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Critiques de Maja Lunde (205)
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Une histoire des abeilles

L'idée d'avoir 3 personnages et 3 époques : passé, présent, futur est vraiment parfaite pour cette thématique je trouve. On en apprends plus petit à petit sur les abeilles. Les personnages sont attachants même s'ils prennent parfois un peu trop de place à mon goût par rapport aux abeilles. Le thème de la parentalité est très présent. Les enfants incarnant à chaque fois l'espoir et la transmission.
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Une histoire des abeilles

Roman dit de science fiction, autour des humains en relation avec les abeilles, qui se déroule dans 3 époques et lieux différents: En Angleterre autour de 1851; Aux États-Unis vers 2007; et en Chine vers 2098.



Histoire de familles, des abeilles et visions de celles-ci, au passé, présent et dans notre futur.



Oeuvre d’une autrice norvégienne qui se lit très bien, bien organisé, se suit bien.
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Une histoire des abeilles

3 époques, 3 personnages, 3 pays et 3 histoires qui s'entremêlent.

Le fil directeur ? La disparition des abeilles.

C'est un roman qui se veut écologiste en attirant l'attention du lecteur sur la nécessité de préserver la nature.

C'est aussi une question de transmission où quand les fils ne veulent pas perpétuer les rêves de leur père.

L'écriture est simple et jolie.

L'alternance entre les histoires et le va-et-vient dans les différentes périodes sont agréables mais le récit reste finalement gentillet et manque de profondeur.

Un avis en demi-teinte.







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Une histoire des abeilles

Un peu sceptique à la découverte du titre et surtout de la note de l'éditeur "saga écologiste... aussi addictives que Les Fourmis", en effet je n'ai pas vraiment aimé le roman de Werber et puis une histoire autour des abeilles... je n'étais pas convaincue. Et bien j'ai été agréablement surprise dès les premières pages ! L'histoire est originale, 3 personnages, 3 lieux et époques différentes, 1 fil conducteur : les abeilles, qui ne sont que prétexte pour mieux comprendre l'homme et son impact sur l'environnement. Une lecture facile, on prend plaisir à retrouver chaque tranche de vie. Une très belle découverte !
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Une histoire des abeilles

Avec un sujet « en or », celui de la disparition des abeilles, Maja Lunde ne parvient à offrir qu’un roman certes honnête, mais très prévisible et quelque peu tâcheron. On lui préfèrera de très loin, sur le même thème, celui de Johanna Sinisalo.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2023/07/07/note-de-lecture-une-histoire-des-abeilles-maja-lunde/



En 2098, Tao, jeune mère de famille chinoise, se consacre exclusivement, comme l’immense majorité de la population rurale du pays, à la pollinisation manuelle des arbres fruitiers et des cultures vivrières. Depuis la disparition des abeilles, la lutte pour la survie est essentielle et rude.



En 1851, William est un Britannique dans la force de l’âge, jadis apprenti savant naturaliste mais désormais englué dans une vie familiale envahissante, jusqu’à ce que le mépris de son mentor et l’amour de l’une de ses filles le poussent à se remettre aux études, et à décortiquer la vie des abeilles comme cela n’avait que partiellement été fait jusque là par d’autres savants.



En 2007, George est apiculteur dans l’Ohio. Travailleur acharné, encore et toujours méfiant vis-à-vis des méthodes d’élevage les plus « industrielles » adoptées par tant de ses confrères, il se désespère de voir son fils se détourner de la reprise de l’exploitation familiale, et des rumeurs croissantes faisant état de mystérieuses disparitions de ruches entières, dans tout le pays.



Publié en 2015, traduit en 2017 aux Presses de la Cité par Loup-Maëlle Besançon, « Une histoire des abeilles » est le premier roman adulte proposé par la Norvégienne Maja Lunde, opérant avant tout dans le roman jeunesse. Les trois récits entrelacés de Tao, de William et de George proposent une lecture pédagogique du passé, du présent et du futur des abeilles, en tant que principaux vecteurs de pollinisation des cultures, et en tant que victimes depuis déjà quelques années du syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles. Mélange d’enquête historique, de récit contemporain et de projection science-fictive, ce texte au succès mondial aurait certainement pu être un grand roman, avec un pareil « sujet ».



