes (….) désormais disséminés dans différents camps de concentration. »

Ce qui séduit aussi dans ce roman, c’est l’évocation du passé du narrateur, de son enfance, des personnages ayant composé son entourage .Il y a Aziza, une voisine de son père à Faraskour, un chef-lieu .L’époux de cette dame est marin .Elle lui raconte des histoires, et notre narrateur est marqué par son charme : « Elle fut ma découverte de la grâce. »

Notre jeune enfant découvre aussi les livres, les classiques et c’est par la lecture de L’Iliade et l’Odyssée qu’il perçoit le message d’Ulysse , qui lui dit que la liberté et la volonté peuvent modifier le destin des hommes, que ces derniers peuvent « tenir tête aux dieux ».Enfin, et c’est à ce passage que le roman fait une jonction avec des interrogations brûlantes et actuelles, le narrateur, sans renier l’islam, base de la civilisation de son pays, découvre le penseur qui lui fait entrevoir la possibilité de la dissociation du religieux et du politique :Khaled Muhammad Khaled .



On est conquis par le ton général de ce roman, par sa capacité d’autocritique du phénomène de l’engagement, et par ses éclairages sur ce personnage qui doute, qui resitue les sources de ses opinions, reste amoureux en captivité car il correspond, dans son imaginaire, avec une jeune femme nommée Nadia, rencontrée à l’université avant son incarcération au camp du Fayoum .Il nous touche pour toutes ces raisons .Ce n’est pas le moindre atout de cet ouvrage.

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Penser le Coran

Livre qui nous apprends que le Coran a été très probablement crée et non pas incrée. Comme on le sait certains passages coraniques ont été révélés a des moments très précis pour repondre a des questions des compagnon du prophète. Penser le Coran ou comment comprendre mieux les versets remis dans leur contexte. Pour une approche différente de l'islam, pour ne pas prendre tout a pied de la lettre. Un livre qui se lit très vite. Interessant.
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Les musulmans au défi de Daech

Eclairages pour une route toujours ouverte aux possibles



Mahmound Hussein est le pseudonyme commun de Bahgat El Nadi et Adel Rifaat. Par commodité je dirai l’auteur.



Trois remarques préalables.



Je ne discuterai pas sur le fond des Lumières occidentales évoquées par l’auteur, ni des Lumières arabo-musulmanes d’Avicienne puis d’autres comme le mouvement de « Renaissance » (Nahda) , ni des Lumières juives du Yiddishland. Ces mouvements, au delà de leurs limites ou contradictions, ont ouvert les champs de la pensée et de nouvelles appréhensions de l’émancipation. Il serait intéressant de comparer cela avec d’éventuelles manifestations dans les mondes asiatiques.



Le second point que je laisserai de coté concerne la « condition » religieuse des membres de Daech. Nous ne sommes pas obligé·es de prendre pour argent comptant leurs références à l’Islam, au Prophète. Par ailleurs les faits religieux ne peuvent être pensés uniquement d’un point de vue spirituel. Comme le soulignait Maxime Rodinson, Le rôle d’une religion en tant qu’idéologie (mobilisatrice ou non) ne peut-être pensé indépendamment des rapports sociaux et de leurs perceptions.

Enfin, je m’éloignerai du livre pour essayer de synthétiser des réflexions plus générales à partir des analyses proposées dans le livre.



« Daech lance aux musulmans du monde un défi d’ordre idéologique ». Mahmound Hussein ajoute, qu’au delà de la révolte vis à vis des actes de cette organisation, quelque chose retiendrait les musulman·es « d’opposer à son discours une réfutation tranchée, cohérente, définitive, sur le seul plan qui compte pour la délégitimer, le plan théologique ». Cette injonction à dire me semble discutable. Les populations considérées ou se considérant comme musulmanes peuvent légitimement appréhender les crimes de daech comme n’importe quels crimes comme l’humanité, c’est-à-dire concernant l’ensemble de l’humanité. Il y a bien des liens entre des Etats et les groupes se revendiquant du « djihad » armé, entre appareils religieux institutionnels ou non et milices, entre des prédications et des actions, mais tout cela n’entraine, en aucune façon une responsabilité collective des musulman·es. La « capillarité » entre le quotidien des musulman·es et les injonctions prédicatrices et guerrières n’est qu’un procès d’intention.



L’auteur discute des facteurs favorisant la naissance et le développement de daech – des facteurs externes et des facteurs internes au monde musulman, d’histoire et de certaines conceptions figeant l’interprétation des textes, du potentiel de libération inclus dans les religions monothéistes et dans l’islam en particulier (ce qui explique en partie les diffusions de ces paroles – « espace de conscience nouveau », révolution des mentalités et libération des énergies, etc.), des substrats spirituels et moraux, des superstitions et des préjugés. Il convient d’y ajouter les intérêts propres au groupe des « prédicateurs religieux », les intérêts politiques de ceux qui gouvernent. L’édifice théologico-politique ne se réduit pas au théologique.



