Nationalité : Japon
Né(e) à : Mishima (Préfecture de Shizuoka) , le
16/02/1931
Mort(e) à : Shizuoka , le
05/04/2017
Biographie :
Makoto Ooka est un poète et critique littéraire japonais.
Il a disposé pendant vingt ans six jours par semaine d'un espace en première page du Asahi Shimbun, le plus important journal japonais.
Ôoka Makoto (né en 1931), l’un des poètes les plus féconds du demi-siècle qui vient de s’écouler, n’a
cessé depuis son premier ouvrage, Kioku to genzaï (« Mémoire et présent », 1956) d’explorer à travers
une quinzaine de recueils d’une grande diversité de tons et de thèmes toutes les voies qui, sous l’influence de la poésie moderne occidentale notamment, se sont ouvertes durant ces dernières décennies
à l’expression poétique en langue japonaise. L’écrivain lui-même, tentant de définir la « ligne de force »
de cette œuvre foisonnante, à la tonalité singulière et immédiatement reconnaissable, souligne sa
« volonté de préserver constamment l’équilibre entre deux pôles : d’une part un vif intérêt à l’égard de
tout ce qui relève de la métaphysique, d’autre part une vaste curiosité pour le monde du quotidien ».
Amoureux des contradictions, voire des paradoxes, il allie avec bonheur dans ses textes le choix du mot
le plus juste et la recherche de dissonances lui permettant de prendre, par rapport à une inspiration
lyrique qui – du moins dans les œuvres de jeunesse – n’est pas sans rappeler celle d’Éluard, la distance
décapante de l’ironie. Dans ses plus récents recueils, Hi no yuigon (« Le testament du feu », 1994) et
Seiki no kawarime ni shagamikonde (« Blotti au tournant de ce siècle », 2001), dont on trouvera ici
quelques extraits, mais également dans Hikari no toride (« Citadelle de lumière », 1997), il s’interroge
sur ce qui fait, en japonais, la différence de forme et de substance entre poésie et prose, et tend à réduire
à sa plus simple expression la ligne de démarcation qui les sépare. Recherche d’un équilibre à travers
la synthèse d’éléments opposés : cette démarche est présente dans l’ensemble de l’œuvre qui, dominée
par des images solaires et flamboyantes, sait aussi faire la part belle à toutes les « voix de l’ombre ».
Ajoutons que le poète se consacre également à une activité critique grâce à laquelle ses compatriotes,
souvent coupés de leurs racines culturelles, peuvent découvrir la beauté et l’actualité de la poésie japonaise ancienne. Ôoka a également initié dans son pays et à l’étranger, depuis le début des années 1980,
+ Voir plusSource : http://en.wikipedia.org
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