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Critiques de Manel Loureiro (44)
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Apocalypse Z, tome 1 : Le début de la fin

Un zombie très efficace pour ce premier tome d'une trilogie annoncée avec Les jours sombres et La Colère des Justes (et peut être même une trilogie en cinq volumes comme cela se fait de plus en plus).



Notre héros est avocat (quoi ? ce n'est pas un militaire ?) espagnol de surcroît (quoi ? il n'est pas Américain ?) vivant en Galice (Espagne) (et il ne vit même pas aux USA).

Confronté à l'épidémie du Xième virus zombiesque livresque, il va, en se calfeutrant dans un premier temps chez lui, réussir à survivre. Par un heureux hasard concours de circonstances à base de coupures fréquentes d'électricité, de répugnance à faire les courses régulièrement et du besoin d'intimité de feu sa femme (oui il est veuf, cela pourra servir plus tard s'il rencontre de jolies filles pas zombies), sa maison fait office de havre survivaliste bien pratique.

Contraint de prendre la route, de mauvaises en bonnes rencontres, (dans tout bon livre du genre, il est obligatoire de rencontrer, et des méchants et des gentils humains, en plus des zombies), il fera son chemin cahin-caha réussissant à se sortir de tous les traquenards qui s'imposeront à lui.



Il est difficile de se renouveler en matière de zombie et cette œuvre reste d'une facture très classique. Elle se présente sous la forme de post très courts (au début, avant de se rallonger) écrit dans un premier temps sur ordinateur puis poursuivi sous forme de journal (les zombies ont bouffé les câbles d'internet et le wifi ne marche plus) à la première personne. Tout à fait dans la lignée des chroniques de l'Armageddon.

L'originalité tient dans le personnage principal, pas un superman surarmé, mais un quidam, pas particulièrement doué avec les flingues, qui trimbale son seul lien qui le rattache au passé : Son chat.

Ne nous méprenons pas. j'ai adoré l'histoire. Style très fluide, très accessible, histoire cohérente, pas trop de deus ex machina. Les 60 premières pages qui décrivent l’expansion internationale de la maladie sont bien tournées et à base de tamiflu et peurs actuelles (Ebola, grippe aviaire) font très européennes ancrant le récit mieux qu'aux éternels USA. Le reste est à l'avenant, addictif, sanglant.. Tous les ingrédients sont réunis et la mayonnaise a bien pris.

Une bonne trouvaille : La combinaison de plongée en néoprène. Très efficace contre les morsures et actrice principale de la survie de notre héros.



Le zombie, apparemment lent, mais très rapide en réalité (c'est un leitmotiv dans le livre) nous fait passer un bon moment de détente post-apocalyptique espagnol.
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Apocalypse Z, tome 2 : Les jours sombres

Un sentiment mitigé pour ce second tome de la trilogie après l'excellent Le début de la fin et en attendant La colère des Justes.



Nos quatre sympathiques personnages à bord de l'hélico, se rendent aux îles Canaries dans l'espoir d'un retour salvateur à la civilisation. Espoir exhaussé, mais à quel prix ? Et oui, pour l'intérêt du lecteur aussi, il va falloir retourner au jus pour nos deux héros mâles, pendant que Lucia vivra ses propres aventures dans la sécurité très « relative » de Tenerife.



On oublie le format journal intime pour une narration plus classique mélangeant les points de vue avec plus ou moins de bonheur d'ailleurs. Revenant sur le vécu et le ressenti de plusieurs personnages pour une même scène on a souvent l'impression de redite voire de remplissage, accentué par le long résumé du début et les piètres (car trop classiques) explications sur la globalisation de la pandémie.

Autre fausse bonne idée d'alterner les scènes entre Lucia et notre avocat narrateur. En plein rush, cela coupe un peu l'action. Sans compter que la scène du zoo, histoire de couper nos héros de toute base arrière, n'est pas très crédible (si tant est que l'on puisse l'être dans un univers post-apocalyptique zombiesque).

Le retour de la guerre civile en Espagne est originale et classique du genre, où même aux portes de l'enfer, l'humanité arrive toujours à se diviser et se combattre.

L'action reste bien présente (même si notre maître du chat (qui va bien merci) n'y brille pas particulièrement).



Un tome de transition ? (je sais, c'est moi qui ne suis pas original là). Disons un tome moyen ou plutôt un tome qui ne tient pas les promesses du premier.
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Apocalypse Z, tome 3 : La Colère des Justes

Dernier tome de la trilogie après Le début de la fin et les jours sombres.



Après leur désastreuse expérience de Tennerife, nos trois héros (quatre, car il faut bien compter le chat) se retrouvent sur un voilier à affronter la tempête du siècle. Sauvé in extremis ils rejoignent le nouveau continent, dans une communauté au système politique et humain particulièrement inique. Pendant ce temps, la Corée du Nord qui a survécu en tant qu'entité, cherche à survivre voire à étendre sa désormais hégémonie sur le reste du monde.



Elle revient souvent la Corée du Nord dans les pandémies zombiesques comme possible unique pays à survivre, mais rarement pour plus d'un paragraphe. Ici plus développée, était-elle pour autant nécessaire à l'histoire ? Non. D'autant que l'auteur n'a pas été jusqu'au bout de son récit.

Quant à Gulfport, fanatisme religieux et racisme apocalyptique, il en a fallu bien des coïncidences et des heureux (ou malheureux selon le côté où l'on se place) coups du sort pour en arriver là.