Hélas, entre manque flagrant d’imagination narrative, déroulement particulièrement « pépère », péripéties ultra-prévisibles et sentiments tenaces de « déjà vu ailleurs » (plus la présence de quelques solides clichés un peu partout, présence qui n’atteint pas celle du désastreux « La frontière » (2017) de sa compatriote Erika Fatland, mais qui est tout de même parfois inquiétante), on ne parvient pas ici à s’élever au-dessus du travail honnête, un peu tâcheron, qui peine à tirer réellement parti de son sujet. Mais que la lectrice ou le lecteur se rassurent : sur la disparition des abeilles, en plus du très bon roman policier de Serge Quadruppani (« La disparition soudaine des ouvrières », 2011), le chef d’œuvre que nous méritons existe déjà, puisqu’il s’agit de l’excellent « Le Sang des fleurs » (2011) de la Finlandaise Johanna Sinisalo.


Lien : https://charybde2.wordpress...
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Une histoire des abeilles

J’ai enfin sorti ce titre de ma PAL, et quelle histoire, et quel coup de coeur ! Pour autant, son sujet, visionnaire est assez effrayant… Et si les abeilles disparaissaient ? Que deviendrions-nous ? Dans ce récit, nous suivons en parallèle trois familles, à trois époques différentes, toutes reliées par le sujet de la pollinisation et des abeilles. En Angleterre d’abord, nous rencontrons William, terré dans son lit par une sombre dépression, alors qu’il a de nombreuses bouches à nourrir et avait de grandes ambitions scientifiques. Nous sommes à la fin du XIXème siècle et cette situation n’est guère tolérable pour sa famille. Un livre sur l’apiculture va heureusement le sortir de sa léthargie. Dans l’Ohio, au début des années 2000, George tente de convaincre son fils étudiant que la ferme est son avenir. Apiculteur, il voit avec effroi pourtant d’autres exploitations perdre leurs précieuses abeilles. Tao, en 2098 en Chine, passe des journées harassantes à polliniser les fleurs à la main, comme ses nombreux compatriotes. L’Effondrement a déjà eu lieu. Depuis, le monde est asphyxié et sous alimenté. Un jour, lors d’une sortie familiale, son fils Wei-Wen, qui avait échappé à l’attention de ses parents, tombe soudain malade, est sur le point de s’étouffer et est emmené aux urgences, puis enlevé à ses parents qui restent sans nouvelles. Pourquoi ?… Maja Lunde, dans son récit, sait à la fois ménager un suspens troublant et pointer du doigt un sujet fondamental à notre survie. Les chapitres sont assez courts. On se demande vaguement, bien sûr, ce qui peut relier tous ces personnages admirablement dessinés par l’autrice, mais là n’est pas vraiment le sujet. On referme ce roman, en réalité, avec un bourdonnement continu dans les oreilles, et le désir très fort de préserver les abeilles, et par là-même notre monde menacé.
Lien : https://leslecturesdantigone..
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Une histoire des abeilles

Très plaisant et rapide à lire ! On suit 3 histoires qui se déroulent à 3 époques différentes et pour lesquelles les enjeux ne sont pas les mêmes. Je ne me suis pas forcément attachée aux personnages humains mais cela a laissé toute la place pour s'intéresser au sort des abeilles et aux conséquences de leur disparition.
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Une histoire de chevaux et d'hommes

En ouvrant le roman, je me rends compte que c’est le troisième d’une tétralogie…

Alors je savais qu’il était lié aux autres livres de l'autrice, mais pas au point qu'il y ait un ordre de lecture. J'ai donc eu pendant un petit moment la crainte, d'abord de ne pas comprendre et ensuite de me gâcher les deux autres tomes.

En définitive, ce roman s’est lu avec fluidité et il ne m'a donné que plus envie de découvrir le reste de la série.

C'est un récit poignant qui se déroule sur trois temporalités. Celles-ci ont pour toile de fond la découverte et la préservation des tarpans, ce qui permet aux protagonistes de se découvrir, mais aussi d’apprendre à se préserver.

J’ai beaucoup aimé les récits de Mikhaïl et d'Éva, un peu moins le récit intermédiaire que j'ai trouvé assez froid. Karin est très clinique dans sa façon de penser et d'interagir, ce qui a rendu ces passages moins agréables à lire. Après cela se comprend et l’autrice arrive vraiment très bien à la croquer, mais pour le coup cela m’a empêchée de ressentir de l'empathie pour elle, alors que pourtant son courage et sa détermination forcent le respect.

Au fil de l’histoire, je me suis totalement immergée dans ce récit fluide, les moments de tensions sont très bien dosés, les moments de drame m’ont serré le cœur.

