Si le second volume avait su alterner calme et action, ce troisième tome permet moins de temps morts. Il y aura donc beaucoup de rebondissements, de tensions et de points de vue (parfois pas forcément développés - ou peu -, à mon grand regret...). Ici, notre petite équipe est confrontée à un nouveau groupe de survivants de la ville de Gulfport (États-Unis)... Et, une fois de plus, le courant ne passe pas ! Il faut dire que les idéologies de ces survivants reposent sur des concepts assez spéciaux pour ne pas dire fanatiques (religion, racisme, etc.). Les dessous de cette société tremble : une révolte gronde... Les Hilotes sont prêts à tout faire basculer... Une fois de plus, l'auteur fait basculer le côté "zombie" au second plan. Non pas que les goules ne sont pas présentes, mais j'ai trouvé que
Manel Loureiro s'était davantage penché sur la confrontation d'idéologies.
J'ai deux petits regrets : la Corée du nord que d'autres lecteurs ont soulevé avant moi ainsi que la fin de l'ouvrage qui a été assez vite expédié. Une cinquantaine de pages supplémentaires n'auraient pas été de trop. Cela dit, j'ai dévoré les pages avec grand plaisir. L'auteur a un bon rythme et sait attiser la curiosité de ses lecteurs ou le quitter au vif (exemple : les trains de la Mort). J'ai été happée par cette histoire du début jusqu'à la fin et ce, malgré quelques longueurs lorsque l'on parlait de la Corée ou certains passages qui m'ont agacées (la bêtise de Lucia qui brave les interdits en allant chez les Hilotes sans trop réfléchir...).
Lors de la conclusion de cet ouvrage, une révélation concernant le prénom de l'avocat m'a fait sourire. Il fallait s'y attendre, mais cela m'a amusée... Une autre bonne surprise : on découvre que les zombies ont une faiblesse... Cela m'a fait songer au jeu vidéo "Last of Us". Cette apocalypse aurait-elle une fin ? Il semblerait... Dommage, je m'amusais bien avec Lucia, Pritt et notre héros !
Bien qu'elle comporte quelques défauts/déceptions, cette trilogie fait partie de mes sagas Z favorites. D'autant plus que cela change que les événements ne se déroulent pas uniquement aux États-Unis. Les protagonistes ont parcouru pas mal de villes/continents, ce qui est très appréciable. Enfin, je n'ai pas fait de remarques sur les couvertures de cette trilogie alors qu'elles sont vraiment sympathiques. Elles annoncent bien la couleur et sont assez impressionnantes. J'ai particulièrement accroché à celle de "La colère des justes". Une bonne série à découvrir ! E. C.