La narration façon journal intime, déjà abandonnée pour le second tome ne refait pas surface, mais l'auteur abandonne les multiples points de vue (allez, presque complètement). Du coup, un récit plus fluide à défaut d’être crédible.



La fin aurait également méritée un développement plus complet. On a vraiment l'impression que l'auteur avait hâte d'en finir. Dommage.
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la Ladrona de huesos

Laura Portela, , une quadragénaire amnésique, pense que son passé se trouve en Galice. Au cours d'un repas romantique avec son petit ami Carlos, ce dernier se volatilise. Lorsque le serveur affirme qu'elle est arrivée seule, la jeune femme perd pied.

Elle se joint alors à un groupe de pèlerins, retrouve peu à peu quelques bribes de souvenirs, ceux d'une enfance difficile passée dans « Le Nid », un centre secret soviétique réservé à des enfants « exceptionnels » enlevés à leurs parents un peu partout sur la planète.

Au fil des jours, Laura reçoit des appels téléphoniques anonymes sur son portable. Si elle veut revoir Carlos, elle doit voler les reliques de l'Apôtre Jacques de Zébédée (Saint Jacques) pour un mystérieux commanditaire .



La Ladrona de huesos (La Voleuse d'os) débute de manière plaisante. Les premiers chapitres sont riches de promesse. le décor enchanteur - « Es la magia de Galicia"-, les anecdotes historiques et culturelles sur le Camino de Compostela, le passé soviétique de la femme traquée, celui des supers agents illégaux formés dès l'enfance à toutes les techniques de combat et d'espionnage, ambiance The Americans de Joe Weisberg à la sauce Nuit des enfants rois de Lenteric, sont séduisants. Mais les faits invraisemblables se succèdent, ça pète de toutes parts, et j'ai fini par fatiguer, un peu comme le pélerin plein d'entrain qui arrive enfin jusqu'à la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle avec des ampoules aux pieds. J'aime les romans de Manel Loureiro (Apocalypse Z) mais celui m'a déçue. En revanche il a séduit de très nombreux lecteurs amateurs de thrillers signés Carmen Mola et Juan Gómez-Jurado.

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Apocalypse Z, tome 2 : Les jours sombres

Pas si mal , mais un récit de transition principalement .



Sur le plan de la structure , je ne vois rien à reprocher à ce texte .



L’auteur met en place un plan pour son roman , qui en est un de fonctionnel et de crédible .

Un plan qui anime le récit d’une incontestable portée dynamique , en lui apportant du rythme , tout en structurant clairement la diversité des points de vue , des expériences .

Finalement cette organisation du texte génère globalement de la densité pour cet univers romanesque sympathique .



Il y a en ouverture du récit un prologue rédigé à la troisième personne , ensuite la narration est unifiée jusque le moment où les personnages se séparent .

A ce moment les lignes narratives bifurquent en deux volets , pour corresponde aux formes classiques , qui sont celles d’une traditionnelle narration éclatée ..

Pas de quoi fouetter un chat donc , surtout que Lucullus , le chat persan de roman , n’apprécierais pas la fessée , et l’auteur non plus d’ailleurs !



Bon disons que : pas de raisons de ronchonner à mon humble avis « et pi c’est tout ! « ......



Le style de l’auteur est toujours aussi agréable et convaincant .

Je trouve le personnage principal très réussis , vraiment . Il est sympathique assez profond et assez étoffé .

C’est un aspect très agréable de ce roman et du précédent aussi d’ailleurs .



Si je compare ce tome second au premier tome , je trouve que ce récit s’endort un peu ...

Exploration des iles canarie , décor de guerre civile espagnole , bref un peu du tourisme post-apocalyptique à peine mouvementé , en quelque sorte ...



Nos héros , retournent ensuite , après l’expérience de la vie sur les iles , sur le continent pour affaires et à ce stade , le récit reprend alors beaucoup de vigueur , et il renoue sans ambigüités aucunes , avec les vives qualités du premier tome . Qui sont vraiment des qualités certaines et constantes de l’auteur .



Un récit agréable donc , avec une bonne dose d’action dès le moment où tout se décante , une petite claque de suspense assez top à la toute fin du bouquin ...



Bref : un roman de transition , pas aussi branché action trépidante que le tome premier , mais en tout cas , un univers agréable à arpenter , en compagnie de gens agréables et crédibles , parce que très bien campés grâce à une très bonne caractérisation diront nous , pour finir ce misérable commentaire misérable ....

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Apocalypse Z, tome 1 : Le début de la fin

Je viens aujourd’hui enfoncer une porte ouverte et dire que Apocalypse Z est un bon roman .



L’auteur soigne bien sa mise en place . le récit progresse soigneusement .

Ce monde délabré est convaincant et il vous convaincra très probablement du caractère tangible de son existence .



Les transitions sont soignées et les personnages sont globalement crédibles même si pour information , sachez que le personnage principal occupe néanmoins la plus grande partie du récit .



Il y a fréquemment de petites lancées humoristiques assez ironiques et désabusées , qui sont franchement drôles et sympathiques .



Il y a pas mal de rebondissements , même si le rythme n’est pas vraiment systématiquement haletant à proprement parlé .



L’auteur place régulièrement son sympathique héro dans des situations vraiment improbables et ce dernier en émerge par des portes de sorties crédibles du point de vue cohérence du récit et sur le plan de la crédibilité romanesque plus généralement .



On se demande souvent comment il va se sortir de ces situations périlleuses qui sont bien amenées , et qui montre clairement le soin et le sérieux avec lequel l’auteur a construit son récit .



