Citations de Maëlle Desard (170)
- Je suis multitâche, stagiaire Parmentier.
- Vous êtes surtout une grosse tache, oui, marmonnai-je.
À ma grande surprise, le Capitaine avait décidé de les questionner sur le parking. Je pensais que nous allions, comme dans les séries, les ramener au bureau et… je ne savais pas la suite. Il y avait toujours des ellipses entre la partie où les méchants se faisaient choper et celle où on les retrouvait fringants et loquaces en salle d’interrogatoire.
J’étais un peu déçue. Alors pas de moment d’illumination soudaine derrière la vitre sans tain qui nous permettrait de résoudre l’enquête en deux coups de cuillère à pot ? Pas d’échanges de regards eurêkaesques avec mes collègues ? Un pan entier de mon fantasme policier s’effondrait.
- Parfait. J'ai laissé un pieu dans le coffre, on va s'amuser.
C'était un bluff de compétition ; je ne parvenais déjà pas à équeuter mes propres crevettes, alors planter un vampire de sang froid ?
C'était rare qu'il me fasse l'hoonneur d'un cours magistral, alors je n'allais pas laisser passer l'occasion. Sans compter que cette fois-ci, j'avais la sensation que nous n'avions pas juste frotté la première couche de vernis des relations vampitres/Créatures, mais que nous avions sauté à pieds joints en leur coeur sanglant.
Sur la berge, les jardins des villas de maître qui léchaient le lac [ Léman] se paraient de mille feux. C'était beau comme un compte en banque bien rempli.
Je ne pouvais pas avoir un, juste un collégue un peu moche, un peu lambda ? Un peu normal, quoi ?
Nous ne vivions simplement pas dans le même monde. ce qui était somme toute très bizarre - nous avions juste passé une frontière [ celle de la Suisse ]. Une ligne tracée sur une carte, et pourtant les différences entre nos deux pays étaient choquantes.
Étonnant comme avec une bonne motivation, le corps parvient à faire approximativement n'importe quoi.
Ma dernière pensée cohérente fut qu'entre la veste de Romain et ma toge, les frais de pressing allaient me mettre à terre.
- CE TRAVAIL ME VOLE MA JEUNESSE !
- Tu as quatre cents ans, lui rappelai-je.
- D'où les huit heures de beauty sleep indispensables. J'EN AI BESOIN !
Quel était le titre correct pour les personnes non binaires non vivantes ?
- Plus vite, m'inquiétai-je. Faites un effort ! Mais le loup-garou traînait plus la patte qu'un acarien qu'on emmène au salon de l'aspirateur;
- Non ma fille, tu ne me comprends pas...
Il prend une grande inspiration et me guette un instant, comme s'il jaugeait ma capacité ou non à recevoir son enseignement ultime.
Et je pense que je passe le test, parce qu'enfin, il se décide à conclure :
- Ce que je veux te dire, Victoire, c'est que ce n'est pas ton rôle de le sauver.
Il n’est jamais trop tard pour se découvrir.
Citation sélectionnée par Linne, 5eB, pour les YummyBooks.
La vie se présente bien... dire que j’étais à un cheveux de passer à côté.
Citation sélectionnée par Linne, 5eB, pour les YummyBooks.
Anis trop honnête ; Christophe trop présent ; père trop comique ; mère trop coincée ; Jacob trop craquant. Ma vie est un enchainement d’hyperlatifs !
Le physique, c'est important. Crucial. Mais tu dois t'y sentir bien, Victoire. Toi, pas les autres. Tu n'as pas à entrer dans un moule, à répondre à des normes. Et tu dois te sentir bien dans ton corps pour accomplir des choses. Pour t'accomplir, toi. Devenir celle que tu dois être. Et ma puce, nous sommes tellement, tellement plus que nos corps.
Je me sentais à poil sans ma perruque.
Déjà que je gère mal la critique… Mais le faire en plus attraper par le col pour quelque chose sur lequel je n’ai aucun contrôle? Elles peuvent tout aussi bien aller se faire saler le sillon interfessier, en ce qui me concerne.
Jacob me jette un regard curieux, en coin, sans me lâcher la main. Comme une question, LA question, celle de l'article 1. Merde, c'est moi qui vais décrocher la récompense de l'article 1 ?
Je souris.
Il sourit.
Je crois que je sors avec Jacob.