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Citations de Maëlle Desard (172)


- T'es en train de partir dans un bad trip ou je rêve ?
- Mes règles.
- Pardon ?
- J'AI MES RÈGLES !
J'ai peut-être répondu un peu fort ; les deux rangées devant nous se sont retournées. Regards pleins de compréhension de la part des filles qui ne sont pas loin de me faire le petit geste « fighting » à la k-drama ; grimace dégoûtée des mecs qui pensent encore à dix-sept ans que les menstruations, c'est péter des fleurs dans sa culotte et manger des cookies en étant mignonne.
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- Capitaine...commença l'agent Loan. Elle est de catégorie deux. Deux . Sur quatre-vingt-deux. Je ne suis pas certain qu'elle parvienne à ouvrir un pot de cornichons. Alors un Portail sauvage ? Restons sérieux.
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Maëlle Desard
- Tu choisis cupcake comme code d'urgence ? (..)
- Et pourquoi pas ? C'est toujours mieux que " A l'aide " crié très fort, non ?
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Monsieur Schaeffer nous a installées sur les gradins avec les autres dispensés – beaucoup de filles, sans surprise. Trop pour qu'elles aient réalistement leurs règles en même temps. Mais la piscine, pour une fille en pleine croissance, c'est un sacré cauchemar. Le moindre téton, la moindre vergeture, le moindre poil est passé au crible et servira de munitions aux gens de ton entourage pour toute la fin de ta scolarité. Pendant que l'autre mec se balade avec l'équivalent d'un chat mort entre les cuisses sans que ça ne questionne personne.
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Oh, je n'étais pas laide - je n'étais pas jolie non plus. Banale, au mieux. Un "léger" embonpoint (rien qu'un jeûne de trois mois agrémenté de quatre heures de cardio journalière ne pourrait régler )
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Non. Je ne suis pas le crayon le mieux taillé de la trousse.
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- Bonsoir, il me faudrait...trois litres de café, extra-noir, et trois...quatre ? kilos de sucre, me corrigeai-je alors que le vampire levait les doigts en l'air. On paie cash.
- Vous vous moquez de moi ? me répondit la voix à travers le combiné.
- Du tout. trois litres de café, quatre kilos de sucre. Cash. Chambre 204.
- Qu'est-ce que vous allez faire avec tout ce café et tout ce sucre ?
- Mais je vous en pose des questions ?
- Je...
- Bon sang, je ne vous demande pas de me faire une omelette à la mère poularde, juste de nous monter du café et du sucre !
- Mademois...
- C'EST MA LUNE DE MIEL ET JE VEUX DU SUCRE ET DU CAFÉ. EST-CE QUE JE PEUX VIVRE MES FANTASMES SANS QU'ON ME FASSE CHIER ?!
- ...
- ALORS ?
- On vous monte ça rapidement. Toutes nos félicitations.
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Cindel – physique ET prénom de princesse. Comment on peut concurrencer ce genre de spécimen quand on a hérité d'un patronyme aussi banal que le mien (Emma Martin, sérieux), et d'un crâne chauve ? On ne peut pas. Voilà la réponse.
Ce qui m'amène à me questionner : qui appelle sa fille Cindel ? Dans quel monde on fait ça ? Qui sont ces gens et quel est leur réseau ? On n'est pas dans un roman, où le personnage doit à tout prix avoir un prénom plein de sens. On est à Strasbourg, capitale des knackis, et on y vend de la choucroute en barquette. Je veux dire... Voilà, quoi.
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- Donc, si je récapitule, repris-je en combattant les palpitations qui menaçaient de me faire bégayer. Vous êtes en train de me dire que votre plan, c'était d'aller enquiquiner le petit-fils du vampire le plus puissant d'Europe ? Vous avez un penchant pour les suicides de groupe non consentis ?
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La vie d’adulte, cette vaste fumisterie.
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Comme me l'a rabâché la docteure Perchivod : il faut aller de l'avant, garder le regard sur l'objectif, et tenir son cap.
Huit ans d'études au bas mot pour me servir un speech digne d'une chanson de Renaud. C'est quand même fort.
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- Il y a forcément une autre solution.
" Tu as une suggestion à nous faire ?"
- Non, mais...
" Alors suis le plan. Balance la voiture !"
- On ne va pas vous sacrifier, bordel !
" NOUS SOMMES DÉJÀ MORTS, ESTHER ! "
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Je réalisais soudain où je me trouvais : en plein coeur d'un territoire vampire, seule, sans autres pouvoirs à dispo que ma capacité hors du commun à me foutre dans la merde.
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- Contentez-vous de la décrire.
- J’en sais rien, grommelai-je en observant l’étrange phénomène qui déversait des litres de paillettes à la minute comme un Coca dans lequel un coquin aurait enfilé un Mentos. C’est très beau, haut… comme ça, continuai-je en positionnant ma main au niveau de mon front.
- Quelle précision, vraiment ! Merveilleux.
- Mais je vous emmerde !
- Non, non c’est parfait. Donc je note : « hauteur : comme ça. »
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— Ça fait quoi ? (...)
— Quoi ?
— L'amour. (...)
— C'est un peu comme rester trop longtemps au soleil, tu vois l'idée ? C'est agréable, les premières minutes, mais ça finit par brûler. Puis étrangement, dès que tu vas te mettre à l'ombre, tu trembles et tu as besoin de plus.
— C'est une jolie métaphore.
— Elle est de moi.
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Qui s'est dit que ce serait une bonne idée de sexualiser des arrêts de tram ? Et pourquoi c'est toujours une meuf qui se retrouve à faire ça ?
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Je me souviens des regards pesant sur moi quand je passais dans les couloirs, des rires et des murmures. Je me souviens des blagues, de la trouille au ventre et de la gorge nouée. Et puis de la peur. Et puis de l'après. Des parents. de l'expulsion. De la peur. De la peur. De la peur. De la peur.
De tout le reste.
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Si on demandait à des inconnus qui la croiseraient dans la rue quel métier ils l'imaginent exercer, je pense que 90% des interviewés répondraient prof d'espagnol. Rapport à sa passion pour les fringues Desigual aux motifs criards un peu moches, et à la feutrine sous tous ses aspects.
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[...] alors que nous nous glissions dans un appartement au rez-de-chaussée.
Enfin, dans une boutique plus exactement. Mais le genre de boutique privée qui n'a pas pignon sur rue, parce qu'elle est au-dessus de ça. Le genre de boutique privée qui a toujours un bouquet de fleurs dans un vase en cristal posé sur un guéridon en marqueterie. Le genre de boutique privée où on te sert des coupes de champagne dans des fauteuils tapissés de brocard emperlé et où jamais, au grand jamais, on ne parle d'argent - parce que l'argent c'est vulgaire quand on en a .
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Il y a cependant une certaine beauté, dans cet univers en ruine. Et voir mon royaume disparaître en morceaux dans le ciel résonne douloureusement avec ma propre histoire. Avant, j’étais un tout. Maintenant, je ne suis plus que l’absence de ce qui me définissait. Mon avenir. Ma famille. Mes canines.
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