Le texte du roman prétend être celui d’un blog au début , et il devient de par la fatalité de l’effondrement de la civilisation , celui d’un journal papier que l’auteur rédige pour prendre du recul et pour garder son vécu en mémoire .



De bonnes descriptions , du mouvement , de bonnes idées logiques , et un récit qui n’est pas ressenti comme répétitif .



La catastrophe est posée et vécue en Galice , une région d’Espagne qui affiche une très nette originalité , c’est agréable de la parcourir au grès du récit même si ses habitants ne sont plus très accueillants par ces temps difficiles , occupés qu’ils sont à sauver leurs précieux popotins .



Notre avocat déboussolé se ballade à terre ( surtout en milieu urbain délabré ) , en mer aussi beaucoup .

Et puis , il y a aussi Lucullus son pote . Un chat persan qui est très important pour le personnage principal et qui est présenté sans pathos et sans la moindre once de ridicule , ce minou de luxe ( un chat persan très impérial ) vous ferra très probablement sourire au détour d’une page .



C’est un bon contexte post-apocalyptique à arpenter , idéal pour passer un bon moment de distraction sans avoir se préoccuper de crédibilité ou bien de farces saugrenues et désagréablement ridicules embusquées au détour d’une page .



Un bon premier roman , sans l’ombre d’un doute et un agréable moment de lecture , sans mauvaises surprises , j’insiste là-dessus ( à part les Zombis ) à mon humble avis .

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Apocalypse Z, tome 1 : Le début de la fin

Bon roman !

Je n'avais rien lu sur les zombies et je n'ai vu qu'un seul film : Shawn in the death. Du coup, j'ai essayé de rattraper le train en marche car les zombies, au fond, ont le vent en poupe depuis ce début de siècle.

Manel Loureiro les fait dériver d'une épidémie qui a frappé l'humanité et qui a transformé plus des 3/4 d'entre elle. Le virus est très virulent et contagieux, tellement qu'il se répand comme de la poudre à travers tous les pays et les hommes. Ceux qui l'attrapent, meurent au bout de quelques heures et se réveillent en morts-vivants. Ce symbole clé très en vogue actuellement se rapporte au temps de l'Apocalypse : car les morts-vivants, c'est nous cher humains, du-moins pour la majorité ! Notre vrai visage ne pouvant s'afficher qu'au jour de la Révélation ! Les zombies se caractérisent par plusieurs points :

- ils sont désarticulés dans leur démarche : une référence à la dissociation entre pensées et actes, sentiments et paroles, que bcp ont tant alimenté.

- ils émettent des râles, des grognements : comme les hommes ont fait trop souvent un mauvais usage du langage, ils en perdent dès lors la capacité, revenus au stade animal.

- ils errent : trop, bcp trop, refusent de se poser des questions existentielles et de donner un sens à leur vie; un but (svt à cause d'efforts à faire). D'où leur errance sur Terre.

- ils mordent ceux qui ne sont pas comme eux, une hostilité systématique : combien détestent les étrangers simplement parce qu'ils le sont ou encore combien méprisent ceux qui ont plus de vie qu'eux (les valides ou les forts, les gens qui parlent mieux ou qui ressentent plus qu'eux) ?

-ils ne ressentent rien ou si peu : bien qu'ils portent les marques de coups, cela ne leur fait pas mal et ils avancent toujours sur le même rythme.

- ils sont contaminants : à leur contact, les gens sont blessés au point de se laisser à leur tour mourir intérieurement : exit pour eux les rêves, les sentiments, les projets et aspirations, ils se meurent à eux-mêmes...

-La seule façon de les tuer : les frapper à la tête, siège de la pensée chez l'hommes.

Voilà pour ma part, comment je décrypte ce symbole et je suis surprise de voir que parmi les babelionautes qui ont lu ce roman, aucun n'a donné d'interprétation. Attention parce qu'avec les maux contemporains qui se sont cumulés, bombe nucléaire, pollution chimique, réchauffement climatique et son cortège de catastrophes nat., c'est sûr qu'une épidémie pourrait avoir lieu : d'autant qu'en bons morts-vivants, on ne cherche pas à les désactiver...
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Apocalypse Z, tome 3 : La Colère des Justes

Moins intéressant que les 2 autres, il conserve pourtant le même esprit.



Déçue un peu parce que je m'attendais à une meilleure riposte qui là, peine à se voir, se concrétiser. Excepté Pritchenko qui est toujours excellent dans son registre, les autres font pâles figures. Le héros me donne l'impression de continuer à subir. Je croyais qu'il allait parvenir à réellement s'opposer, montrer plus de caractère au moins. S'il fait l'effort de chercher les documents qui témoignent de la véritable politique de Green, question d'en avoir le coeur net (à la différence de Lucia), il manque toujours de répondant. Arrêté par les autorités, il est donc envoyé dans le convoi de la mort avant de faire un retour sur Gulfport pénible sans aucune stratégie de riposte. C'est vrai qu'il est parvenu à survivre dans ce convoi horrible, ce qui est déjà un tour de force en soi mais j'aurais préféré une autre évolution où il aurait eu un rôle plus actif. De même pour Lucia qui est presqu'agaçante à critiquer d'entrée de jeu Green et ses hommes (juste un feeling) et qui part comme cela pour prendre contact seule avec des gens, les Hilotes, dont elle ne sait rien et qui sont très nombreux. Du coup, elle risque à nouveau d'être violée si Alejandra et Prit n'étaient pas intervenus. Bref, toujours un rôle passif.