J’ai été fascinée par le récit de voyage de Mikhaïl, jeune homme qui n'est absolument pas prêt à cette aventure et loin de se douter de ce qu'il va vivre, même si les conditions de vie des animaux en captivité m’ont hérissé le poil.

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Une histoire des abeilles

Dans « Une histoire des abeilles », Maja Lunde aborde un sujet qui fait écho à des problématiques actuelles sous forme de dystopie. Le centre du récit concerne les abeilles comme le suggère le titre, mais abordé de trois manières différentes.



Je regrette le manque de profondeur dans le texte, dont certains passages mériteraient d’aller plus loin. Le tout est cependant bien écrit et agréable à lire. L’auteur arrive à faire passer un message clair sur les menaces qui pèsent sur les abeilles et donc indirectement sur les humains, le tout en grande partie à cause de l’humain justement.

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Une histoire des abeilles

Trois personnages, trois époques, trois pays. William en 1881 en Angleterre, Georges en 2007 en Ohio aux USA, Tao en 2098 dans la province du Sichuan en Chine.

Les abeilles sont le fil rouge de ce roman qui alterne des chapitres courts avec chacun des personnages.

Je vous avoue avoir beaucoup aimé l'histoire de Tao, jeune femme mariée avec un petit garçon de 3 ans travaillant à la pollinisation manuelle dans d'immenses vergers. Car en 2098, les abeilles ont complètement disparu de la surface de la terre provoquant un effondrement mondial et une pénurie généralisée de denrées alimentaires et de bien d'autres choses...

Les deux personnages masculins sont assez caricaturaux, complètement handicapés de la communication et leurs rapports avec leur progéniture est pour le moins cahotique. Ils souhaitent transmettre leur savoir et leur métier d'apiculteurs mais ne trouvent pas vraiment d'échos chez leurs fils. Il faut dire qu'ils s'y prennent tellement mal que ce soit en 1881 ou en 2007 !

Pour qui ne connait pas les abeilles, ce roman très documenté apprendra une foule de choses. J'avoue que pour ma part, abonnée au compte de Michel @apis_apidae, un apiculteur passionné, je n'ai pas fait grandes découvertes.

On se demande longtemps quel est le lien, hormis les abeilles, entre les trois personnages, et on l'apprend à la fin du roman. J'ai aimé le lien entre les 3 époques et les 3 personnages, le rythme allègre, le suspense insufflé à l'histoire, le message derrière le roman. Il faut absolument prendre soin de notre planète et de ces infatigables travailleuses que sont les butineuses, il en va de notre salut...

Maja Lunde, scénariste et romancière norvégienne a écrit des livres jeunesse avant de se lancer dans la rédaction d'Une histoire des abeilles, son premier roman pour adultes, best-seller traduit en plus de trente langues, et succès de la rentrée littéraire française 2017.
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Une histoire de chevaux et d'hommes

Maja Lunde reste fidèle à la trame de ses autres romans. Trois personnages (Micha, Karin, Eva) trois époques (1880-1890 / 1992 / 2064). Et au centre du récit : le cheval. Mais pas n'importe lequel, un cheval rare nommé cheval de przewalski-Poliakov. Au 19ème siècle, ce sont Micha et Wilhelm qui partent à sa recherche dans les plaines de Mongolie. Puis, en 1992, Karin a un cheptel de ces animaux en Allemagne et son combat est de les réintroduire dans leur territoire d'origine : la Mongolie. Nous les retrouvons en compagnie d'Eva en 2064, dans une époque où le climat de la terre est complètement chamboulé et où les humains et les animaux survivent comme ils le peuvent. Et à cette époque lointaine nous retrouvons Louise, le personnage central de la fin des océans. Maja Lunde tisse la trame de ces trois histoires sans vraiment tirer un fil rouge entre elles. Ce sont trois romans en un qui composent ce livre.
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Une histoire des abeilles

Une histoire des abeilles : une histoire d’effondrement… une de plus.



Le roman des abeilles est un autre roman de l’humanité. Et si la fin des abeilles est une tragédie en soi, celle des hommes pourrait s’en suivre, comme chacun le sait depuis Einstein (quoiqu’il paraît que la fameuse prophétie qu’on lui attribue ne soit en réalité pas de lui).



Dans un style très séduisant, au travers de l’histoire profondément humaine de trois familles, sur trois continents et en trois époques différentes, Maja Lunde retrace trois pages décisives de notre historie commune avec des petites bêtes couleur nuit et soleil ; infatigables travailleuses, dévoués soldats au service de la ruche, symboles de courage, de loyauté, et de don de soi… dont, sans vergogne, les plus grands criminels (Napoléon) mais aussi les plus belles figures de notre histoire (la résistance française) ont su faire leur emblème.