Il insiste, entre autres, sur les positions des dirigeants nationalistes, les régimes autoritaires et anti-démocratiques, l’espace théologique laissé en friche, le bâillonnement des idées, la construction d’une heure de la revanche, « Celle-ci sonnera effectivement, lorsque l’Etat séculier antidémocratique, de plus en plus policier et corrompu, commencera à perdre le soutien des populations », le quotidien vécu comme désillusion et le report « sur l’au-delà » des espoirs brisés de « l’ici-bas ».



L’auteur revient sur la lutte contre l’occupant « soviétique » en Afghanistan, l’armement et le financement des « moudjahidine », le soutien des dirigeants saoudiens dans la diffusion du wahhabisme. Mahmound Hussein souligne, entre autres, les conséquences de l’occupation de l’Irak, « une gigantesque et sanglante recomposition confessionnelle et tribale du pays », les effets du « régime de destruction et de mort » de Bachar al-Assad, l’annonce du califat, « Daech annonce au monde qu’il est à la fois le glaive porteur de ce châtiment et la cité terrestre où la loi de Dieu ouvre à nouveau les voies du paradis »



Mais ici aussi, il convient de ne pas simplement penser théologie mais plus globalement intérêts matériels, gestion politico militaire de territoires, usages très modernes des images (décapitations publiques par exemple). Toujours est-il qu’il y a indéniablement développements de « courants ultrapuritains ».



Des courants réactionnaires se sont développés au sein du christianisme, du judaïsme et dans des espaces religieux non-monothéistes, sur les espoirs brisés de « l’ici-bas », la destruction des espaces de délibérations démocratiques et de socialisation collective sous les coups de butoir des politiques néolibérales, combinés ou non avec des nationalismes agressifs, imbriqués ou non avec un positionnement revanchard des masculinistes et des suprémacistes racistes. La phraséologie fondamentaliste est d’autant plus agressive, que des mouvements féministes ou plus généralement pour l’égalité ne désarment pas. Par ailleurs, mais cela est un autre débat, la désacralisation et la sécularisation s’accélère à travers le monde. Il ne faut pas confondre les sentiments religieux ou pieux, les pratiques culturelles, avec les expressions des institutions et des clercs.







La partie la plus intéressante du livre a trait à l’entreprise daech « au nom de l’islam », sa prétention à représenter un islam vrai, et plus généralement l’histoire de la construction de l’islam. Pour l’auteur, « les musulmans ne peuvent donc pas se contenter d’une condamnation de principe… ils se doivent de contre-attaquer en cette qualité, et ce faisant de mettre au jour les contours d’un autre islam, fécondé par les valeurs de l’humanisme… »



Un des freins mis en avant par l’auteur reposerait sur « un consensus qui va sans dire : le Coran contient toute la vérité et rien que la vérité. Il n’y a donc qu’un islam possible ». Mahmound Hussein rappelle que la « compréhension directe du Coran étant hors de portée de tout un chacun, son interprétation courante repose sur l’autorité de chefs religieux respectés et sur le prestige des traditions locales ou nationales » et que par ailleurs le rapport des musulman·es au religieux « quand il existe, est personnel et privé. Croyants ou pas, pratiquants ou pas, ils se définissent d’abord comme individus et comme citoyens ». C’est un des éléments de la sécularisation que j’ai évoqué précédemment.



Il n’y a pas « qu’une figue unique de l’islam », mais dans le passé comme aujourd’hui des figures différentes, « Divergentes, voire opposées, parfois même ennemies ». Deux questions sont posées par l’auteur : « Qu’est-ce qui, dans les textes fondamentaux de l’islam, autorise de telle divergences ? Qu’est-ce qui, dans les textes, autorise Daech à se réclamer de l’islam ? »



Mahmound Hussein analyse la constitution du corpus religieux, les différents niveaux des textes, « C’est pourquoi le texte coranique entrelace des commandements métaphysiques, eschatologiques, rituels, et des préceptes légaux et comportements dans le contexte social et culturel de l’Arabie du VIIe siècle », les avancées sociales et juridiques, les limites morales, et l’inscription de pratiques concrètes et politiques variées et variantes (historicisation).



Des paroles, une révélation transcendante. Pour le Prophète. « Il ne confond donc jamais la Parole de Dieu et la sienne propre, qui est faillible comme celle de tout humain et qu’il appelle ses compagnons à critiquer quand elle leur semble erronée ». Un guide spirituel et un homme d’action, un chef de guerre et un homme « politique » (même si l’expression est anachronique).



L’auteur aborde le « djihad », la propagation d’une parole « synonyme de libération », la nouveauté, les comportements, les circonstances et leurs traductions, la légitimation par des lectures composites et contradictoires, « Si, au long des siècles, tant de régimes différents, voire concurrents, ont pu se prévaloir du Coran et et des hadiths, c’est en privilégiant tel ou tel moment de la Révélation, telle ou telle de ses dimensions, telle ou telle de ses résonances, par rapport à d’autres ».