L'offensive sur Gulfport est aussi très confuse : 2 commandos à priori, celui de Mendoza (un hilote) avec Prit et le héros accompagné de celui de Hong, ce commandant asiatique qui veut s'emparer du pétrole et des raffineries. Sauf que ces deux unités ne se connaissent pas et qu'elles attaquent pourtant en même temps sans s'être concertées. Au même moment où Grapes, à la solde de Green, se lance dans l'opération nettoyage du camp alors qu'aucun de ses adversaires n'avait récupéré cette info. Que de hasards dans le timing tout de même ! Les scènes de guerre m'ont paru aussi trop longues et difficiles à se représenter : certes parce que ce n'est pas mon domaine peut-être mais aussi parce qu'il n'y avait vraiment aucune stratégie (bizarrement dans Star Wars de Lucas, j'ai tout compris !). L'idée du Clodaxplan, ce remède qui freine la mutation en zombie est bonne, mais là aussi je trouve qu'il y a un manque : aucune diffusion. Quel dommage pour son inventeur qui est mort pour rien !



Reste que l'image des zombies transformés en tapis orange est amusante. Du stade animal, ils sont passés au stade végétal à cause d'un champignon. Cohérent avec le symbole, c'est amené dans le récit une manière surprenante pour annoncer leur extinction. Le convoi aussi me rappelle le sort des animaux dans l'élevage intensif : séquestrés, entassés, les infectés se battent avant d'être abattus entre eux.



Bref, un final plutôt raté selon moi car l'on ne ressent pas justement la colère des justes, ni la force d'expression, ni celle de l'action. La riposte face au zombies manque de stratégie, de nerf, de force et on est perplexe face au hasard du timing sur l'attaque de Gulfport car 3 groupes qui ne se connaissent pas et qui sont prtt mus par des intentions différentes, se lancent en même temps dans cet assaut.
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Apocalypse Z, tome 2 : Les jours sombres

Suite du tome 1 que j’avais littéralement ADORÉ, c’est avec plaisir que j’ai entamé ma lecture et à mon plus grand plaisir cette suite ne m’a pas déçue le moins du monde.



Ici, le changement le plus flagrant est la manière d’écrire : nous ne sommes plus dans une sorte de journal intime ou de post de blog mais dans un très bon roman classique post apocalyptique à plusieurs voix : notre avocat n’est plus le seul narrateur, ses acolytes donnent également leur point de vue. Certes c’est ce qui faisait pour moi le charme du premier tome mais je me suis vite habituée à ce changement et, au final, ça ne m’a pas dérangé plus que ça.



C’est avec un grand plaisir que j’ai retrouvé les personnages que j’avais tant aimé dans le tome 1 : notre avocat, Pritchenko, Lucia, Sœur Cécilia et mon petit Lucullus qui, après les éventements du tome 1 se sont endurcis.

Ici ils arrivent enfin à leur destination : les îles Canaries, à Tenerife plus précisément où ils trouvent de nouveaux survivants. Ils essayent du mieux possible à s’intégrer face à ces nouvelles personnes toutes sauf accueillantes. Afin de combler les besoins de l’ile, notre avocat et Prit sont largement encouragés (bon ils sont forcés) à prendre part à une expédition afin de trouver des médicaments dans un hôpital. Bien-sur rien ne va se passer comme prévu … (oui, sinon c’est pas marrant …)



Dans ce deuxième tome l’horreur est toujours bien présente, les descriptions sont toujours aussi bien faites et plaisantes, la tension est palpable et nous avons une bonne dose d’action. Que demander de plus ?

Les morts sont autant présents que sur le continent, donc si nos héros rêvaient de calme et de tranquillité c’est plutôt raté ! J’ai bien aimé la tournure que cela à pris : ce ne sont pas forcément les morts les plus dangereux, les peuvent l’être humains aussi … En effet certain sont prêts à tout pour accéder au pouvoir quitte à faire des choses immorales et inhumaines. En clair il faut se méfier de la nature humaine ! Difficile d’en dire plus sans vous spoiler …



Un deuxième tome que j’ai dévoré en à peine une journée grâce à une écriture toujours aussi plaisante et fluide. Je l’ai adoré ! Que dire si ce n’est que c’est une très bonne suite? Je vais de ce pas me précipiter sur le tome 3 afin de découvrir ce qu’il va arriver à nos héros et voir comment tout cela va se finir (et peut être enfin découvrir le prénom de notre héros … ).
Lien : https://blondreader.wordpres..
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Apocalypse Z, tome 1 : Le début de la fin

D'autres ont pris soin de résumer l'intrigue, et je me contenterai de donner mon avis. Je n'ai lu que deux des volumes sur les trois, trouvant le premier intéressant et bien fait, le second un peu moins, et insuffisant à me donner envie de lire le troisième. Bon produit de consommation courante, récit bien mené à la première personne, simple à comprendre et distrayant.
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Apocalypse Z, tome 2 : Les jours sombres



J'avais adoré le tome 1 dont vous pouvez retrouver la chronique ici, récit haletant, un background excellent, un premier opus remarquable et remarqué, porteur de promesses. Ce deuxième tome se laisse lire aussi facilement que le premier, on retrouve non sans un certain engouement, notre avocat hispanique ainsi que les acolytes qui l'accompagnent à la fin du premier tome.