Apparues il y a 100 millions d’années, ces jolies petites créatures pourraient bien disparaître par notre faute. Si dès l’antiquité les hommes mirent les abeilles au travail pour en exploiter le miel et la cire, c’est avec la révolution industrielle et les débuts de l’agriculture intensive que se noue le drame. Au point qu’en ce début du XXIe siècle on observe des vagues de mortalités phénoménales (de 30 à 40% aux USA par exemple en 2007 comme l’évoque ici Maja Lund) voire des régions entières dont elles disparaissent complètement, comme en Chine, obligeant à mettre femmes, hommes, et enfants peut-être aussi un jour (comme l’imagine encore Maja Lund) au travail de polonisation qu’elles assuraient avant gratuitement pour notre compte.



La fin des abeilles, comme nous l’enseigne ce récit, n’est donc pas tant la disparition de l’homme que sa transformation en un esclave, enchainé aux travaux les plus pénibles pour sa survie, un être à côté duquel le chasseur cueilleur est un nabab (ce que, par ailleurs, bien des travaux d’anthropologie tendent à montrer, si l’on veut bien entendre que l’abondance dont on nous parle en ce moment n’a rien d’une panacée). La disparition annoncée des abeilles est une des plus émouvantes et rageantes illustrations de ce que le progrès, à commencer par celui de l’agriculture (son intensification en fait) est une parfaite imposture.



Voyageant du futur au passé, Maja Lund attire, avec style et émotion, notre attention sur l’importance des choix que nous devons faire au présent : ils sont absolument décisifs pour qu’un futur digne de ce nom existe. Et exigent une rupture radicale.

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La fin des océans (Bleue)

Fidèle à ses plans de narration Maja Lunde nous emmène dans deux espaces temps : 2017 et 2041.

Ce titre "La fin des océans" ne reflète pas vraiment le problème abordé. Je préfère sont titre norvégien "BLA" et sa première traduction "Bleue". Pour moi il est plus parlant. Il représente le nom d'un bateau, la couleur de la mer et de l'eau douce. L'eau douce, qui, en 2041 est un réel problème puisqu'il ne pleut plus dans les parties sud des pays européens. Les réfugiés climatiques se dirigent soit vers le nord, soit vers l'ouest pour trouver, au moins, l'eau salée de la mer et des océans dont le niveau monte inexorablement. David et Lou en font partie.

En 2017, Signe tire la sonnette d'alarme et combat le pillage de la glace norvégienne qui finira sa vie dans un cocktail au bord d'une plage au soleil du sud.

On lit ces deux périples aventureux en parallèle et on recherche quel sera le point d'accroche de ces deux récits : un bateau? je vous laisse le découvrir et réfléchir à votre consommation d'eau actuelle. Ne faudrait-il pas agir avant qu'il ne soit trop tard ?

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Une histoire des abeilles

3 époques, 3 destins, 3 façons de côtoyer les abeilles et de développer (ou non) l'apiculture. En 2098, Tao joue le rôle de l'abeille. Son travail c'est de polliniser les arbres fruitiers chinois. Mais l'accident qui va coûter la vie à son fils Wei Wen va lui permettre de découvrir que, peut-être, les abeilles pourraient revenir.

Au milieu du 19ème siècle, William est passionné par la vie des insectes en général et des abeilles en particulier. Le but de son existence tourne autour de l'invention d'une nouvelle ruche pour pouvoir récolter un miel pur et propre.

En 2007, George lutte pour ne pas devenir un apiculteur nomade qui trimballe ses abeilles sur les routes des États-Unis pour polliniser les arbres et les arbustes.

Depuis le temps que les scientifiques prédisent la disparition des abeilles à cause de l'agriculture intensive, verra-t-on les prédictions de Maja Lunde se matérialiser ?

J'espère que cette histoire qui se lit sans reprendre son souffle restera de la pure fiction.

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Une histoire des abeilles

Ni le litre ni la couverture ne m'inspiraient vraiment, alors c'est un livre prêté dont j'ai mis un an avant d'ouvrir la première page.

C'est bien écrit, très accessible et le suspense est là. Je n'aime habituellement pas les récits qui peuvent s'apparenter à une dystopie, mais dans "une histoire des abeilles", la partie située dans le futur prend peu de place et semble si proche de ce à quoi pourrait ressembler à un futur non lointain que ça a largement joué en la faveur de l'histoire.