Mahmound Hussein décrit la lecture atemporelle des textes par les idéologues de daech, la séparation (et la primauté) du céleste sur le mondain, la sélection de références coraniques et prophétique visant « à donner à l’islam un visage anti-humaniste, apocalyptique et terrorisant », l’insistance sur l’infidélité, la négation du cadre spatio-temporel des règles sociales établies…



L’auteur aborde, entre autres, les enseignements intemporels et les prescriptions temporelles, le dogme de l’imprescriptibilité coranique, le regroupement historique des versets (et sa forme officielle définitive deux siècles après), l’ordonnancement des versets, les obstacles à intelligibilité, les grands courants théologiques, les politiques des grands califes, « Les grands califes ont choisi d’assumer cette puissance en faisant pari de l’intelligence. Ils cherchent à s’approprier l’ensemble des savoirs antiques, y compris les savoirs profanes, puisés dans le patrimoine de la philosophie et de la science grecques, qu’ils font traduire en arabe », le courant des mu’tazilites, le dogme de la prédestination, les cadres de pensée où « l’au-delà écrase l’ici-bas », l’affrontement entre « rationalistes » et « traditionalistes » tranché à la fin du IXe siècle en faveur des seconds, la fermeture des « portes de l’Ijithad », l’imposition du Taqlid (« répétition indéfinie des réponses arrêtées une fois pour toutes »)



Des penseurs au cours du XXe siècle ont interrogé l’historicité de la manifestation terrestre de la « source divine de la Révélation », l’imbrication d’u message divin et d’une histoire humaine, la conjugaison de la foi avec l’intelligence du monde, la compréhension située des versets (dont ceux dictés par les circonstances), la notion du temps dans le Coran, la non confusion entre la « parole de Dieu » et « Dieu lui-même ».



Les dispositifs éthico-juridiques ne peuvent être érigés en absolu, les « exigences morales » issues de l’histoire et de la pensée ne peuvent être écartées au nom du dogme, chaque individu doit être considéré comme en position de comprendre et de choisir et non d’aveuglément obéir, « la parole vivant, qui éclaire les pas du croyant sur une route toujours ouverte »…







Des féministes musulmanes ont poursuivi plus loin les analyses sur l’historicité des textes et des dogmes, sur le sens égalitaire des prescriptions et sur les inscription temporelles de celles-ci, sur les exigences morales et religieuses. Elles ont contribué et elles contribuent (comme d’autres femmes dans d’autres inscriptions religieuses) à construire des cadres de compréhension pour toustes les croyant·es.



Dans un autre cadre de pensée – strictement a-religieux, il est possible d’interroger radicalement l’histoire humaine, la création de dieu, les prophètes mythiques et les prophètes inscrits dans des civilisations réelles, les écritures et leurs sens (Toute écriture se démarque du réel, tout énoncé adopte un point de vue), les contraintes liées aux cadres socio-intellectuels (sans déterminisme réducteur), les intérêts des pouvoirs religieux (imbriqués ou non aux pouvoirs temporels), la place des mots et de la poésie dans l’espérance…



Des analyses légitimes, la liberté de pensée et la liberté de conscience de toustes, la nécessaire séparation des pouvoirs institutionnels religieux et des pouvoirs politiques (qui prennent des formes différentes en fonction de l’histoire), etc.



Tout cela devrait s’énoncer dans le respect des sentiments, des aspirations, des religiosités ou de leur absence…




Lien : https://entreleslignesentrel..
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Les musulmans au défi de Daech

Voici un petit ouvrage d'une centaine de page qui tente de rapprocher l'histoire de l'homme et le texte coranique, ce n'est pas chose aisée d'autant qu'il est proposé de "traduire" des versets et leur donner un sens selon l'époque où ils ont été retranscrits et l'époque actuelle afin de démontrer que certains principes doivent être adaptés.

Cet ouvrage va même plus loin en montrant comment un verset en contredit un autre et l'exemple donné est celui de l'attitude à adopter vis-à-vis de personnes de croyance différente (juifs et chrétiens), ainsi il est presque compréhensible qu'une organisation terroriste comme Daech puisse utiliser le Livre Saint comme une arme en développant sa propre traduction de certains versets ou même de les appliquer textuellement sans faire la différence entre les époques.



Le livre contient donc des idées intéressantes pour comprendre la croissance de telles organisations.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Al-Sîra : Le Prophète de l'islam raconté par ses ..

un livre que j'ai beaucoup apprécié. très bien écrit et bien documenté, sans faire du bourrage de crane
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Al-Sîra : Le Prophète de l'islam raconté par ses ..

Un livre intéressant avec une naration à la porté de tout le monde. Beaucoup de nouvelles chose à connaître et surtout le désir de connaître la suite (Tome 2).
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