L'auteur, pour ce second tome laisse tomber la narration façon journal intime. Cette fois, les points de vues se font à travers divers protagonistes. Ce coté m'a un peu perturbé et j'ai trouvé dommage d’abandonner la narration telle qu'elle avait été produite dans le premier tome, c'est vraiment ce qui lui donnait sa force.



La suite sur le blog ...
Lien : http://laprophetiedesanes.bl..
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Apocalypse Z, tome 3 : La Colère des Justes

Le troisième tome de cette série reprend un peu du poil de la bête. Certes, c'est toujours écrit soit à la première personne sans l'aspect journal, soit à la troisième personne (parfois bizarrement un peu les deux à la fois), mais l'action repart de plus belle.

Nos héros retrouvent un nouvel ilot de survivants, mais se rendent compte très rapidement que celui-ci est complètement corrompu et qu'ils ne le supporteront pas. Ils se retrouvent alors embarqués dans une révolte...

Les zombies sont clairement relégués au second plan (voire cent-millième plan) dans ce tome, et c'est donc l'aspect humain qui prend toute la place. Il y a aussi l’apparition d'éléments moins réalistes. Enfin, j'ai trouvé que l'on aurait complètement pu se passer de la Corée de nord. J'ai trouvé intéressantes et drôles les conditions de sa survie, mais j'ai été plutôt agacée par les longueurs qu'entrainait cette histoire, surtout son apport final n'était vraiment pas utile à mon gout.



En conclusion, j'ai trouvé ce troisième tome meilleur que le précédent (mais pas aussi bon que le premier), avec une narration un peu plus fluide et surtout plus d'actions, mais avec des éléments qui sont à mon sens des détails dans l'histoire globale et dont on aurait largement pu se passer.
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Apocalypse Z, tome 1 : Le début de la fin

Ce livre est en réalité le journal d'un avocat espagnol qui nous raconte comment le monde se retrouve envahi par des zombies. Il assiste d'abord à la propagation du virus, d'abord attribué à Ebola ou à la grippe aviaire, même s'il se doute que les médias ne disent pas toute la vérité. Petit à petit les états ferment leurs frontières et s'effondrent doucement et silencieusement. Puis notre héros se retrouve face à la réalité : les humains ont déserté sont quartier de banlieue et des créatures errent dans les rues. Après avoir tenté de survivre calfeutré dans sa maison, il se retrouve contraint d'affronter le monde extérieur et ses dangers pour tenter de survivre à la fin du monde.



Même s'il s'agit d'une histoire classique de survie dans un monde envahi par les zombies, on y trouve quelques originalités. Bon je dois aussi avouer que c'est mon premier vrai livre de zombies (je ne compte pas World War Z et Comment j'ai cuisiné mon père, ma mère... et retrouvé l'amour), mais j'ai vu beaucoup de films et les scénarios sont quand même souvent semblables.

La forme est le premier élément inattendu. Le fait qu'il s'agisse d'un journal de bord permet une identification facile au personnage et à son ressenti. Par contre, il raconte forcément des événements passés et l'on sait qu'il est donc assis quelque part en sécurité pour nous raconter ce qu'il s'est passé depuis sa dernière entrée. Cela atténue donc l'atmosphère angoissante que l'on pourrait ressentir, même si certaines tournures de narration restent très efficaces !

Du coup, je crois que ce qui m'a vraiment stressée durant cette lecture, c'est la présence de son chat à ses côtés. Je sais c'est bizarre, mais comme je savais qu'il ne pouvait rien arriver au narrateur, j'avais peur que ce soit le chat qui serve de repas aux zombies à chaque affrontement.



En conclusion, je n'ai pas été déçue par cette lecture. Il n'y a rien de véritablement innovant, mais on se laisse véritablement porter par le récit et les péripéties qui surviennent au fil des pages, dans une écriture fluide et intelligente.
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Apocalypse Z, tome 2 : Les jours sombres

Une suite dans la même lignée, plutôt réussie.



Déjà notons au passage le profil du héros : il nous est plutôt sympathique. D'une part parce qu'il nous ressemble : pas de privilège hérité, pas un super-héros (ni un mutant d'ailleurs), simplement un type de la middle-class. Et un homme de droit, un avocat : quand on sait comment la justice a été bafouée (voire asphyxiée) depuis tout temps, c'est plutôt courageux comme choix. D'autre part, parce qu'il sait faire des remarques pertinentes, justes ou appropriées à la situation, parfois ironiques, parfois surprenantes. Au coeur même de cette débauche de drames, plongé dans ce chaos tragique, il trouve la force d'avoir une vie intérieure.



Ensuite, l'intrigue elle-même. Dans le premier opus, notre avocat se pose en spectateur qui voit la fin du monde se dérouler sur les écrans, à travers la chaîne d'infos jusqu'à ce qu'il soit rattrapé à son tour par les dégâts de la connerie humaine : l'épidémie le menace avec son armée de zombies. De là, il essaie tant bien que mal de se transformer en guerrier. D'abord une tenue de plongée et un harpon pour se protéger avant d'évoluer vers qquechose de plus crédible tout de même : une arme à feu et un garde du corps compétent comme un ancien soldat, pompier et pilote (Pritchenko) par exemple. Dans cet opus, il arrive sur Tenerife, une des rares îles préservées de l'épidémie. Après un accueil glacial, il repart sur Madrid chercher des vivres pour les survivants ave Prit, faisant face pour la scde fois à la traque des zombies. Quand de son côté Lucia, restée sur l'île, doit affronter un prétendant frustré qui élimine son amie avant de la poursuivre de ses ardeurs criminelles...De nombreuses péripéties à l'image du premier opus.