Si le livre ne révolutionne pas la littérature, il est quand même de très bonne qualité, je le recommande à tous !
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Une histoire des abeilles

ce roman se déroule sur 3 époques avec 3 personnages différents qui malgré les époques sont liés les uns aux autres.

Une thématique,à la base qui aurait pu ne pas m'attirer

Mais on se prend au jeu et on a envie de connaître l'épilogue pour chacun des protagonistes et surtout pour les abeilles.
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La fin des océans (Bleue)

Bleu, l'eau, le ciel, la mer, la glace ...

Deux destinées se croisent autour de l'eau, avec deux décennies d'écart mais des préoccupations similaires. Entre les côtes escarpées de la Norvège et les plages d'Argelès, Maja Lunde nous fait voyager dans les conflits familiaux et idéologiques de deux protagonistes.

Ils feront ainsi face à des séparations voulues ou forcées, subiront les changements sociétaux et lutteront avec leurs pauvres moyens afin de protéger ce qui leur sont cher.

Un roman sans prétention, un petit peu long à se mettre en place mais qui résonnent étrangement avec l'actualité : le réchauffement climatique, la fonte des glaces et le manque d'eau potable, les camps de réfugiés et la violence qui n'est jamais loin.
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Une histoire de chevaux et d'hommes

3 histoires sur 3 époques qui nous fait prendre conscience de nos actions dans le long terme et notre impact sur la Nature. Personnages profonds dans une écriture pudique, tout ce que j'aime ! 1880 : découverte d'une race de chevaux par un zoologiste homosexuel, 1992 : réintroduction de chevaux dans leur milieu naturelle d'un vétérinaire dont le fils est un ancien toxico, 2064 : crise climatique faut il rester (position de la mère) ou partir (celle de la fille) pour trouver une zone plus adéquate
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Une histoire des abeilles

1852 : un scientifique depressif pris par contraintes de a vie quotidienne avec un fils alcolique et une fille douée, 2007 : un père apiculteur qui a du mal à communiquer avec son fils qui aspire à être journaliste et non de reprendre l'affaire familiale, 2098 : une mère chinoise recherche son fils disparu après une hospitalisation. On suit les personnages atypiques mais qui peuvent etre nous. Traite beaucoup des rapports intergénérationnels. 3 histoires sur 3 époques qui nous fait prendre conscience de nos actions dans le long terme et notre impact sur la Nature. Personnages très attachants.
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Une histoire des abeilles

Chine, 2098. Tao est mariée à Kuan, ils ont un petit garçon de trois ans prénommé Wei-Wei. Dans ce monde dystopique, les droits humains ont considérablement régressés : les enfants travaillent dans les champs dès l'âge de huit ans, les jours de congés sont rares. Les abeilles ont désormais disparu de la planète. Tao passe ses journées dans les arbres au milieu d'autres femmes chargées de polliniser, armées d'un plumeau et d'un seau. Un jour, un étrange mal frappe son fils.



Angleterre, 1851. William tient un magasin de semences. Père de famille nombreuse, déprimé, il reste au lit toute la journée. Un jour, il parvient à sortir de sa léthargie et se remet à ses recherches sur les abeilles. Il décide de construire une ruche innovante pour les observer.



Ohio, 2007. George est fermier apiculteur. Il se désole de voir son fils peu enclin à reprendre l'exploitation familiale. Il n'arrive pas à communiquer avec ce fils plongé dans ses études. Mais, George doit désormais faire face au phénomène de désertification des ruches.



Voici mon ressenti sur cette première immersion dans la littérature norvégienne. Un roman choral et dystopique : trois époques distinctes, trois continents, trois histoires. A la fin, un lien se tisse entre les différents personnages. J'ai lu ce livre dans le cadre du challenge multi-défis. L'écologie n'est pas un sujet vers lequel j'oriente naturellement mes lectures. Je cherchais un livre sur ce thème. L'histoire des abeilles me paraissait un bon choix puisque c'est un sujet qui m'intéresse mais que je connais peu.



Après un début accrocheur de par l'originalité de la situation dépeinte en 2098, je me suis rapidement lassée. J'ai poursuivi ma lecture mais pour être honnête, la suite m'indifférait un peu. L'écriture est assez simple, il n'y a pas de "poésie". Ce n'était pas un moment désagréable surtout le début, mais je n'ai pas été convaincue par le récit dans son ensemble.

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