Enfin pour la dimension éthique, je retiens surtout le personnage d'Alice qui gère d'une main de fer Tenerife. Elle rapporte au héros ce qui s'est produit à l'échelle internationale depuis l'émergence de l'épidémie : elle lui révèle notamment la nature du virus et fait l'inventaire des erreurs commises par les autorités depuis, justifie l'usage de la quarantaine qu'elle applique sur son île, l'intervention des agents de la sécurité, convainc le héros de participer à sa mission de ravitaillement. Perso, j'ai trouvé juste son discours si désabusé et adaptée sa politique sur l'île même si elle est dure.



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Apocalypse Z, tome 1 : Le début de la fin

https://lesbouquinsdechloe.wordpress.com/2016/02/16/apocalypse-z-tome-1-le-debut-de-la-fin-de-manel-loureiro/



J’ai eu beaucoup de mal à lire ce bouquin, non pas qu’il soit nul au contraire même j’ai adoré, mais j’ai eu comme une panne de lecture, je dirais, lier au fait que mes horaires de boulot me mettaient un peu des bâtons dans les roues. Enfin bref, des problèmes de lecteur quoi :)



Dès que l’on commence la lecture qui est très agréable, il est difficile de s’arrêter quoiqu’il n’y est pas bien entendu d’histoire d’amour, ce qui n’est pas plus mal dans un livre comme celui-ci, j’ai toujours entendu dire qu’une histoire d’amour était primordiale dans un livre que c’était elle qui faisait tout mais je ne suis pas totalement d’accord avec cela du moins dans ce genre de livre qui étant principalement de la survie, baisser sa garde pourrait être fatal, ça pourrait ajouter un peu plus de piment me direz-vous, certes mais croyez-moi celui-ci est bien épicé :) par contre, quand j’ai ouvert le livre j’ai un peu appréhendé ma lecture niveau visuel étant donné que c’est écrit relativement petit. Ce bouquin est assez marrant, enfin … pas au sens propre puisqu’une invasion de zombies ça fait rire personne, c’est juste que inconsciemment le personnage principal , appeler l’Avocat car on ne connait pas son nom, se préparer à l’attaque de zombies, notamment il achète des fournitures de survie sans savoir qu’il va vraiment devoir survivre à tout ça, le pauvre monsieur a seulement eu une panne de courant qui est censée durer plusieurs mois.



Pendant toute la première partie, on va suivre l’évolution du monde face à ce virus sous forme de post sur le blog de notre cher Avocat, il n’y a donc aucun dialogue ceci dit notre personnage préfère se a jouer solitaire dans cette partie en tout cas. Je trouve d’ailleurs que dans cette partie il y a beaucoup de longueur, on tarde vraiment à découvrir ces « choses » dont on nous parle avec tant de mystère, bon bien sur avec la couverture ont sait déjà que se sont des zombies, ça met quand même trop longtemps à arrivée MAIS parce qu’il faut toujours un mais, lorsque les zombies font leurs premières apparitions l’action est énormément présente et moi ça j’adore ! Je ne me suis pas ennuyer une seule seconde. Puis dans la deuxième partie nous suivrons notre Avocat sur son journal étant donné qu’il va devoir se déplacer bien sur et qu’il n’y a plus électricité donc plus d’Internet !



Notre personnage principal n’a pas cessé de m’étonner, il garde un sang froid incroyable face à des situations extrêmement dangereuses où je pense que moi j’aurais craqué depuis bien longtemps ! Franchement je ne sais pas vraiment comment je réagirais face à attaque de zombies mais j’ai la certitude que je ne tiendrais pas bien longtemps. Le livre est tout à fait angoissant puisqu’on sait qu’à tout moment un zombie peut surgir de nulle part, mais on en redemande encore et encore… On dirait limite que je suis psychopathe HAHA ! Notre personnage est tellement attachant, ses émotions déteignent tellement sur nous, qu’on veut savoir ce qu’il va devenir.Il lui arrive des choses tellement flippantes qu je tournais les page frénétiquement comme une folle furieuse. Cependant, lorsque notre Avocat rencontre enfin des survivants, il va se voir attribuer une mission des plus dangereuse, bien sur comme c’était à l’autre bout de la ville je me doutais bien que ce serais plus ou moins long, ils ont mis une semaine mais j’avais l’impression que ça avait duré plus d’un mois, autant vous dire qu’il y avait énormément de longueur d’où cette impression. J’ai beaucoup apprécié Viktor Pritchenko notre Ukrainien, c’est quelqu’un de simple, renfermer sur lui-même au début à cause de ce qu’il a traversé mais peu à peu au contact de notre Avocat ( qui n’a pas de nom… enfin si, il en a forcément un mais on ne nous le dit pas, ce qui n’est absolument pas dérangeant, ça change ) il va redevenir la personne qu’il était, il est très marrant dans la manière dont il parle même s’il ne parle pas bien espagnol mais il se débrouille.



La fin est tout ce qu’il y a de plus normal, pas de suspens,machin, machin mais BORDEL CE QUE JE VEUX LA SUITE ! Cette lecture était presque un coup de cœur
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Apocalypse Z, tome 1 : Le début de la fin

« Apocalypse Z » de Manel Loureiro est l’un de mes premiers romans zombies d’un auteur non américain. Ainsi, j’étais agréablement surprise de trouver un récit Z où l’action se situe en Espagne. Cet ouvrage se présente sous forme d’articles de blog à la première personne. J’ai vraiment accroché à la forme du récit, car ces articles rendent la narration dynamique et permettent d’interrompre assez facilement la lecture.



Le narrateur est un trentenaire veuf, avocat de profession, qui vit seul avec son chat Lucullus et qui tente de remonter doucement la pente… Afin d’évacuer la douleur et de ne pas sombrer dans la dépression, son psychologue lui a proposé de tenir un blog journal intime. Le narrateur va alors mettre à jour son blog le plus quotidiennement possible... Au fil des articles, le lecteur constate que la situation dégénère : on parle d’un grave accident à l’étranger, de contamination dans tous les pays du globe, de nombreux morts, des autorités qui peu à peu deviennent silencieuses, … La pression devient grandissante et, même si l’on sait de quel type de virus il s’agit, on prend plaisir à voir sa progression. Les réactions du narrateur sont d’ailleurs assez réalistes et plausibles, si bien que l’on prend plaisir à le suivre.

Evidemment, la catastrophe finit par arriver en Espagne. Alors que l’armée vient frapper aux portes de chaque maison afin d’embarquer tous les citoyens, le protagoniste fait la sourde oreille et fait en sorte qu’on le croit déjà parti. En une journée, la ville devient silencieuse… Seul son voisin est resté… Le lecteur est tenu en haleine… Même si l’on sait qu’il y a trois tomes et que le narrateur va survivre, on a envie de connaître ses mésaventures/péripéties : quelle sera sa première rencontre avec un zombie ? Comment va-t-il s’en sortir ? Sera-t-il blessé ? Y aura-t-il d’autres survivants ? Finira-t-il par quitter sa demeure ? Son adorable chat persan roux va-t-il survivre ?



Malgré son passé douloureux, j’ai apprécié le fait que le narrateur ne s’apitoie pas sur son sort. Bien au contraire : il commente ses journées, décrit ce qu’il voit à la télévision, parle de son chat, … A travers ses écrits, il est touchant et attachant. On pourrait aisément se reconnaître en lui, car il apparaît clairement comme quelqu’un d’humain. Loin d’être un super héros, il va évoluer dans un nouvel univers hostile et imprévisible en faisant toujours attention et en protégeant Lucullus non seulement des zombies, mais aussi des autres survivants. Le reste des personnages est assez crédible, ce qui renforce davantage mon coup de cœur pour cet ouvrage. Rebondissements, un peu d’hémoglobine, personnages attachants et réalistes, bon rythme, suspense, légers frissons… Non, vraiment, je n’ai rien à redire : j’ai tout simplement adoré. E.C.

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Apocalypse Z, tome 1 : Le début de la fin

Je voulais commencer par le prénom du héro qui nous conte son histoire, mais je me rends compte que je ne le connais même pas. Vu que ce livre est rédigé à la première personne, tout d’abord au travers des billets d’un blog, ensuite dans un journal, il parait normal qu’il ne se nomme que très rarement.

Cet homme est avocat de profession en Galice (Espagne) (comme l’auteur) et vit difficilement la perte de sa femme. C’est son psy qui lui a conseillé d’écrire, de parler de son quotidien afin de l’aider à évacuer la tension. Le premier billet date du 30 décembre (2012 ? je ne sais plus, mais c’est ce que j’ai en tête, et ça sonne terriblement bien). Les suivants vont dépeindre l’ampleur d’un phénomène que les gouvernements et les médias tentent de dissimuler au public. Jusqu’au jour où la mort vient frapper à sa propre porte, littéralement.



Soyons direct : on est tendu du début à la fin. Un page-turner hyper efficace. Un personnage (et un chat) attachant(s) avec une pointe d’humour noir comme je sais l’apprécier. Si mes appréhensions avec le monde zombiesque s’étaient atténuées ces derniers mois, j’avoue avoir carrément aimé ce bouquin !



C’est, en somme, un roman zombie « classique ». Un homme seul (ou presque) qui tente de survivre à une invasion de mort-vivants avec les moyens du bord. Il y a pourtant un fil d’intrigue qui ressort des autres : que contient cette fameuse mallette ? Je n’en dirai pas plus au risque de spoiler, mais vu qu’on ne le sais toujours pas à la fin de ce premier tome, j’imagine que la suite va en dévoiler un peu plus sur le sujet (et probablement les origines du mal).



Apocalypse Z a pourtant des lacunes. Comme souvent dans ce genre de bouquin, il y a une tonne de raccourcis faciles. Et ce dès le départ. Dans les premiers billets du blogueur, il raconte comment il vient à bout des pannes d’électricités continuelles que subit son quartier. Monsieur achète des panneaux solaires et des groupes électrogènes. Oho ? Tiens donc ? Voilà de quoi l’aider à survivre à l’apocalypse Z pendant quelques temps sans bouger de chez lui. Un chez lui comme par zazar entouré d’une muraille de 3m de haut. Oho ? (V2)

Je m’arrête là pour les raccourcis, pas la peine de démonter un livre qui, malgré cela, réussi très bien à happer le lecteur. C’est le second livre hispanique que je lis (le premier étant « Des larmes sous la pluie » de Rosa Montero) et je ne suis pas déçue. J’ai la suite quelque part dans les méandres de mon disque dur et je ne pense pas attendre des mois avant de m’y mettre.


Lien : http://lamagiedesmots.be/apo..
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Apocalypse Z, tome 1 : Le début de la fin

Ce roman se présente sous forme de posts à la première personne. Le narrateur a la trentaine, est avocat. Il a perdu sa femme deux ans et demi auparavant. Sur les conseils de son psy, il a commencé à tenir un blog qui est en fait un journal intime. Il ne s'y épanche pas de façon larmoyante, rien de cela : c'est un partage de ses journées qui lui permet de tenir le coup, un constat de ce quotidien qui continue malgré la perte de son épouse. Ce blog et la présence de son chat Lucullus, l'aident à combattre la dépression dans laquelle il aurait pu sombrer.

Les éléments de la catastrophe se mettent en place petit à petit, au fil des posts. Il entend parler d'un incident à l'étranger, qui fait boule de neige, les pays sont les uns après les autres contaminés par un mal mystérieux. Il assiste à l'arrive de la catastrophe chez lui, en Espagne. Le récit sous forme de posts rend la narration très dynamique. On est immergé totalement dans cette apocalyse, on frissonne avec le narrateur !



Je ne m'attendais pas à me couler avec autant de facilité dans ce personnage. Le fait qu'il n'étalle pas ses états d'âme, mais nous mette dans l'action, dans l'immédiat, est vraiment génial. Certes, il raconte ses journées, donc on se doute qu'il ne s'est pas fait bouffer par un humain infecté. Mais le doute plane jusqu'à la dernière page : se fait-il mordre ? Ses compagnons de route survivent-ils à la journée qu'il raconte ? Son journal est-il lu par un autre survivant ? J'ai été prise par le suspens, jusqu'au bout, et je n'ose en dire trop de peur de vous dévoiler ce roman qui m'a tenu en haleine !



Le personnage est attachant. Il ne s'appitoie jamais sur son sort, autant qu'il ne se vente d'un grand héroïsme. La présence de son chat est un dérivatif émotionnel drôle et touchant à la fois.

Je me contenterai de vous dire que j'ai été surprise et ce n'est pas souvent ! Pas de grosses ficelles, pas d'enchaînement attendu ou grossier. Je ne savais vraiment pas ce qui attendait les personnages au post d'après, et c'est tout simplement génial. Des livres sur les zombies, j'en ai lu pas mal , et celui-ci me surprend agréablement
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Apocalypse Z, tome 1 : Le début de la fin

Le roman débute par la restitution d'article de blog d'un avocat espagnol. Le début donne écho aux actualités, un conflit oppose la Russie et le Daguestan, une république de la Causase du nord, sujets de la Fédération de Russie. Un groupuscule islamique aurait attaqué une ancienne base secrète soviétique. La Russie est alors en état d'alerte Maximum. Peu d'images parviennent aux informations, qui donnent une impression de censures de faits graves, conflit nucléaire peur-être. L’Europe, s'engage envoie des troupes, La Russie, s'embrase, on commence à parler d'un virus...



la suite sur le blog
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Apocalypse Z, tome 3 : La Colère des Justes

Si le second volume avait su alterner calme et action, ce troisième tome permet moins de temps morts. Il y aura donc beaucoup de rebondissements, de tensions et de points de vue (parfois pas forcément développés - ou peu -, à mon grand regret...). Ici, notre petite équipe est confrontée à un nouveau groupe de survivants de la ville de Gulfport (États-Unis)... Et, une fois de plus, le courant ne passe pas ! Il faut dire que les idéologies de ces survivants reposent sur des concepts assez spéciaux pour ne pas dire fanatiques (religion, racisme, etc.). Les dessous de cette société tremble : une révolte gronde... Les Hilotes sont prêts à tout faire basculer... Une fois de plus, l'auteur fait basculer le côté "zombie" au second plan. Non pas que les goules ne sont pas présentes, mais j'ai trouvé que Manel Loureiro s'était davantage penché sur la confrontation d'idéologies.



J'ai deux petits regrets : la Corée du nord que d'autres lecteurs ont soulevé avant moi ainsi que la fin de l'ouvrage qui a été assez vite expédié. Une cinquantaine de pages supplémentaires n'auraient pas été de trop. Cela dit, j'ai dévoré les pages avec grand plaisir. L'auteur a un bon rythme et sait attiser la curiosité de ses lecteurs ou le quitter au vif (exemple : les trains de la Mort). J'ai été happée par cette histoire du début jusqu'à la fin et ce, malgré quelques longueurs lorsque l'on parlait de la Corée ou certains passages qui m'ont agacées (la bêtise de Lucia qui brave les interdits en allant chez les Hilotes sans trop réfléchir...).

Lors de la conclusion de cet ouvrage, une révélation concernant le prénom de l'avocat m'a fait sourire. Il fallait s'y attendre, mais cela m'a amusée... Une autre bonne surprise : on découvre que les zombies ont une faiblesse... Cela m'a fait songer au jeu vidéo "Last of Us". Cette apocalypse aurait-elle une fin ? Il semblerait... Dommage, je m'amusais bien avec Lucia, Pritt et notre héros !



Bien qu'elle comporte quelques défauts/déceptions, cette trilogie fait partie de mes sagas Z favorites. D'autant plus que cela change que les événements ne se déroulent pas uniquement aux États-Unis. Les protagonistes ont parcouru pas mal de villes/continents, ce qui est très appréciable. Enfin, je n'ai pas fait de remarques sur les couvertures de cette trilogie alors qu'elles sont vraiment sympathiques. Elles annoncent bien la couleur et sont assez impressionnantes. J'ai particulièrement accroché à celle de "La colère des justes". Une bonne série à découvrir ! E. C.

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